Depuis leur création en 2002, les Dialogues en humanité se développent autour de séminaires et de rencontres plus ponctuelles pour créer des occasions d'échanges entre différents points de vue.
Cette démarche vise à créer un forum international sur les moyens que se donne l'humanité pour mieux vivre sa condition.
juillet 2008 |
Programme 2008 Sous les arbres ... |
juillet 2007 |
Programme 2007 Sous les arbres ... |
juin 2007 | Ecofestival de Chardenoux Des rencontres avec des spécialistes de diverses techniques écologiques sur de nombreux stands (architecture, chauffage, isolation, eau, matériaux,…), plusieurs conférences : Pr Dominique Belpomme (Cancérologue), Serge Orru (Directeur du WWF-France), Pierre Rabhi, Jean-Marie Pelt... avec nos amis et partenaires de travail (Nef, Kokopelli…), diverses O.N.G. avec lesquelles nous collaborons (Voix Libres, Terre et Humanisme…), les représentants de structures régionales d’écologie pratique (HEP, CAPEN 71, Biolopin…) ainsi que diverses associations régionales ayant des activités de nature humaniste. |
octobre 2006 |
Forum pour une Mondialisation Responsable Le forum est organisé par La Ville de Lyon, Le Grand Lyon et la Région Rhône-Alpes, et donc présidé par le maire de Lyon Gérard Collomb, et le président du Conseil Régional Jean-Jack Queyranne. http://www.forum-lyon.com |
juillet 2006 |
5ème édition des Dialogues en humanité: "Dialogues Sous les arbres 2006" en hommage à Afrique(s)... Dans le Parc de la Tête d’Or (Lyon), les "Dialogues en humanité" prennent place dans l'évènement piloté par la ville de Lyon, "Sous les arbres...". Cela permet de toucher un public plus vaste et d'offrir la démarche des "Dialogues" au grand public. |
décembre 2005 |
4ème édition des Dialogues en humanité:"Des raisons d'espérer", au cœur de la Fête des Lumières a accueilli près d'un millier de personnes programme des raisons d'espérer réactions aux raisons d'espérer compte-rendu des raisons d'espérer |
avril 2005 |
BioVision 2005 Rencontres des sciences du vivant à Lyon. Voir le site officiel. |
mars 2005 |
Rédaction d’une contribution écrite des Dialogues en humanité, diffusée afin d’alimenter le débat lors du forum mondial des sciences du vivant «BioVision». La révolution du vivant, Ateliers Révolution du vivant |
2004-2005 |
Apprendre à éduquer Dialogues pour l’Environnement Cycle de conférence Millénaire 3 – Lyon |
décembre 2004 |
Dialogues pour l'environnement Salon Pollutec – Lyon Programme Séminaire Pollutec |
2004 |
Dialogues pour la Paix Rencontre pour la Paix entre Israël et la Palestine |
2003-2004 |
Humanité en péril, Humanité en devenir Cycle de conférence Millénaire3 – Lyon humanité en Péril |
décembre 2003 |
Dialogues sur la société de l'information Sommet des Villes et des Pouvoirs Locaux sur la Société de l’information 2003 Programme Droits humains et société de l’information Discours d’ouverture Société de l’information Discours de clôture Société de l’information |
mai 2003 |
Séminaire inaugural, Couvent de la Tourette cycle de conférence Millénaire3 en mai 2003 Intervention de Monsieur Gérard Collomb Président du Grand Lyon, Propos introductif Au séminaire préparatoire aux Dialogues en humanité 2003 Intervention de Gérard Collomb Intervention de Patrick Viveret 2003 Intervention de Patrick Viveret |
Février 2002 |
Rencontre, lors du sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg, des créateurs des "Dialogues en humanité": |
Nous regarderons les guerres du siècle passé où la modernité, aux prises avec ses contradictions, céda le pas à la barbarie. Nous regarderons les sources ouvertes et celles, souterraines, de grands conflits actuels : avidité entretenue afin de n’être jamais assouvissable, viols de la terre et luttes pour ses ressources, mépris des populations, déplacées ou manipulées…
A côté de ces analyses, nous placerons celle des démarches de réconciliation. Comment la bienveillance entre personnes déjoue-t-elle le déni du droit d’autrui à exister ? Comment, ce faisant, recrée-t-elle tous les jours la dignité de la personne humaine ? Elle rend créative les personnes, des groupes, des sociétés entières. Elle passe par le long chemin des deuils, de la clairvoyance sur nos abîmes, de la prise au sérieux de l’aspiration à la liberté.
Au niveau personnel comme au niveau interpersonnel et mondial, elle aboutit au travail de fraternité, à la convivialité, à la politique de l’amitié. C’est cette créativité-là que nous mettrons en lumière trois jours durant.
11h-12h : Le temps de l'ouverture
12h-14h : Rencontre conviviale autour d'un pique-nique partagé et des cuisines du monde
Cultivons l'art de la rencontre qui nous élève et approfondissons le "convivialisme" (voir le Manifeste des convivialistes)
13h30-14h : Lancement des parcours
Les différents initiateurs des Dialogues proposeront le fil rouge des parcours thématiques du jour.
14h-16h : Ateliers du sensible et formation au discernement
16h-18h : Agoras sous les arbres et forum ouverts à partir des défis auxquels l'humanité est confrontée
18h-19h : Coopération-action et de témoignages de vie croisés
19h-22h : Le temps de la fête et des animations artistiques
Le temps des dédicaces :
Des installations artistiques et des expositions
Samedi 5 Juillet de 10h30 à 12h30 : Rendez-vous place de la Croix-Rousse pour un parcours entre divers acteurs porteurs d'alternatives durables et équitables (épiceries sociales et solidaires, compost de quartiers, herboristeries...).
Infos pratiques : Sur Réservation par téléphone au 04 26 65 43 63 ou par mail à contact@kulteco.net
Avec Kulteco.
Vendredi 4 Juillet : Visite du Parc
Venez découvrir le Parc de la Tête d'Or sur le thème du patromoine arboré.
Rendez-vous à 14h à l'entrée de la Roseraie.
Samedi 5 Juillet : Venez découvrir le monde fascinant des abeilles sauvages
Tous à vos filets, boîtes et loupes ! Comment la ville devient-elle un refuge pour les insectes pollinisateurs ?
Dimanche 6 Juillet : B&Bees, adopte une abeille sauvage !
Atelier nomade et artisanal de fabrication de nichoirs à destination des abeilles sauvages.
- Les serres du Jardin botanique: de 9h à 17h30
- Les collections extérieurs du Jardin botanique : de 9h à 18h
- Le zoo : de 9h à 18h30
Dans les différents secteurs du Jardin botanique et du zoo de Lyon, cette exposition vous fera découvrir la vie et les découvertes de grands explorateurs, essentiellement lyonnais, partis à la recherche de plantes et d’animaux au bout du monde : Joseph de Jussieu en Amérique du sud, Pierre Poivre à l’Île de la Réunion, Pierre Sonnerat à Madagascar, Philibert Commerson et son voyage autour du monde avec son ami Antoine de Bougainville...
Découverte de la Biodiversité du Rhône
Les péniches du Val de Rhône vous proposent une expérience de vie citoyenne afin de découvrir au fil de l'eau
la faune, la flore, la qualité de l'eau, le patrimoine et de prendre conscience de l'importance du développement durable.
Le 4 juillet de 9h à 14h, repas compris, 50 personnes maximum
Sur inscription. Contact : cdumoulin@grandlyon.org
Chaque midi et chaque soir, tout au long de la journée, partagez librement un pique-nique et venez déguster les cuisines du monde à l'espace restauration avec Soliné (cuisine bio et végétarienne), De l'autre côté du pont (SCOP de restaurateurs, circuits courts avec les producteurs de proximité), Messob (cuisine éthiopienne), Au lys de Réjane (cuisine afro antillaise bio), et les maraichers de la "super halle d'Oullins".
Ces restaurateurs sont tous engagés dans une plus grand respect de l'environnement, une cuisine responsable, de proximité et vous proposent de bons produits qui ont connu le temps d'une préparation humaine et solidaire.
Le vendredi 4 au soir, l'association France Éthiopie, Corne de l'Afrique vous concocte un couscous aux mille saveurs. Chaque soir, vous pourrez également découvrir une chorba végétarienne ou traditionnelle.
Au déjeuner, au goûter comme au dîner, la convivialité de cet espace vous permettra de poursuivre le dialogue.
Après le temps du repas, chacun est invité à être exemplaire en réduisant ses déchets ! Un compost est mis à disposition dans le parc pour les déchets organiques et chacun est invité à réduire ses propres déchets et à faciliter le tri. L'équipe des espaces verts de la Ville de Lyon et les animateurs de la direction de la propreté du Grand Lyon proposent une présentation pédagogique du cycle du compost pour une application concrète pendant les Dialogues !
Office de tourisme de Lyon : 04 72 77 69 69
Possibilité de logement via le couch surfing.
https://www.couchsurfing.org/n/places/lyon-rhone-alpes-france
Tel. 33 (0)4 26 99 33 41 Standard du Grand Lyon 33 (0)4 78 63 40 40
Clément Dumoulin, relations avec le réseau VoCE, Sarajevo...et organisation des bénévoles - cdumoulin@grandlyon.org
Pauline Fabre, relations territoires et réseaux citoyens pafabre@grandlyon.org
Morgane Furic, programmation - mfuric@grandlyon.org
Chloé Parisot, accueil et logistique - cparisot@grandlyon.org
Enrico Pudda, communication, organisation artistique, relations avec les entreprises et les universités - epudda@grandlyon.org
Doha Barhya, accueil dbarhya@grandlyon.org
Geneviève Ancel, coordination générale - gancel@grandlyon.org
Pour l’ouverture des Dialogues en humanité 2014, le Mémorial de la Prison de Montluc nous invite à revenir sur un site marquant de l’histoire lyonnaise.
C’est à la Prison de Montluc que sont détenus et que transitent de nombreux Juifs et résistants de la région Rhône-Alpes, dont les enfants d'Izieux, durant l’Occupation et le Régime de Vichy. Mais la Prison de Montluc représente encore un haut lieu de la résistance : Jean Moulin, Marc Bloch, Raymond Aubrac en sont les figures les plus célèbres. D’autres évènements en font aussi un lieu de mémoire imposant : la présence des Algériens du FLN et du MNA pendant la guerre d’Algérie, suite à quoi elle devient prison pour les antimilitaristes (objecteurs et insoumis) dès la fin des années 60. Depuis 1955, la prison est le lieu d'excécution des condamnés à mort à Lyon, jusqu'en 1981. Les derniers prisonniers de droit commun sont des femmes, dont certaines avec leur enfant, jusqu’en 2009.
La Prison est reconvertie aujoud'hui en lieu de mémoire pour célébrer et entretenir la résistance de l’esprit, au fondement de la dignité humaine.
Qu’est-ce qui permet aux hommes et femmes de faire face, de garder leur dignité dans les situations les plus inhumaines ?
Les différents témoignages permettront de saisir l’importance de la résistance de l’esprit face à de telles épreuves.
16h30 - 17h : Accueil par les jeunes du projet Voix et Chemins d'Europe (VoCE)
Au cours de cette semaine le projet Voix et Chemins d'Europe organise une rencontre de jeunes issus de Pologne, Bosnie, Allemagne et de France. Au travers d'une création artistique, leur projet porte une réflexion sur la citoyenneté européenne ainsi que sur la commémoration commune et fraternelle que l'on peut imaginer au centenaire de la Grande Guerre.
17h - 18h : Visite du mémorial de la prison du Fort de Montluc grâce à l'équipe de médiateurs du site. Les visiteurs pourront s'imprégner de l'esprit du lieu, qui a été, à la fois, une place de grandes atrocités mais aussi de grandes preuves de résistance. Cette visite présentera l'histoire générale du site avec une performance du chorégraphe et danseur Azdine Benyoucef, "expression artistique entre hier, aujourd'hui et demain".
18h30 - 19h45 : Mémoires Croisées de victimes de violences et d'enfermement. Les témoignages de rescapés de la prison de Montluc seront confrontés à ceux d'autres victimes de régime totalitaire ou de génocide sur le thème de la résistance de l'esprit. Ces témoignages donneront lieu à un dialogue sur ce qui permet à l'esprit de tenir face aux atrocités subies, ainsi que sur le pouvoir de reconstruction des hommes et des nations.
19h45 - 20h : Chant a cappela "Cum dederit", extrait de Nisi Dominus de Antonio Vivaldi
Par Malika Bellaribi-Le Moal : « la diva des banlieues ». Le parcours extraordinaire de cette chanteuse lyrique est une preuve de résistance et de détermination face au handicap et aux épreuves de la vie.
Lorque l’humanité laisse place à sa barbarie, il importe de réfléchir à la façon dont les hommes et les femmes résistent à la destruction de leur esprit et de leur dignité. Comment ils se reconstruisent ? Comment les nations se reconstruisent ?
Les Dialogues de Montluc entrent en résonnance avec le thème des Dialogues en humanité : comment les nations passent elles de la paix à la guerre, et surtout de la guerre à la paix ? Pour construire le 21ème siècle trouvons des alternatives à la peur, à la violence et à la guerre.
1ère édition des Dialogues en humanité au Bénin : Nous, participants des Dialogues en humanité réunis du 9 au 11 mai 2014 au Bénin, à Porto Novo, sous les arbres ancestraux du Jardin des Plantes et de la Nature, souhaitons faire ensemble la déclaration suivante:
En ce 10 mai, jour anniversaire de la terrible barbarie que représenta l'esclavage,
ici au Bénin, au cœur de cette Afrique, principale victime de cette barbarie inter humaine, mais aussi berceau de notre humanité, prenons conscience des risques qui pèsent sur le devenir de notre famille humaine, mais aussi des potentialités infinies qu'ouvrirait sa propre humanisation.
Au moment où de nombreux rapports internationaux évoquent le risque d'un effondrement mondial dans les prochaines décennies si nos sociétés continuent à aggraver leurs inégalités et à détruire leurs écosystèmes, nous affirmons la nécessité de sortir de l'obsession compétitive pour développer des logiques coopératives tant à l'égard des humains que de la nature. Cette coopération s'inscrit dans la perspective de sociétés qui font de la convivialité et du "buen vivir" le cœur de leur projet.
Il est temps de déclarer suicidaire pour notre famille humaine toutes les formes de la guerre qu'elles soient économiques, politiques ou religieuses, toutes les logiques qui conduisent à imposer la loi des plus forts en éliminant ou en dominant les plus faibles. Loi terrible qui fut à la source de toutes les formes de maltraitance, voire d'esclavages d'hier comme d'aujourd'hui.
Nous affirmons également la nécessité de rompre avec un rapport guerrier et prédateur à la Nature dont l'expérience de ville verte rurale de Songhai montre la possibilité.
Nous déclarons qu'il est temps désormais de construire les conditions d'une pleine citoyenneté pour tous les membres du "peuple de la Terre".
Cette citoyenneté résultera de la pleine application des droits fondamentaux de chaque être humain proclamés après la seconde guerre mondiale, mais aussi de la reconnaissance de leurs droits civiques et de la nécessité de constituer désormais une communauté politique cohérente avec de tels droits.
Toutes les formes d'organisation humaine, qu'elles soient sociales, politiques, économiques, culturelles, n'ont de légitimité que pour autant qu'elles respectent ces principes et concourent au bien commun de l'humanité et à la préservation de la Nature dont elle est l'une des composantes. Il n'est pas acceptable que des nations, des entreprises, des religions, des familles ou toute autre forme d'organisation humaine, se réclament de leur identité ou de leur histoire pour dénier ces droits fondamentaux.
Nous avons besoin en revanche de replacer l'économie et la politique, la monnaie et le pouvoir, au rang de moyens et non de fins. De même, nous devons faire de la pluralité des traditions de sens et de sagesse non une cause de guerre de civilisation mais une chance et une source d'élévation de la conscience humaine.
Pour notre propre compte, nous participants à ces Dialogues en Humanité qui doivent se prolonger prochainement en Europe, au Brésil, en Inde, en Éthiopie, dans les prochains mois, prenons l'engagement d'œuvrer dans le sens des principes de cette déclaration.
Parmi les premiers signataires
Geneviève Ancel, Irène Koukoui Dehoumon, Christine Adjahi, Patrick Viveret, Shoki Ali Said, Olabiyi B. Joseph Yai, Catherine André, Godffrey N'Zamudjo, Talal Lafrie, Karima Mondon, Léocadie Ligan, Rita Sodjiédo, Nadia Dohou, Michel Arthur Tévoedjre, Christian Epanya, Joseph Adjahi, Geneviève Bouchez Wilson, Evelyne Briois, Valérie Valette, Débora Nunes, Emerson Sales, Baba Kéita, Afiss Adamon, Franck Ogou, Judes Zounmenou, Richard Hounsou, Rachidatou Dougbe, Annabelle-Mauve Adjognon, Annie Gourdel, Henryane de Chaponay, N'dah Marcel Oya, Amjad Lafrie, Suleyman Mondon, Félicité Kougblénou, Michel Ahambada, Denise-Emma Achiata Mamah-Djiman, Antoine Bocco, Christian Dehoumon, Nouréini Tidjani-Serpos, Ludovic Couao-Zotti, Alphonse Gaglozoun, Olivier Hounga, Edith Couthon, Virgine Adjaho, Augustin Hontongnon Kouglo, Eric Akogbe, Tola Koukoui, Samuel Houssou, Augustin Houénou, ...
Dialogues intergénérationnels du monde (roseraie)
À l'écoute des jeunes générations si conscientes des enjeux locaux et globaux avec Ananda Siddhartha, Namrata Nandakumar, Leo Brasileiro, Gea Fazzino, Lia Khan-Bordage, Azdine Benyoucef, Pauline Fabre, Karim Mahmoud-Vintam, Clément Dumoulin, les délégations de Bosnie, Allemagne, Pologne, Brésil, ainsi que de Vénissieux, La Duchère, Villeurbanne...
Discours de Clément Raymond de quelques minutes (brillant conférencier en histoire et géopolitique).
12h30 : Acceuil de la marche pour une psychiatrie citoyenne (9)
Les différents initiateurs des Dialogues vous présenteront les parcours de la journée
Proposés par de multiples associations, artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'il n'existe pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : autant d'invitations à la distraction intelligente, pour tous les goûts et les âges !
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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Apprendre les langues autrement ! (38) |
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Un atelier participatif autour de l’apprentissage des langues étrangères avec la pédagogie Gattegno. Cette méthode permet aux adultes de s’approprier de manière à la fois ludique et efficace une langue et une culture. En mettant l’apprenant au cœur de son apprentissage, elle favorise ses prises de conscience et son autonomie. |
Art et santé (13) |
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L'art peut-il contribuer au bien-être et à la santé ? La pratique thérapeutique d'un art donne des résultats étonnants : par exemple en complément d'un traitement contre la toxicomanie, le cancer ou les troubles psychiques. L’artiste Zarina Khan nous invite à explorer notre potentiel artistique, afin de nous épanouir par la créativité. |
Atelier "créativité et humanisme" (21) |
|
Créer ensemble une œuvre dans la joie de la rencontre avec des artistes, et au-delà des discriminations sociales. Avec ADEFI, BHN, CLRD, GEM Arlequin, Foyer Notre-Dame des Sans-Abris Lyon. |
Basket fauteuil (33) |
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Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA. Avec des champions de basket et rugby fauteuil. |
Bourse d’échanges et d’engagements (40) |
|
Apportez un objet en très bon état dont vous n’avez plus l'usage ! Echangez-le contre un billet de solidarité pour recevoir, en contrepartie, du temps et du savoir à partager, ou un autre objet. Initiative portée par le Secours Populaire et le Réseau de Solidarité du Brésil (REDE). |
Chant lyrique (roseraie) |
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Venez faire vibrer vos cordes vocales ! Malila Bellaribi-Le Moal, cantatrice internationalement reconnue, vous fera découvrir l’instrument insoupçonné que vous êtes. Plus encore, ce sera l’occasion de prendre confiance en vous, et de réveiller vos capacités d’expression ! |
Chants Sacrés pour l'Harmonie (27) |
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Un partage de chants de paix, de sons harmonisants, de mantras, pour plus de paix intérieure, de connaissance de soi, et de connexion à soi et aux autres... L'espace et le partage seront mis sous le signe de la bienveillance : chacun peut y rayonner ce qu'il est sans jugement. Apportez tapis de sol et coussin. |
Contes et histoires ! (37) |
|
Christine Adjahi, conteuse du Bénin, vous invite à venir écouter et découvrir des histoires d'ici et d'ailleurs. Pour tous les jeunes et leur famille à partir de 6 ans. |
Découverte d'un modèle d'éducation non formelle (35) |
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Comment devenir pleinement acteur de sa vie et de la société ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or nous invite à découvrir une démarche originale d’éducation non-formelle, à travers l’exploration de quelques compétences humaines fondamentales mobilisables dans toutes les dimensions de l’existence. |
Découverte de la musique persane et relaxation par les sons (28) |
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Venez découvrir les instruments iraniens, écouter les diverses percussions et vous initier au lien qui unit musique et poésie ! Vous êtes ensuite invités à vous détendre auprès de ces sons qui influencent nos états intérieurs. |
Découverte du co-développement (2) |
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Dispositif simple et efficace pour apprendre les uns des autres, le co-développement offre un espace où l’intelligence collective peut émerger. "Codéveloppement Academy" et "L'instant qui suit" vous proposent une initiation pour mettre cet outil au service de vos projets de transformation personnelle ou collective. |
Ecriture slam (30) |
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Avec l'écrit, venez sillonner les champs des futurs désirés, en vers, en pieds, en rimes, en prose, pour vous ancrer dans un avenir en rose. Avec Mister Goodfull. |
EFT, technique de libération émotionnelle (3) |
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Une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives ! Tous les gestes simples à réaliser soi-même au quotidien, pour se libérer de la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, ou l'anxiété... |
Elle est pas belle ma pomme ? (42) |
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Venez découvrir qui sont vraiment Mesdames les Pommes, derrière leurs joues souvent bien trop maquillées et brillantes… Dégustations à l'aveugle et récompenses pour les goulu(e)s les plus futé(e)s ! Rencontre avec les producteurs locaux. Animé par le Réseau Environnement Santé Rhône-Alpes (RES-RA) en partenariat avec le réseau BIOCOOP lyonnais. |
Ethique du débat (10) |
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La société que nous voulons construire se fonde sur le désir du vivre ensemble tout en reconnaissant la singularité de chacun. L'éthique du débat permet d'adopter une attitude exigeante et respectueuse qui rend le débat possible et constructif. Venez en partager l'expérience avec le Pacte civique du Rhône. |
Freedom Summer (39) |
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Aux Etats-Unis, durant l’été 1964, (le fameux « Freedom Summer »), des étudiants blancs des Etats du Nord ont rejoint les militants du Mississippi, en faveur du vote des populations noires. Ce mouvement a fait basculer le pays vers une société où noirs et blancs étaient légalement considérés comme égaux. Comment cet événement nous questionne-t-il sur notre engagement ? Avec Jérôme Bar. |
Illustration des futurs désirables (37) |
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Que voulons-nous conserver d’hier ? Que souhaitons-nous voir advenir au 21ème siècle ? Christian Epanya, artiste et illustrateur entre le Cameroun et la France, nous invite à brosser le portrait de nos futurs désirables. Les peintures exécutées à l’encre feront ensuite l’objet d’une exposition dans le Parc. |
Incarner la rencontre au travers de la musique ! (5) |
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Valoriser le patrimoine musical mondial, prôner la beauté et les vertus du métissage : tels sont les objectifs qui animent depuis des années la création musicale de Chet Nuneta. Atelier basé sur les méthodes de transmission orale. Venez découvrir l'espace sensible qui relie les cultures ! |
Invitation à l'expérience du langage non verbal (20) |
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Et si les mots entravaient la communication ? Que se passe-t-il en moi et dans ma relation à l’autre quand j’expérimente la rencontre sans l’ordre des mots habituels ? Vais-je oser me présenter ? |
Je vais bien, et je peux aller mieux ! (29) |
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Formation à un agir libre ! Avec Maryvonne de Backer de l'association francophone d'éleuthéropédie. |
Jeu du Tao (36) |
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Vous avez un souhait ? Un projet pour réenchanter le monde ? Le Jeu du Tao vous permet de les réaliser vraiment. Comment ? En aidant l’autre à réussir son projet. On joue avec et non pas contre ses partenaires. Les quêtes personnelles se marient aux quêtes citoyennes. Un inoubliable instant d’ouverture et de dialogue ! Avec Anne-Laure Normand. |
Jeux corporels pour bâtir la confiance et l'intimité (25) |
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Retrouvons la confiance et le respect dans nos relations ! Laissez votre tête de côté et entrez dans des jeux corporels simples et originaux ! Renouez avec votre enfant intérieur, joyeux et créatif, qui sait très bien percevoir les autres ! L'attention sera mise sur votre ressenti afin d’en tirer le meilleur et repartir d’un nouveau pied dans votre vie. |
L'Architecture pour et par les enfants ! (43) |
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Imaginer la ville et l'habitat dans le respect de l'autre et de l'environnement ! Les enfants et leur famille sont invités à construire une maquette de "la ville sereine". |
L'enfant, la découverte et la nature (24) |
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Sais-tu que les animaux et les plantes ont les mêmes besoins que toi ? Sais-tu qu’un animal peut être joyeux, en colère, triste ? Veux-tu apprendre à faire grandir une plante ? Viens le découvrir avec nous ! Trois jeux ludiques et interactifs pour tous les enfants à partir de 6 ans. |
L'engagement des femmes dans la société ! (22) |
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Comment les femmes peuvent-elle mettre leur fécondité au service de la communauté ? Créer, imaginer, entreprendre dans le monde économique, mais avant tout entreprendre sa vie et apprendre à entreprendre avec les autres ! S’engager pour se réaliser, et aider les autres à en faire autant ! |
L'intelligence émotionnelle (6) |
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L'écoute de soi est la clef pour trouver un bien-être intérieur et relationnel. Osez être ce que vous désirez intimement, et concrétisez vos rêves... C'est ce que vous propose cet atelier animé par Alain Arsoneau. |
La fraternité au cœur du vivre-ensemble (17) |
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Quelle expérience faites-vous de la fraternité ? Dans la vie courante, il n'est pas toujours facile d'adopter une attitude fraternelle. Mais qu'est-ce qui nous freine ? Comment dépasser ces résistances ? Rassemblons ensemble les perspectives et les initiatives pour davantage de fraternité dans la vie quotidienne, civique et politique. |
La médiation avec le processus CNV |
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La médiation avec le processus CNV : pourquoi ? comment ? Présentation et partage d'expériences de médiation dans des milieux différents : école, entreprise, justice, famille. Puis une médiation "en direct" inspirée d’un cas réel - Clôture par un temps de questions libres. |
Lumières sonores, chants spontanés de paix (18) |
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Allongés à l'ombre des grands arbres, abandonnez-vous à la douceur d'un bain de sons : chants spontanés, vibrations sonores, pour accueillir et partager la paix de l'instant présent. |
Marcher ensemble vers le conflit (11) |
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Les Cercles Restauratifs vous proposent un atelier pratique original sur leur démarche de résolution de conflit. Comment le conflit peut-il créer de l'harmonie et restaurer la paix ? Mettons en place collectivement un moyen de répondre aux conflits qui émergent naturellement dans nos communautés. |
Massage solidaire assis (19) |
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Devenez "agent de convivialité citoyenne" ! L'association "La Décontraction à la Française" vous enseigne le pétrissage musculaire. Une fois formés, à vous de jouer : installez-vous dans la rue et proposez un petit massage aux passants (rémunération par pourboire) ! Ce job de complément est avant tout un formidable outil de contact humain ! |
Méditation de transmission (15) |
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Tout type de méditation est une recherche pour entrer en contact avec une dimension intérieure de notre être, plus vaste que notre enveloppe physique, émotionnelle ou mentale. La méditation de transmission permet de favoriser le développement de la conscience en transmettant les puissantes énergies spirituelles de l'univers. |
Nia, incarner la joie (23) |
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Le principe fondateur du Nia est la Joie du Mouvement ! Cultivons d’abord cette joie dans notre corps, car il est le laboratoire où toute transformation est possible. Prenons conscience du plaisir que l'on peut ressentir quand on se sent pleinement en vie, dans son corps, et partageons cette joie pure à tous ceux qui croisent notre chemin. |
Nid haut nid bas (34) |
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Rentrez dans les plumes d'un oisillon pour vivre la formidable aventure de l'oeuf à l'envol dans les airs ! Partager, avec toute une couvée, le confort d'un nid douillet suspendu dans les branches ! Accès Cîmes et Pic et Perches proposent une installation de grimpe dans les arbres, pour les jeunes à partir de 6 ans. |
Nos amies les poubelles ! (32) |
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Carton de pizza ? Boîte de sardine ? Bouteille de jus d’orange ? Qu’est-ce qui se recycle ? Ne vous embrouillez plus les pinceaux ! Dominique Brun vous propose une sensibilisation au tri des déchets, ludique et interactive. Pour tout public. |
Notre vie en 2050 (41) |
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Le climat se dérègle… En 2050 où en serons-nous ? Face aux incertitudes, réapproprions-nous notre futur. Nos désirs sont-ils éco-incompatibles ? Pas si sûr ! Ouvrons l'imaginaire pour explorer quelles sont les voies vers des futurs réussis. Partageons et écrivons collectivement ce que nous souhaitons pour demain. Avec Marie Cheron, de l'association 4D. |
Pour une vraie démocratie : aux citoyens de fixer les règles du pouvoir ! (44) |
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Scandales politiques, mécontentement envers nos élus, taux d'abstention record. Notre régime politique est en crise. Et si nous rédigions un nouveau contrat social, qui pourrait enfin redonner le pouvoir aux citoyens et empêcher les abus de pouvoir ? Avec « Les gentils virus ». |
Pousse-pousse tralal'air ! (4) |
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Moi parfois je suis en colère et je grogne ; je dis rien et je me sens triste. Pouce ! Et si on jouait ensemble ? Le monstre colérique, l'ourson joyeux, le lutin effrayé... On va rire, s'amuser, et peut-être que la prochaine fois que je me sentirai mal, je saurai le dire et trouver une solution. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. |
Recyclage artistique (31) |
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Avec les artistes brésiliennes Ira Campos et Cristina Silva |
Réflexologie, des mains au coeur (26) |
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La réflexologie plantaire est une méthode puissante de relaxation, d'harmonisation des fonctions vitales, et de soutien des capacités d'auto-guérison. Cette technique ancestrale d'acupression et de massage des pieds est un outil naturel d'entretien du corps et de l'esprit. |
Shiatsu solidaire (15) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. Le Shiatsu est une technique manuelle japonaise permettant de se maintenir en bonne santé grâce à des gestes simples liés à la nature de la personne. Le Do In coordonne respiration, mouvement articulaire et gestion de l'énergie par des mouvements simples. |
Tai Chi et Chi Kong style Wu (15) |
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Apprenons à préserver et développer nos énergies afin d'être en bonne santé et détendu pour faire face au quotidien. Apprenons aussi à mieux connaître qui nous sommes pour vivre de plus en plus dans la joie et plus près du bonheur. |
Wutao (16) |
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Le Wutao est un art corporel en mouvement, fondé sur un ensemble de pratiques énergétiques. Libérés, ces mouvements amples et spiralés, véritables calligraphies de gestes, laissent apparaître toute notre dimension énergétique et artistique, notre danse du Tao, notre chemin. |
Yoga du rire (en OFF) |
|
Le yoga du rire apporte santé, joie et paix par le rire, qui est universel, sans barrière linguistique, ni culturelle. Pratiqué dans plus de 70 pays, il permet d’expérimenter les nombreux bienfaits du rire et de soulager nombreuses maladies liées au stress. C’est un remède miracle de la nature ! Avec Marie-Claude Dahan |
Yoga Prânayama (14) |
|
"Prâna" signifie souffle, respiration, et "Yama" exercice. Le yoga Prânayama vous invite à travailler sur votre respiration pour lever les blocages de la vie quotidienne. Pour votre confort, apportez tapis et coussin. |
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
Apprendre les langues autrement ! (38) |
|
Un atelier participatif autour de l’apprentissage des langues étrangères avec la pédagogie Gattegno. Cette méthode permet aux adultes de s’approprier de manière à la fois ludique et efficace une langue et une culture. En mettant l’apprenant au cœur de son apprentissage, elle favorise ses prises de conscience et son autonomie. |
Art et santé (13) |
|
L'art peut-il contribuer au bien-être et à la santé ? La pratique thérapeutique d'un art donne des résultats étonnants : par exemple en complément d'un traitement contre la toxicomanie, le cancer ou les troubles psychiques. L’artiste Zarina Khan nous invite à explorer notre potentiel artistique, afin de nous épanouir par la créativité. |
Atelier "créativité et humanisme" (21) |
|
Créer ensemble une œuvre dans la joie de la rencontre avec des artistes, et au-delà des discriminations sociales. Avec ADEFI, BHN, CLRD, GEM Arlequin, Foyer Notre-Dame des Sans-Abris Lyon. |
Basket fauteuil (33) |
|
Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA. Avec des champions de basket et rugby fauteuil. |
Bourse d’échanges et d’engagements (40) |
|
Apportez un objet en très bon état dont vous n’avez plus l'usage ! Echangez-le contre un billet de solidarité pour recevoir, en contrepartie, du temps et du savoir à partager, ou un autre objet. Initiative portée par le Secours Populaire et le Réseau de Solidarité du Brésil (REDE). |
Chant lyrique (roseraie) |
|
Venez faire vibrer vos cordes vocales ! Malila Bellaribi-Le Moal, cantatrice internationalement reconnue, vous fera découvrir l’instrument insoupçonné que vous êtes. Plus encore, ce sera l’occasion de prendre confiance en vous, et de réveiller vos capacités d’expression ! |
Chants Sacrés pour l'Harmonie (27) |
|
Un partage de chants de paix, de sons harmonisants, de mantras, pour plus de paix intérieure, de connaissance de soi, et de connexion à soi et aux autres... L'espace et le partage seront mis sous le signe de la bienveillance : chacun peut y rayonner ce qu'il est sans jugement. Apportez tapis de sol et coussin. |
Contes et histoires ! (37) |
|
Christine Adjahi, conteuse du Bénin, vous invite à venir écouter et découvrir des histoires d'ici et d'ailleurs. Pour tous les jeunes et leur famille à partir de 6 ans. |
Découverte d'un modèle d'éducation non formelle (35) |
|
Comment devenir pleinement acteur de sa vie et de la société ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or nous invite à découvrir une démarche originale d’éducation non-formelle, à travers l’exploration de quelques compétences humaines fondamentales mobilisables dans toutes les dimensions de l’existence. |
Découverte de la musique persane et relaxation par les sons (28) |
|
Venez découvrir les instruments iraniens, écouter les diverses percussions et vous initier au lien qui unit musique et poésie ! Vous êtes ensuite invités à vous détendre auprès de ces sons qui influencent nos états intérieurs. |
Découverte du co-développement (2) |
|
Dispositif simple et efficace pour apprendre les uns des autres, le co-développement offre un espace où l’intelligence collective peut émerger. "Codéveloppement Academy" et "L'instant qui suit" vous proposent une initiation pour mettre cet outil au service de vos projets de transformation personnelle ou collective. |
Ecriture slam (30) |
|
Avec l'écrit, venez sillonner les champs des futurs désirés, en vers, en pieds, en rimes, en prose, pour vous ancrer dans un avenir en rose. Avec Mister Goodfull. |
EFT, technique de libération émotionnelle (3) |
|
Une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives ! Tous les gestes simples à réaliser soi-même au quotidien, pour se libérer de la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, ou l'anxiété... |
Elle est pas belle ma pomme ? (42) |
|
Venez découvrir qui sont vraiment Mesdames les Pommes, derrière leurs joues souvent bien trop maquillées et brillantes… Dégustations à l'aveugle et récompenses pour les goulu(e)s les plus futé(e)s ! Rencontre avec les producteurs locaux. Animé par le Réseau Environnement Santé Rhône-Alpes (RES-RA) en partenariat avec le réseau BIOCOOP lyonnais. |
Ethique du débat (10) |
|
La société que nous voulons construire se fonde sur le désir du vivre ensemble tout en reconnaissant la singularité de chacun. L'éthique du débat permet d'adopter une attitude exigeante et respectueuse qui rend le débat possible et constructif. Venez en partager l'expérience avec le Pacte civique du Rhône. |
Freedom Summer (39) |
|
Aux Etats-Unis, durant l’été 1964, (le fameux « Freedom Summer »), des étudiants blancs des Etats du Nord ont rejoint les militants du Mississippi, en faveur du vote des populations noires. Ce mouvement a fait basculer le pays vers une société où noirs et blancs étaient légalement considérés comme égaux. Comment cet événement nous questionne-t-il sur notre engagement ? Avec Jérôme Bar. |
Illustration des futurs désirables (37) |
|
Que voulons-nous conserver d’hier ? Que souhaitons-nous voir advenir au 21ème siècle ? Christian Epanya, artiste et illustrateur entre le Cameroun et la France, nous invite à brosser le portrait de nos futurs désirables. Les peintures exécutées à l’encre feront ensuite l’objet d’une exposition dans le Parc. |
Incarner la rencontre au travers de la musique ! (5) |
|
Valoriser le patrimoine musical mondial, prôner la beauté et les vertus du métissage : tels sont les objectifs qui animent depuis des années la création musicale de Chet Nuneta. Atelier basé sur les méthodes de transmission orale. Venez découvrir l'espace sensible qui relie les cultures ! |
Invitation à l'expérience du langage non verbal (20) |
|
Et si les mots entravaient la communication ? Que se passe-t-il en moi et dans ma relation à l’autre quand j’expérimente la rencontre sans l’ordre des mots habituels ? Vais-je oser me présenter ? |
Je vais bien, et je peux aller mieux ! (29) |
|
Formation à un agir libre ! Avec Maryvonne de Backer de l'association francophone d'éleuthéropédie. |
Jeu du Tao (36) |
|
Vous avez un souhait ? Un projet pour réenchanter le monde ? Le Jeu du Tao vous permet de les réaliser vraiment. Comment ? En aidant l’autre à réussir son projet. On joue avec et non pas contre ses partenaires. Les quêtes personnelles se marient aux quêtes citoyennes. Un inoubliable instant d’ouverture et de dialogue ! Avec Anne-Laure Normand. |
Jeux corporels pour bâtir la confiance et l'intimité (25) |
|
Retrouvons la confiance et le respect dans nos relations ! Laissez votre tête de côté et entrez dans des jeux corporels simples et originaux ! Renouez avec votre enfant intérieur, joyeux et créatif, qui sait très bien percevoir les autres ! L'attention sera mise sur votre ressenti afin d’en tirer le meilleur et repartir d’un nouveau pied dans votre vie. |
L'Architecture pour et par les enfants ! (43) |
|
Imaginer la ville et l'habitat dans le respect de l'autre et de l'environnement ! Les enfants et leur famille sont invités à construire une maquette de "la ville sereine". |
L'enfant, la découverte et la nature (24) |
|
Sais-tu que les animaux et les plantes ont les mêmes besoins que toi ? Sais-tu qu’un animal peut être joyeux, en colère, triste ? Veux-tu apprendre à faire grandir une plante ? Viens le découvrir avec nous ! Trois jeux ludiques et interactifs pour tous les enfants à partir de 6 ans. |
L'engagement des femmes dans la société ! (22) |
|
Comment les femmes peuvent-elle mettre leur fécondité au service de la communauté ? Créer, imaginer, entreprendre dans le monde économique, mais avant tout entreprendre sa vie et apprendre à entreprendre avec les autres ! S’engager pour se réaliser, et aider les autres à en faire autant ! |
L'intelligence émotionnelle (6) |
|
L'écoute de soi est la clef pour trouver un bien-être intérieur et relationnel. Osez être ce que vous désirez intimement, et concrétisez vos rêves... C'est ce que vous propose cet atelier animé par Alain Arsoneau. |
La fraternité au cœur du vivre-ensemble (17) |
|
Quelle expérience faites-vous de la fraternité ? Dans la vie courante, il n'est pas toujours facile d'adopter une attitude fraternelle. Mais qu'est-ce qui nous freine ? Comment dépasser ces résistances ? Rassemblons ensemble les perspectives et les initiatives pour davantage de fraternité dans la vie quotidienne, civique et politique. |
La médiation avec le processus CNV |
|
La médiation avec le processus CNV : pourquoi ? comment ? Présentation et partage d'expériences de médiation dans des milieux différents : école, entreprise, justice, famille. Puis une médiation "en direct" inspirée d’un cas réel - Clôture par un temps de questions libres. |
Lumières sonores, chants spontanés de paix (18) |
|
Allongés à l'ombre des grands arbres, abandonnez-vous à la douceur d'un bain de sons : chants spontanés, vibrations sonores, pour accueillir et partager la paix de l'instant présent. |
Marcher ensemble vers le conflit (11) |
|
Les Cercles Restauratifs vous proposent un atelier pratique original sur leur démarche de résolution de conflit. Comment le conflit peut-il créer de l'harmonie et restaurer la paix ? Mettons en place collectivement un moyen de répondre aux conflits qui émergent naturellement dans nos communautés. |
Massage solidaire assis (19) |
|
Devenez "agent de convivialité citoyenne" ! L'association "La Décontraction à la Française" vous enseigne le pétrissage musculaire. Une fois formés, à vous de jouer : installez-vous dans la rue et proposez un petit massage aux passants (rémunération par pourboire) ! Ce job de complément est avant tout un formidable outil de contact humain ! |
Méditation de transmission (15) |
|
Tout type de méditation est une recherche pour entrer en contact avec une dimension intérieure de notre être, plus vaste que notre enveloppe physique, émotionnelle ou mentale. La méditation de transmission permet de favoriser le développement de la conscience en transmettant les puissantes énergies spirituelles de l'univers. |
Nia, incarner la joie (23) |
|
Le principe fondateur du Nia est la Joie du Mouvement ! Cultivons d’abord cette joie dans notre corps, car il est le laboratoire où toute transformation est possible. Prenons conscience du plaisir que l'on peut ressentir quand on se sent pleinement en vie, dans son corps, et partageons cette joie pure à tous ceux qui croisent notre chemin. |
Nid haut nid bas (34) |
|
Rentrez dans les plumes d'un oisillon pour vivre la formidable aventure de l'oeuf à l'envol dans les airs ! Partager, avec toute une couvée, le confort d'un nid douillet suspendu dans les branches ! Accès Cîmes et Pic et Perches proposent une installation de grimpe dans les arbres, pour les jeunes à partir de 6 ans. |
Nos amies les poubelles ! (32) |
|
Carton de pizza ? Boîte de sardine ? Bouteille de jus d’orange ? Qu’est-ce qui se recycle ? Ne vous embrouillez plus les pinceaux ! Dominique Brun vous propose une sensibilisation au tri des déchets, ludique et interactive. Pour tout public. |
Notre vie en 2050 (41) |
|
Le climat se dérègle… En 2050 où en serons-nous ? Face aux incertitudes, réapproprions-nous notre futur. Nos désirs sont-ils éco-incompatibles ? Pas si sûr ! Ouvrons l'imaginaire pour explorer quelles sont les voies vers des futurs réussis. Partageons et écrivons collectivement ce que nous souhaitons pour demain. Avec Marie Cheron, de l'association 4D. |
Pour une vraie démocratie : aux citoyens de fixer les règles du pouvoir ! (44) |
|
Scandales politiques, mécontentement envers nos élus, taux d'abstention record. Notre régime politique est en crise. Et si nous rédigions un nouveau contrat social, qui pourrait enfin redonner le pouvoir aux citoyens et empêcher les abus de pouvoir ? Avec « Les gentils virus ». |
Pousse-pousse tralal'air ! (4) |
|
Moi parfois je suis en colère et je grogne ; je dis rien et je me sens triste. Pouce ! Et si on jouait ensemble ? Le monstre colérique, l'ourson joyeux, le lutin effrayé... On va rire, s'amuser, et peut-être que la prochaine fois que je me sentirai mal, je saurai le dire et trouver une solution. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. |
Recyclage artistique (31) |
|
Avec les artistes brésiliennes Ira Campos et Cristina Silva |
Réflexologie, des mains au coeur (26) |
|
La réflexologie plantaire est une méthode puissante de relaxation, d'harmonisation des fonctions vitales, et de soutien des capacités d'auto-guérison. Cette technique ancestrale d'acupression et de massage des pieds est un outil naturel d'entretien du corps et de l'esprit. |
Shiatsu solidaire (15) |
|
Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. Le Shiatsu est une technique manuelle japonaise permettant de se maintenir en bonne santé grâce à des gestes simples liés à la nature de la personne. Le Do In coordonne respiration, mouvement articulaire et gestion de l'énergie par des mouvements simples. |
Tai Chi et Chi Kong style Wu (15) |
|
Apprenons à préserver et développer nos énergies afin d'être en bonne santé et détendu pour faire face au quotidien. Apprenons aussi à mieux connaître qui nous sommes pour vivre de plus en plus dans la joie et plus près du bonheur. |
Wutao (16) |
|
Le Wutao est un art corporel en mouvement, fondé sur un ensemble de pratiques énergétiques. Libérés, ces mouvements amples et spiralés, véritables calligraphies de gestes, laissent apparaître toute notre dimension énergétique et artistique, notre danse du Tao, notre chemin. |
Yoga du rire (en OFF) |
|
Le yoga du rire apporte santé, joie et paix par le rire, qui est universel, sans barrière linguistique, ni culturelle. Pratiqué dans plus de 70 pays, il permet d’expérimenter les nombreux bienfaits du rire et de soulager nombreuses maladies liées au stress. C’est un remède miracle de la nature ! Avec Marie-Claude Dahan |
Yoga Prânayama (14) |
|
"Prâna" signifie souffle, respiration, et "Yama" exercice. Le yoga Prânayama vous invite à travailler sur votre respiration pour lever les blocages de la vie quotidienne. Pour votre confort, apportez tapis et coussin. |
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
Apprendre les langues autrement ! (38) |
|
Un atelier participatif autour de l’apprentissage des langues étrangères avec la pédagogie Gattegno. Cette méthode permet aux adultes de s’approprier de manière à la fois ludique et efficace une langue et une culture. En mettant l’apprenant au cœur de son apprentissage, elle favorise ses prises de conscience et son autonomie. |
Art et santé (13) |
|
L'art peut-il contribuer au bien-être et à la santé ? La pratique thérapeutique d'un art donne des résultats étonnants : par exemple en complément d'un traitement contre la toxicomanie, le cancer ou les troubles psychiques. L’artiste Zarina Khan nous invite à explorer notre potentiel artistique, afin de nous épanouir par la créativité. |
Atelier "créativité et humanisme" (21) |
|
Créer ensemble une œuvre dans la joie de la rencontre avec des artistes, et au-delà des discriminations sociales. Avec ADEFI, BHN, CLRD, GEM Arlequin, Foyer Notre-Dame des Sans-Abris Lyon. |
Basket fauteuil (33) |
|
Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA. Avec des champions de basket et rugby fauteuil. |
Bourse d’échanges et d’engagements (40) |
|
Apportez un objet en très bon état dont vous n’avez plus l'usage ! Echangez-le contre un billet de solidarité pour recevoir, en contrepartie, du temps et du savoir à partager, ou un autre objet. Initiative portée par le Secours Populaire et le Réseau de Solidarité du Brésil (REDE). |
Chant lyrique (roseraie) |
|
Venez faire vibrer vos cordes vocales ! Malila Bellaribi-Le Moal, cantatrice internationalement reconnue, vous fera découvrir l’instrument insoupçonné que vous êtes. Plus encore, ce sera l’occasion de prendre confiance en vous, et de réveiller vos capacités d’expression ! |
Chants Sacrés pour l'Harmonie (27) |
|
Un partage de chants de paix, de sons harmonisants, de mantras, pour plus de paix intérieure, de connaissance de soi, et de connexion à soi et aux autres... L'espace et le partage seront mis sous le signe de la bienveillance : chacun peut y rayonner ce qu'il est sans jugement. Apportez tapis de sol et coussin. |
Contes et histoires ! (37) |
|
Christine Adjahi, conteuse du Bénin, vous invite à venir écouter et découvrir des histoires d'ici et d'ailleurs. Pour tous les jeunes et leur famille à partir de 6 ans. |
Découverte d'un modèle d'éducation non formelle (35) |
|
Comment devenir pleinement acteur de sa vie et de la société ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or nous invite à découvrir une démarche originale d’éducation non-formelle, à travers l’exploration de quelques compétences humaines fondamentales mobilisables dans toutes les dimensions de l’existence. |
Découverte de la musique persane et relaxation par les sons (28) |
|
Venez découvrir les instruments iraniens, écouter les diverses percussions et vous initier au lien qui unit musique et poésie ! Vous êtes ensuite invités à vous détendre auprès de ces sons qui influencent nos états intérieurs. |
Découverte du co-développement (2) |
|
Dispositif simple et efficace pour apprendre les uns des autres, le co-développement offre un espace où l’intelligence collective peut émerger. "Codéveloppement Academy" et "L'instant qui suit" vous proposent une initiation pour mettre cet outil au service de vos projets de transformation personnelle ou collective. |
Ecriture slam (30) |
|
Avec l'écrit, venez sillonner les champs des futurs désirés, en vers, en pieds, en rimes, en prose, pour vous ancrer dans un avenir en rose. Avec Mister Goodfull. |
EFT, technique de libération émotionnelle (3) |
|
Une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives ! Tous les gestes simples à réaliser soi-même au quotidien, pour se libérer de la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, ou l'anxiété... |
Elle est pas belle ma pomme ? (42) |
|
Venez découvrir qui sont vraiment Mesdames les Pommes, derrière leurs joues souvent bien trop maquillées et brillantes… Dégustations à l'aveugle et récompenses pour les goulu(e)s les plus futé(e)s ! Rencontre avec les producteurs locaux. Animé par le Réseau Environnement Santé Rhône-Alpes (RES-RA) en partenariat avec le réseau BIOCOOP lyonnais. |
Ethique du débat (10) |
|
La société que nous voulons construire se fonde sur le désir du vivre ensemble tout en reconnaissant la singularité de chacun. L'éthique du débat permet d'adopter une attitude exigeante et respectueuse qui rend le débat possible et constructif. Venez en partager l'expérience avec le Pacte civique du Rhône. |
Freedom Summer (39) |
|
Aux Etats-Unis, durant l’été 1964, (le fameux « Freedom Summer »), des étudiants blancs des Etats du Nord ont rejoint les militants du Mississippi, en faveur du vote des populations noires. Ce mouvement a fait basculer le pays vers une société où noirs et blancs étaient légalement considérés comme égaux. Comment cet événement nous questionne-t-il sur notre engagement ? Avec Jérôme Bar. |
Illustration des futurs désirables (37) |
|
Que voulons-nous conserver d’hier ? Que souhaitons-nous voir advenir au 21ème siècle ? Christian Epanya, artiste et illustrateur entre le Cameroun et la France, nous invite à brosser le portrait de nos futurs désirables. Les peintures exécutées à l’encre feront ensuite l’objet d’une exposition dans le Parc. |
Incarner la rencontre au travers de la musique ! (5) |
|
Valoriser le patrimoine musical mondial, prôner la beauté et les vertus du métissage : tels sont les objectifs qui animent depuis des années la création musicale de Chet Nuneta. Atelier basé sur les méthodes de transmission orale. Venez découvrir l'espace sensible qui relie les cultures ! |
Invitation à l'expérience du langage non verbal (20) |
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Et si les mots entravaient la communication ? Que se passe-t-il en moi et dans ma relation à l’autre quand j’expérimente la rencontre sans l’ordre des mots habituels ? Vais-je oser me présenter ? |
Je vais bien, et je peux aller mieux ! (29) |
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Formation à un agir libre ! Avec Maryvonne de Backer de l'association francophone d'éleuthéropédie. |
Jeu du Tao (36) |
|
Vous avez un souhait ? Un projet pour réenchanter le monde ? Le Jeu du Tao vous permet de les réaliser vraiment. Comment ? En aidant l’autre à réussir son projet. On joue avec et non pas contre ses partenaires. Les quêtes personnelles se marient aux quêtes citoyennes. Un inoubliable instant d’ouverture et de dialogue ! Avec Anne-Laure Normand. |
Jeux corporels pour bâtir la confiance et l'intimité (25) |
|
Retrouvons la confiance et le respect dans nos relations ! Laissez votre tête de côté et entrez dans des jeux corporels simples et originaux ! Renouez avec votre enfant intérieur, joyeux et créatif, qui sait très bien percevoir les autres ! L'attention sera mise sur votre ressenti afin d’en tirer le meilleur et repartir d’un nouveau pied dans votre vie. |
L'Architecture pour et par les enfants ! (43) |
|
Imaginer la ville et l'habitat dans le respect de l'autre et de l'environnement ! Les enfants et leur famille sont invités à construire une maquette de "la ville sereine". |
L'enfant, la découverte et la nature (24) |
|
Sais-tu que les animaux et les plantes ont les mêmes besoins que toi ? Sais-tu qu’un animal peut être joyeux, en colère, triste ? Veux-tu apprendre à faire grandir une plante ? Viens le découvrir avec nous ! Trois jeux ludiques et interactifs pour tous les enfants à partir de 6 ans. |
L'engagement des femmes dans la société ! (22) |
|
Comment les femmes peuvent-elle mettre leur fécondité au service de la communauté ? Créer, imaginer, entreprendre dans le monde économique, mais avant tout entreprendre sa vie et apprendre à entreprendre avec les autres ! S’engager pour se réaliser, et aider les autres à en faire autant ! |
L'intelligence émotionnelle (6) |
|
L'écoute de soi est la clef pour trouver un bien-être intérieur et relationnel. Osez être ce que vous désirez intimement, et concrétisez vos rêves... C'est ce que vous propose cet atelier animé par Alain Arsoneau. |
La fraternité au cœur du vivre-ensemble (17) |
|
Quelle expérience faites-vous de la fraternité ? Dans la vie courante, il n'est pas toujours facile d'adopter une attitude fraternelle. Mais qu'est-ce qui nous freine ? Comment dépasser ces résistances ? Rassemblons ensemble les perspectives et les initiatives pour davantage de fraternité dans la vie quotidienne, civique et politique. |
La médiation avec le processus CNV |
|
La médiation avec le processus CNV : pourquoi ? comment ? Présentation et partage d'expériences de médiation dans des milieux différents : école, entreprise, justice, famille. Puis une médiation "en direct" inspirée d’un cas réel - Clôture par un temps de questions libres. |
Lumières sonores, chants spontanés de paix (18) |
|
Allongés à l'ombre des grands arbres, abandonnez-vous à la douceur d'un bain de sons : chants spontanés, vibrations sonores, pour accueillir et partager la paix de l'instant présent. |
Marcher ensemble vers le conflit (11) |
|
Les Cercles Restauratifs vous proposent un atelier pratique original sur leur démarche de résolution de conflit. Comment le conflit peut-il créer de l'harmonie et restaurer la paix ? Mettons en place collectivement un moyen de répondre aux conflits qui émergent naturellement dans nos communautés. |
Massage solidaire assis (19) |
|
Devenez "agent de convivialité citoyenne" ! L'association "La Décontraction à la Française" vous enseigne le pétrissage musculaire. Une fois formés, à vous de jouer : installez-vous dans la rue et proposez un petit massage aux passants (rémunération par pourboire) ! Ce job de complément est avant tout un formidable outil de contact humain ! |
Méditation de transmission (15) |
|
Tout type de méditation est une recherche pour entrer en contact avec une dimension intérieure de notre être, plus vaste que notre enveloppe physique, émotionnelle ou mentale. La méditation de transmission permet de favoriser le développement de la conscience en transmettant les puissantes énergies spirituelles de l'univers. |
Nia, incarner la joie (23) |
|
Le principe fondateur du Nia est la Joie du Mouvement ! Cultivons d’abord cette joie dans notre corps, car il est le laboratoire où toute transformation est possible. Prenons conscience du plaisir que l'on peut ressentir quand on se sent pleinement en vie, dans son corps, et partageons cette joie pure à tous ceux qui croisent notre chemin. |
Nid haut nid bas (34) |
|
Rentrez dans les plumes d'un oisillon pour vivre la formidable aventure de l'oeuf à l'envol dans les airs ! Partager, avec toute une couvée, le confort d'un nid douillet suspendu dans les branches ! Accès Cîmes et Pic et Perches proposent une installation de grimpe dans les arbres, pour les jeunes à partir de 6 ans. |
Nos amies les poubelles ! (32) |
|
Carton de pizza ? Boîte de sardine ? Bouteille de jus d’orange ? Qu’est-ce qui se recycle ? Ne vous embrouillez plus les pinceaux ! Dominique Brun vous propose une sensibilisation au tri des déchets, ludique et interactive. Pour tout public. |
Notre vie en 2050 (41) |
|
Le climat se dérègle… En 2050 où en serons-nous ? Face aux incertitudes, réapproprions-nous notre futur. Nos désirs sont-ils éco-incompatibles ? Pas si sûr ! Ouvrons l'imaginaire pour explorer quelles sont les voies vers des futurs réussis. Partageons et écrivons collectivement ce que nous souhaitons pour demain. Avec Marie Cheron, de l'association 4D. |
Pour une vraie démocratie : aux citoyens de fixer les règles du pouvoir ! (44) |
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Scandales politiques, mécontentement envers nos élus, taux d'abstention record. Notre régime politique est en crise. Et si nous rédigions un nouveau contrat social, qui pourrait enfin redonner le pouvoir aux citoyens et empêcher les abus de pouvoir ? Avec « Les gentils virus ». |
Pousse-pousse tralal'air ! (4) |
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Moi parfois je suis en colère et je grogne ; je dis rien et je me sens triste. Pouce ! Et si on jouait ensemble ? Le monstre colérique, l'ourson joyeux, le lutin effrayé... On va rire, s'amuser, et peut-être que la prochaine fois que je me sentirai mal, je saurai le dire et trouver une solution. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. |
Recyclage artistique (31) |
|
Avec les artistes brésiliennes Ira Campos et Cristina Silva |
Réflexologie, des mains au coeur (26) |
|
La réflexologie plantaire est une méthode puissante de relaxation, d'harmonisation des fonctions vitales, et de soutien des capacités d'auto-guérison. Cette technique ancestrale d'acupression et de massage des pieds est un outil naturel d'entretien du corps et de l'esprit. |
Shiatsu solidaire (15) |
|
Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. Le Shiatsu est une technique manuelle japonaise permettant de se maintenir en bonne santé grâce à des gestes simples liés à la nature de la personne. Le Do In coordonne respiration, mouvement articulaire et gestion de l'énergie par des mouvements simples. |
Tai Chi et Chi Kong style Wu (15) |
|
Apprenons à préserver et développer nos énergies afin d'être en bonne santé et détendu pour faire face au quotidien. Apprenons aussi à mieux connaître qui nous sommes pour vivre de plus en plus dans la joie et plus près du bonheur. |
Wutao (16) |
|
Le Wutao est un art corporel en mouvement, fondé sur un ensemble de pratiques énergétiques. Libérés, ces mouvements amples et spiralés, véritables calligraphies de gestes, laissent apparaître toute notre dimension énergétique et artistique, notre danse du Tao, notre chemin. |
Yoga du rire (en OFF) |
|
Le yoga du rire apporte santé, joie et paix par le rire, qui est universel, sans barrière linguistique, ni culturelle. Pratiqué dans plus de 70 pays, il permet d’expérimenter les nombreux bienfaits du rire et de soulager nombreuses maladies liées au stress. C’est un remède miracle de la nature ! Avec Marie-Claude Dahan |
Yoga Prânayama (14) |
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"Prâna" signifie souffle, respiration, et "Yama" exercice. Le yoga Prânayama vous invite à travailler sur votre respiration pour lever les blocages de la vie quotidienne. Pour votre confort, apportez tapis et coussin. |
Le 20ème siècle a été le siècle des tragédies : deux Guerres mondiales, des guerres coloniales, de nombreux totalitarismes, des catastrophes humaines (Hiroshima, Auschwitz…). Mais il a vu aussi la tentative de fonder une Europe sur la paix et la démocratie, Mai 68 et la tentative de dépasser l’accumulation grâce au bien-vivre, un effort de réduction des inégalités sociales et internationales… Jetons un regard en arrière pour voir ce que notre histoire récente peut nous dire de la marche à suivre. Quelles sont les pistes possibles et les erreurs à éviter ? Quelles leçons peut-on tirer de notre histoire pour mieux réussir notre 21ème siècle ?
Avec Patrick Viveret, Siddhartha (Inde), Debora Nunes (Brésil), Christel Hartmann-Fritsch (Fondation franco-allemande pour la culture), Alain Caillé (MAUSS Manifeste des Convivialistes), Azdine Benyoucef (algérien), Edgar Morin, Thomas D'Ansembourg (Belgique), Anne-Marie Codur (USA), Jérôme Boisard (Grande Bretagne), Roland Gori, Henryane de Chaponay, Saba Abouessalam (Maroc), les jeunes adultes de Bosnie, d'Allemagne et de France, réunis en Ecole d’Eté Internationale de Paix de VoCE2014-2018
Facilitatrices : Fazette Bordage et Geneviève Ancel
Prendre soin de soi et des autres, en particulier quand il s’agit des plus fragiles d’entre nous. Malgré des avancées réelles chez les usagers de la psychiatrie, leur parole reste encore soumise à la volonté des soignants ou des professionnels. Comment peuvent-ils trouver leur place en restant acteurs de leur projet de vie ? Trop longtemps dépréciés et jugés incapables, ils revendiquent aujourd’hui une "psychiatrie citoyenne" pour que leurs revendications politiques soient prises en compte. Pour passer de la guerre sociale à la justice sociale, dépassons la logique d'exclusion pour permettre à tous d’assumer sa place au sein de la communauté.
Avec Marie-Noëlle Besançon, psychiatre à Besançon, fondatrice des Invités au festin, Marielle Valran, en thèse à Lyon sur les GEM, Christophe Buffavend, ergothérapeute à Roanne, Claude Deutsch, docteur en psychologie, co-fondateur de l'association ADVOCACY, le GEM Arlequin et le groupe d'entraide mutuelle OxyGEM.
Facilitateurs : Nadine Outin, Jean-Dominique Friand, Jean-Jacques Lambert
La mondialisation bat son plein, et de plus en plus d’expériences à travers le monde présentent des alternatives originales vers un développement soutenable et équitable. Comment ces initiatives contribuent-elles au bien-vivre de demain ? Des propositions émergent dans des domaines aussi variés que l'innovation durable, l'économie circulaire et celle du don, l'intelligence collective et le management responsable, l’entreprenariat social, le développement autogestionnaire solidaire et durable, la finance solidaire, les monnaies locales et régionales, la consommation responsable, les éco-quartiers… Trouvons-y les idées et les recettes d'une alternative à la course effrénée du « toujours plus » !
En présence de Devinder Sharma, expert international et journaliste indien, Lorella Pignet Fall et Fatou N'Doye du réseau ALPADEF au Sénégal (Alliance Panafricaine pour le Développement de l'Entrepreunariat Féminin), Marcos Arruda, économiste à Rio de Janeiro, membre actif du réseau "les Amis du monde", Pathe Dieng, économiste, les Ateliers de l'Entrepreneuriat Humaniste, les Entrepreneurs d'Avenir, la Jeune Chambre économique, la banque éthique européenne, l'ONG Gawad Kalinga aux Philipines, Ali Serhrouchni, professeur de management et marketing à l'université de Rabat Souissi, Jean-Marc de Boni, président du directoire de coopérative de finances solidaires La Nef.
Facilitateurs : Evelyne Briois et Ivan Maltcheff
A. "Côté nuit, côté soleil »
Dans le monde, 150 000 enfants sont touchés chaque année par le cancer. En Europe les cancers affectent 1 enfant sur 500. Muriel Scibilia-Fabre, accompagnée de celles et ceux qui en ont guéri, proposent de revenir sur cette expérience en donnant à voir le « côté coulisses » d’une expérience dont on n’entrevoit souvent que le « côté scène ». Comment surmonter nos appréhensions et dépasser les clichés, pour accompagner au mieux enfants et familles dans leur combat pour la vie ? Donnons les clefs pour comprendre ce qu’il faut faire - et ce qu’il faut éviter.
Avec Murielle Scibilia-Fabre, croisée avec Jacques Lecomte, psychologue spécialisé en psychologie positive
Facilitatrice : Nadine Outin
B. Liberté des médias, liberté d'expression, quel futur pour les journalistes ?
Dans le monde avec les blogueurs en exil, ainsi que Catherine André journaliste pendant 18 ans à Courrier International, Philippe Merlant auteur du livre "Le journalisme jaune", et avec la participation exceptionnelle de Devinder Sharma, journaliste indien engagé et expert sur l'agriculture, l'empowerment face à la faim, entendu par 9 Parlements dans le monde; Patrice Auro journaliste humaniste; Patrice Berger Radio Plurielle, Thierry Borde Médiascitoyens,
Facilitateurs : Catherine André et Patrice Auro
C. L'Afrique du 21ème siècle : quelle culture de paix pour une Afrique mondialisée ?
Avec Regina Konzi Mongot, Ministre déléguée auprès du premier Ministre de Centrafrique, en charge de l'urgence humanitaire, les Ambassadeurs éthiopien et malgache auprès de l'UNESCO, Fatou N'Doye ALPADEF Sénégal, Delphine Poubangui franco centrafricaine, Hélène Combe, chaire coopérative développement humain durable et territoires, Pathe Dieng, Ya Mutuale Balume et le réseau Africa50, Shoki Ali Saïd France Ethiopie Corne de l'Afrique, Irène Koukoui réseaux des femmes en développement au Bénin, les acteurs de la coopération décentralisée invités par la Région Rhône Alpes et la communauté urbaine du Grand Lyon
Animateurs : Karim Mahmoud Vintam et Ya Mutuale Balume
Un an après les Dialogues en humanité de 2013... (Statue du G7)
Une aventure qui commence par une simple invitation, en poussant la porte de l'entreprise de Gaël Tavernier, et qui s'élargit... Une graine d'humanité plantée, qui grandit, se ramifie. Une mise en réseau et des projets qui se créent ! Découvrez cet arbre d'humanité, souvent trop inconnu et discret. Et rendez-vous dans un an pour les Dialogues 2015 !
Facilitatrice : Gaël Tavernier
Sur les traces de Joseph Rouletabille, Philippe Merlant part élucider ce très curieux mystère : « Pourquoi les médias sont-ils si souvent du côté du manche, du côté du pouvoir, du côté des puissants ? » Une enquête de l'intérieur, nourrie par 40 ans d'exercice du métier de journaliste. Et une invitation à trouver des pistes pour réconcilier information et démocratie.
Musiques et chants traditionnels de Bulgarie, Macédoine, Turquie, Grèce, … mais aussi d’Irlande ou de Suède ainsi que quelques compositions.
Sur les chemins des Orients d’Europe avec des escapades dans les brumes du Nord.
Danse contemporaine urbaine, chorégraphes et danseurs, pédagogues et créateurs avec des extraits de "La Marche", grande chorégraphie de la Marche pour l'égalité de 1983, présentée au théâtre de Vénissieux en 2013 avec Azdine Benyoucef et Toumi Djaidja, Christian Delorme mais aussi l'artiste peintre Michel Granger.
Dans son dernier spectacle, "Pangea", CHET NUNETA explore la voix au travers de la tradition et de la création musicale. En m'bochi, en napolitain, en ladino, en mandarin, le groupe a souhaité partager ses amours et ses révoltes en abordant des thèmes aussi large que l'attachement à la terre natale, la quête du bonheur, la déforestation ou encore les dégâts causés par les mafias contemporaines.
Une langue méconnue, un dialecte en voie de disparition, l'histoire d'un peuple, un poème populaire, autant de points de départ pour une immersion dans un continent sans frontières...
Visage d'hier et d'aujourd'hui à travers ses musiques…
Ce voyage est un hommage à la culture persane et qui rendra hommage à la Musique, à la Danse, à la Poésie…
Le Tar et le Tombak vous feront voyager en Iran et la Danse vous transportera, au son des Dafs, au coeur de la Musique Soufie.
Avec la participation de Fereshteh Nasr, Navid Abassi, David BRULEY…
Nous vous invitons à un voyage musical aux langues diverses et inspirés. Elles découlent d’influences culturelles et spirituelles d’hier et d’aujourd’hui. Parmi eux des Bhajans : Ce sont des chants Indiens considérés comme un Yoga, dont la pratique apporte joie, détente et sérénité profonde. Découverte de la spécificité du chant mongol. Ce concert interactif invitera aussi ceux qui le souhaitent, à chanter certains chants facilement accessibles au public.
Proposés par de multiples associations, artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'il n'existe pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : autant d'invitations à la distraction intelligente, pour tous les goûts et les âges !
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
Aller vers l'autre et sentir la rencontre (20) |
|
Pour une mise en mouvement des potentialités affectives, avec les haptothérapeutes Ghislaine Kiejna et Catherine Dolto, ainsi que les sages-femmes et gynécologues de la région lyonnaise. Une découverte de l'haptonomie pour tous les âges de la vie. |
Basket fauteuil (33) |
|
Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA. Avec des champions de basket et rugby fauteuil. |
Bourse d’échanges et d’engagements (40) |
|
Apportez un objet en très bon état dont vous n’avez plus l'usage ! Echangez-le contre un billet de solidarité pour recevoir, en contrepartie, du temps et du savoir à partager, ou un autre objet. Initiative portée par le Secours Populaire et le Réseau de Solidarité du Brésil (REDE). |
Changement créatif : Tendresse et poésie (38) |
|
Comment faire du changement une source d'épanouissement et d'accomplissement ? Comment devenir auteur d'un changement créatif, avec les autres ? L’atelier associe créativité et réflexion à travers une dynamique ludique et participative. C'est une invitation à un défi inattendu : « Laisser la tendresse et la poésie habiter nos cœurs » Avec Neusa Veloso, psychologue. |
Chants pour une Babel d'avenir (5) |
|
Le projet VoCE, Voix et Chemins d’Europe, associe mémoire et création à travers des rencontres de choeurs et de jeunes. Vous allez découvrir quelques chemins européens grâces à quelques mélodies patrimoniales qui lorsqu’elles se rencontrent, créent un paysage sonore d’aujourd’hui, une Babel d’avenir. Vous pouvez venir avec une chanson de votre culture d’origine ! |
Conserver notre planète par l'éco-construction (43) |
|
Venez participer aux ateliers des Petits Débrouillards: vous vous amuserez à expérimenter et l'éco-construction n'aura plus de secret pour vous ! |
Décider ensemble, pour tous (39) |
|
Quelques habitants de la communauté, ainsi que des décideurs locaux, se regroupent et décident ensemble de l’avenir du village. Sur des thématiques sociales et environnementales, il s’agit de prendre une décision en adéquation avec tous les membres du groupe, sur la voie à suivre pour la communauté. Avec Pierre Sérillon. |
Découverte d'un modèle d'éducation non formelle (35) |
|
Comment devenir pleinement acteur de sa vie et de la société ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or nous invite à découvrir une démarche originale d’éducation non-formelle, à travers l’exploration de quelques compétences humaines fondamentales mobilisables dans toutes les dimensions de l’existence. |
Découverte du co-développement (2) |
|
Dispositif simple et efficace pour apprendre les uns des autres, le co-développement offre un espace où l’intelligence collective peut émerger. "Codéveloppement Academy" et "L'instant qui suit" vous proposent une initiation pour mettre cet outil au service de vos projets de transformation personnelle ou collective. |
Ecriture slam (30) |
|
Avec l'écrit, venez sillonner les champs des futurs désirés, en vers, en pieds, en rimes, en prose, pour vous ancrer dans un avenir en rose. Avec Mister Goodfull. |
Eduquer à la joie, semer la paix (22) |
|
Les associations Terre du Ciel, Colibri69 Reliance et Graine d'école s'associent pour révolutionner l'éducation ! Comment accompagner l'enfant d'aujourd'hui pour qu'il devienne un adulte épanoui et responsable demain ? Un espace d'expression musicale pour ouvrir les enfants à la communication, des jeux coopératifs pour réveiller à la joie du jeu, un espace créatif pour écrire et dessiner nos rêves d'école, ainsi qu'une boite à outils-émotions pour les parents. |
EFT, technique de libération émotionnelle (3) |
|
Une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives ! Tous les gestes simples à réaliser soi-même au quotidien, pour se libérer de la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, ou l'anxiété... |
Gestion de conflit (8) |
|
Les conflits font partie de la vie, mais les traverser n’est pas toujours facile. Quelles stratégies adopter pour que chacun puisse être entendu et puisse s’affirmer sans rivalité ? A partir de jeux et de saynètes, il s’agit de repérer et d'apprendre à gérer les situations violentes, tout en tirant parti de désaccords non-violents. |
Gymnastique taoïste (15) |
|
Venez approfondir l'énergie de chaque saison par des exercices corporels simples et accessibles. Reliés aux cinq éléments, devenez présents et conscients à votre corps et à vous-mêmes. Avec Tchina. |
Illustration des futurs désirables (37) |
|
Que voulons-nous conserver d’hier ? Que souhaitons-nous voir advenir au 21ème siècle ? Christian Epanya, artiste et illustrateur entre le Cameroun et la France, nous invite à brosser le portrait de nos futurs désirables. Les peintures exécutées à l’encre feront ensuite l’objet d’une exposition dans le Parc. |
Imaginons 2050 (42) |
|
Atelier participatif d'imaginaire collectif sur Lyon en 2050. Venez imaginer la ville du futur sur la base de paysages lyonnais et au moyen de dessins, collages... Une équipe d'architectes est à disposition pour dessiner avec vous. |
Invitation au voyage chamanique (27) |
|
Venez découvrir la pratique du tambour chamanique et tenter un premier voyage de l'âme. Technique millénaire employée sur presque tous les continents, le tambour permet de voyager de façon sûre dans le monde du rêve pour en retirer enseignements, conseils et énergie pour nous et les autres. |
Je vais bien, et je peux aller mieux ! (29) |
|
Formation à un agir libre ! Avec Maryvonne de Backer de l'association francophone d'éleuthéropédie. |
Jeu du Tao (36) |
|
Vous avez un souhait ? Un projet pour réenchanter le monde ? Le Jeu du Tao vous permet de les réaliser vraiment. Comment ? En aidant l’autre à réussir son projet. On joue avec et non pas contre ses partenaires. Les quêtes personnelles se marient aux quêtes citoyennes. Un inoubliable instant d’ouverture et de dialogue ! Avec Anne-Laure Normand. |
L'enfant, la découverte et la nature (24) |
|
Sais-tu que les animaux et les plantes ont les mêmes besoins que toi ? Sais-tu qu’un animal peut être joyeux, en colère, triste ? Veux-tu apprendre à faire grandir une plante ? Viens le découvrir avec nous ! Trois jeux ludiques et interactifs pour tous les enfants à partir de 6 ans. |
La classe : un monde en miniature (9) |
|
Théâtre forum autour d'une situation de crise au collège : à partir d'une saynète, venez vous mettre en situation, et imaginer les stratégies pour vaincre les tensions et sortir de l'impasse. |
La Gestuelle du Sensible (23) |
|
Dans la lenteur, l'introspection et le silence, permettons à notre corps et à notre esprit de se rencontrer pour rendre la parole à notre corps sensible. Apprenons de nous-mêmes pour mieux nous mettre en relation avec les autres et le monde. |
Le Dictionnaire de la vie (12) |
|
Un atelier d'écriture et de pratique théâtrale pour la paix, proposé par Zarina Kahn, auteure du "Dictionnaire de la vie". Cette pièce est née en atelier à Sarajevo pendant la guerre, et continue à s'écrire depuis à travers le monde, portant un message de paix. |
Lecture et dégustations de poètes (13) |
|
Parce qu’après tant de paroles sur la liberté, il est toujours temps de dire quelque chose sur la liberté de parole. Parce que la poésie est une parole essentiellement libérée des bruits du monde, comme un silence qui parle, comme une voix blessée qui, pour guérir, appellerait une autre voix. Victor Borrador, poète public, vous fera entendre les voix des poètes du monde. |
Lectures sous les arbres (Bibliobus) |
|
Les bibliothécaires du premier arrondissement et du Pôle mobile vous proposent, au Bibliobus, des documents à consulter sur place pour tous les publics (presses, magazines, BD, documentaires, romans, essais) et des histoires à la demande, racontées aux enfants dès la petite enfance. |
Les arts martiaux expliqués par médecins (19) |
|
Quand médecine, homéopathie et arts martiaux se rencontrent... Découvrez des gestes en adéquation avec une pensée juste et avec la respiration. Le bienfait de ces mouvements sont étonnants : confiance en soi et dans l’autre, rassemblement des forces physiques et mentales. |
Les petits palabres, 2 = 3 ... et même plus parfois ! (18) |
|
Une occasion d'échanger en petits groupes sous les arbres autour de l'exposition de photographie "2=3", dédiée à la thématique de la naissance. |
Marcher ensemble vers le conflit (11) |
|
Les Cercles Restauratifs vous proposent un atelier pratique original sur leur démarche de résolution de conflit. Comment le conflit peut-il créer de l'harmonie et restaurer la paix ? Mettons en place collectivement un moyen de répondre aux conflits qui émergent naturellement dans nos communautés. |
Mudras : un art martial en douceur (14) |
|
Les Mudras, un art martial indien, se pratiquent debout mais également assis ; ils sont donc accessibles à tous ! Un travail d'harmonie pour notre santé physique, psychique, intellectuelle, sociale et d'accomplissement. Pour tous les âges. |
Nid haut nid bas (34) |
|
Rentrez dans les plumes d'un oisillon pour vivre la formidable aventure de l'oeuf à l'envol dans les airs ! Partager, avec toute une couvée, le confort d'un nid douillet suspendu dans les branches ! Accès Cîmes et Pic et Perches proposent une installation de grimpe dans les arbres, pour les jeunes à partir de 6 ans. |
Notre vie en 2050 (41) |
|
Le climat se dérègle… En 2050 où en serons-nous ? Face aux incertitudes, réapproprions-nous notre futur. Nos désirs sont-ils éco-incompatibles ? Pas si sûr ! Ouvrons l'imaginaire pour explorer quelles sont les voies vers des futurs réussis. Partageons et écrivons collectivement ce que nous souhaitons pour demain. Avec Marie Cheron, de l'association 4D. |
Pour une vraie démocratie : aux citoyens de fixer les règles du pouvoir ! (44) |
|
Scandales politiques, mécontentement envers nos élus, taux d'abstention record. Notre régime politique est en crise. Et si nous rédigions un nouveau contrat social, qui pourrait enfin redonner le pouvoir aux citoyens et empêcher les abus de pouvoir ? Avec « Les gentils virus ». |
Pousse-pousse tralal'air ! (4) |
|
Moi parfois je suis en colère et je grogne ; je dis rien et je me sens triste. Pouce ! Et si on jouait ensemble ? Le monstre colérique, l'ourson joyeux, le lutin effrayé... On va rire, s'amuser, et peut-être que la prochaine fois que je me sentirai mal, je saurai le dire et trouver une solution. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. |
Recyclage artistique (31) |
|
Avec les artistes brésiliennes Ira Campos et Cristina Silva |
Réflexologie, des mains au coeur (26) |
|
La réflexologie plantaire est une méthode puissante de relaxation, d'harmonisation des fonctions vitales, et de soutien des capacités d'auto-guérison. Cette technique ancestrale d'acupression et de massage des pieds est un outil naturel d'entretien du corps et de l'esprit. |
Relations non colonialistes (10) |
|
Quelles sont les relations non colonialistes entre le Maroc, l’Espagne et la France du XVIIe siècle à nos jours ? Quelles leçons peut-on en tirer ? |
Shiatsu solidaire (15) |
|
Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. Le Shiatsu est une technique manuelle japonaise permettant de se maintenir en bonne santé grâce à des gestes simples liés à la nature de la personne. Le Do In coordonne respiration, mouvement articulaire et gestion de l'énergie par des mouvements simples. |
Tai Chi et Chi Kong style Wu (15) |
|
Apprenons à préserver et développer nos énergies afin d'être en bonne santé et détendu pour faire face au quotidien. Apprenons aussi à mieux connaître qui nous sommes pour vivre de plus en plus dans la joie et plus près du bonheur. |
Toute une planète en musique, en danse et en douceur (28) |
|
Découverte d'expressions multiformes pour alerter sans pessimisme ! Quels sont les gestes simples et respectueux pour préserver sa santé ? En présence d'une conteuse, venez exprimer vos rêves et vos propositions pour un environnement dynamisant. C'est ensuite par la danse et le mime que l'énergie de vie donnera des réponses concrètes. |
Vivre ensemble avec nos différences (1) |
|
Quand les différences nous réunissent, la créativité se déchaîne ! Un atelier ludique pour questionner la construction de nos identités, explorer notre rapport aux "autres", et découvrir notre perception du "différent". Célébrons la diversité en apprenant à dépasser les idées brunes, le racisme et les discriminations qui s'imiscent dans notre quotidien ! |
Vivre l'instant présent ! (21) |
|
... par la découverte et la pratique de la sophrologie ! |
World Café (6) |
|
Une expérience d'intelligence collective sur le thème de la peur : comment échanger sur les peurs qui nous habitent et habitent l'Autre ? Comment regarder la peur et en partager ses diverses formes, pour qu'elle devienne un élément de résolution de conflits, étant mieux connue donc mieux maîtrisée ? |
Wutao (16) |
|
Le Wutao est un art corporel en mouvement, fondé sur un ensemble de pratiques énergétiques. Libérés, ces mouvements amples et spiralés, véritables calligraphies de gestes, laissent apparaître toute notre dimension énergétique et artistique, notre danse du Tao, notre chemin. |
Yoga du rire (7) |
|
Le yoga du rire apporte santé, joie et paix par le rire, qui est universel, sans barrière linguistique, ni culturelle. Pratiqué dans plus de 70 pays, il permet d’expérimenter les nombreux bienfaits du rire et de soulager nombreuses maladies liées au stress. C’est un remède miracle de la nature ! |
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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Aller vers l'autre et sentir la rencontre (20) |
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Pour une mise en mouvement des potentialités affectives, avec les haptothérapeutes Ghislaine Kiejna et Catherine Dolto, ainsi que les sages-femmes et gynécologues de la région lyonnaise. Une découverte de l'haptonomie pour tous les âges de la vie. |
Basket fauteuil (33) |
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Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA. Avec des champions de basket et rugby fauteuil. |
Bourse d’échanges et d’engagements (40) |
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Apportez un objet en très bon état dont vous n’avez plus l'usage ! Echangez-le contre un billet de solidarité pour recevoir, en contrepartie, du temps et du savoir à partager, ou un autre objet. Initiative portée par le Secours Populaire et le Réseau de Solidarité du Brésil (REDE). |
Changement créatif : Tendresse et poésie (38) |
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Comment faire du changement une source d'épanouissement et d'accomplissement ? Comment devenir auteur d'un changement créatif, avec les autres ? L’atelier associe créativité et réflexion à travers une dynamique ludique et participative. C'est une invitation à un défi inattendu : « Laisser la tendresse et la poésie habiter nos cœurs » Avec Neusa Veloso, psychologue. |
Chants pour une Babel d'avenir (5) |
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Le projet VoCE, Voix et Chemins d’Europe, associe mémoire et création à travers des rencontres de choeurs et de jeunes. Vous allez découvrir quelques chemins européens grâces à quelques mélodies patrimoniales qui lorsqu’elles se rencontrent, créent un paysage sonore d’aujourd’hui, une Babel d’avenir. Vous pouvez venir avec une chanson de votre culture d’origine ! |
Conserver notre planète par l'éco-construction (43) |
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Venez participer aux ateliers des Petits Débrouillards: vous vous amuserez à expérimenter et l'éco-construction n'aura plus de secret pour vous ! |
Décider ensemble, pour tous (39) |
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Quelques habitants de la communauté, ainsi que des décideurs locaux, se regroupent et décident ensemble de l’avenir du village. Sur des thématiques sociales et environnementales, il s’agit de prendre une décision en adéquation avec tous les membres du groupe, sur la voie à suivre pour la communauté. Avec Pierre Sérillon. |
Découverte d'un modèle d'éducation non formelle (35) |
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Comment devenir pleinement acteur de sa vie et de la société ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or nous invite à découvrir une démarche originale d’éducation non-formelle, à travers l’exploration de quelques compétences humaines fondamentales mobilisables dans toutes les dimensions de l’existence. |
Découverte du co-développement (2) |
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Dispositif simple et efficace pour apprendre les uns des autres, le co-développement offre un espace où l’intelligence collective peut émerger. "Codéveloppement Academy" et "L'instant qui suit" vous proposent une initiation pour mettre cet outil au service de vos projets de transformation personnelle ou collective. |
Ecriture slam (30) |
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Avec l'écrit, venez sillonner les champs des futurs désirés, en vers, en pieds, en rimes, en prose, pour vous ancrer dans un avenir en rose. Avec Mister Goodfull. |
Eduquer à la joie, semer la paix (22) |
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Les associations Terre du Ciel, Colibri69 Reliance et Graine d'école s'associent pour révolutionner l'éducation ! Comment accompagner l'enfant d'aujourd'hui pour qu'il devienne un adulte épanoui et responsable demain ? Un espace d'expression musicale pour ouvrir les enfants à la communication, des jeux coopératifs pour réveiller à la joie du jeu, un espace créatif pour écrire et dessiner nos rêves d'école, ainsi qu'une boite à outils-émotions pour les parents. |
EFT, technique de libération émotionnelle (3) |
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Une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives ! Tous les gestes simples à réaliser soi-même au quotidien, pour se libérer de la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, ou l'anxiété... |
Gestion de conflit (8) |
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Les conflits font partie de la vie, mais les traverser n’est pas toujours facile. Quelles stratégies adopter pour que chacun puisse être entendu et puisse s’affirmer sans rivalité ? A partir de jeux et de saynètes, il s’agit de repérer et d'apprendre à gérer les situations violentes, tout en tirant parti de désaccords non-violents. |
Gymnastique taoïste (15) |
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Venez approfondir l'énergie de chaque saison par des exercices corporels simples et accessibles. Reliés aux cinq éléments, devenez présents et conscients à votre corps et à vous-mêmes. Avec Tchina. |
Illustration des futurs désirables (37) |
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Que voulons-nous conserver d’hier ? Que souhaitons-nous voir advenir au 21ème siècle ? Christian Epanya, artiste et illustrateur entre le Cameroun et la France, nous invite à brosser le portrait de nos futurs désirables. Les peintures exécutées à l’encre feront ensuite l’objet d’une exposition dans le Parc. |
Imaginons 2050 (42) |
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Atelier participatif d'imaginaire collectif sur Lyon en 2050. Venez imaginer la ville du futur sur la base de paysages lyonnais et au moyen de dessins, collages... Une équipe d'architectes est à disposition pour dessiner avec vous. |
Invitation au voyage chamanique (27) |
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Venez découvrir la pratique du tambour chamanique et tenter un premier voyage de l'âme. Technique millénaire employée sur presque tous les continents, le tambour permet de voyager de façon sûre dans le monde du rêve pour en retirer enseignements, conseils et énergie pour nous et les autres. |
Je vais bien, et je peux aller mieux ! (29) |
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Formation à un agir libre ! Avec Maryvonne de Backer de l'association francophone d'éleuthéropédie. |
Jeu du Tao (36) |
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Vous avez un souhait ? Un projet pour réenchanter le monde ? Le Jeu du Tao vous permet de les réaliser vraiment. Comment ? En aidant l’autre à réussir son projet. On joue avec et non pas contre ses partenaires. Les quêtes personnelles se marient aux quêtes citoyennes. Un inoubliable instant d’ouverture et de dialogue ! Avec Anne-Laure Normand. |
L'enfant, la découverte et la nature (24) |
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Sais-tu que les animaux et les plantes ont les mêmes besoins que toi ? Sais-tu qu’un animal peut être joyeux, en colère, triste ? Veux-tu apprendre à faire grandir une plante ? Viens le découvrir avec nous ! Trois jeux ludiques et interactifs pour tous les enfants à partir de 6 ans. |
La classe : un monde en miniature (9) |
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Théâtre forum autour d'une situation de crise au collège : à partir d'une saynète, venez vous mettre en situation, et imaginer les stratégies pour vaincre les tensions et sortir de l'impasse. |
La Gestuelle du Sensible (23) |
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Dans la lenteur, l'introspection et le silence, permettons à notre corps et à notre esprit de se rencontrer pour rendre la parole à notre corps sensible. Apprenons de nous-mêmes pour mieux nous mettre en relation avec les autres et le monde. |
Le Dictionnaire de la vie (12) |
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Un atelier d'écriture et de pratique théâtrale pour la paix, proposé par Zarina Kahn, auteure du "Dictionnaire de la vie". Cette pièce est née en atelier à Sarajevo pendant la guerre, et continue à s'écrire depuis à travers le monde, portant un message de paix. |
Lecture et dégustations de poètes (13) |
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Parce qu’après tant de paroles sur la liberté, il est toujours temps de dire quelque chose sur la liberté de parole. Parce que la poésie est une parole essentiellement libérée des bruits du monde, comme un silence qui parle, comme une voix blessée qui, pour guérir, appellerait une autre voix. Victor Borrador, poète public, vous fera entendre les voix des poètes du monde. |
Lectures sous les arbres (Bibliobus) |
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Les bibliothécaires du premier arrondissement et du Pôle mobile vous proposent, au Bibliobus, des documents à consulter sur place pour tous les publics (presses, magazines, BD, documentaires, romans, essais) et des histoires à la demande, racontées aux enfants dès la petite enfance. |
Les arts martiaux expliqués par médecins (19) |
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Quand médecine, homéopathie et arts martiaux se rencontrent... Découvrez des gestes en adéquation avec une pensée juste et avec la respiration. Le bienfait de ces mouvements sont étonnants : confiance en soi et dans l’autre, rassemblement des forces physiques et mentales. |
Les petits palabres, 2 = 3 ... et même plus parfois ! (18) |
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Une occasion d'échanger en petits groupes sous les arbres autour de l'exposition de photographie "2=3", dédiée à la thématique de la naissance. |
Marcher ensemble vers le conflit (11) |
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Les Cercles Restauratifs vous proposent un atelier pratique original sur leur démarche de résolution de conflit. Comment le conflit peut-il créer de l'harmonie et restaurer la paix ? Mettons en place collectivement un moyen de répondre aux conflits qui émergent naturellement dans nos communautés. |
Mudras : un art martial en douceur (14) |
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Les Mudras, un art martial indien, se pratiquent debout mais également assis ; ils sont donc accessibles à tous ! Un travail d'harmonie pour notre santé physique, psychique, intellectuelle, sociale et d'accomplissement. Pour tous les âges. |
Nid haut nid bas (34) |
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Rentrez dans les plumes d'un oisillon pour vivre la formidable aventure de l'oeuf à l'envol dans les airs ! Partager, avec toute une couvée, le confort d'un nid douillet suspendu dans les branches ! Accès Cîmes et Pic et Perches proposent une installation de grimpe dans les arbres, pour les jeunes à partir de 6 ans. |
Notre vie en 2050 (41) |
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Le climat se dérègle… En 2050 où en serons-nous ? Face aux incertitudes, réapproprions-nous notre futur. Nos désirs sont-ils éco-incompatibles ? Pas si sûr ! Ouvrons l'imaginaire pour explorer quelles sont les voies vers des futurs réussis. Partageons et écrivons collectivement ce que nous souhaitons pour demain. Avec Marie Cheron, de l'association 4D. |
Pour une vraie démocratie : aux citoyens de fixer les règles du pouvoir ! (44) |
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Scandales politiques, mécontentement envers nos élus, taux d'abstention record. Notre régime politique est en crise. Et si nous rédigions un nouveau contrat social, qui pourrait enfin redonner le pouvoir aux citoyens et empêcher les abus de pouvoir ? Avec « Les gentils virus ». |
Pousse-pousse tralal'air ! (4) |
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Moi parfois je suis en colère et je grogne ; je dis rien et je me sens triste. Pouce ! Et si on jouait ensemble ? Le monstre colérique, l'ourson joyeux, le lutin effrayé... On va rire, s'amuser, et peut-être que la prochaine fois que je me sentirai mal, je saurai le dire et trouver une solution. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. |
Recyclage artistique (31) |
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Avec les artistes brésiliennes Ira Campos et Cristina Silva |
Réflexologie, des mains au coeur (26) |
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La réflexologie plantaire est une méthode puissante de relaxation, d'harmonisation des fonctions vitales, et de soutien des capacités d'auto-guérison. Cette technique ancestrale d'acupression et de massage des pieds est un outil naturel d'entretien du corps et de l'esprit. |
Relations non colonialistes (10) |
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Quelles sont les relations non colonialistes entre le Maroc, l’Espagne et la France du XVIIe siècle à nos jours ? Quelles leçons peut-on en tirer ? |
Shiatsu solidaire (15) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. Le Shiatsu est une technique manuelle japonaise permettant de se maintenir en bonne santé grâce à des gestes simples liés à la nature de la personne. Le Do In coordonne respiration, mouvement articulaire et gestion de l'énergie par des mouvements simples. |
Tai Chi et Chi Kong style Wu (15) |
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Apprenons à préserver et développer nos énergies afin d'être en bonne santé et détendu pour faire face au quotidien. Apprenons aussi à mieux connaître qui nous sommes pour vivre de plus en plus dans la joie et plus près du bonheur. |
Toute une planète en musique, en danse et en douceur (28) |
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Découverte d'expressions multiformes pour alerter sans pessimisme ! Quels sont les gestes simples et respectueux pour préserver sa santé ? En présence d'une conteuse, venez exprimer vos rêves et vos propositions pour un environnement dynamisant. C'est ensuite par la danse et le mime que l'énergie de vie donnera des réponses concrètes. |
Vivre ensemble avec nos différences (1) |
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Quand les différences nous réunissent, la créativité se déchaîne ! Un atelier ludique pour questionner la construction de nos identités, explorer notre rapport aux "autres", et découvrir notre perception du "différent". Célébrons la diversité en apprenant à dépasser les idées brunes, le racisme et les discriminations qui s'imiscent dans notre quotidien ! |
Vivre l'instant présent ! (21) |
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... par la découverte et la pratique de la sophrologie ! |
World Café (6) |
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Une expérience d'intelligence collective sur le thème de la peur : comment échanger sur les peurs qui nous habitent et habitent l'Autre ? Comment regarder la peur et en partager ses diverses formes, pour qu'elle devienne un élément de résolution de conflits, étant mieux connue donc mieux maîtrisée ? |
Wutao (16) |
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Le Wutao est un art corporel en mouvement, fondé sur un ensemble de pratiques énergétiques. Libérés, ces mouvements amples et spiralés, véritables calligraphies de gestes, laissent apparaître toute notre dimension énergétique et artistique, notre danse du Tao, notre chemin. |
Yoga du rire (7) |
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Le yoga du rire apporte santé, joie et paix par le rire, qui est universel, sans barrière linguistique, ni culturelle. Pratiqué dans plus de 70 pays, il permet d’expérimenter les nombreux bienfaits du rire et de soulager nombreuses maladies liées au stress. C’est un remède miracle de la nature ! |
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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Aller vers l'autre et sentir la rencontre (20) |
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Pour une mise en mouvement des potentialités affectives, avec les haptothérapeutes Ghislaine Kiejna et Catherine Dolto, ainsi que les sages-femmes et gynécologues de la région lyonnaise. Une découverte de l'haptonomie pour tous les âges de la vie. |
Basket fauteuil (33) |
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Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA. Avec des champions de basket et rugby fauteuil. |
Bourse d’échanges et d’engagements (40) |
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Apportez un objet en très bon état dont vous n’avez plus l'usage ! Echangez-le contre un billet de solidarité pour recevoir, en contrepartie, du temps et du savoir à partager, ou un autre objet. Initiative portée par le Secours Populaire et le Réseau de Solidarité du Brésil (REDE). |
Changement créatif : Tendresse et poésie (38) |
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Comment faire du changement une source d'épanouissement et d'accomplissement ? Comment devenir auteur d'un changement créatif, avec les autres ? L’atelier associe créativité et réflexion à travers une dynamique ludique et participative. C'est une invitation à un défi inattendu : « Laisser la tendresse et la poésie habiter nos cœurs » Avec Neusa Veloso, psychologue. |
Chants pour une Babel d'avenir (5) |
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Le projet VoCE, Voix et Chemins d’Europe, associe mémoire et création à travers des rencontres de choeurs et de jeunes. Vous allez découvrir quelques chemins européens grâces à quelques mélodies patrimoniales qui lorsqu’elles se rencontrent, créent un paysage sonore d’aujourd’hui, une Babel d’avenir. Vous pouvez venir avec une chanson de votre culture d’origine ! |
Conserver notre planète par l'éco-construction (43) |
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Venez participer aux ateliers des Petits Débrouillards: vous vous amuserez à expérimenter et l'éco-construction n'aura plus de secret pour vous ! |
Décider ensemble, pour tous (39) |
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Quelques habitants de la communauté, ainsi que des décideurs locaux, se regroupent et décident ensemble de l’avenir du village. Sur des thématiques sociales et environnementales, il s’agit de prendre une décision en adéquation avec tous les membres du groupe, sur la voie à suivre pour la communauté. Avec Pierre Sérillon. |
Découverte d'un modèle d'éducation non formelle (35) |
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Comment devenir pleinement acteur de sa vie et de la société ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or nous invite à découvrir une démarche originale d’éducation non-formelle, à travers l’exploration de quelques compétences humaines fondamentales mobilisables dans toutes les dimensions de l’existence. |
Découverte du co-développement (2) |
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Dispositif simple et efficace pour apprendre les uns des autres, le co-développement offre un espace où l’intelligence collective peut émerger. "Codéveloppement Academy" et "L'instant qui suit" vous proposent une initiation pour mettre cet outil au service de vos projets de transformation personnelle ou collective. |
Ecriture slam (30) |
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Avec l'écrit, venez sillonner les champs des futurs désirés, en vers, en pieds, en rimes, en prose, pour vous ancrer dans un avenir en rose. Avec Mister Goodfull. |
Eduquer à la joie, semer la paix (22) |
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Les associations Terre du Ciel, Colibri69 Reliance et Graine d'école s'associent pour révolutionner l'éducation ! Comment accompagner l'enfant d'aujourd'hui pour qu'il devienne un adulte épanoui et responsable demain ? Un espace d'expression musicale pour ouvrir les enfants à la communication, des jeux coopératifs pour réveiller à la joie du jeu, un espace créatif pour écrire et dessiner nos rêves d'école, ainsi qu'une boite à outils-émotions pour les parents. |
EFT, technique de libération émotionnelle (3) |
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Une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives ! Tous les gestes simples à réaliser soi-même au quotidien, pour se libérer de la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, ou l'anxiété... |
Gestion de conflit (8) |
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Les conflits font partie de la vie, mais les traverser n’est pas toujours facile. Quelles stratégies adopter pour que chacun puisse être entendu et puisse s’affirmer sans rivalité ? A partir de jeux et de saynètes, il s’agit de repérer et d'apprendre à gérer les situations violentes, tout en tirant parti de désaccords non-violents. |
Gymnastique taoïste (15) |
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Venez approfondir l'énergie de chaque saison par des exercices corporels simples et accessibles. Reliés aux cinq éléments, devenez présents et conscients à votre corps et à vous-mêmes. Avec Tchina. |
Illustration des futurs désirables (37) |
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Que voulons-nous conserver d’hier ? Que souhaitons-nous voir advenir au 21ème siècle ? Christian Epanya, artiste et illustrateur entre le Cameroun et la France, nous invite à brosser le portrait de nos futurs désirables. Les peintures exécutées à l’encre feront ensuite l’objet d’une exposition dans le Parc. |
Imaginons 2050 (42) |
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Atelier participatif d'imaginaire collectif sur Lyon en 2050. Venez imaginer la ville du futur sur la base de paysages lyonnais et au moyen de dessins, collages... Une équipe d'architectes est à disposition pour dessiner avec vous. |
Invitation au voyage chamanique (27) |
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Venez découvrir la pratique du tambour chamanique et tenter un premier voyage de l'âme. Technique millénaire employée sur presque tous les continents, le tambour permet de voyager de façon sûre dans le monde du rêve pour en retirer enseignements, conseils et énergie pour nous et les autres. |
Je vais bien, et je peux aller mieux ! (29) |
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Formation à un agir libre ! Avec Maryvonne de Backer de l'association francophone d'éleuthéropédie. |
Jeu du Tao (36) |
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Vous avez un souhait ? Un projet pour réenchanter le monde ? Le Jeu du Tao vous permet de les réaliser vraiment. Comment ? En aidant l’autre à réussir son projet. On joue avec et non pas contre ses partenaires. Les quêtes personnelles se marient aux quêtes citoyennes. Un inoubliable instant d’ouverture et de dialogue ! Avec Anne-Laure Normand. |
L'enfant, la découverte et la nature (24) |
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Sais-tu que les animaux et les plantes ont les mêmes besoins que toi ? Sais-tu qu’un animal peut être joyeux, en colère, triste ? Veux-tu apprendre à faire grandir une plante ? Viens le découvrir avec nous ! Trois jeux ludiques et interactifs pour tous les enfants à partir de 6 ans. |
La classe : un monde en miniature (9) |
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Théâtre forum autour d'une situation de crise au collège : à partir d'une saynète, venez vous mettre en situation, et imaginer les stratégies pour vaincre les tensions et sortir de l'impasse. |
La Gestuelle du Sensible (23) |
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Dans la lenteur, l'introspection et le silence, permettons à notre corps et à notre esprit de se rencontrer pour rendre la parole à notre corps sensible. Apprenons de nous-mêmes pour mieux nous mettre en relation avec les autres et le monde. |
Le Dictionnaire de la vie (12) |
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Un atelier d'écriture et de pratique théâtrale pour la paix, proposé par Zarina Kahn, auteure du "Dictionnaire de la vie". Cette pièce est née en atelier à Sarajevo pendant la guerre, et continue à s'écrire depuis à travers le monde, portant un message de paix. |
Lecture et dégustations de poètes (13) |
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Parce qu’après tant de paroles sur la liberté, il est toujours temps de dire quelque chose sur la liberté de parole. Parce que la poésie est une parole essentiellement libérée des bruits du monde, comme un silence qui parle, comme une voix blessée qui, pour guérir, appellerait une autre voix. Victor Borrador, poète public, vous fera entendre les voix des poètes du monde. |
Lectures sous les arbres (Bibliobus) |
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Les bibliothécaires du premier arrondissement et du Pôle mobile vous proposent, au Bibliobus, des documents à consulter sur place pour tous les publics (presses, magazines, BD, documentaires, romans, essais) et des histoires à la demande, racontées aux enfants dès la petite enfance. |
Les arts martiaux expliqués par médecins (19) |
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Quand médecine, homéopathie et arts martiaux se rencontrent... Découvrez des gestes en adéquation avec une pensée juste et avec la respiration. Le bienfait de ces mouvements sont étonnants : confiance en soi et dans l’autre, rassemblement des forces physiques et mentales. |
Les petits palabres, 2 = 3 ... et même plus parfois ! (18) |
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Une occasion d'échanger en petits groupes sous les arbres autour de l'exposition de photographie "2=3", dédiée à la thématique de la naissance. |
Marcher ensemble vers le conflit (11) |
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Les Cercles Restauratifs vous proposent un atelier pratique original sur leur démarche de résolution de conflit. Comment le conflit peut-il créer de l'harmonie et restaurer la paix ? Mettons en place collectivement un moyen de répondre aux conflits qui émergent naturellement dans nos communautés. |
Mudras : un art martial en douceur (14) |
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Les Mudras, un art martial indien, se pratiquent debout mais également assis ; ils sont donc accessibles à tous ! Un travail d'harmonie pour notre santé physique, psychique, intellectuelle, sociale et d'accomplissement. Pour tous les âges. |
Nid haut nid bas (34) |
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Rentrez dans les plumes d'un oisillon pour vivre la formidable aventure de l'oeuf à l'envol dans les airs ! Partager, avec toute une couvée, le confort d'un nid douillet suspendu dans les branches ! Accès Cîmes et Pic et Perches proposent une installation de grimpe dans les arbres, pour les jeunes à partir de 6 ans. |
Notre vie en 2050 (41) |
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Le climat se dérègle… En 2050 où en serons-nous ? Face aux incertitudes, réapproprions-nous notre futur. Nos désirs sont-ils éco-incompatibles ? Pas si sûr ! Ouvrons l'imaginaire pour explorer quelles sont les voies vers des futurs réussis. Partageons et écrivons collectivement ce que nous souhaitons pour demain. Avec Marie Cheron, de l'association 4D. |
Pour une vraie démocratie : aux citoyens de fixer les règles du pouvoir ! (44) |
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Scandales politiques, mécontentement envers nos élus, taux d'abstention record. Notre régime politique est en crise. Et si nous rédigions un nouveau contrat social, qui pourrait enfin redonner le pouvoir aux citoyens et empêcher les abus de pouvoir ? Avec « Les gentils virus ». |
Pousse-pousse tralal'air ! (4) |
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Moi parfois je suis en colère et je grogne ; je dis rien et je me sens triste. Pouce ! Et si on jouait ensemble ? Le monstre colérique, l'ourson joyeux, le lutin effrayé... On va rire, s'amuser, et peut-être que la prochaine fois que je me sentirai mal, je saurai le dire et trouver une solution. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. |
Recyclage artistique (31) |
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Avec les artistes brésiliennes Ira Campos et Cristina Silva |
Réflexologie, des mains au coeur (26) |
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La réflexologie plantaire est une méthode puissante de relaxation, d'harmonisation des fonctions vitales, et de soutien des capacités d'auto-guérison. Cette technique ancestrale d'acupression et de massage des pieds est un outil naturel d'entretien du corps et de l'esprit. |
Relations non colonialistes (10) |
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Quelles sont les relations non colonialistes entre le Maroc, l’Espagne et la France du XVIIe siècle à nos jours ? Quelles leçons peut-on en tirer ? |
Shiatsu solidaire (15) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. Le Shiatsu est une technique manuelle japonaise permettant de se maintenir en bonne santé grâce à des gestes simples liés à la nature de la personne. Le Do In coordonne respiration, mouvement articulaire et gestion de l'énergie par des mouvements simples. |
Tai Chi et Chi Kong style Wu (15) |
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Apprenons à préserver et développer nos énergies afin d'être en bonne santé et détendu pour faire face au quotidien. Apprenons aussi à mieux connaître qui nous sommes pour vivre de plus en plus dans la joie et plus près du bonheur. |
Toute une planète en musique, en danse et en douceur (28) |
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Découverte d'expressions multiformes pour alerter sans pessimisme ! Quels sont les gestes simples et respectueux pour préserver sa santé ? En présence d'une conteuse, venez exprimer vos rêves et vos propositions pour un environnement dynamisant. C'est ensuite par la danse et le mime que l'énergie de vie donnera des réponses concrètes. |
Vivre ensemble avec nos différences (1) |
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Quand les différences nous réunissent, la créativité se déchaîne ! Un atelier ludique pour questionner la construction de nos identités, explorer notre rapport aux "autres", et découvrir notre perception du "différent". Célébrons la diversité en apprenant à dépasser les idées brunes, le racisme et les discriminations qui s'imiscent dans notre quotidien ! |
Vivre l'instant présent ! (21) |
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... par la découverte et la pratique de la sophrologie ! |
World Café (6) |
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Une expérience d'intelligence collective sur le thème de la peur : comment échanger sur les peurs qui nous habitent et habitent l'Autre ? Comment regarder la peur et en partager ses diverses formes, pour qu'elle devienne un élément de résolution de conflits, étant mieux connue donc mieux maîtrisée ? |
Wutao (16) |
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Le Wutao est un art corporel en mouvement, fondé sur un ensemble de pratiques énergétiques. Libérés, ces mouvements amples et spiralés, véritables calligraphies de gestes, laissent apparaître toute notre dimension énergétique et artistique, notre danse du Tao, notre chemin. |
Yoga du rire (7) |
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Le yoga du rire apporte santé, joie et paix par le rire, qui est universel, sans barrière linguistique, ni culturelle. Pratiqué dans plus de 70 pays, il permet d’expérimenter les nombreux bienfaits du rire et de soulager nombreuses maladies liées au stress. C’est un remède miracle de la nature ! |
"Indignez-vous ! Engagez-vous ! Vivez !" disait Stéphane Hessel. Quelle contribution l'art et la culture peuvent-ils apporter dans l'exploration de notre histoire commune ou dans l'intégration de ceux qui se sentent exclus ? A l'échelle personnelle ou à celle des nations, l'art et la culture participent aux processus d'apaisement : en soutien à la mémoire commune, face à la précarité, ou dans la construction d'une identité. Mais ils ne sont porteurs que si tous, et particulièrement les jeunes générations, s'y sentent impliquées. Comment l’art et la culture peuvent-il nous tracer un chemin vers le « buen vivir » ?
En présence de jeunes adultes de Bosnie, d'Allemagne et de France, réunis en Ecole d’Eté Internationale de Paix de VoCE2014-2018, Azdine Benyoucef de la Compagnie Second Souffle, Zarina Khan, de retour de Sarajevo où s'est tenu en juin le" Peace Event 20 ans après", Toumi Djaidja initiateur de la Marche pour l'égalité en 1983, Martine Buhrig, ADEFI, les artistes de la BHN, le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, le CLRD, le GEM Arlequin, les partenaires russes et sénégalais, Marina Perminova, intervenante sociale en Russie, Aliou Seye, anthropologue au Sénégal, Monica Bocaz, art-thérapeute au Chili, Debora Nunes, Serge Sana, compositeur et musicien multi instrumentaliste, ainsi que Christel Hartmann-Fritsch co directrice de la Fondation Genshagen à Berlin pour la coopération franco allemande et européenne de la culture.
Facilitateurs : Debora Nunes et Fazette Bordage
Pourquoi et comment renouer avec une arrivée dans le monde plus douce ? La venue au monde est fondatrice. Elle conditionne nos ressentis, nos manières d’être, nos habitudes, notre capacité à coopérer, à nous émanciper, à mettre en mouvement nos potentialités affectives… Naître et éduquer dans et à la joie, c’est nourrir et cultiver la partie la plus humaine de nous-mêmes, pour qu’elle devienne un levier d’action collective dans la construction de la paix. Comment, malgré les difficultés et des périodes critiques, poser les bases d’une éducation à la joie tout au long de la vie ? Voyons comment l'éducation à la joie propose un art de vivre, d’éduquer et de se soigner en préalable au bien commun.
En présence de Catherine Dolto (médecin et haptothérapeute, auteure de nombreux ouvrages pour les petits et les grands), Michel Odent (auteur fondateur et chirurgien obstétricien au Primal Health Research Center de Londres), Cyrille Phlippe (maïeuticien pratiquant l’Accompagnement Global sur Lyon), Hélène Alice (photographe et auteure de l’exposition 2=3), Antonella Verdiani (auteure de "Ces Ecoles qui rendent nos enfants heureux"), Elisa Boillot (sage-femme-ostéopathe), Sergine Heckel (gynécologue obstétricienne à Lyon), Professeur Patricia Glazebrook (USA), Les Petits Débrouillards (association d'éducation populaire et de culture scientifique), association Troisa (Asso pour l’Attachement et l’Autonomie).
Facilitateurs : Varinia Vinay-Forga et Natacha Kaminsky
Des rapports alarmants (le rapport du GIEC, le modèle HANDY commandité par la NASA…) vont jusqu’à prévoir un effondrement mondial dans les toutes prochaines décennies si nous continuons à creuser les inégalités sociales et à détruire nos écosystèmes. Ces rapports sont tus, ignorés, marginalisés. Outre le déni de l’oligarchie financière, il y a aussi celui des peuples qui, sans perspective d’avenir, trompent ainsi leur angoisse. Comment sortir de ce déni et transformer nos défis en opportunités ? Comment l'humanité peut-elle franchir un saut qualitatif dans sa propre humanisation pour se construire en « Peuple de la Terre » ?
Avec Devinder Sharma, grand prix de journalisme en Inde, Patrick Viveret, philosophe, Anne-Marie Codur, Universitaire à Boston, Emerson Sales, chercheur brésilien, spécialiste international des énergies renouvelables issus des algues, Fernanda Leité et les artistes et associations complices du CCO de Villeurbanne, Gérard Magnien DG fondateur du réseau de 1000 villes européennes "Energie Cities", l'Agence locale de l'Energie, Marie Cheron de 4D, les personnes engagées à la préparation de la COP 21 à Paris en 2015, et la Compagnie Zarina Khan, créatrice des programmes pour l'environnement Prometheus. Les participants sont invités à échanger le temps de préparer ensemble une soupe.
Facilitateurs : Sylvain Chirat et Geneviève Ancel
Une agora spéciale qui donne la parole aux jeunes de 9 à 12 ans mais aussi à tous. "L’ennemi, c’est l‘autre ? " Comment la peur de l’autre engendre les conflits, la violence ? Comment continuer à vivre, avoir des loisirs et créer en temps de guerre ?
À l'initiative des Bibliothèques municipales de Lyon et des Francas du Rhône. Agora menée à partir d’extraits de lectures et avec la participation de Catherine André, journaliste pendant 18 ans à Courrier International, et invitée-témoin en écho à la parole des enfants.
L’humanité est de plus en plus confrontée à des enjeux globaux : misère, changement climatique, guerres… Face à eux, la cohésion planétaire parait fondamentale. Pourtant, si la mondialisation économique et culturelle se répand, les replis communautaristes, religieux, ou nationalistes eux aussi se fortifient. Comment sortir de la logique du repli pour trouver dans le faire ensemble des alternatives à la violence et à la guerre ? Des témoignages sur les mouvements sociaux initiés en février 2014 en Bosnie, sur les Iraniens et un retour sur la question des Roms donneront des clefs pour lever le rejet de l'autre, l'indifférence, l'impuissance ou le déni qui sont une entrave à l’espérance.
Avec les jeunes adultes de Bosnie, d'Allemagne et de France, réunis en Ecole d’Eté Internationale de Paix de VoCE2014-2018, de la Chorale Pontanima (Bosnie) et de Bruno Mattéi.
Facilitateurs : Clément Dumoulin et Ya Mutuale Balume
Une expédition artistique entre mémoire et avenir : invitation à continuer ensemble le projet VoCE2014-2018/ Voix et Chemins d’Europe / Voices frome Citizens of Europe. Avec Cyrille Colombier, Chef de Choeur, et des collègues et choristes de Pologne, Belgique, Bosnie & Herzégovine, France
Facilitatrice : Macha Join-Lambert
L'homme est un mammifère qui ne s'aime pas assez ! selon Franz Veldman la constatation essentielle est que la confirmation affective est indispensable pour le plein développement des potentialités de l'être, qui sont en germe dès sa conception. Ce vécu de confirmation donné à l'enfant dès le giron, dans le plaisir et la confirmation du Bon de son être contribue à la construction d'une sécurité affective et d'une assurance qui l’aideront à affronter les défis de la vie et à en goûter les richesses...
Facilitateurs : Ihsane Bekkaye et Perrine Michaud
De qui ou de quoi les publics dits « décrocheurs » décrochent-ils au juste ? Et si la remise en cause de l’exercice traditionnel de l’autorité était l’occasion de revisiter nos façons d’enseigner et de transmettre ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or proposent un temps de réflexion et de partage destiné à toutes celles et ceux – éducateurs, animateurs, formateurs, parents, responsables de ressources humaines – qui ont le souci d’aider d’autres personnes à grandir en grandissant soi-même.
Avec la participation de la Compagnie Second Souffle et de l’UNESCO.
Facilitateurs : Shoki Ali Saïd et Emerson Sales
Deux conférences scientifiques humoristiques et décapantes, sur les questions cruciales que posent à notre époque l'accélération du temps (TIC-TAC, le Temps c'est de l'Argent par Philippe Cazeneuve) et la crise énergétique (Énergitude & Citoyennification par J-Pierre Reinmann).
« TIC-TAC, le Temps c'est de l'Argent » - conférence gesticulée de Philippe Cazeneuve
Tout commence par un paradoxe, plus on invente des techniques pour gagner du temps … et moins on a de temps disponible ! La partie d'échecs perdues en 1997 par Gary Kasparov contre l'ordinateur Deep Blue marquerait-elle le début de la fin d'une informatique maîtrisée par l'humain ? La place prise par le trading à haute fréquence au sein des places boursières mondiales semblerait aujourd'hui le confirmer.
« Énergitude et citoyennification » - leçon théâtrale de physique populaire du Professeur Kiddonk Sysnetoua
Nous découvrirons les 3 composantes de la crise énergétique :
exploitation des énergies fossiles à la base de la révolution industrielle avec à la clé le changement climatique causé par les gaz à effet de serre,
développement de l’électronucléaire,
perspectives de transition énergétique …
Tout ça pour réaffirmer la place du citoyen dans les débats à tenir !
Ces conférences s'adressent à un public de 11 ans (ou un peu plus) à 111 ans (ou un peu moins) et durent chacune une heure (ou un peu plus, à un chouya près).
L'association Savoir en actes propose de questionner les usages et les applications des sciences et technologies dans la société, afin de développer un regard citoyen critique et constructif.
Pour en savoir plus : savoirenactes.info
Auteure-compositrice-interprète, fondatrice de Milivoiz (https://soundcloud.com/emilie-llamas), Emilie Llamas chante et s'accompagne au piano. Ses chansons celles d'une femme sensible, inspirée par la thématique de la naissance : "Des ventres ronds naissent les chansons..." chante-t-elle en écho à sa collaboration artistique avec la photographe Hélène Alice (exposition 2=3 et même plus parfois).
En prolongation musicale de l'agora "De la venue au monde à l’éducation à la joie !", Emilie invite toutes les générations à partager son univers artistique, entre tendresse et émotions.
Compositeur et joueur de oud, Fayçal Salhi présentera son nouveau spectacle "Amour et perdition" : une recherche nouvelle entre la musique traditionnelle orientale et le jazz.
Jean Sangally est l’un des bluesmen français les plus touchant et talentueux du XXIème siècle.
Alchimie des genres d’où jaillit sa musique, Jean Sangally est né au Cameroun où il s’est imprégné durant toute son enfance des divers rythmes, mélodies et harmonies d’Afrique.
Son long séjour en Europe lui permet ensuite de s’initier aux musiques occidentales. Il retrouve dans le blues la quintessence de ses influences musicales.
Il restitue les mêmes émotions et les mêmes frissons que le font les plus grands bluesmens américains.
Ses thèmes d’inspirations parlent du quotidien, des soirées entre amis, des rencontres fugaces pour parfois partir en « délire ».
Dans le cadre de la fête fraternelle en souvenir de la Grande Guerre, mettons à l’honneur les pays impliqués dans la guerre en tant qu’anciennes colonies, et que les diversités musicales se conjuguent dans une commune harmonie humaine !
L'artiste Zarina Khan (texte et mise en scène) invite à partir à la rencontre d'Olivier de Serres, agronome et visionnaire du 16ème siècle. De l'agriculture et du respect du vivant qui l'anime, la pièce se déporte vite sur des thématiques plus cosmopolitiques : la guerre entre catholiques et protestants mais aussi la dévastation de la conquête du nouveau monde et l'appel à l'harmonie entre les hommes, et entre la terre et les hommes.
Deux voix, deux femmes en dialogue sur l'amour. De la passion à la raison, de la certitude aux doutes, d'éros à agapè et de l'amour
particulier à l'amour universel, Anne-Marie Codur et Margot Varret vous invitent à un parcours musical enchanteur et féerique...
11h : Une commémoration fraternelle de la Grande Guerre
En guise de commémoration de la Grande Guerre, venez vous recueillir de la Roseraie à l’Île du Souvenir dans une déambulation tout en chants, danses et performances artistiques ! Avec des chanteurs d'Allemagne, de Belgique, de Pologne et de France, les danseurs de la Compagnie du Second Souffle, tous réunis dans VoCE2014-2018, et en présence de l’artiste-peintre Michel Granger et les jeunes adultes de Bosnie, d'Allemagne et de France, réunis en Ecole d’Eté Internationale de Paix de VoCE2014-2018.
Proposés par de multiples associations, artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'il n'existe pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : autant d'invitations à la distraction intelligente, pour tous les goûts et les âges !
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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Aïkinostress ou L’art du guerrier pacifique (11) |
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L’Aïkido nous aide à chercher des réponses face aux différentes situations de stress que nous rencontrons, au cours de notre vie personnelle et professionnelle. Voyons ce que chacun de nous, même sans pratiquer régulièrement cette discipline, peut en tirer pour renforcer ses capacités d’adaptation au quotidien. |
Aller vers l'autre et sentir la rencontre (20) |
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Pour une mise en mouvement des potentialités affectives, avec les haptothérapeutes Ghislaine Kiejna et Catherine Dolto, ainsi que les sages-femmes et gynécologues de la région lyonnaise. Une découverte de l'haptonomie pour tous les âges de la vie. |
Basket fauteuil (33) |
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Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA. Avec des champions de basket et rugby fauteuil. |
Bourse d’échanges et d’engagements (40) |
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Apportez un objet en très bon état dont vous n’avez plus l'usage ! Echangez-le contre un billet de solidarité pour recevoir, en contrepartie, du temps et du savoir à partager, ou un autre objet. Initiative portée par le Secours Populaire et le Réseau de Solidarité du Brésil (REDE). |
Changement créatif : Tendresse et poésie (38) |
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Comment faire du changement une source d'épanouissement et d'accomplissement ? Comment devenir auteur d'un changement créatif, avec les autres ? L’atelier associe créativité et réflexion à travers une dynamique ludique et participative. C'est une invitation à un défi inattendu : « Laisser la tendresse et la poésie habiter nos cœurs » Avec Neusa Veloso, psychologue. |
Chants pour une Babel d'avenir (5) |
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Le projet VoCE, Voix et Chemins d’Europe, associe mémoire et création à travers des rencontres de choeurs et de jeunes. Vous allez découvrir quelques chemins européens grâces à quelques mélodies patrimoniales qui lorsqu’elles se rencontrent, créent un paysage sonore d’aujourd’hui, une Babel d’avenir. Vous pouvez venir avec une chanson de votre culture d’origine ! |
Co-créateur de mon quotidien (39) |
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Comment interagir de manière responsable avec notre environnement, en devenant plus conscient de nos choix, de nos actes, de nos capacités créatrices ? De l'information de l'eau, à celle de nos cellules, un atelier reliant pratiques ancestrales et technologies modernes. |
Contes et histoires ! (37) |
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Christine Adjahi, conteuse du Bénin, vous invite à venir écouter et découvrir des histoires d'ici et d'ailleurs. Pour tous les jeunes et leur famille à partir de 6 ans. |
Décider ensemble, pour tous (39) |
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Quelques habitants de la communauté, ainsi que des décideurs locaux, se regroupent et décident ensemble de l’avenir du village. Sur des thématiques sociales et environnementales, il s’agit de prendre une décision en adéquation avec tous les membres du groupe, sur la voie à suivre pour la communauté. Avec Pierre Sérillon. |
Découverte d'un modèle d'éducation non formelle (35) |
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Comment devenir pleinement acteur de sa vie et de la société ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or nous invite à découvrir une démarche originale d’éducation non-formelle, à travers l’exploration de quelques compétences humaines fondamentales mobilisables dans toutes les dimensions de l’existence. |
Découverte des alternatives émergentes (32) |
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L’association Anciela vous propose de découvrir diverses initiatives citoyennes (solidarité, alimentation écologique, nature en ville et gestion des déchets). Venez échanger et imaginer des d'actions à mener pour un monde durable demain ! |
Découverte du co-développement (2) |
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Dispositif simple et efficace pour apprendre les uns des autres, le co-développement offre un espace où l’intelligence collective peut émerger. "Codéveloppement Academy" et "L'instant qui suit" vous proposent une initiation pour mettre cet outil au service de vos projets de transformation personnelle ou collective. |
Ecouter vraiment, quel défi ! (29) |
|
Ecouter de tout son être, de toute sa présence, en utilisant le fil conducteur du processus de communication non-violente ! Par la qualité d'écoute, développons pleinement l'accueil de l'autre et de soi-même, au delà des jugements, des interprétations, pensées et évaluations. Avec l'association Communication Non Violente. |
EFT, technique de libération émotionnelle (3) |
|
Une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives ! Tous les gestes simples à réaliser soi-même au quotidien, pour se libérer de la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, ou l'anxiété... |
Ethique du débat (10) |
|
La société que nous voulons construire se fonde sur le désir du vivre ensemble tout en reconnaissant la singularité de chacun. L'éthique du débat permet d'adopter une attitude exigeante et respectueuse qui rend le débat possible et constructif. Venez en partager l'expérience avec le Pacte civique du Rhône. |
Expériences d’itinérance mendiante (44) |
|
Se dépouiller pour aller à la rencontre des autres et redécouvrir la générosité des habitants. À partir de ses témoignages d’itinérances mendiantes, Pascal Loviconi vous invite à venir partager vos expériences concrètes de vie, celles où vos attitudes ont suscité un climat de confiance, de don, d’ouverture et d’accueil. |
Gestion de conflit (8) |
|
Les conflits font partie de la vie, mais les traverser n’est pas toujours facile. Quelles stratégies adopter pour que chacun puisse être entendu et puisse s’affirmer sans rivalité ? A partir de jeux et de saynètes, il s’agit de repérer et d'apprendre à gérer les situations violentes, tout en tirant parti de désaccords non-violents. |
Invitation au voyage chamanique (27) |
|
Venez découvrir la pratique du tambour chamanique et tenter un premier voyage de l'âme. Technique millénaire employée sur presque tous les continents, le tambour permet de voyager de façon sûre dans le monde du rêve pour en retirer enseignements, conseils et énergie pour nous et les autres. |
Jeu du Tao (36) |
|
Vous avez un souhait ? Un projet pour réenchanter le monde ? Le Jeu du Tao vous permet de les réaliser vraiment. Comment ? En aidant l’autre à réussir son projet. On joue avec et non pas contre ses partenaires. Les quêtes personnelles se marient aux quêtes citoyennes. Un inoubliable instant d’ouverture et de dialogue ! Avec Anne-Laure Normand. |
Jeux corporels pour bâtir la confiance et l'intimité (25) |
|
Retrouvons la confiance et le respect dans nos relations ! Laissez votre tête de côté et entrez dans des jeux corporels simples et originaux ! Renouez avec votre enfant intérieur, joyeux et créatif, qui sait très bien percevoir les autres ! L'attention sera mise sur votre ressenti afin d’en tirer le meilleur et repartir d’un nouveau pied dans votre vie. |
L'Architecture pour et par les enfants ! (43) |
|
Imaginer la ville et l'habitat dans le respect de l'autre et de l'environnement ! Les enfants et leur famille sont invités à construire une maquette de "la ville sereine". |
L'enfant, la découverte et la nature (24) |
|
Sais-tu que les animaux et les plantes ont les mêmes besoins que toi ? Sais-tu qu’un animal peut être joyeux, en colère, triste ? Veux-tu apprendre à faire grandir une plante ? Viens le découvrir avec nous ! Trois jeux ludiques et interactifs pour tous les enfants à partir de 6 ans. |
La classe : un monde en miniature (9) |
|
Théâtre forum autour d'une situation de crise au collège : à partir d'une saynète, venez vous mettre en situation, et imaginer les stratégies pour vaincre les tensions et sortir de l'impasse. |
La créativité, méthode, talents, énergie (17) |
|
« Venez découvrir, à l'aide de stimuli et d'exercices amusants, les cinq phases du processus créatif à partir d'un problème ou d'un objet. Repartez avec une méthode et le désir de l'appliquer dans votre vie personnelle et professionnelle. Avec Geneviève de Beco, consultante ». |
La Gestuelle du Sensible (23) |
|
Dans la lenteur, l'introspection et le silence, permettons à notre corps et à notre esprit de se rencontrer pour rendre la parole à notre corps sensible. Apprenons de nous-mêmes pour mieux nous mettre en relation avec les autres et le monde. |
Le Dictionnaire de la vie (12) |
|
Un atelier d'écriture et de pratique théâtrale pour la paix, proposé par Zarina Kahn, auteure du "Dictionnaire de la vie". Cette pièce est née en atelier à Sarajevo pendant la guerre, et continue à s'écrire depuis à travers le monde, portant un message de paix. |
Le tango argentin : un Dialogue, tout en humanité (16) |
|
Etre homme, femme, raconter ensemble une histoire : le dialogue sera envisagé comme une quête, et le tango argentin sera notre mode d’expression ! Fonder une relation à soi, à un partenaire, à un collectif de danseurs... Le tango comme possibilité de dépasser nos peurs, et trouver avec l'autre une possibilité infinie de partage. |
Lecture et dégustations de poètes (13) |
|
Parce qu’après tant de paroles sur la liberté, il est toujours temps de dire quelque chose sur la liberté de parole. Parce que la poésie est une parole essentiellement libérée des bruits du monde, comme un silence qui parle, comme une voix blessée qui, pour guérir, appellerait une autre voix. Victor Borrador, poète public, vous fera entendre les voix des poètes du monde. |
Lectures sous les arbres (Bibliobus) |
|
Les bibliothécaires du premier arrondissement et du Pôle mobile vous proposent, au Bibliobus, des documents à consulter sur place pour tous les publics (presses, magazines, BD, documentaires, romans, essais) et des histoires à la demande, racontées aux enfants dès la petite enfance. |
Lumières sonores, chants spontanés de paix (18) |
|
Allongés à l'ombre des grands arbres, abandonnez-vous à la douceur d'un bain de sons : chants spontanés, vibrations sonores, pour accueillir et partager la paix de l'instant présent. |
Massage solidaire assis (19) |
|
Devenez "agent de convivialité citoyenne" ! L'association "La Décontraction à la Française" vous enseigne le pétrissage musculaire. Une fois formés, à vous de jouer : installez-vous dans la rue et proposez un petit massage aux passants (rémunération par pourboire) ! Ce job de complément est avant tout un formidable outil de contact humain ! |
Médiation humaniste (6) |
|
La médiation humaniste s'applique aussi bien dans le cadre familial qu'entrepreunarial, conjugal ou patrimonial. Venez vous sensibiliser à l'outil du médiateur, le miroir, en travaillant les émotions et les sentiments. 12 personnes maximum - atelier fermé. |
Mudras : un art martial en douceur (14) |
|
Les Mudras, un art martial indien, se pratiquent debout mais également assis ; ils sont donc accessibles à tous ! Un travail d'harmonie pour notre santé physique, psychique, intellectuelle, sociale et d'accomplissement. Pour tous les âges. |
Nid haut nid bas (34) |
|
Rentrez dans les plumes d'un oisillon pour vivre la formidable aventure de l'oeuf à l'envol dans les airs ! Partager, avec toute une couvée, le confort d'un nid douillet suspendu dans les branches ! Accès Cîmes et Pic et Perches proposent une installation de grimpe dans les arbres, pour les jeunes à partir de 6 ans. |
Notre vie en 2050 (41) |
|
Le climat se dérègle… En 2050 où en serons-nous ? Face aux incertitudes, réapproprions-nous notre futur. Nos désirs sont-ils éco-incompatibles ? Pas si sûr ! Ouvrons l'imaginaire pour explorer quelles sont les voies vers des futurs réussis. Partageons et écrivons collectivement ce que nous souhaitons pour demain. Avec Marie Cheron, de l'association 4D. |
Pousse-pousse tralal'air ! (4) |
|
Moi parfois je suis en colère et je grogne ; je dis rien et je me sens triste. Pouce ! Et si on jouait ensemble ? Le monstre colérique, l'ourson joyeux, le lutin effrayé... On va rire, s'amuser, et peut-être que la prochaine fois que je me sentirai mal, je saurai le dire et trouver une solution. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. |
Recyclage artistique (31) |
|
Avec les artistes brésiliennes Ira Campos et Cristina Silva |
Réflexologie, des mains au coeur (26) |
|
La réflexologie plantaire est une méthode puissante de relaxation, d'harmonisation des fonctions vitales, et de soutien des capacités d'auto-guérison. Cette technique ancestrale d'acupression et de massage des pieds est un outil naturel d'entretien du corps et de l'esprit. |
Rencontrer l'Autre au delà des préjugés |
|
Comprendre la culture de l'Autre dans son étrangeté radicale au delà des jugements, des interprétations, des peurs, et changer de regard sur le monde, quel défi ! Marion Lavabre, ethnologue et photographe, propose un atelier d'ethnologie autour de l'exemple de la culture féminine Afar (Ethiopie) et de l'infibulation. Autour de l'exposition d'Elsa Dréau Rivière |
Rythm'n team (1) |
|
Le drumcircle est atelier rythmique et participatif de percussions, pour tous, de 7 à 107 ans ! Pour créer, il faut s'entendre et s'écouter, sinon, c'est le chaos ! Accordons-nous pour dépasser les logiques d'enfermement et de repli. En participant à un drumcircle, on construit la paix ! |
Shiatsu solidaire (15) |
|
Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. Le Shiatsu est une technique manuelle japonaise permettant de se maintenir en bonne santé grâce à des gestes simples liés à la nature de la personne. Le Do In coordonne respiration, mouvement articulaire et gestion de l'énergie par des mouvements simples. |
Tai Chi et Chi Kong style Wu (15) |
|
Apprenons à préserver et développer nos énergies afin d'être en bonne santé et détendu pour faire face au quotidien. Apprenons aussi à mieux connaître qui nous sommes pour vivre de plus en plus dans la joie et plus près du bonheur. |
Toute une planète en musique, en danse et en douceur (28) |
|
Découverte d'expressions multiformes pour alerter sans pessimisme ! Quels sont les gestes simples et respectueux pour préserver sa santé ? En présence d'une conteuse, venez exprimer vos rêves et vos propositions pour un environnement dynamisant. C'est ensuite par la danse et le mime que l'énergie de vie donnera des réponses concrètes. |
Vers une réappropriation citoyenne de la monnaie (30) |
|
Quel impact a l'économie actuelle sur nos vies ? Comment se réapproprier la monnaie pour remettre l'économie au service du bien commun ? Le collectif de la Gônette (la monnaie complémentaire lyonnaise) et d'autres acteurs vous proposent des jeux ludiques pour explorer la question de "l'argent", et prendre conscience du pouvoir d’agir de chacun. |
Yoga du rire (7) |
|
Le yoga du rire apporte santé, joie et paix par le rire, qui est universel, sans barrière linguistique, ni culturelle. Pratiqué dans plus de 70 pays, il permet d’expérimenter les nombreux bienfaits du rire et de soulager nombreuses maladies liées au stress. C’est un remède miracle de la nature ! |
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
Aïkinostress ou L’art du guerrier pacifique (11) |
|
L’Aïkido nous aide à chercher des réponses face aux différentes situations de stress que nous rencontrons, au cours de notre vie personnelle et professionnelle. Voyons ce que chacun de nous, même sans pratiquer régulièrement cette discipline, peut en tirer pour renforcer ses capacités d’adaptation au quotidien. |
Aller vers l'autre et sentir la rencontre (20) |
|
Pour une mise en mouvement des potentialités affectives, avec les haptothérapeutes Ghislaine Kiejna et Catherine Dolto, ainsi que les sages-femmes et gynécologues de la région lyonnaise. Une découverte de l'haptonomie pour tous les âges de la vie. |
Basket fauteuil (33) |
|
Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA. Avec des champions de basket et rugby fauteuil. |
Bourse d’échanges et d’engagements (40) |
|
Apportez un objet en très bon état dont vous n’avez plus l'usage ! Echangez-le contre un billet de solidarité pour recevoir, en contrepartie, du temps et du savoir à partager, ou un autre objet. Initiative portée par le Secours Populaire et le Réseau de Solidarité du Brésil (REDE). |
Changement créatif : Tendresse et poésie (38) |
|
Comment faire du changement une source d'épanouissement et d'accomplissement ? Comment devenir auteur d'un changement créatif, avec les autres ? L’atelier associe créativité et réflexion à travers une dynamique ludique et participative. C'est une invitation à un défi inattendu : « Laisser la tendresse et la poésie habiter nos cœurs » Avec Neusa Veloso, psychologue. |
Chants pour une Babel d'avenir (5) |
|
Le projet VoCE, Voix et Chemins d’Europe, associe mémoire et création à travers des rencontres de choeurs et de jeunes. Vous allez découvrir quelques chemins européens grâces à quelques mélodies patrimoniales qui lorsqu’elles se rencontrent, créent un paysage sonore d’aujourd’hui, une Babel d’avenir. Vous pouvez venir avec une chanson de votre culture d’origine ! |
Co-créateur de mon quotidien (39) |
|
Comment interagir de manière responsable avec notre environnement, en devenant plus conscient de nos choix, de nos actes, de nos capacités créatrices ? De l'information de l'eau, à celle de nos cellules, un atelier reliant pratiques ancestrales et technologies modernes. |
Contes et histoires ! (37) |
|
Christine Adjahi, conteuse du Bénin, vous invite à venir écouter et découvrir des histoires d'ici et d'ailleurs. Pour tous les jeunes et leur famille à partir de 6 ans. |
Décider ensemble, pour tous (39) |
|
Quelques habitants de la communauté, ainsi que des décideurs locaux, se regroupent et décident ensemble de l’avenir du village. Sur des thématiques sociales et environnementales, il s’agit de prendre une décision en adéquation avec tous les membres du groupe, sur la voie à suivre pour la communauté. Avec Pierre Sérillon. |
Découverte d'un modèle d'éducation non formelle (35) |
|
Comment devenir pleinement acteur de sa vie et de la société ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or nous invite à découvrir une démarche originale d’éducation non-formelle, à travers l’exploration de quelques compétences humaines fondamentales mobilisables dans toutes les dimensions de l’existence. |
Découverte des alternatives émergentes (32) |
|
L’association Anciela vous propose de découvrir diverses initiatives citoyennes (solidarité, alimentation écologique, nature en ville et gestion des déchets). Venez échanger et imaginer des d'actions à mener pour un monde durable demain ! |
Découverte du co-développement (2) |
|
Dispositif simple et efficace pour apprendre les uns des autres, le co-développement offre un espace où l’intelligence collective peut émerger. "Codéveloppement Academy" et "L'instant qui suit" vous proposent une initiation pour mettre cet outil au service de vos projets de transformation personnelle ou collective. |
Ecouter vraiment, quel défi ! (29) |
|
Ecouter de tout son être, de toute sa présence, en utilisant le fil conducteur du processus de communication non-violente ! Par la qualité d'écoute, développons pleinement l'accueil de l'autre et de soi-même, au delà des jugements, des interprétations, pensées et évaluations. Avec l'association Communication Non Violente. |
EFT, technique de libération émotionnelle (3) |
|
Une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives ! Tous les gestes simples à réaliser soi-même au quotidien, pour se libérer de la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, ou l'anxiété... |
Ethique du débat (10) |
|
La société que nous voulons construire se fonde sur le désir du vivre ensemble tout en reconnaissant la singularité de chacun. L'éthique du débat permet d'adopter une attitude exigeante et respectueuse qui rend le débat possible et constructif. Venez en partager l'expérience avec le Pacte civique du Rhône. |
Expériences d’itinérance mendiante (44) |
|
Se dépouiller pour aller à la rencontre des autres et redécouvrir la générosité des habitants. À partir de ses témoignages d’itinérances mendiantes, Pascal Loviconi vous invite à venir partager vos expériences concrètes de vie, celles où vos attitudes ont suscité un climat de confiance, de don, d’ouverture et d’accueil. |
Gestion de conflit (8) |
|
Les conflits font partie de la vie, mais les traverser n’est pas toujours facile. Quelles stratégies adopter pour que chacun puisse être entendu et puisse s’affirmer sans rivalité ? A partir de jeux et de saynètes, il s’agit de repérer et d'apprendre à gérer les situations violentes, tout en tirant parti de désaccords non-violents. |
Invitation au voyage chamanique (27) |
|
Venez découvrir la pratique du tambour chamanique et tenter un premier voyage de l'âme. Technique millénaire employée sur presque tous les continents, le tambour permet de voyager de façon sûre dans le monde du rêve pour en retirer enseignements, conseils et énergie pour nous et les autres. |
Jeu du Tao (36) |
|
Vous avez un souhait ? Un projet pour réenchanter le monde ? Le Jeu du Tao vous permet de les réaliser vraiment. Comment ? En aidant l’autre à réussir son projet. On joue avec et non pas contre ses partenaires. Les quêtes personnelles se marient aux quêtes citoyennes. Un inoubliable instant d’ouverture et de dialogue ! Avec Anne-Laure Normand. |
Jeux corporels pour bâtir la confiance et l'intimité (25) |
|
Retrouvons la confiance et le respect dans nos relations ! Laissez votre tête de côté et entrez dans des jeux corporels simples et originaux ! Renouez avec votre enfant intérieur, joyeux et créatif, qui sait très bien percevoir les autres ! L'attention sera mise sur votre ressenti afin d’en tirer le meilleur et repartir d’un nouveau pied dans votre vie. |
L'Architecture pour et par les enfants ! (43) |
|
Imaginer la ville et l'habitat dans le respect de l'autre et de l'environnement ! Les enfants et leur famille sont invités à construire une maquette de "la ville sereine". |
L'enfant, la découverte et la nature (24) |
|
Sais-tu que les animaux et les plantes ont les mêmes besoins que toi ? Sais-tu qu’un animal peut être joyeux, en colère, triste ? Veux-tu apprendre à faire grandir une plante ? Viens le découvrir avec nous ! Trois jeux ludiques et interactifs pour tous les enfants à partir de 6 ans. |
La classe : un monde en miniature (9) |
|
Théâtre forum autour d'une situation de crise au collège : à partir d'une saynète, venez vous mettre en situation, et imaginer les stratégies pour vaincre les tensions et sortir de l'impasse. |
La créativité, méthode, talents, énergie (17) |
|
« Venez découvrir, à l'aide de stimuli et d'exercices amusants, les cinq phases du processus créatif à partir d'un problème ou d'un objet. Repartez avec une méthode et le désir de l'appliquer dans votre vie personnelle et professionnelle. Avec Geneviève de Beco, consultante ». |
La Gestuelle du Sensible (23) |
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Dans la lenteur, l'introspection et le silence, permettons à notre corps et à notre esprit de se rencontrer pour rendre la parole à notre corps sensible. Apprenons de nous-mêmes pour mieux nous mettre en relation avec les autres et le monde. |
Le Dictionnaire de la vie (12) |
|
Un atelier d'écriture et de pratique théâtrale pour la paix, proposé par Zarina Kahn, auteure du "Dictionnaire de la vie". Cette pièce est née en atelier à Sarajevo pendant la guerre, et continue à s'écrire depuis à travers le monde, portant un message de paix. |
Le tango argentin : un Dialogue, tout en humanité (16) |
|
Etre homme, femme, raconter ensemble une histoire : le dialogue sera envisagé comme une quête, et le tango argentin sera notre mode d’expression ! Fonder une relation à soi, à un partenaire, à un collectif de danseurs... Le tango comme possibilité de dépasser nos peurs, et trouver avec l'autre une possibilité infinie de partage. |
Lecture et dégustations de poètes (13) |
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Parce qu’après tant de paroles sur la liberté, il est toujours temps de dire quelque chose sur la liberté de parole. Parce que la poésie est une parole essentiellement libérée des bruits du monde, comme un silence qui parle, comme une voix blessée qui, pour guérir, appellerait une autre voix. Victor Borrador, poète public, vous fera entendre les voix des poètes du monde. |
Lectures sous les arbres (Bibliobus) |
|
Les bibliothécaires du premier arrondissement et du Pôle mobile vous proposent, au Bibliobus, des documents à consulter sur place pour tous les publics (presses, magazines, BD, documentaires, romans, essais) et des histoires à la demande, racontées aux enfants dès la petite enfance. |
Lumières sonores, chants spontanés de paix (18) |
|
Allongés à l'ombre des grands arbres, abandonnez-vous à la douceur d'un bain de sons : chants spontanés, vibrations sonores, pour accueillir et partager la paix de l'instant présent. |
Massage solidaire assis (19) |
|
Devenez "agent de convivialité citoyenne" ! L'association "La Décontraction à la Française" vous enseigne le pétrissage musculaire. Une fois formés, à vous de jouer : installez-vous dans la rue et proposez un petit massage aux passants (rémunération par pourboire) ! Ce job de complément est avant tout un formidable outil de contact humain ! |
Médiation humaniste (6) |
|
La médiation humaniste s'applique aussi bien dans le cadre familial qu'entrepreunarial, conjugal ou patrimonial. Venez vous sensibiliser à l'outil du médiateur, le miroir, en travaillant les émotions et les sentiments. 12 personnes maximum - atelier fermé. |
Mudras : un art martial en douceur (14) |
|
Les Mudras, un art martial indien, se pratiquent debout mais également assis ; ils sont donc accessibles à tous ! Un travail d'harmonie pour notre santé physique, psychique, intellectuelle, sociale et d'accomplissement. Pour tous les âges. |
Nid haut nid bas (34) |
|
Rentrez dans les plumes d'un oisillon pour vivre la formidable aventure de l'oeuf à l'envol dans les airs ! Partager, avec toute une couvée, le confort d'un nid douillet suspendu dans les branches ! Accès Cîmes et Pic et Perches proposent une installation de grimpe dans les arbres, pour les jeunes à partir de 6 ans. |
Notre vie en 2050 (41) |
|
Le climat se dérègle… En 2050 où en serons-nous ? Face aux incertitudes, réapproprions-nous notre futur. Nos désirs sont-ils éco-incompatibles ? Pas si sûr ! Ouvrons l'imaginaire pour explorer quelles sont les voies vers des futurs réussis. Partageons et écrivons collectivement ce que nous souhaitons pour demain. Avec Marie Cheron, de l'association 4D. |
Pousse-pousse tralal'air ! (4) |
|
Moi parfois je suis en colère et je grogne ; je dis rien et je me sens triste. Pouce ! Et si on jouait ensemble ? Le monstre colérique, l'ourson joyeux, le lutin effrayé... On va rire, s'amuser, et peut-être que la prochaine fois que je me sentirai mal, je saurai le dire et trouver une solution. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. |
Recyclage artistique (31) |
|
Avec les artistes brésiliennes Ira Campos et Cristina Silva |
Réflexologie, des mains au coeur (26) |
|
La réflexologie plantaire est une méthode puissante de relaxation, d'harmonisation des fonctions vitales, et de soutien des capacités d'auto-guérison. Cette technique ancestrale d'acupression et de massage des pieds est un outil naturel d'entretien du corps et de l'esprit. |
Rencontrer l'Autre au delà des préjugés |
|
Comprendre la culture de l'Autre dans son étrangeté radicale au delà des jugements, des interprétations, des peurs, et changer de regard sur le monde, quel défi ! Marion Lavabre, ethnologue et photographe, propose un atelier d'ethnologie autour de l'exemple de la culture féminine Afar (Ethiopie) et de l'infibulation. Autour de l'exposition d'Elsa Dréau Rivière |
Rythm'n team (1) |
|
Le drumcircle est atelier rythmique et participatif de percussions, pour tous, de 7 à 107 ans ! Pour créer, il faut s'entendre et s'écouter, sinon, c'est le chaos ! Accordons-nous pour dépasser les logiques d'enfermement et de repli. En participant à un drumcircle, on construit la paix ! |
Shiatsu solidaire (15) |
|
Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. Le Shiatsu est une technique manuelle japonaise permettant de se maintenir en bonne santé grâce à des gestes simples liés à la nature de la personne. Le Do In coordonne respiration, mouvement articulaire et gestion de l'énergie par des mouvements simples. |
Tai Chi et Chi Kong style Wu (15) |
|
Apprenons à préserver et développer nos énergies afin d'être en bonne santé et détendu pour faire face au quotidien. Apprenons aussi à mieux connaître qui nous sommes pour vivre de plus en plus dans la joie et plus près du bonheur. |
Toute une planète en musique, en danse et en douceur (28) |
|
Découverte d'expressions multiformes pour alerter sans pessimisme ! Quels sont les gestes simples et respectueux pour préserver sa santé ? En présence d'une conteuse, venez exprimer vos rêves et vos propositions pour un environnement dynamisant. C'est ensuite par la danse et le mime que l'énergie de vie donnera des réponses concrètes. |
Vers une réappropriation citoyenne de la monnaie (30) |
|
Quel impact a l'économie actuelle sur nos vies ? Comment se réapproprier la monnaie pour remettre l'économie au service du bien commun ? Le collectif de la Gônette (la monnaie complémentaire lyonnaise) et d'autres acteurs vous proposent des jeux ludiques pour explorer la question de "l'argent", et prendre conscience du pouvoir d’agir de chacun. |
Yoga du rire (7) |
|
Le yoga du rire apporte santé, joie et paix par le rire, qui est universel, sans barrière linguistique, ni culturelle. Pratiqué dans plus de 70 pays, il permet d’expérimenter les nombreux bienfaits du rire et de soulager nombreuses maladies liées au stress. C’est un remède miracle de la nature ! |
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
Aïkinostress ou L’art du guerrier pacifique (11) |
|
L’Aïkido nous aide à chercher des réponses face aux différentes situations de stress que nous rencontrons, au cours de notre vie personnelle et professionnelle. Voyons ce que chacun de nous, même sans pratiquer régulièrement cette discipline, peut en tirer pour renforcer ses capacités d’adaptation au quotidien. |
Aller vers l'autre et sentir la rencontre (20) |
|
Pour une mise en mouvement des potentialités affectives, avec les haptothérapeutes Ghislaine Kiejna et Catherine Dolto, ainsi que les sages-femmes et gynécologues de la région lyonnaise. Une découverte de l'haptonomie pour tous les âges de la vie. |
Basket fauteuil (33) |
|
Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA. Avec des champions de basket et rugby fauteuil. |
Bourse d’échanges et d’engagements (40) |
|
Apportez un objet en très bon état dont vous n’avez plus l'usage ! Echangez-le contre un billet de solidarité pour recevoir, en contrepartie, du temps et du savoir à partager, ou un autre objet. Initiative portée par le Secours Populaire et le Réseau de Solidarité du Brésil (REDE). |
Changement créatif : Tendresse et poésie (38) |
|
Comment faire du changement une source d'épanouissement et d'accomplissement ? Comment devenir auteur d'un changement créatif, avec les autres ? L’atelier associe créativité et réflexion à travers une dynamique ludique et participative. C'est une invitation à un défi inattendu : « Laisser la tendresse et la poésie habiter nos cœurs » Avec Neusa Veloso, psychologue. |
Chants pour une Babel d'avenir (5) |
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Le projet VoCE, Voix et Chemins d’Europe, associe mémoire et création à travers des rencontres de choeurs et de jeunes. Vous allez découvrir quelques chemins européens grâces à quelques mélodies patrimoniales qui lorsqu’elles se rencontrent, créent un paysage sonore d’aujourd’hui, une Babel d’avenir. Vous pouvez venir avec une chanson de votre culture d’origine ! |
Co-créateur de mon quotidien (39) |
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Comment interagir de manière responsable avec notre environnement, en devenant plus conscient de nos choix, de nos actes, de nos capacités créatrices ? De l'information de l'eau, à celle de nos cellules, un atelier reliant pratiques ancestrales et technologies modernes. |
Contes et histoires ! (37) |
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Christine Adjahi, conteuse du Bénin, vous invite à venir écouter et découvrir des histoires d'ici et d'ailleurs. Pour tous les jeunes et leur famille à partir de 6 ans. |
Décider ensemble, pour tous (39) |
|
Quelques habitants de la communauté, ainsi que des décideurs locaux, se regroupent et décident ensemble de l’avenir du village. Sur des thématiques sociales et environnementales, il s’agit de prendre une décision en adéquation avec tous les membres du groupe, sur la voie à suivre pour la communauté. Avec Pierre Sérillon. |
Découverte d'un modèle d'éducation non formelle (35) |
|
Comment devenir pleinement acteur de sa vie et de la société ? Le mouvement d’éducation populaire Les Cités d’Or nous invite à découvrir une démarche originale d’éducation non-formelle, à travers l’exploration de quelques compétences humaines fondamentales mobilisables dans toutes les dimensions de l’existence. |
Découverte des alternatives émergentes (32) |
|
L’association Anciela vous propose de découvrir diverses initiatives citoyennes (solidarité, alimentation écologique, nature en ville et gestion des déchets). Venez échanger et imaginer des d'actions à mener pour un monde durable demain ! |
Découverte du co-développement (2) |
|
Dispositif simple et efficace pour apprendre les uns des autres, le co-développement offre un espace où l’intelligence collective peut émerger. "Codéveloppement Academy" et "L'instant qui suit" vous proposent une initiation pour mettre cet outil au service de vos projets de transformation personnelle ou collective. |
Ecouter vraiment, quel défi ! (29) |
|
Ecouter de tout son être, de toute sa présence, en utilisant le fil conducteur du processus de communication non-violente ! Par la qualité d'écoute, développons pleinement l'accueil de l'autre et de soi-même, au delà des jugements, des interprétations, pensées et évaluations. Avec l'association Communication Non Violente. |
EFT, technique de libération émotionnelle (3) |
|
Une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives ! Tous les gestes simples à réaliser soi-même au quotidien, pour se libérer de la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, ou l'anxiété... |
Ethique du débat (10) |
|
La société que nous voulons construire se fonde sur le désir du vivre ensemble tout en reconnaissant la singularité de chacun. L'éthique du débat permet d'adopter une attitude exigeante et respectueuse qui rend le débat possible et constructif. Venez en partager l'expérience avec le Pacte civique du Rhône. |
Expériences d’itinérance mendiante (44) |
|
Se dépouiller pour aller à la rencontre des autres et redécouvrir la générosité des habitants. À partir de ses témoignages d’itinérances mendiantes, Pascal Loviconi vous invite à venir partager vos expériences concrètes de vie, celles où vos attitudes ont suscité un climat de confiance, de don, d’ouverture et d’accueil. |
Gestion de conflit (8) |
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Les conflits font partie de la vie, mais les traverser n’est pas toujours facile. Quelles stratégies adopter pour que chacun puisse être entendu et puisse s’affirmer sans rivalité ? A partir de jeux et de saynètes, il s’agit de repérer et d'apprendre à gérer les situations violentes, tout en tirant parti de désaccords non-violents. |
Invitation au voyage chamanique (27) |
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Venez découvrir la pratique du tambour chamanique et tenter un premier voyage de l'âme. Technique millénaire employée sur presque tous les continents, le tambour permet de voyager de façon sûre dans le monde du rêve pour en retirer enseignements, conseils et énergie pour nous et les autres. |
Jeu du Tao (36) |
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Vous avez un souhait ? Un projet pour réenchanter le monde ? Le Jeu du Tao vous permet de les réaliser vraiment. Comment ? En aidant l’autre à réussir son projet. On joue avec et non pas contre ses partenaires. Les quêtes personnelles se marient aux quêtes citoyennes. Un inoubliable instant d’ouverture et de dialogue ! Avec Anne-Laure Normand. |
Jeux corporels pour bâtir la confiance et l'intimité (25) |
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Retrouvons la confiance et le respect dans nos relations ! Laissez votre tête de côté et entrez dans des jeux corporels simples et originaux ! Renouez avec votre enfant intérieur, joyeux et créatif, qui sait très bien percevoir les autres ! L'attention sera mise sur votre ressenti afin d’en tirer le meilleur et repartir d’un nouveau pied dans votre vie. |
L'Architecture pour et par les enfants ! (43) |
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Imaginer la ville et l'habitat dans le respect de l'autre et de l'environnement ! Les enfants et leur famille sont invités à construire une maquette de "la ville sereine". |
L'enfant, la découverte et la nature (24) |
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Sais-tu que les animaux et les plantes ont les mêmes besoins que toi ? Sais-tu qu’un animal peut être joyeux, en colère, triste ? Veux-tu apprendre à faire grandir une plante ? Viens le découvrir avec nous ! Trois jeux ludiques et interactifs pour tous les enfants à partir de 6 ans. |
La classe : un monde en miniature (9) |
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Théâtre forum autour d'une situation de crise au collège : à partir d'une saynète, venez vous mettre en situation, et imaginer les stratégies pour vaincre les tensions et sortir de l'impasse. |
La créativité, méthode, talents, énergie (17) |
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« Venez découvrir, à l'aide de stimuli et d'exercices amusants, les cinq phases du processus créatif à partir d'un problème ou d'un objet. Repartez avec une méthode et le désir de l'appliquer dans votre vie personnelle et professionnelle. Avec Geneviève de Beco, consultante ». |
La Gestuelle du Sensible (23) |
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Dans la lenteur, l'introspection et le silence, permettons à notre corps et à notre esprit de se rencontrer pour rendre la parole à notre corps sensible. Apprenons de nous-mêmes pour mieux nous mettre en relation avec les autres et le monde. |
Le Dictionnaire de la vie (12) |
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Un atelier d'écriture et de pratique théâtrale pour la paix, proposé par Zarina Kahn, auteure du "Dictionnaire de la vie". Cette pièce est née en atelier à Sarajevo pendant la guerre, et continue à s'écrire depuis à travers le monde, portant un message de paix. |
Le tango argentin : un Dialogue, tout en humanité (16) |
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Etre homme, femme, raconter ensemble une histoire : le dialogue sera envisagé comme une quête, et le tango argentin sera notre mode d’expression ! Fonder une relation à soi, à un partenaire, à un collectif de danseurs... Le tango comme possibilité de dépasser nos peurs, et trouver avec l'autre une possibilité infinie de partage. |
Lecture et dégustations de poètes (13) |
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Parce qu’après tant de paroles sur la liberté, il est toujours temps de dire quelque chose sur la liberté de parole. Parce que la poésie est une parole essentiellement libérée des bruits du monde, comme un silence qui parle, comme une voix blessée qui, pour guérir, appellerait une autre voix. Victor Borrador, poète public, vous fera entendre les voix des poètes du monde. |
Lectures sous les arbres (Bibliobus) |
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Les bibliothécaires du premier arrondissement et du Pôle mobile vous proposent, au Bibliobus, des documents à consulter sur place pour tous les publics (presses, magazines, BD, documentaires, romans, essais) et des histoires à la demande, racontées aux enfants dès la petite enfance. |
Lumières sonores, chants spontanés de paix (18) |
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Allongés à l'ombre des grands arbres, abandonnez-vous à la douceur d'un bain de sons : chants spontanés, vibrations sonores, pour accueillir et partager la paix de l'instant présent. |
Massage solidaire assis (19) |
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Devenez "agent de convivialité citoyenne" ! L'association "La Décontraction à la Française" vous enseigne le pétrissage musculaire. Une fois formés, à vous de jouer : installez-vous dans la rue et proposez un petit massage aux passants (rémunération par pourboire) ! Ce job de complément est avant tout un formidable outil de contact humain ! |
Médiation humaniste (6) |
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La médiation humaniste s'applique aussi bien dans le cadre familial qu'entrepreunarial, conjugal ou patrimonial. Venez vous sensibiliser à l'outil du médiateur, le miroir, en travaillant les émotions et les sentiments. 12 personnes maximum - atelier fermé. |
Mudras : un art martial en douceur (14) |
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Les Mudras, un art martial indien, se pratiquent debout mais également assis ; ils sont donc accessibles à tous ! Un travail d'harmonie pour notre santé physique, psychique, intellectuelle, sociale et d'accomplissement. Pour tous les âges. |
Nid haut nid bas (34) |
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Rentrez dans les plumes d'un oisillon pour vivre la formidable aventure de l'oeuf à l'envol dans les airs ! Partager, avec toute une couvée, le confort d'un nid douillet suspendu dans les branches ! Accès Cîmes et Pic et Perches proposent une installation de grimpe dans les arbres, pour les jeunes à partir de 6 ans. |
Notre vie en 2050 (41) |
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Le climat se dérègle… En 2050 où en serons-nous ? Face aux incertitudes, réapproprions-nous notre futur. Nos désirs sont-ils éco-incompatibles ? Pas si sûr ! Ouvrons l'imaginaire pour explorer quelles sont les voies vers des futurs réussis. Partageons et écrivons collectivement ce que nous souhaitons pour demain. Avec Marie Cheron, de l'association 4D. |
Pousse-pousse tralal'air ! (4) |
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Moi parfois je suis en colère et je grogne ; je dis rien et je me sens triste. Pouce ! Et si on jouait ensemble ? Le monstre colérique, l'ourson joyeux, le lutin effrayé... On va rire, s'amuser, et peut-être que la prochaine fois que je me sentirai mal, je saurai le dire et trouver une solution. Pour les jeunes de 7 à 11 ans. |
Recyclage artistique (31) |
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Avec les artistes brésiliennes Ira Campos et Cristina Silva |
Réflexologie, des mains au coeur (26) |
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La réflexologie plantaire est une méthode puissante de relaxation, d'harmonisation des fonctions vitales, et de soutien des capacités d'auto-guérison. Cette technique ancestrale d'acupression et de massage des pieds est un outil naturel d'entretien du corps et de l'esprit. |
Rencontrer l'Autre au delà des préjugés |
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Comprendre la culture de l'Autre dans son étrangeté radicale au delà des jugements, des interprétations, des peurs, et changer de regard sur le monde, quel défi ! Marion Lavabre, ethnologue et photographe, propose un atelier d'ethnologie autour de l'exemple de la culture féminine Afar (Ethiopie) et de l'infibulation. Autour de l'exposition d'Elsa Dréau Rivière |
Rythm'n team (1) |
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Le drumcircle est atelier rythmique et participatif de percussions, pour tous, de 7 à 107 ans ! Pour créer, il faut s'entendre et s'écouter, sinon, c'est le chaos ! Accordons-nous pour dépasser les logiques d'enfermement et de repli. En participant à un drumcircle, on construit la paix ! |
Shiatsu solidaire (15) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. Le Shiatsu est une technique manuelle japonaise permettant de se maintenir en bonne santé grâce à des gestes simples liés à la nature de la personne. Le Do In coordonne respiration, mouvement articulaire et gestion de l'énergie par des mouvements simples. |
Tai Chi et Chi Kong style Wu (15) |
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Apprenons à préserver et développer nos énergies afin d'être en bonne santé et détendu pour faire face au quotidien. Apprenons aussi à mieux connaître qui nous sommes pour vivre de plus en plus dans la joie et plus près du bonheur. |
Toute une planète en musique, en danse et en douceur (28) |
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Découverte d'expressions multiformes pour alerter sans pessimisme ! Quels sont les gestes simples et respectueux pour préserver sa santé ? En présence d'une conteuse, venez exprimer vos rêves et vos propositions pour un environnement dynamisant. C'est ensuite par la danse et le mime que l'énergie de vie donnera des réponses concrètes. |
Vers une réappropriation citoyenne de la monnaie (30) |
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Quel impact a l'économie actuelle sur nos vies ? Comment se réapproprier la monnaie pour remettre l'économie au service du bien commun ? Le collectif de la Gônette (la monnaie complémentaire lyonnaise) et d'autres acteurs vous proposent des jeux ludiques pour explorer la question de "l'argent", et prendre conscience du pouvoir d’agir de chacun. |
Yoga du rire (7) |
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Le yoga du rire apporte santé, joie et paix par le rire, qui est universel, sans barrière linguistique, ni culturelle. Pratiqué dans plus de 70 pays, il permet d’expérimenter les nombreux bienfaits du rire et de soulager nombreuses maladies liées au stress. C’est un remède miracle de la nature ! |
Plus nous avançons dans les défis de l'humanité, plus nous constatons qu'elle est une et marquée par un destin commun. Face au déni de l’humain réveillons le désir de l'humain pour donner corps à un Peuple de la Terre uni ! Mais comment faire de sa diversité une force, en échappant à la fois au faux universalisme (sous lequel l'Occident a masqué sa domination), ainsi qu’au relativisme (au nom duquel les droits humains, et notamment celui des femmes, sont tout simplement reniés) ? Est-il possible, et si oui comment, de co-construire un universel du Peuple de la Terre en organisant un dialogue exigeant entre modernités et traditions ?
Avec Edgar Morin, philosophe et sociologue, Debora Nunes, présidente du REDE Salvador de Bahia, Patrick Viveret, philosophe, Devinder Sharma, conseiller auprès de l'Aam Aadmi Party (Parti de l'homme ordinaire en Inde), Mascha Join-Lambert, Initiatrice VoCE 2014-2018, Irène Koukoui, Porto Novo Bénin, Siddhartha et les peuples de la forêt en Inde, Bruno Mattéi, Université populaire de Roubaix et membre du collectif solidarité Roms et gens du voyage.
Facilitateurs : Irène Koukoui et Shoki Ali Saïd
Un peu partout les modèles de gouvernance démocratique sont remis en cause : envie de démocratie délibérative plus que démocratie participative, multiplicité et diversité des formes de l'engagement citoyen, l’envie d’articuler le local, le national, le global, et les perspectives à court, moyen et long terme, ou de réduire les dettes écologique, sociale et économique... Face au sentiment d’impuissance et d’indifférence, reprenons notre pouvoir d’agir pour faire preuve d’une citoyenneté active ! Comment permettre aux initiatives citoyennes de se rencontrer pour qu’elles trouvent un aboutissement réel ? Peut-on se donner davantage de pouvoir d'agir sans craindre une manœuvre populiste ou la restriction à des questions égoïstes ? Développons une société civique qui réponde aux défis du 21ème siècle.
Points de vue des invités de tous les continents dont Devinder Sharma conseiller du « parti de l'homme ordinaire » (Aam Aadmi Party), ainsi que Jean Frébault et le réseau des Conseils de développement, Ivan Maltcheff auteur de "Les nouveaux collectifs citoyens", Hervé Chaygneaud-Dupuy et le laboratoire de la Transition démocratique, les initiateurs du Manifeste pour une politique de la relation, les membres de la Transition citoyenne, les éditions Yves Michel, ITS,les représentants des Etats Généraux du Pouvoir Citoyen, Fabien Rodhain, écrivain engagé et représentant du G1000-France, les Colibris, le Pacte Civique, le Collectif Roosevelt, les Gentils virus de Lyon, Serge Sana, compositeur et musicien multi instrumentiste, et Anciela invitent le public à questionner les modalités nouvelles de la gouvernance.
Facilitateurs : Ivan Maltcheff et Natacha Kaminsky
15h15-16h : Pré-agora avec la première partie du livre Des Semences et des Hommes, de Fabien Rodhain. Deux comédiennes interprètent cet échange épistolaire entre une agricultrice indienne et une bourgeoise française. Face aux OGM, pesticides, mais aussi à l’appropriation du vivant par des géants agro-alimentaires, quelles peuvent être les solutions (initiatives de Vandana Shiva en Inde, Pierre Rabhi en France…) ?
Au vu de leur impact sur les milieux naturels et les populations, l’agriculture, la sécurité alimentaire, la question de l’eau, la permaculture, portent des enjeux majeurs pour réussir le 21ème siècle de manière pacifiée et durable. Elles le sont d’autant plus que les changements climatiques et les injustices sociales risquent d’accroître les situations de conflits et de violences. Comment s’incarnent les alternatives non-violentes en vue d’une paix sociale et durable ?
En présence d'Aviram Rozin fonateur de Sadanah Forest à Auroville en Inde, d'Ananda Siddhartha, jeune journaliste indien représentant du lobby du millet, encadrant des groupes d'étudiants canadiens et américains en formation en Inde au Centre Interculturel Fireflies à Bangalore, les porteurs de Songhai au Bénin, Kenya et Nigeria, Joséphine Zibi, présidente de l'association la Passerelle NGAM chargée de gérer l'approvisionnement en eau de villages camerounais, d'un groupe de femmes agricultrices palestiniennes accompagnées par le MAN (mouvement pour une alternative non violente), d'ONG pour la défense du droit des paysans sans Terre, Fabien Nuti Espace vert de Lyon et projet Urban Bees.
Facilitateurs : Lorella Pignet Fall et Tapas Bhatt
La Compagnie Zarina Khan présentera un extrait de la pièce Prometheus en fin d'agora.
C. L'utopie en action
L’utopie est-elle possible ? Des expériences communautaires pionnières essaiment dans le monde : quels apprentissages en retirons-nous pour la vie dans la cité ? La ville d’Auroville, en Inde, et le projet Gawad Kalinga, aux Philippines, donnent à voir chacun à leur manière leurs visions de la société idéale. Comment construit-on des utopies ? Quel projet les inspire et les porte ? Des habitants et des représentants d’Auroville et de Gawad Kalinga viendront témoigner de leurs expériences. Ils reviendront sur les chemins d’apprentissage des logiques de paix et de transformations … qui ne sont pas qu’un long fleuve tranquille.
• Auroville est née en 1968 en Inde avec l’ambition d’être le lieu d’une vie communautaire universelle, pacifique et harmonieuse, au-delà des croyances et des nationalités.
• Gawad Kalinga est une fondation d’entreprenariat social née en 1999 à Manille (Philippines) à l’instigation de Tony Meloto, avec pour objectif de réduire l’extrême pauvreté. Depuis sa création, plus d’un Million de personnes en sont sorties.
Facilitatrices : Pauline Fabre et Aurélie Marois
A. Faisons grandir les hommes et les arbres
Comment valoriser les ressources locales pour sortir d’une logique de pauvreté et instaurer un développement humain et durable ? Aviram Rozin, du projet Sadhana Forest, revient sur ses expériences de terrain.
Le projet Sadhana Forest est né en 2003 à Auroville (Inde), et applique des modèles innovants pour faire repousser la forêt, conserver l’eau et ramener la vie dans des zones où l’écosystème est détruit (Inde, Haïti, Kenya).
Facilitateurs : Siddharta et Simone Kunegel
B. Pour une reconversion monétaire : monnaies locales, monnaies complémentaires
Des initiateurs de monnaies locales proposent de se pencher sur les enjeux de leur création. Qu'est-ce qu'une monnaie locale ou complémentaire et quel est son fonctionnement ? Quels seraient ses impacts sur l’économie locale ? Quelles alternatives proposent-elles à la finance ? Quels rapports entre les monnaies locales et la citoyenneté ? Quelles en sont les limites ?
Avec Julien Berlusconi co-initiateur de la Gonette, la monnaie locale lyonnaise, l'éditeur Yves Michel, Gérard Foucher, comédien et spécialiste de la question de la monnaie, Jérôme Blanc, Maître de conférences en sciences économiques à l’Université Lyon 2, dont les travaux portent sur la question de la monnaie.
Facilitateurs : Varinia Vinay-Forga et Julien Berlusconi
(Roseraie) Des Etats Généraux du Pouvoir Citoyen, avec le Pacte Civique, le Collectif Roosevelt, Anciela, Conseil de développement du Grand Lyon, Lyon en Biens communs, Colibris, Les convivialistes, CCO de Villeurbanne, Festival d'Art et d'Air, et bilan perspectives des Rencontres de l'engagement citoyen
Un patient, en visite chez son médecin psychanalyste (mais surtout philosophe) cherche à comprendre et soigner sa pathologie. C'est le
prétexte pour nous interroger, ensemble, sur le régime politique dans lequel nous vivons. Très complète et dense, cette conférence théatralisée reste cependant drôle et accessible à tous (le personnage du patient incarnant la plupart des idées reçues). Suivi d'une discussion.
L'association Voix en Développement (VED) a développé des projets intergénérationnels d'art lyrique dans les quartiers dits "sensibles" depuis plus d'une dizaine d'années.
Ces projets intitulés "Une diva dans les quartiers" ont été menés par la Mezzo-soprano et pédagogue Malika Bellaribi-Le Moal et Christian Le Moal, psychopraticien.
Cette année, le projet présentera une réduction de l’Opéra-bouffe de Jacques Offenbach "La belle Hélène". Il est produit en partenariat avec les centres sociaux de Bondy et de Créteil. Malika Bellaribi Le Moal enseigne dans les ateliers de ces centre sociaux la technique vocale à des personnes sans connaissances musicales particulières.
Pour aboutir à un spectacle mêlant des gens des quartiers populaires à des professionnels de l’Opéra, il a fallu élaborer une pédagogie de la découverte qui consiste pour les amateurs à expérimenter sans a priori le chant lyrique afin de prendre conscience en profondeur du mécanisme de production du son.
Explorer les sons à partir du savoir être (le droit à l’erreur et l’acceptation inconditionnelle de soi), les 5 sens, les émotions et la dynamique corporelle, permet de découvrir sa puissance et sa justesse vocale, mais également de maintenir sa ligne musicale de manière autonome. Cette pédagogie permet à des amateurs d’avoir confiance en eux face au professionnels, de prendre de l'aisance, d’être à l'écoute également des musiciens et des solistes et de créer une solidarité de l’ensemble de la troupe.
Rencontres musicales entre France et Éthiopie
Les deux conférencières, qu’aucun sujet n’effraye, s’attaquent à l’Amour.
Il y a tromperie ! Ce qu’on nous vend sous le vocable d’Amour n’est-ce pas plutôt de la possession, de la passion, une recherche de relation placentaire sécurisante, un abri....?
Dans cette conférence entre rire et gravité, les deux comparses, Catherine Dolto et Emma la clown, mettent l’amour à nu, avec la complicité de Patrick Viveret, philosophe, qui leur permettra d’aborder la Chose sous divers angles : philosophique, gynécologique, quantique, ethnologique, voire même botanique... Elles tenteront de disséquer l'amour sous toutes ses formes, du paléolithique à l’époque moderne, de l'état amoureux à l’amour mystique en passant par l’amour filial et même l’amitié.
Catherine, médecin, haptothérapeute, établit le parallèle entre la relation mère/bébé et celle que les adultes rejouent ensuite, et Emma apporte sa part de réflexion décalée pour aider les spectateurs à avancer sur le sujet, Patrick, philosophe, sera interviewé et ses interventions ponctueront le spectacle…
Le trio Acordate Tango et Marie Gourion, avec le Duo Criollando organisent une soirée découverte du Tango, de la Chacarera et de la musique traditionelle argentine, pour nous faire découvrir la force de la musique et de la dance dans leur puissance de communiquer. Une initiation au tango et à la chacarera sera prévue pour danser tous ensemble !
Les Concerts du Sud (nn)
14_Alternatives à la peur
Concerts des représentants des ex-pays coloniaux ayant participé à la Première Guerre mondiale
Mascha Joint Lambert
mascha.jl <mascha.jl[@]laposte.net>
Basket fauteuil (nn)
14_Souci de soi, soin de l'autre
découverte et pratique ludique du basket fauteuil avec les sportifs de haut niveau
Oren Gost et Kamel Bensalem
Savoirs faires traditionnels
Hors Parcours
Aly Baba Saly Dianka
VENDREDI 4 Juillet
Zarina KAHN
Essabar ou le refuge de l’être
France, Mali (2000), 90’
« Essabar, c’est une natte tressée avec la paille fragile du désert. Elle se déroule pour abriter le feu du vent, pour protéger du froid les voyageurs qui s’arrêtent sous les étoiles. Elle devient, le temps des haltes, le seul repère dans l’immensité des sables. Essabar, c’est l’abri que l’être se tresse lui-même lorsqu’il n’a plus d’autre référence que le ciel au-dessus de sa tête et la terre à fouler de ses pas. »
VENDREDI 4, 18h
Projection suivie d'un débat
"La société se cache derrière "des bunkers de catégories".
Nous ne pouvons pas dire qui nous sommes si nous ne pouvons pas dire d’où nous venons ou à quelle communauté nous appartenons. (…)
Mon travail est de supprimer les frontières et les catégories. Un processus urgent, parce que ces bunkers sont là où commence la guerre."
(Z. Kahn)
LE GRAND GENEVE A CHAUD, "Côté nuit, côté soleil"
Suisse (2014), 17'
Extrait de l'émission "Grand Genève à chaud" sur la chaîne de télévision genevoise Léman Bleu, présentée par le journaliste indépendant Pascal Décaillet de l'Agence Décaprod à Genève. Interviews de Muriel Scibilia, auteur de « Côté nuit, côté soleil » sur le cancer des enfants (éditions Slatkine) et de ceux qui en ont guéri (David, Margaux, Jérémy).
VENDREDI 20h
SAMEDI 5 Juillet
Bruno VIENNE
Prisonniers volontaires de la banquise
France (2007) (52’)
L’épopée de la première partie de la longue dérive de Tara ! De septembre 2006 à janvier 2008, Tara a dérivé en Arctique au cœur d’une région essentielle au devenir du climat de la Terre. Deux chiens et huit petits hommes au milieu de l’immensité arctique enfermés dans la longue nuit polaire vivent une aventure où la moindre erreur peut être fatale, l’univers de glace est aussi fascinant qu’impitoyable...
SAMEDI 5 Juillet à 13h
Michelle DECOUST
« Auroville, une Terre pour Demain », Vers une écologie spirituelle
Inde (2010), 55’
Comment le mariage entre écologie et spiritualité, travail intérieur et extérieur, a permis à Auroville de devenir, en quarante ans, un « laboratoire du vivant » capable de proposer des solutions concrètes au reste de notre Planète ?
SAMEDI 5, 18h
Projection suivie d'un débat
Auroville est une cité cosmopolite née en 1968 en Inde sur une terre désertique,
avec l’ambition d’être le lieu d’une vie communautaire universelle, pacifique et harmonieuse.
Pour en savoir plus, rendez-vous dimanche 6 juillet à 18h.
Joël PELERIN
« J'érige Madagascar en pierre... »
Madagascar (2014), 15’
Se rassembler autour d'un devoir de mémoire, au nom de sa seule humanité, pour transcender nos clivages, et se forger une identité commune afin que le sacrifice de nos ancêtres arrête d'être une souffrance, génère une unité, et devienne une force pour leur descendance.
SAMEDI 5, 20h
Projection suivie d’un débat
DIMANCHE 6 Juillet
Franck BIASINI, Martine BUHRIG
L’art-parole
France (2014), 28'
Initié en 2009, le mouvement des workshops « Créativité et Humanisme » ne cesse de s’étendre de par le monde. Artistes, citoyens et personnes en situation de grande précarité créent ensemble autour d’ « œuvres-rencontre ». Ils ouvrent ainsi de nouveaux espaces démocratiques en articulant l’acte culturel, artistique et politique.
DIMANCHE 6, 18h
Projection suivie d’un débat
Michel GRANGER
Tank you
Pologne (2009), 15’
Un aperçu de la performance réalisée le 20 juin 2009 par Michel Granger. Un atelier éphémère, l’aéroport de Legnica en Basse-Silésie. Un pinceau, un char d’assaut de l’armée polonaise. Et si les chars des différentes armées s’arrêtaient de faire la guerre pour peindre?
En 1989, Michel Granger dédie une série de peintures Traces à Wang Weilin qui avait défié les chars de l’armée chinoise sur la Place Tienanmen.
L’expérience continue en 2007 et en 2009 avec la série Empreintes.
19h00 - Agora B
Sur les traces de Joseph Rouletabille, Philippe Merlant part élucider ce très curieux mystère : « Pourquoi les médias sont-ils si souvent du côté du manche, du côté du pouvoir, du côté des puissants ? » Une enquête de l'intérieur, nourrie par 40 ans d'exercice du métier de journaliste. Et une invitation à trouver des pistes pour réconcilier information et démocratie.
19h00 - Grande Scène
Musiques et chants traditionnels de Bulgarie, Macédoine, Turquie, Grèce, … mais aussi d’Irlande ou de Suède ainsi que quelques compositions.
Sur les chemins des Orients d’Europe avec des escapades dans les brumes du Nord.
20h05 - Grande Scène
Danse contemporaine urbaine, chorégraphe et danseurs, pédagogues et créateurs avec des extraits de "La Marche", grande chorégraphie de la Marche pour l'égalité de 1983, présentée au théâtre de Vénissieux en 2013 avec Azdine Benyoucef et Toumi Djaidja, Christian Delorme mais aussi l'artiste peintre Michel Granger
20h50 - Grande Scène
Dans son dernier spectacle, "Pangea", CHET NUNETA explore la voix au travers de la tradition et de la création musicale. En m'bochi, en napolitain, en ladino, en mandarin, le groupe a souhaité partager ses amours et ses révoltes en abordant des thèmes aussi large que l'attachement à la terre natale, la quête du bonheur, la déforestation ou encore les dégâts causés par les mafias contemporaines.
Une langue méconnue, un dialecte en voie de disparition, l'histoire d'un peuple, un poème populaire, autant de points de départ pour une immersion dans un continent sans frontières...
19h00 - Roseraie
Visage d'hier et d'aujourd'hui à travers ses musiques…
Ce voyage est un hommage à la culture persane et qui rendra hommage à la Musique, à la Danse, à la Poésie…
Le Tar et le Tombak vous feront voyager en Iran et la Danse vous transportera, au son des Dafs, au coeur de la Musique Soufie.
Avec la participation de Fereshteh Nasr, Navid Abassi, David BRULEY…
20h15 - Roseraie
Nous vous invitons à un voyage musical aux langues diverses et inspirés. Elles découlent d’influences culturelles et spirituelles d’hier et d’aujourd’hui. Parmi eux des Bhajans : Ce sont des chants Indiens considérés comme un Yoga, dont la pratique apporte joie, détente et sérénité profonde. Ce concert interactif invitera aussi ceux qui le souhaitent, à chanter certains chants facilement accessibles au public.
19h00 - Statue G7
L'association Savoir en actes présentera deux conférences « scientifiques » et humoristiques, afin de réfléchir ensemble aux grandes questions qui se posent à l’humanité : l'accélération du temps et la crise énergétiquel'association Savoir en actes présentera deux conférences « scientifiques » et humoristiques, afin de réfléchir ensemble aux grandes questions qui se posent à l’humanité : l'accélération du temps et la crise énergétique.
« TIC-TAC, le Temps c'est de l'Argent » - conférence gesticulée de Philippe Cazeneuve
Tout commence par un paradoxe, plus on invente des techniques pour gagner du temps … et moins on a de temps disponible ! La partie d'échecs perdues en 1997 par Gary Kasparov contre l'ordinateur Deep Blue marquerait-elle le début de la fin d'une informatique maîtrisée par l'humain ? La place prise par le trading à haute fréquence au sein des places boursières mondiales semblerait aujourd'hui le confirmer.
« Énergitude et citoyennification » - leçon théâtrale de physique populaire du Professeur Kiddonk Sysnetoua
Nous découvrirons les 3 composantes de la crise énergétique :
exploitation des énergies fossiles à la base de la révolution industrielle avec à la clé le changement climatique causé par les gaz à effet de serre,
développement de l’électronucléaire,
perspectives de transition énergétique …
Tout ça pour réaffirmer la place du citoyen dans les débats à tenir !
Ces conférences s'adressent à un public de 11 ans (ou un peu plus) à 111 ans (ou un peu moins) et durent chacune une heure (ou un peu plus, à un chouya près).
L'association Savoir en actes propose de questionner les usages et les applications des sciences et technologies dans la société, afin de développer un regard citoyen critique et constructif.
Pour en savoir plus : savoirenactes.info
19h00 - Grande Scène
Auteure-compositrice-interprète, fondatrice de Milivoiz (www.milivoiz.com), Emilie Llamas chante et s'accompagne au piano. Ses chansons celles d'une femme sensible, inspirée par la thématique de la naissance : "Des ventres ronds naissent les chansons..." chante-t-elle en écho à sa collaboration artistique avec la photographe Hélène Alice (exposition 2=3 et même plus parfois).
En prolongation musicale de l'agora "De la venue au monde à l’éducation à la joie !", Emilie invite toutes les générations à partager son univers artistique, entre tendresse et émotions.
19h55 - Grande Scène
Compositeur et joueur de Oud, Fayçal Salhi nous emmène là où l'Europe se confond avec l'Orient. Profondes et mystérieuses, les sonorités de ce trio s'unissent pour générer un ensemble musical qui va bien au au-delà de la simple fusion de deux genres. Fayçal parvient à créer une atmosphère, une ambiance "unique" à la hauteur d'un compositeur "unique".
20h55 - Grande Scène
Jean SANGALLY est incontestablement l’un des bluesmen français les plus touchant et talentueux du XXIème siècle.
Alchimie des genres d’où jaillit sa musique, Jean Sangally est né au Cameroun où il s’est imprégné durant toute son enfance des divers rythmes, mélodies et harmonies d’Afrique.
Son long séjour en Europe lui permet ensuite de s’initier aux musiques occidentales. Il retrouve dans le blues la quintessence de ses influences musicales.
Il restitue les mêmes émotions et les mêmes frissons que le font les plus grands bluesmens américains.
Ses thèmes d’inspirations parlent du quotidien, des soirées entre amis, des rencontres fugaces pour parfois partir en «délire ».
21h40 - Grande Scène
Dans le cadre de la fête fraternelle en souvenir de la Grande Guerre, mettons à l'honneur les pays impàliqués dans la guerre en tant qu'anciennes colonies, et que les diversités musicales se conjuguent dans une commune harmonie humaine !
Rencontre avec Olivier de Serres agronome et visionnaire du 16ème siècle
19h00 - Départ "Agora A" jusqu'à la Roseraie
L'artiste Zarina Khan (texte et mise en scène) invite à partir à la rencontre d'Olivier de Serres, agronome et visionnaire du 16ème siècle. De l'agriculture et du respect du vivant qui l'anime, la pièce se déporte vite sur des thématiques plus cosmopolitiques : la guerre entre catholiques et protestants mais aussi la dévastation de la conquête du nouveau monde et l'appel à l'harmonie entre les hommes, et entre la terre et les hommes.
20h15 - Roseraie
Deux voix, deux femmes en dialogue sur l'amour. De la passion à la raison, de la certitude aux doutes, d'éros à agapè et de l'amour particulier à l'amour universel, Anne-Marie Codur et Margot Varret vous invitent à un parcours musical enchanteur et féerique...
19h00 - Agora B
Un patient, en visite chez son médecin psychanalyste (mais surtout philosophe) cherche à comprendre et soigner sa pathologie. C'est le prétexte pour nous interroger, ensemble, sur le régime politique dans lequel nous vivons.
Un régime de gouvernement représentatif oligarchique où le pouvoir des citoyens est confisqué ou bien une démocratie comme on l'entend constamment ?
1h25 pour remettre les pendules à l'heure.
Très complète et dense, elle reste cependant drôle et accessible à tous (le personnage du patient qui incarne la plupart des positions populaires et autres idées reçues permet notamment cela). Suivi d'une discussion.
19h00 - Grande Scène
L'association Voix en Développement (VED) a développé des projets intergénérationnels d'art lyrique dans les quartiers dits "sensibles" depuis plus d'une dizaine d'années.
Ces projets intitulés "Une diva dans les quartiers" ont été menés par la Mezzo-soprano et pédagogue Malika Bellaribi-Le Moal avec Christian Le Moal psychopraticien.
Le projet de cette année est une réduction de l’Opéra-bouffe de Jacques OFFENBACH "La belle Hélène". Il est produit en partenariat avec les centres sociaux de Bondy et de Créteil. Malika Bellaribi Le Moal enseigne dans les ateliers de ces centres sociaux la technique vocale à des personnes sans connaissances musicales particulières.
Pour d’aboutir à un spectacle mêlant des gens des quartiers populaires à des professionnels de l’Opéra, ils ont élaboré une pédagogie de la découverte qui consiste pour les amateurs à expérimenter sans a priori le chant lyrique afin de prendre conscience en profondeur du mécanisme de production du son.
Explorer les sons à partir du savoir être (le droit à l’erreur et l’acceptation inconditionnelle de soi), les 5 sens, les émotions et la dynamique corporelle, permet de découvrir sa puissance et sa justesse vocale, mais également de maintenir sa ligne musicale de manière autonome. Cette pédagogie permet à des amateurs d’avoir confiance en eux face au professionnels, de prendre de l'aisance, d’être à l'écoute également des musiciens et des solistes et crée une solidarité de l’ensemble de la troupe.
19h45 - Grande Scène
La rencontre du Dancehall Ethiopien avec le Dancefloor Européen
Un envoûtant mélange musical et visuel explorant de nouveaux territoires artistiques et qui vous emmènera au-delà des frontières franco-éthiopiennes, là où les sons électro rencontrent la pop éthiopienne la plus fraîche.
20h45 - Grande Scène
Emma la clown & Catherine Dolto
Les deux conférencières, qu’aucun sujet n’effraye, s’attaquent à l’Amour.
Emma la clown & Catherine Dolto
Dans cette conférence entre rire et gravité, les deux comparses, Catherine Dolto et Emma la clown, mettent l'amour à nu, et abordent la Chose sous divers angles : historique, gynécologique, ethnologique et philosophique, avec la complicité de Patrick Viveret et Marcos Arruda.
Tout sur l'amour
Elles tenteront de disséquer l'amour sous toutes ses formes, du paléolithique à l'époque moderne, de l'état amoureux à l'amour mystique en passant par l'amour filial et même l'amitié.
Le dessin |
L'amour rend aveugle |
Soirée argentine (musique et danse)
à partir de 18h45 - Parquet Basket (33)
Le trio Acordate Tango et Marie Gourion, ainsi que le Duo Criollando organisent une soirée découverte de la musique et de la danse traditionelle argentine, dans toute leur puissance de communiquer. Une initiation au tango et à la chacarera sera prévue pour dancer tous ensemble !
auprès de l'UNESCO, universitaire spécialisé en littératures et langues africaine, alphabétisation, poésie orale et cultures des diasporas africaines. Il a enseigné dans les universités du Bénin, Nigéria et Floride USA, et fut chercheur invité à l'université de Bahia au Brésil, Birmingham GB et Tokyo au Japon
Un autre monde est non seulement possible, il est absolument nécessaire. Et urgent. Mais selon quels principes et quels contours l’organiser ? Ce ne sont pas tant les propositions et les solutions qui manquent – techniques, économiques, écologiques etc. –, que le pavillon commun sous lequel toutes les initiatives, toutes les inventivités qui se déploient à travers le monde, pourront trouver et penser leur unité relative, et que l’explicitation de la philosophie politique minimale commune qui les inspire . Une philosophie politique qui aura pour tâche de dire comment les hommes peuvent vivre ensemble en s’opposant sans se massacrer, et de faire reposer l’adhésion à la démocratie sur autre chose que la perspective d’une croissance indéfinie, désormais à la fois économiquement introuvable et écologiquement insoutenable. Une philosophie politique du vivre ensemble (con-vivialiste, donc). C’est pour aller dans le sens de cette explicitation qu’une cinquantaine d’intellectuels et militants, auteurs de nombreux ouvrages qui dessinent des alternatives possibles, ont décidé de confronter leurs analyses en mettant au second plan leurs divergences. Ce manifeste, qui est le résultat de près de deux ans de discussions entre eux, fixe les principes généraux sur lesquels ils se sont accordés, et qui leur paraissent appropriables et enrichissables par tous.
Le texte suivant présente l'abrégé du manifeste des Convivialistes (2013).
Déclaration d’interdépendance
Jamais l’humanité n’a disposé d’autant de ressources matérielles et de compétences techniques et scientifiques. Prise dans sa globalité, elle est riche et puissante comme personne dans les siècles passés n’aurait pu l’imaginer. Rien ne prouve qu’elle en soit plus heureuse. Mais nul ne désire revenir en arrière, car chacun sent bien que de plus en plus de potentialités nouvelles d’accomplissement personnel et collectif s’ouvrent chaque jour.
Pourtant, à l’inverse, personne non plus ne peut croire que cette accumulation de puissance puisse se poursuivre indéfiniment, telle quelle, dans une logique de progrès technique inchangée, sans se retourner contre elle-même et sans menacer la survie physique et morale de l’humanité. Les premières menaces qui nous assaillent sont d’ordre matériel, technique, écologique et économique. Des menaces entropiques. Mais nous sommes beaucoup plus impuissants à ne serait-ce qu’imaginer des réponses au second type de menaces. Aux menaces d’ordre moral et politique. À ces menaces qu’on pourrait qualifier d’anthropiques.
Le problème premier
Le constat est donc là : l’humanité a su accomplir des progrès techniques et scientifiques foudroyants, mais elle reste toujours aussi impuissante à résoudre son problème essentiel : comment gérer la rivalité et la violence entre les êtres humains ? Comment les inciter à coopérer tout en leur permettant de s’opposer sans se massacrer ? Comment faire obstacle à l’accumulation de la puissance, désormais illimitée et potentiellement auto-destructrice, sur les hommes et sur la nature ? Si elle ne sait pas répondre rapidement à cette question, l’humanité disparaîtra. Alors que toutes les conditions matérielles sont réunies pour qu’elle prospère, pour autant qu’on prenne définitivement conscience de leur finitude.
Nous disposons de multiples éléments de réponse : ceux qu’ont apportés au fil des siècles les religions, les morales, les doctrines politiques, la philosophie et les sciences humaines et sociales. Et les initiatives qui vont dans le sens d’une alternative à l’organisation actuelle du monde sont innombrables, portées par des dizaines de milliers d’organisations ou d’associations, et par des dizaines ou des centaines de millions de personnes. Elles se présentent sous des noms, sous des formes ou à des échelles infiniment variées : la défense des droits de l’homme, du citoyen, du travailleur, du chômeur, de la femme ou des enfants ; l’économie sociale et solidaire avec toutes ses composantes : les coopératives de production ou de consommation, le mutualisme, le commerce équitable, les monnaies parallèles ou complémentaires, les système d’échange local, les multiples associations d’entraide ; l’économie de la contribution numérique (cf. Linux, Wikipedia etc.) ; la décroissance et le post-développement ; les mouvements slow food, slow town, slow science ; la revendication du buen vivir, l’affirmation des droits de la nature et l’éloge de la pachamama ; l’altermondialisme, l’écologie politique et la démocratie radicale, les indignados, Occupy Wall Street ; la recherche d’indicateurs de richesse alternatifs, les mouvements de la transformation personnelle, de la sobriété volontaire, de l’abondance frugale, du dialogue des civilisations, les théories du care, les nouvelles pensées des communs, etc.
Pour que ces initiatives si riches puissent contrecarrer avec suffisamment de puissance les dynamiques mortifères de notre temps et qu’elles ne soient pas cantonnées dans un rôle de simple contestation ou de palliation, il est décisif de regrouper leurs forces et leurs énergies, d’où l’importance de souligner et de nommer ce qu’elles ont en commun.
Du convivialisme
Ce qu’elles ont en commun, c’est la recherche d’un convivialisme, d’un art de vivre ensemble (con-vivere) qui permette aux humains de prendre soin les uns des autres et de la Nature, sans dénier la légitimité du conflit mais en en faisant un facteur de dynamisme et de créativité. Un moyen de conjurer la violence et les pulsions de mort. Pour le trouver nous avons besoin désormais, de toute urgence, d’un fond doctrinal minimal partageable qui permette de répondre simultanément, en les posant à l’échelle de la planète, au moins aux quatre (plus une) questions de base :
- La question morale : qu’est-il permis aux individus d’espérer et que doivent-ils s’interdire ?
- La question politique : quelles sont les communautés politiques légitimes ?
- La question écologique : que nous est-il permis de prendre à la nature et que devons-nous lui rendre ?
- La question économique : quelle quantité de richesse matérielle nous est-il permis de produire, et comment, pour rester en accord avec les réponses données aux questions morale, politique et écologique ?
- Libre à chacun d’ajouter à ces quatre questions, ou pas, celle du rapport à la surnature ou à l’invisible : la question religieuse ou spirituelle. Ou encore : la question du sens.
Considérations générales :
Le seul ordre social légitime universalisable est celui qui s’inspire d’un principe de commune humanité, de commune socialité, d’individuation, et d’opposition maîtrisée et créatrice.
Principe de commune humanité : par delà les différences de couleur de peau, de nationalité, de langue, de culture, de religion ou de richesse, de sexe ou d’orientation sexuelle, il n’y a qu’une seule humanité, qui doit être respectée en la personne de chacun de ses membres.
Principe de commune socialité : les êtres humains sont des êtres sociaux pour qui la plus grande richesse est la richesse de leurs rapports sociaux.
Principe d’individuation : dans le respect de ces deux premiers principes, la politique légitime est celle qui permet à chacun d’affirmer au mieux son individualité singulière en devenir, en développant sa puissance d’être et d’agir sans nuire à celle des autres.
Principe d’opposition maîtrisée et créatrice : parce que chacun a vocation à manifester son individualité singulière il est naturel que les humains puissent s’opposer. Mais il ne leur est légitime de le faire qu’aussi longtemps que cela ne met pas en danger le cadre de commune socialité qui rend cette rivalité féconde et non destructrice.
De ces principes généraux découlent des :
Considérations morales
Ce qu’il est permis à chaque individu d’espérer c’est de se voir reconnaître une égale dignité avec tous les autres êtres humains, d’accéder aux conditions matérielles suffisantes pour mener à bien sa conception de la vie bonne, dans le respect des conceptions des autres
Ce qui lui est interdit c’est de basculer dans la démesure (l’hubris des Grecs), i.e. de violer le principe de commune humanité et de mettre en danger la commune socialité
Concrètement, le devoir de chacun est de lutter contre la corruption.
Considérations politiques
Dans la perspective convivialiste, un État ou un gouvernement, ou une institution politique nouvelle, ne peuvent être tenus pour légitimes que si :
- Ils respectent les quatre principes, de commune humanité, de commune socialité, d’individuation et d’opposition maîtrisée, et que s’ils facilitent la mise en œuvre des considérations morales, écologiques et économiques qui en découlent ;
Plus spécifiquement, les États légitimes garantissent à tous leurs citoyens les plus pauvres un minimum de ressources, un revenu de base, quelle que soit sa forme, qui les tienne à l’abri de l’abjection de la misère, et interdisent progressivement aux plus riches, via l’instauration d’un revenu maximum, de basculer dans l’abjection de l’extrême richesse en dépassant un niveau qui rendrait inopérants les principes de commune humanité et de commune socialité ;
Considérations écologiques
L’Homme ne peut plus se considérer comme possesseur et maître de la Nature. Posant que loin de s’y opposer il en fait partie, il doit retrouver avec elle, au moins métaphoriquement, une relation de don/contredon. Pour laisser aux générations futures un patrimoine naturel préservé, il doit donc rendre à la Nature autant ou plus qu’il ne lui prend ou en reçoit.
Considérations économiques
Il n’y a pas de corrélation avérée entre richesse monétaire ou matérielle, d’une part, et bonheur ou bien-être, de l’autre. L’état écologique de la planète rend nécessaire de rechercher toutes les formes possibles d’une prospérité sans croissance. Il est nécessaire pour cela, dans une visée d’économie plurielle, d’instaurer un équilibre entre Marché, économie publique et économie de type associatif (sociale et solidaire), selon que les biens ou les services à produire sont individuels, collectifs ou communs.
Que faire ?
Il ne faut pas se dissimuler qu’il faudra pour réussir affronter des puissances énormes et redoutables, tant financières que matérielles, techniques, scientifiques ou intellectuelles autant que militaires ou criminelles. Contre ces puissances colossales et souvent invisibles ou illocalisables, les trois armes principales seront :
- L’indignation ressentie face à la démesure et à la corruption, et la honte qu’il est nécessaire de faire ressentir à ceux qui directement ou indirectement, activement ou passivement, violent les principes de commune humanité et de commune socialité.
- Le sentiment d’appartenir à une communauté humaine mondiale.
- Bien au-delà des « choix rationnels » des uns et des autres, la mobilisation des affects et des passions.
Rupture et transition
Toute politique convivialiste concrète et appliquée devra nécessairement prendre en compte :
- l’impératif de la justice et de la commune socialité, qui implique la résorption des inégalités vertigineuses qui ont explosé partout dans le monde entre les plus riches et le reste de la population depuis les années 1970
- Le souci de donner vie aux territoires et aux localités, et donc de reterritorialiser et de relocaliser ce que la mondialisation a trop externalisé.
- L’absolue nécessité de préserver l’environnement et les ressources naturelles.
- L’obligation impérieuse de faire disparaître le chômage et d’offrir à chacun une fonction et un rôle reconnus dans des activités utiles à la société.
La traduction du convivialisme en réponses concrètes doit articuler, en situation, les réponses à l’urgence d’améliorer les conditions de vie des couches populaires, et celle de bâtir une alternative au mode d’existence actuel, si lourd de menaces multiples. Une alternative qui cessera de vouloir faire croire que la croissance économique à l’infini pourrait être encore la réponse à tous nos maux.
Les signataires :
Claude Alphandéry, Geneviève Ancel, Ana Maria Araujo (Uruguay), Claudine Attias-Donfut, Geneviève Azam, Akram Belkaïd (Argelia),Yann-Moulier-Boutang, Fabienne Brugère, Alain Caillé, Barbara Cassin, Philippe Chanial, Hervé Chaygneaud-Dupuy, Eve Chiapello, Denis Clerc, Ana M. Correa (Argentina), Thomas Coutrot, Jean-Pierre Dupuy, François Flahault, Francesco Fistetti (Italia),Anne-Marie Fixot, Jean-Baptiste de Foucauld, Christophe Fourel, François Fourquet, Philippe Frémeaux, Jean Gadrey,Vincent de Gaulejac, François Gauthier (Suiza),Sylvie Gendreau (Canadá), Susan George (Estados Unidos), Christiane Girard (Brasil), Françoise Gollain (Reino Unido), Roland Gori, Jean-Claude Guillebaud, Paulo Henrique Martins (Brasil), Dick Howard (Estados Unidos), Marc Humbert, Éva Illouz (Israel), Ahmet Insel (Turquía), Geneviève Jacques, Florence Jany-Catrice, Zhe Ji (China), Hervé Kempf, Elena Lasida, Serge Latouche, Jean-Louis Laville, Camille Laurens, Jacques Lecomte, Didier Livio, Gus Massiah, Dominique Méda, Margie Mendell (Canadá), Pierre-Olivier Monteil, Jacqueline Morand, Edgar Morin, Chantal Mouffe (Reino Unido), Yanna Moulier-Boutang, Osamu Nishitani (Japón), Alfredo Pena-Vega, Bernard Perret, Elena Pulcini (Italia), Ilana Silber (Israel), Roger Sue, Elvia Taracena (México), Frédéric Vandenberghe (Brasil), Patrick Viveret.
Pour avoir accès au Manifeste des convivialistes dans son intégralité :
http://www.mouvementutopia.org/blog/public/Livre_Manifeste_Convivialiste...
texte en cours de discussion (Patrick Viveret, Edgar Morin etc)
En cette année qui s’ouvre, les Européens auront des raisons de regarder en arrière, depuis des points de vue bien divers. Malgré cette diversité, la rétrospective qui s’offrira à eux pourrait montrer les traits communs saillants : un continent dans le tourbillon, entraînant dans le monde entier d’innombrables êtres avec lui.
Certes, les commémorations prendront des formes diverses. Ici et là, on célébrera l’union nationale dans l’effort de guerre, ailleurs on se souviendra surtout des sacrifices, des blessures et de leurs traces indélébiles. D’aucuns se pencheront sur les responsabilités, y compris les leurs, d’autres chercheront à introduire les jeunes générations dans la compréhension de la vie des aïeux. Pour quelques-uns, ce sera l’occasion de contempler la fin de la vieille Europe, pour d’autres, celle de saluer la victoire des démocraties modernes, ou encore la souveraineté nationale gagnée ou retrouvée…
A travers ces diverses facettes du temps de la Grande Guerre, pourtant, se dégagent à nos yeux quelques signes bien lisibles pour tous, et destinés à tous pareillement.
D’abord, nous devons faire acte de mémoire et de recueillement pour tous ceux qui ont perdu leur vie.
Convoqués des quatre coins du monde pour se battre, ils avaient donné le meilleur d’eux-mêmes – souvent pour la lointaine « mère-patrie »; civils, ils étaient pris dans les ravages de la guerre. Oui, il y a un devoir élémentaire de rendre hommage, ensemble, à ces vies, des millions dans le monde entier, qui n’ont pu s’épanouir, endeuillant tous les continents.
Puis, il y a l’interpellation par la clairvoyance de ceux qui voyaient venir la catastrophe. Ils étaient artistes, responsables politiques, citoyennes engagées… leurs regards et leurs paroles originales ont été ridiculisés, conspués, étouffés. Jaurès, assassiné. Il faut relire son dernier discours du 25 juillet 1914. Georg Trakl mort d’effroi. Son amie la poète Else Lasker-Schüler lui dédia ces mots « Georg Trakl succomba à la guerre, frappé par sa propre main. Et ce fut tant de solitude dans le monde […] »
Comment se fait-il que la grande majorité ait pu être aveuglée? Par quelles voies le patriotisme pouvait-il se réduire à des imageries d’ennemi jusqu’au point où l’on ne discernait plus qu’elles, et que se lançait juif contre juif, catholique contre catholique, socialiste contre socialiste?
Où sont aujourd’hui nos clairvoyances ? Notre liberté de pensée et notre courage ? Où est notre recherche de l’intérêt mutuel entre peuples d’Europe ?
Ensuite, des regards enthousiastes d’alors croisent les nôtres. La patrie sacralisée, la culture du sacrifice et l’appel à se dépasser ont été les moteurs pour de nombreux jeunes appelés. Il nous faut bien regarder en face cet enthousiasme pour ce qui était ressenti comme une grande cause.
Que faisons-nous du besoin de la jeunesse à se dépasser ? Elle est en droit de chercher du sens à la vie et des exemples encourageants. La résignation et le cynisme détruisent son énergie. Que lui proposons-nous?
Alors que la jeunesse en Europe est attachée à son appartenance commune, il s’agit de formuler avec elle aujourd’hui, de « nouvelles frontières ».
Enfin, il y a les signaux qui nous viennent des fonds des tranchées et de leur boue, entre les barbelés, de là où les infanteries des camps adverses se guettaient, tout proches les uns des autres. Sur tous les fronts, ils se rapprochaient parfois, en Italie, en Russie, aussi bien qu’en Belgique ou en France. Leurs gestes étaient modestes et parfois dérisoires. Ainsi, on en venait à se prêter des outils pour réparer les barbelés que chacun dressait contre l’autre…. Ils faisaient preuve de cette « décence élémentaire »1 qui fonde la fraternité. Mais politiquement, après la guerre, ces gestes n’avaient pas droit de cité. Pourtant ils ont existé ! Et leur enseignement est double : le désir de l’humain est « increvable », et il a besoin d’être soutenu. Il n’a pas le pouvoir de la force mais , depuis le fond des tranchées , depuis l’humiliation et l’horreur des camps de la mort, depuis les abysses de notre sauvagerie, il éclaire le chemin et finit par construire l’Europe, une Europe en paix.
La leçon est de taille aujourd’hui et vaut pour le monde : si les puissants agissaient de concert avec la raison de la fraternité, nombre de conflits trouveraient une issue dans la réconciliation, en amont de catastrophes sociales, économiques et politiques.
Considérant tous ces signes, nous émettons des vœux pour le mois d’août 2014, centenaire de la mobilisation générale dans tous nos peuples :
- qu’une commémoration officielle commune aux pays d’Europe soit organisée;
- que des gestes citoyens forts et généreux se produisent : imaginons par exemple que sur les ponts du Rhin, se dressent de longs buffets et que des repas soient partagés entre tous, y compris tous les citoyens étrangers sur les territoires des deux rives… ;
- que parmi les innombrables projets qui verront le jour en guise de commémoration, certains entament de véritables rencontres humaines, se déplaçant de pays en pays, tout le long des années 2014 à 20182 , proposant d’approfondir la logique de la fraternité et de l’amitié ;
- qu’une initiative soit prise pour approfondir et généraliser le service volontaire européen existant. Un grand service civil européen devrait couler de source de ces années de commémoration.
Premiers signataires :
Geneviève Ancel, Dialogues en humanité, Lyon ; Louis Besson, Ancien Ministre, Chambéry ; Claude Bouveresse, Vice-Présidente de la chorale Vocalam, Chambéry ; Anne-Marie Chapsal, Présidente de la chorale Ensemble2021, St.Alban-Leysse ; Cyrille Colombier, Chef de Chœur, Novalaise ; Etienne François, historien, et Beate François, Berlin ; Alfred Grosser,Paris ; Louis Join-Lambert et Mascha Join-Lambert, initiatrice de VoCE 2014 – 2018 ; Markus Meckel, Président du Service pour l'entretien des sépultures militaires allemandes (SESMA), Berlin; Richard Pétris, Ecole de la Paix, Grenoble ; Dr. Henning Scherf, Ancien Président du Senat et Maire de la Freie Hansestadt de Brême, Président de la Fédération Allemande de Chorales, Brême ; Patrick Viveret, philosophe, Paris.
Signataires :
Membres des chorales Ensemble 2021 et Vocalam : Béatrice Boutet, M. Claude Bouveresse, Olivier Casalis, Gilles Choblet, Terenia Laskowska, Véronique Rebotier, Françoise et Gérard Thiercelin.
Et :
Henri-Georges Brun, Ambassadeur de la Paix de la Ligue Humaniste Internationale, Albertville; Hugues de Courtivron, Mordelles; Christian et Béatrice v. Hirschhausen, Berlin; Cornelia Keller-Kirst, Agent Culturel, Berlin; Klaus Nussbaum, Poète, Denzlingen ; Astrid Rashed, Actrice, Berlin; Sabine Rousseau, historienne, Chambéry; Susanne v.Schenck, Journaliste, Berlin ; Dr.Annette Schiller, Société Franco-Allemande, Halle/S.; Philippe Vachette, économiste, Barberaz; Thierry Verney, historien, Chambéry; Françoise Vig, musicienne, Chambéry; Maria Winkler; Julian Walmesley, traducteur; Barbara Winzer, dramaturge, Berlin; Brice Wong, Chambéry.
Version définitive 12 janvier 2014
Proposée par Mascha Join-Lambert et Claude Bouveresse, après relecture par Vincent v.Wroblewsky, interprète et traducteur, Berlin.
Signatures au 27 janvier 2014
Mascha Join-Lambert
18, rue des Tilleuls F – 73000 Barberaz 00 33 4 79 44 2394
00 33 6 66 25 26 76 / Mascha.jl@laposte.net
1Marc Ferro, Frères de tranchées, E. Perrin, Paris 2005
2A l’instar des Dialogues en Humanités qui, depuis 2002, proposent des rencontres annuelles dans divers pays du monde et qui lanceront, début juillet 2014 à Lyon, un cycle de rencontres pour passer « des logiques de guerre aux logiques de paix « (www.dialoguesenhumanite.org) , ou encore du projet VoCE 2014–2018 / Voix et Chemins d’Europe / Voices from Citizens of Europe, qui proposera un parcours de traversée européenne, artistique et citoyen pour chorales amateurs et jeunes adultes. Contact :VoCE2014-2018@laposte.net
MARCHANT,
ÉCRIVANT,
PREMIÈRE ESQUISSE
POUR MANIFESTE
Plusieurs associations, compagnies d’artistes, des chercheurs et d’autres personnes se sont retrouvés depuis avril 2013 pour cheminer autour de cette question : “altérité, Universalité : quel monde pour demain ?” Nous savons que chaque mot de cette phrase doit être interrogé en tenant compte de l'analyse que les uns et les autres font de l'état du monde contemporain, mais aussi que certains usages aujourd'hui usurpent ces mots et les dénaturent. Nous-mêmes, nous avons procédé à de nombreuses modifications avant d'arriver à une entente.
Le texte qui suit ne reflète pas forcément la pensée précise ou plus nuancée de chaque signataire. Cette convergence intervient cependant dans un contexte de crise sociétale sur laquelle nous partageons cette idée de fond : le Divers de nos sociétés est une richesse et le nouvel horizon de nos cultures. il devrait donc être une priorité dans l’agenda des citoyens et des politiques publiques. Le chantier que nous inaugurons ainsi, avec ce texte, repose sur des enjeux d’espérances collectives, car nous pensons que « le Monde n’est pas seulement à habiter mais aussi à inventer » (Patrick Chamoiseau). Nous espérons que celles et ceux qui se retrouvent dans ce texte, le signeront et nous rejoindront pour lui donner des perspectives d'actions.
EN maRChaNt,
EN éCRivaNt,
PREmièRE EsqUissE
PoUR UN maNifEstE
Nous traversons une époque d'incertitude qui, sous les effets de la mondialisation économique, n'a pas de précédent. Les contradictions que vit le monde contemporain mettent en péril un certain nombre de droits et d'acquis sociaux, politiques et culturels. Ces acquis sont le fruit de plusieurs décennies de luttes contre la misère et pour faire respecter les principes de l’Egalité, de la Justice et de la Dignité humaine, principes dont l’efficacité constitue aujourd’hui l’horizon d’espérance de l’immense majorité du genre humain. Les contradictions du système globalisé génèrent par contre des violences exacerbées, nationales, ethniques, environnementales, mais aussi interindividuelles. C’est le futur même de l’humanité qui est interrogé, malgré l’accumulation inédite de ressources, de forces productives, de connaissances et malgré la proclamation quasi universelle de la démocratie, de l’état de droit et des droits de l’homme comme fondements
de la société.
Au cours des dernières décennies, le "système-monde" est devenu certes multipolaire, mais en accentuant ses hiérarchies. Le durcissement des inégalités, la suppression de millions d’emplois dans les pays industriels, le développement de la précarité, la concentration des populations dans des ghettos sociaux, la surenchère sécuritaire et l'interdiction de se déplacer librement pour certains (sans risquer de mourir) sont des évolutions inquiétantes de notre monde.
La crise est le cadre dans lequel les questions sociales et culturelles se posent aujourd'hui. Mais cette crise n'est pas seulement à penser en termes de redistribution : c'est une transformation, une mutation profonde de nos sociétés qui est en jeu. La mondialisation économique conduit à des situations d’interactions accrues et accélérées entre les individus, les groupes et les nations ; elle a ouvert le champ de la mondialité. Un monde nouveau est en gestation. Un monde où toute personne doit trouver sa place quelles que soient ses origines, ses cultures, ses langues, ses manières de voir, de penser et d’être.
Le signe visible de ces mutations est que nous vivons tous dans des villes-monde, des quartiers-monde, des villages-monde. Ces villes, quartiers et villages sont multiculturels et leurs espaces publics deviennent interculturels. il s’agit donc de penser une politique interculturelle de ces espaces où chaque différence participe à la création du vivre ensemble.
Nous ne partons pas de rien, ni pour notre éthique ni pour nos pratiques. Nous inscrivons au contraire nos engagements dans des héritages sociaux, culturels, politiques et intellectuels qui défendent pour l'essentiel le libre-arbitre dans le partage, la rencontre et la Relation et la responsabilité d'être ce que nous voulons en dehors de ce que l'on veut faire de nous. Ces héritages, nous les assumons comme une éthique vivante qui nourrit nos pratiques au présent, au-delà de toute frontière quelle qu'elle soit. Elle nous rend, chacun, « disponible pour la rencontre, et l’expérience, et l’événement de l’Autre... [Car] C’est ainsi que la Relation ouvre le futur aux grandes fécondités. C’est ainsi qu’elle assure au présent son degré indispensable d’amour, de partage, de juste fraternité, et son souci de la moindre différence. C’est ainsi qu’elle ouvre à notre devenir l’appétit le plus vaste pour la diversité. » (Patrick Chamoiseau) L'usage que nous faisons du terme interculturel interroge les frontières, toutes les frontières : politiques et policières des états ou des agglomérats d’états, idéologiques des représentations, des identités et des structurations hiérarchiques, voire scientifiques des prétentions "primordialistes" qui hiérarchisent les êtres humains selon le social ou l'ethnique ou la « race » ou la croyance, ou telle ou telle histoire nostalgique, nationale ou civilisationnelle, supposée pure, originelle, authentique.
Nous ne sommes pas dans une dynamique de construction d'un système mais plutôt à la poursuite de chemins dont les jalons reposent sur des enjeux d’espérance collective. Nous avons des objets communs de réflexion et d’action et nous nous proposons de leur donner forme avec celles et ceux qui en ressentent l'urgent besoin et le désir. Nous constatons en effet que les aspects de la multiculturalité sont le plus souvent ignorés, ou déniés au profit d'une gestion à court terme de ses effets stigmatisants, notamment à travers la tentation de segmenter le territoire en espaces distincts créant des frontières sociales visibles et invisibles.
Dans ce sens, la lutte contre l’ethnocentrisme et l’égocentrisme est indispensable. il n’est plus temps de considérer son point de vue personnel (individuel ou collectif ) comme étant le seul "bon", ou le meilleur et encore moins l’unique. Il est temps par contre de penser chacun de nos mondes comme un « Tout-Monde » (Edouard Glissant).
Une "mutation anthropologique" est à l'oeuvre et nous pensons essentiel de travailler sur ses effets implacables, ils s'imposent à toutes et tous et dans tous les domaines. Il existe des échanges et des transformations qui demandent une reconnaissance par la société. C'est une richesse dynamique qu'il faut mettre en valeur.
Nous sommes porteurs d’une interrogation : comment construire une Relation entre les uns et les autres dans un vouloir vivre-ensemble, laïc et socialement reconnaissant ?
Ces deux valeurs (la laïcité et la reconnaissance) nous semblent devoir cadrer le devenir de nos sociétés et fonder une politique de la Relation : qui fait lien, qui fait échange qui peut faire récit commun. Notre préoccupation majeure est de promouvoir une idée renouvelée de l'Universalité : qui ne soit plus pouvoir ou toute-puissance d'un ordre mondial mercantile, socialement et culturellement injuste, mais une «diversalité» (Edouard Glissant) qui prend en compte la dignité de tous. Pour partager et construire ensemble dans ce sens, il nous faudra travailler sur les mots et leurs usages pour ouvrir le champ d'un nouvel imaginaire. Nous partageons cette idée que les mots sont importants et qu'il faut rester vigilant sur leurs usages et leurs rendements concrets : idéologiques, sociaux, économiques. L’interculturel désigne pour nous cet enjeu majeur, car nous savons qu’il y a des discours et des pratiques totalitaires qui se positionnent à l’inverse de nos intentions, comme les fondamentalismes religieux, politiques, nationalistes, éthnicistes ou mercantiles. Nous avons la conviction que la connaissance et la reconnaissance (en quoi consiste la promotion de l’interculturalité) dans les espaces de vie (quartiers, villes et territoires), peuvent contribuer à modifier les représentations et à constituer une ressource politique, sociale et culturelle importante. Comme nous avons la conviction que le travail de rencontre, d'établissement de relations et de "créolisation" sociale peut contribuer à terme à la refondation de la citoyenneté sur la base d'une égalité effective des Droits.
Lyon, 24 mars 2014
POUR TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUI VOUDRONT SIGNER ET FAIRE VIVRE CE
MANIFESTE, INSCRIVEZ VOTRE SIGNATURE SUR LE SITE DE LA MAISON DES PASSAGES
www.maisondespassages.org
Les premiers signataires
A2P Nord-Sud-Sud / ADATE / Adrien Franck / Amirouche Aurélie / ARTAG - Centre social à l'unisson /
Azzimonti Francesco / Bacot Yolande / Balume Ya-Mutuale / Barret Françoise / Barthez Jean-Claude /
Beauvoir Marcel / Boutin Elisa / Camara Ganda Oumar / CCO de Villeurbanne / Cédiey Eric /
Chaouite Abdellatif / Chopin Nadine / Cie Novecento / Collectif de l'Atre / Compagnie Gertrude II /
Corso Cécile / Dire d'Etoile / EPI de Vaulx-en-Velin / Fall Fati / Ferhat Bahija / FIJI-RA / Frérot Olivier /
Gilbert Jeanne / Guichard Bruno / Gumpel Georges / ISM-CORUM/ Jaganathen Sandra / Jamonneau Baptiste /
Kebbouche Saïd / La famille Carton Pâte / La Maison des Passages / La Tribu Hérisson / Levin Sarah /
Malia Compagnie / Massalve Emmanuelle / Meier Florence / Meynier Gilbert / Mommey-Sothier Martine /
Pascaud Audrey / Paturel Guy / Perret Zohra / Perrin-Niquet Christine / Pitiot Christine / Pousset Xavier /
Prince-Agbodjan Didier / RADDHO Diaspora / Ragon Louise / Raphel Dominique / Revue Ecarts d'identité /
Righi Farid / Sana Serge / Sebihi Nadia / Som I Joseph Désiré / Tayebi Mohamed / Tellache Karim /
Thévenin José / Thibault-Verrier Yvette / Vaillé Magali / Zeglama Hanane /
Programme_Dialogues_en_Humanite_2013 (fichier pdf 1,65Mo).
En lien avec la mobilisation des réseaux internationaux de recherche, à l'initiative de Nathalie Blanc, nous accueillerons des personnalités investies au niveau local et mondial, des élues des collectivités territoriales, telles Oumou Sall Sek, maire d'une commune de la région de Tombouctou (Mali), Thérèse Rabatel, adjointe au Maire de la ville de Lyon, sur la mission égalité Femmes Hommes, ou les députées Pascale Crozon (Villeurbanne), Véronique Moreira, Vice présidente Région Rhône Alpes, ou encore des universitaires internationales comme Debora Nunes (organisatrice des Dialogues en humanité à Salvador de Bahia), Christel Hartmann Fritsch initiatrice des Dialogues sous les arbres à Berlin, directrice de la Fondation Genshagen pour la coopération culturelle franco allemande et européenne, Bénédicte Manier* journaliste et auteure de "Un million de révolutions tranquilles" édition des Liens qui libèrent, Alba Maria Xama, initiatrice de Terra Mirim Eco Village au Brésil, spécialiste en plantes médicinales amazoniennes et des sagesses du monde, Fatiha Toumi de la Bibliothèque municipale de Lyon en lien avec Le Moutard et les Franca du Rhône, Nathalie Blanc (CNRS Urbaniste et sociologue, universités et labo de recherche, Programme Interdisciplinaire de Recherche Ville et Environnement), Cyria Emelianoff (Géographe à l'Université du Maine, membre du Conseil scientifique du Programme Interdisciplinaire de Recherche Ville et Environnement), Laure Héland, CNRS et universitaire Ecole d'architecture Paris La Villette, Hélène Combe (Chaire Développement humain durable et territoire à l'Ecole des Mines de Nantes, avec une démarche de coopération innovante), Marianne Le Roux (pour l'égalité femmes hommes à la Région Rhône Alpes), Lygia Segala (Anthropologue à l'université de Rio de Janeiro), Lorella Pignet Fall (ALPADEF femmes développement durable et entreprises en Afrique et plus particulièrement au Sénégal), Lamia Radi (Fondation Mémoire pour l’Avenir et Directrice de la coopération et de la Culture au Ministère des Affaires Etrangères du Maroc), Mélanie P.Kumar journaliste et auteure (développement, femmes, environnement Inde) et Tapas Bhatt (manager d'artiste en France et en Inde), Tadelech Hailé Mickael et Worknech Munie (Ethiopie), Christine Adjahi et Irène Koukoui (Festival du conte au Bénin et projet de Dialogues en humanité au Bénin), Patricia Glazebrook (écologue et philosophe, spécialiste de la question des femmes au Ghana Université du Canada), Chantal Robillard professeur associée au département de sexologie de l'UQAM (Montréal) et professeur à l'Institut d'Etudes des Femmes (Université d'Ottawa), chercheure associée CCGHR (Trauma and Health Program), membre active de la CCRSM (coalition canadienne pour la recherche en santé mondiale), réseau genre mondialisation et santé mondiale Octavie Kobiané Gnanou B, diplômée en science de la famille et de la sexualité UCL Louvin, consultante au Ministère de la promotion de la femme et du genre au Burkina Faso, Ouagadougou, Elaboration d'un programme pour l'accès des hommes et des femmes aux services sociaux de base, Muriel Barra (productrice - Artisans du changement -Lato Sensu), Antonella Verdiani ( Auteure de « Ces écoles qui rendent nos enfants heureux » et travaux de recherche sur l’éducation à la joie), Claire Harpet du Muséeum national d'histoire naturelle à Paris et responsable du Master2 Ethique et développement durable à la faculté de philosophie de Lyon, Béatrice Korc, Scences et société à l'Université de Lyon, Coryne Nicq et Mylène Netange du réseau "Entrepreneurs d'avenir", Krystel Coppet Action Caraïbes et stylisme, Dr Alice Pellerin pour le projet de mémoire à Madagascar, Zineb Benrahmoune Idrissi, botaniste, enseignante chercheuse à l'Ecole Nationale Forestière d'Ingénieur de Salé, Maroc, auteure de Invitation à l'amour des plantes, membre fondatrice de l'association Maroc nature et culture, Denise Menu, Présidente des Péniches du Val de Rhône (pédagogie, culture, nature, biodiversité)
Françoise Rivoire pour l'ESS à Lyon et les labellisés "Lyon, Ville équitable et durable" , Katia Santos responsable du réseau de coopérative de femmes dans les favelas de Salvador de Bahia et auteure d'une étude sur les nouvelles formes de technologie sociale, les organisatrices de Dialogues en humanité au Sud du Brésil, au Paraguay et en Uruguay..., Henryane de Chaponay créatrice d'un journal pour les femmes lors de l'indépendance du Maroc, porteuse d'éducation populaire rurale en Afrique et en Amérique du Sud (voir le livre "Toile filante") http://henryanedechaponay.free.fr/, Marie Vermeulin, jeune pianiste internationale talentueuse, rencontrée dans le cadre de sa tournée internationale, lors des Dialogues en humanité à Addis Abeba. Elle a été distinguée par de nombreux prix prestigieux, et est ancienne élève du CNSMD de Lyon. Dans son répertoire, une forte tonalité sur la nature, mais aussi de valorisation des compositions de piano par des femmes.
Nathalie Blanc : Extrait de son parcours
Recherche
Mon apport à la recherche concerne le thème de la nature en ville (Les animaux et la ville, O. Jacob, 2000) et, depuis 2008, de l'esthétique environnementale : Vers une esthétique environnementale, Quae, et en co-direction « Aimons la ville » avec D. Boullier et J. Lolive, « Esthétique et espace public », avec J. Lolive dans la revue Cosmopolitiques aux éditions de l'Aube, «Littérature et écologie. Vers une écopoétique» avec T. Pughe, D. Chartier dans la revue Écologie et Politique ; avec Julie Ramos : Écoplasties. Art et environnement (2010).
Poetry-performer
Mon activité créatrice est dédiée à l'esthétique environnementale comme théorie et expérimentation. Ce sont deux revers d'une même médaille ; selon le contexte, le côté choisi se fabrique sensiblement, progressivement, dans le cours de l'action. Cette activité a donc une forte dimension expérimentale qui concerne la place des mots dans un environnement public : comment parle t-on dans et de l'environnement ; comment les mots enrichissent-ils l'espace public ? En somme, qu'est-ce qu'un mot prononcé à voix haute, lu dans le contexte d'échange d'un environnement partagé ? Ces travaux artistiques empruntent des voies très diverses : participations à des expositions, réalisation d'un court métrage (Objet particulier), traduction de poésies américaines, création d'une association (LMER : Le Monde Est Rond) pour faire dialoguer poésie et environnement, etc. Depuis 2009 les activités qualifiées d'éco-artistiques se multiplient : la valorisation de la Chartreuse des femmes dans la communauté d'agglomération de Béthune ; en 2010 une collaboration à l'École des Arts Politiques : Science Po Paris - Bétonsalon ; en 2010 également, une participation dans le cadre de Nantes Art Création partagé à l'oeuvre "Bancs publics" dans le Parc de la Moutonnerie.
Rencontrez les écrivains sur le stand des libraires.
Christine Adjahi :Le pacte des animaux. Le lièvre et le singe. Le forgeron magicien,éd. L’harmattan. Conteuse,écrivain, organisatrice du Festival du conte au Bénin et projet de Dialogues au Bénin.
Nathalie Blanc Les nouvelles esthétiques urbaines, éd. Armand Colin. Directrice de recherche au CNRS et géo poète.
Henryane de Chaponay Toile filante. Co-fondatrice du CEDAL (Amérique Latine), du Réseau pour la Réciprocité des Savoirs, du Forum Social Mondial.
Philippe Desbrosses Manifeste pour un retour à la terre. éd. Dangles. Docteur en sciences de l’environnement et fondateur du centre pilote de la ferme Sainte Marthe, Intelligence verte et organisateur des Entretiens de Millancey depuis 20 ans.
Christian Epanya Le voyage de l’empereur Kankou Moussa, éd. du Sorbier, 2010. La Paix seulement! : Abécédaire africain de la paix avec l’aide de JeanYves Loude, éd. Tertium, 2009. Le Mystère de la reine Amaya, texte de Sheila O’Connor, éd. Monde Global, 2008. Malin comme dix singes, éd. Le Seuil Jeunesse, 2006. Auteur-illustrateur.
Jean Furtos Clinique de la précarité, éd. Rue d’Ulm. Psychiatre.
Michel Granger Terre, éd. Le cherche midi. Artiste international, précurseur en peinture sur les grands thèmes écologiques.
Ivan Maltcheff Les nouveaux collectifs citoyens, éd. Yves Michel. Association TPTS (transformation personnelle, transformation sociale), ancien DRH, conseil en stratégie d’entreprise.
Majid Rahnema La puissance des pauvres, éd. Actes sud. Diplomate et ancien ministre iranien.
Antonella Verdiani Ces écoles qui rendent nos enfants heureux, éd. Actes sud. Docteur en sciences de l’éducation, formatrice et conférencière.
Patrick Viveret La cause humaine, éd. Les Liens qui Libèrent. Reconsidérer la richesse, éd. de l’aube. Co-fondateur des Dialogues en humanité.
Cyria Emelianoff L’étalement urbain, un processus incontrôlable. Presses Universitaires de Rennes. Les pionniers de la ville durable : Récits d’acteurs, portraits de villes en Europe. éd. Autrement.
Ces personnes se retrouveront à une table avec un panonceau rappelant le nom de leur action, et invitation aux participants à les rejoindre pour échanger.
Les éditions Le souffle d'or et Yves Michel fêtent leur 30e anniversaire !
Lancement du Forum des bonnes nouvelles : l’émergence d’un nouveau continent !
Samedi 6 juillet de 17h à 19h (au n° 35)
Les créatifs culturels sortent du bois ! Le festival des citoyens qui se retroussent les manches plutôt que de se plaindre !
Au départ : jeux de confiance et corporels - dessin de la carte géographique d’où viennent les gens afin de faciliter les rencontres.
Loin de fermer les yeux sur les vicissitudes de notre monde, il importe aussi de découvrir les réalisations et témoignages en direction d’un monde tel que nous le voulons.
Témoignage d’un « grand témoin » ayant à son actif une victoire remarquable.
Dégager ce qui a été déterminant pour la victoire, et les pièges à éviter.
Puis succession d’autres témoins : participants, vous êtes invités à vous manifester à l’avance auprès du coordinateur Yves Michel.
(ym@yvesmichel.org).
Les Péniches du Val de Rhône accueillent toute personne curieuse de poser un regard différent sur son environnement naturel et culturel.
Par Kifflé Selassié et Annick Thebia Melsan
Visites du parc de la tête d'or sur le thème du patrimoine arboré, avec Fabien Nuti (direction des espaces verts de la ville de Lyon).
Vendredi et Samedi à 15h
Venez faire une balade solidaire à deux pas de chez vous !
Laissez-vous surprendre par des circuits inattendus accessibles à pied ou en vélo, où la rencontre est au cœur du voyage.
Profitez des Dialogues en Humanité pour découvrir des alternatives solidaires à Lyon*.
A deux pas de chez vous, partez à la rencontre des associations, artisans, commerçants, habitants… Un parcours ludique et convivial vous donnera l’opportunité de vous balader au cœur des lieux emblématiques de l’Economie Sociale et Solidaire, en compagnie de ceux qui la font vivre.
Découvrez le programme et les différentes balades qui vous attendent sur le site : baladessolidaires.wordpress.com
Accessibilité : pour tout public, enfants accompagnés
Durée : 2 heures
Dates : vendredi 5 juillet samedi 6 juillet dimanche 7 juillet
Lieux : Pentes de la Croix Rousse, Guillotière, Lyon 8e, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin,Décines, Vieux Lyon, Presqu’île,…
Thèmes : « Modes de vie responsables et solidaires »,« La rencontre interculturelle » ,« Solidaire, coopératif, intergénérationnel, autoconstruit … vers un habitat alternatif ! »," Consommer et produire autrement", « D’art en Dard, de la ville idéale de Tony Garnier jusqu’aux ruchers ! »,…
Acteurs impliqués : CISL – Ethic Etapes, Le Réseau DéPart, Kult&co, Lyon à Double Sens, Les Robins des Villes, Artisans du monde, Naturama
Plus d’information et réservation obligatoire directement sur le site internetbaladessolidaires.wordpress.com ou en appelant Lyon en direct au 04 72 10 30 30.
Projet réalisé en partenariat avec la Ville de Lyon, le CADR, et l’association PROMESS.
Poils, cheveux, soies, ils sont partout ! ... chez la plupart des animaux et chez les plantes ! Qui sont-ils ? A quoi servent-ils ? Cette exposition ludique de 300m2 vous permettra de découvrir toutes les faces cachées du poil !
Organisateur : Lyon Nature (jardin zoologique et botanique, Service Parcs et Jardins)
Lieu : Orangerie du parc de la Tête d'Or
Dates : du 10 avril au 10 juillet 2013
Mandalas de sables colorés et Danses sacrées du Tibet, Monastère de Sera Mey, sur l'île du souvenir
Tous les jours, de 14h à 16h
Les petits contes de la richesse à l'usage des êtres humains sont de courtes formes théâtrales pleine d'humour et parfois absurdes inspirées du passionnant rapport ministériel de Patrick Viveret "Reconsidérer la richesse". Depuis 10 ans, la Tribouille articule son travail artistique autour de plusieurs thèmes de cet ouvrage, tels que la création d'indicateurs, notre rapport à l'argent, les enjeux démocratiques ou encore le vivre ensemble...Vastes sujets que la compagnie aborde avec un regard décalé, humoristique, sensible et toujours émotionnel.
"Les petits contes de la richesse à l'usage des êtres humains" (durée 5 à 10 minutes)
"Si tu vas à Rio, voyage en turbulences démocratiques" (durée 35 minutes tout public)
Samedi et dimanche en déambulation dans le parc 4 fois par jour
http://latribouille.free.fr
Eric Grelet assure une présence joyeuse et discrète aux différents moments du parcours des dialogues pour nous offrir des moments croqués sur le vif !
Installation plastique de création collective où les participants conçoivent ensemble un espace sonore et visuel autour d'une baignoire.
L'idée est que chacun livre sa vision de l'eau aujourd'hui. Au fait, tout baigne-t-il vraiment?
Avec ses photographies humanistes, Hélène Biensa questionne sur la base, le commencement, les naissances respectées, l'accueil du nouveau-né ainsi que sur la place de chacun. Ces portraits bienheureux de nos contemporains - avant et après la venue au monde d'un enfant - nous parlent d'amour inconditionnel et de naissances en conscience.
Installation sonore interactive, manifeste poétique pour la paix, module populaire de philosophie.
Samedi et dimanche toute la journée
Talal Lafrie : depuis 2009, lors de ses voyages en Asie, Talal s'intéresse de manière autodidacte à la photographie, pour se spécialiser dans la macro avec les sujets de la faune et de la flore. Nomade et curieux de nature, il a fait tout récemment son premier voyage dans la corne d'afrique, où il a vécu une riche expérience dans l'est de l'Ethiopie. Il partage depuis fidèlement son témoignage.
Rétrospective et essaimages des Dialogues en humanité 2003 à 2013 : venez partager ou échanger vos photos, vidéos, mémoires des Dialogues en humanité, arbres à palabres, construction de Nuée - maison Kogis à Lyon et dans le monde. Exposition enrichie des oeuvres sur "La terre" de Michel Granger (Kiosque à musique).
Au niveau de la bourse locale d'échange.
Exposition photographique d'Elsa Dreau-Rivière
Portraits photographiques et interviews de Créatifs Culturels, CULTURES EN TRANSITION, 18 portraits dans les Cévennes, individuel et collectif, dans le domaine de l'agriculture biologique, la médecine douce, l'éco-construction, l'art et les lieux culturels, l'éducation alternative. Ces portraits sont accompagnés d'une explication sociologique sur le concept des “Créatifs Culturels” et en retracent les valeurs.
http://elsadreauriviere.hautetfort.com/
Exposition photographique "Mon lieu secret" : des Lyonnais(es) dans l'oeil d'Ernesto Timor,
Le photographe Ernesto Timor va à la rencontre des Lyonnais(es) dans leurs « lieux secrets » depuis 2 ans. Il en résulte une saga de portraits in situ, mêlant intimité et grand air… En avant-première d’un livre à paraître, accrochage d’un aperçu de ce work in progress imprégné d’une étrange humanité.
En Avant-première au Parc de la tête d'or.
www.ernestotimor.com
Exposition de créations artistiques hors les murs, fruits d'une rencontre entre les artistes lyonnais, internationaux et des personnes sans abri ainsi que les citoyens du quartier. Cette exposition voyage à Dakar et en Russie. Proposition du Comité lyonnais pour le respect des droits.
http://www.respect-des-droits.org/
Découvrez la transformation d'arbres récupérés pour une seconde vie avec Pathé Dieng. www.boispalabre.com
Dans les médias, moins de 24 % de l'information est consacré aux femmes. Et encore, elles sont souvent cantonnées à des thèmes dits “féminins”, quand elles ne sont pas présentées comme victimes. Afin de contrer cette image stéréotypée, l’association Femmes ici et ailleurs, en collaboration avec le photojournaliste Pierre-Yves Ginet, auteur d'un travail unique au monde sur la question, s’attelle depuis dix ans à faire connaître celles qui écrivent l'Histoire de notre temps.
"Forces de femmes" Projection débat du Film sur l'égalité femmes hommes réalisé par Rachel Guimbaud (Associations Sur la Branche et Forces de Femmes), en présence de la réalisatrice, de Dan et de Maria Alba Xama responsable d'un éco village au Brésil ainsi que de l'institut EgaliGone. Dimanche 7 juillet 2013.
"TANK YOU" de Michel Granger et http://www.granger-michel.com/project/peindre-avec-un-char-fr2/
Chaque midi et chaque soir, tout au long de la journée, partagez librement un pic nic et venez déguster les cuisines du monde avec l'espace restauration de Soliné (cuisine bio et végétarienne), De l'autre côté du pont (SCOP de restaurateurs, circuits courts avec les producteurs de proximité), Messob (cuisine éthiopienne), Kaba Nature (traiteur bio exotique) et Au lys de Rejane (cuisine afro antillaise bio).
Ces restaurateurs sont tous engagés dans une plus grand respect de l'environnement, une cuisine responsable, de proximité et vous propsent de bons produits qui ont connu le temps d'une préparation humaine et solidaire.
Au déjeuner, au goûter comme au dîner, la convivialité de cet espace vous permettra de poursuivre le dialogue.
Après le temps du repas, chacun est invité à être exemplaire enr réduisant ses déchets ! Bernard Maret et l'équipe des espaces verts de la ville de Lyon vous propsent une présentation pédagogique du cycle du compost pour une application concrète pendant les dialogues !
Office de tourisme de Lyon : 04 72 77 69 69
Possibilité de logement via le couch surfing. https://www.couchsurfing.org/n/places/lyon-rhone-alpes-france
Tel. 33 (0)4 26 99 38 72 Standard du Grand Lyon 33 (0)4 78 63 40 40
Geneviève Ancel, Coordination générale - gancel@grandlyon.org
Conférence de Patrick Viveret en présence des invités internationaux et des Labellisés
"Lyon, Objectif Ville Equitable et Durable", remise interactive du label
http://www.lelyondesgones.com/photos_lyon_par_arrondissement/lyon_1/hote...
Résistance créatrice
Explorons pourquoi les personnes qui s'investissent dans la préservation du "tissu de vie" de proximité ont en même temps une conscience forte des enjeux globaux ? Pourquoi s'agit il le plus souvent de femmes ? Comment y sensibiliser le plus grand nombre ?
à l'initiative de Nathalie Blanc et Cyria Emelianoff, avec la participation des femmes engagées sur tous les continents pour l'environnement et la vie
Animé par Evelyne et Gaëlle, de Yoga Life, cet atelier propose par la gestuelle, d'apprendre à aimer l'autre quel que soit ses différences. Les doudous des enfants ont aussi leur arbre à palabres à la Tête d'Or. Yodougadou, le petit singe malicieux et Paldouna l'ourse tranquille invitent les tout-petits à écouter, imiter, partager et s'aimer au-delà de leur différence. Une gestuelle amusante adaptée de l'univers du Yoga.
Atelier destiné aux 2-5 ans, d’une durée de 20 minutes.
10 ans après leur première rencontre à Lyon que de chemin parcouru, en lien avec l'exposition des oeuvres du célèbre peintre et le jeune danseur qui fait une brillante carrière tout en restant fidèle et en formant 40 jeunes danseurs de Vénissieux
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A Et si nous jumelions des monnaies locales avec les paradis fiscaux ?
Quels en seraient les effets ? 1 000 milliards d'euros d'évasion fiscale en Europe selon le commissaire européen Michel Barnier. 100 milliards d'euros pour la France. Les riches de la planète détiennent près de 30 000 milliards de dollars de fonds dans les paradis fiscaux, l'équivalent du PIB cummulé des Etats Unis, du Japon et de l'Europe. Cette somme représente un manque de 300 milliards de revenus fiscaux pour les Etats selon l'ancien chef économiste McKinsey and Co.
Avec Patrick Viveret, Antoine Dulin (Conseiller Conseil économique, social et environnemental) et Célina Whitaker.
B Apprenons à consommer durable, responsable et conscient.
Avec Debora Nunes et le réseau brésilien "REDE Brecho eco Solidario", Valérie Mayeux-Richon (responsable de la prévention à la direction de la gestion des déchets du Grand Lyon), Alain Defait (Vitalter) et le Réseau Environnement Santé (RES-RA)
C Quel rapport entretenir avec les arbres ?
Comment prendre soin réciproque du végétal et du vivant pour réussir le 21ème siècle ?
«La planète terre est à ce jour la seule oasis de vie que nous connaissons au sein d’un immense désert sidéral. En prendre soin, respecter son intégrité physique et biologique, tirer parti de ses ressources avec modération, y instaurer la paix et la solidarité entre les humains, dans le respect de toute forme de vie, est le projet le plus réaliste, le plus magnifique qui soit.» Pierre Rabhi/Charte Internationale Pour la Terre et l'Humanisme.
En présence de : Alba Maria Xana fondatrice de l'éco village Terra Mirim au Brésil, connait les plantes d'Amazonie et du monde, Siddhartha directeur du centre interculturel Fire Flies en Inde, Serge Bernard, géobiologue en Europe et au Canada, travaux scientifique en foresterie et agriculture, soigne les arbres en lien avec l'eau et les vibrations, Frédéric Pautz, directeur du jardin botanique de Lyon et formateur sur les plantes médicinales en France et dans le monde, Kyran Vias Tapovan et Jardin planétaire en Normandie, Frédéric Ségur Mission arbre au Grand Lyon, Pascal Peleszezak lyonnais fondateur de l'entreprise innovante et internationale, Canevaflor.com (murs potagers, végétalisés, protecteurs, dépolluants, acoustiques, thermiques) présent à Los Angeles, Tokyo, Osaka, Shanghai, Dubai, Istanbul, Genève et Lausanne, Frédéric Jacquemart président du GIET (Groupe international d'études transdisciplinaires) et administrateur pour l'Emergence d'une Université du Vivant, Zineb Benrahmoune Idrissi (Maroc) et Laure Heland, Urbaniste IUP, Maitre-Assistant, Ecole Nationale Supérieure d'Architecture.
B Le réparateur !
Pourquoi et comment développer le goût de la réparation et de la seconde ou multiple vie d'un objet ? Explorons le ré emploi partagé comme créateur de lien social et générateur de métiers et d'emplois pour l'avenir ! animé par Isabelle Nehlig et Lidwine Fayard direction de la propreté du Grand Lyon en lien avec la Chambre des Métiers. La cordonnerie Baltayan sera également présente pour partager son savoir-faire.
A Oser la métamorphose en tant que femmes de l'entrepreneuriat humaniste !
Témoignages de femmes dont l'entrepreneuriat participe à la métamorphose du 21ème siècle. Avec Gaël Tavernier (Atelier 7, Simplement autrement), Maguelone (L'Antre Autre, café coloré citoyen), Isablle Fieux (Algo'rev), Brigitte Kirkorian Garcia (réalisatrice, Lorella Pignet Fall La joie d'être) et les invité(e)s d'ici et d'ailleurs.
C Art, nature, climat : comment chacun dans son expérience de vie, contribue à la prise de conscience des enjeux globaux et des leviers de transformation :
Avec : Marie Vermeulin, pianiste, avec son répertoire autour de la nature, Muriel Barra, cinéaste, documentariste, auteure de Artisans du changement pour TV5Monde, ARTE, Lato Sensu, Cyria Emelianoff Maitre de conférence en géographie, aménagement et urbanisme à l'université du Maine, spécialiste de la Ville durable, Vincent Viguié spécialiste du changement climatique au CIRED (Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement), Bernard Cornut (ADEME, Turquie, Maroc), Hélène Combe titulaire de la chaire développement humain durable et territoire de l'Ecole des Mines de Nantes, Siddhartha, directeur du Centre interculturel Fire Flies à Bangalore en Inde, organisateur des Dialogues en humanité depuis 4 ans en Inde sur les actions et enjeux d'un futur soutenable en Asie Pacifique, Marcus Bussey, Sunshine coast University Queensland Australien,
Henryane de Chaponay en Dialogues intergénrationnels avec ses jeunes lecteurs.
Espace Librairies
Slameur engagé de Tunis
Un puits...le fond: du vide! C'est le lamento de l'or noir. Mais la dernière chose à faire est de se laisser faire! Du "rock on mazout" au "miracle du "Press'plastoc", le déclic est donné, on se bouge. Tous à bord du Public-Pédibus! Avec votre "ticket-tout", glissez-vous sur un free-son de sieste, et suivez-nous jusqu'au "Bal des Lombrics"...
Les textes percutants bousculent le public, sur les thèmes de la mobilité, la pub, les plantes génétiquement modifiées, le troc, l'énergie nucléaire, les nanotechnologies...et lancent des déclics, pour plus de convivialité, de malice et d'échanges...
Le travail artistique de la compagnie se veut riche en métissage des cultures, des danses, des personnalités. La danse n'existe pas seule: elle est la combinaison d'influences, de références, d'univers, de rencontres. La compagnie veut être ce point de liaison possible, une expression artistique complète. Cette large ouverture laisse place à une identité forgée dans la culture hip hop, enrichie des danses contemporaines. La compagnie et son travail sont de plus en plus reconnus, tant sur le plan de la création que celui de la transmission. Aujourd'hui elle collabore aussi bien avec des institutions comme les CCN, les organismes publics comme la DRAC et la Région Rhône Alpes, ou des structures comme l'Opéra National de Lyon.
Azdine Benyoucef et Meriem Bouras-Daoud Arts et merveilles Production,
Dramaturgie Calin Blaga, Mise en scène Anne-Pascale Paris
"Métamorphose culturelle par la démocratie réelle" avec la Région Rhône Alpes et la Vice présidente Leila Bencharif
"Lien Théâtre" Compagnie se définit comme un outil de création où le théâtre s'empare des questions urgentes de notre monde. Le théâtre comme miroir, révélateur de la société actuelle. Le théâtre pour ouvrir et transformer notre regard sur le monde, penser l'avenir et les défis qu'il nous pose.
Théâtre citoyen interactif, qui aura lieu aux pieds de La Roseraie à 20h. Le spactacle inclut les spectateurs et se conclut par un débat ouvert à tous, animé par Frédéric Jacquemart (président de Lien Théâtre et membre de PEUV Pour l'émergence de l'université du vivant). Les comédiens : Anaïs Jouishomme, Valérie Millerioux, Yazan Al-Mashni, Laurent Secco, Adrien Perez, Jennifer Testard.
Au retour d’Éthiopie, trois danseurs se laissent entrainer dans un songe éveillé. Pris au piège de leurs souvenirs, ils s’égarent dans un entre deux, matérialisé par la poésie d’Arthur Rimbaud. Partagés entre leur culture et leurs expériences abyssiniennes passées, les corps lâchent prise. Laisser venir à soi ces réminiscences, afin d’atteindre une jouissance corporelle
"Soul caraïbe raffinée!". C'est ainsi que certains définissent l'univers de Groove Karaïbe, univers que vous retrouverez sur l'album GrooveKaraibe - Musiciens Voyageurs - Vol 1. Ainsi ce collectif de 9 musiciens appuie ses créations sur des rythmiques afro-antillaises et afro-brésiliennes, tout en y mêlant des orchestrations jazzy, funky, pour construire un univers inédit, chalereux, sensuel et énergique. Y sont abordés les thèmes de l'exil, du retour aux sources, du lien et de la transmission.
https://sites.google.com/site/groovekaraibelsite/
Vision transformatrice
Conscients de nos interdépendances, quelle contribution apporter à de nouvelles formes de gouvernance citoyenne mondiale par la construction d'une ... "politique de l'amitié" ?
Suite aux Dialogues en humanité à Rio+20, en lien avec le Collectif Richesse (Henryane de Chaponay), l'incitation du Collegium international dès 2003 (grâce à l'implication de Stéphane Hessel), la démarche Cultivando Agua Boa (Nelton Friedrich), le Forum Social Mondial (Chico Whitaker), le Pacte Civique, le Collectif Roosevelt et les ambassadeurs de l'UNESCO.
Avec Debora Nunes, Patrick Viveret, Siddhartha, Enzo Fazzino, Christiane Taubira (sous réserve),
A l'entrée du parc. Proposition de La Fanette d'une durée d'environ 1h 20. Ce spectacle riche en émotions est un pur moment de plaisir, et donne à chacun l'envie de s'ouvrir à sa propre créativité.
Voyage poétiquement musical sur le continent latino américain, terre de diversité, de ressemblances, de globalité, de luttes, de complexité, d'universalité !
Le piano, la guitare, les voix d'Akustikera partagent ce voyage en interprétant des textes et des musiques du continent latino américain d'une perspective acoustique.
[view:ateliers_liste==129]
A De la politique de l'amitié : Commençons à imaginer une politique dont l'objectif ultime est la philia, c'est à dire l'amitié et le bien commun (Aristote).
Dans la vision traditionnelle de la plupart des théoricens, la politique se définit par le rapport à l'ennemi et l'inimitié par rapport à l'extérieur (à sa religion, à ses valeurs), l'autre est vu comme un barbare. Quand le pouvoir défini par un seul ou quelques uns (monarchie, oligarchie, théocratie) se transforme en un processus électoral permettant la loi du nombre grâce au suffrage universel, cela représente un progrès mais la démocratie reste quantitative. Ces formes ne répondent pas aux défis que nous vivons car ce sont des formes binaires.La mobilisation s'appauvrie très vite si le seul but est la conquête du pouvoir ou sa contestation et non la libération des potentialités créatrices.
Si l'on raisonne au niveau mondial, l'inimitié ne fonctionne plus (finances, écologie, migrations). La menace de destruction de l'humanité n'est pas due à des consciences extérieures de type extra-terrestre, mais à l'inhumanité même de l'humanité. Le pouvoir comme création est sans cesse renouvelable, contrairement au pouvoir de captation qui ne mène pas bien loin. A la différence du pouvoir à conquérir, basé sur la domination et la peur, le pouvoir de création est capable de se démultiplier par la coopération. Nourrissons nous de toutes les formes qui nous viennent de l'amitié comme la constitution de la confiance (faire crédit à quelqu'un c'est bien une construction de confiance). La confiance et l'amitié sont une chance, une approche plus riche pour définir la démocratie par la qualité. cf extraits de l'intervention de Patrick Viveret au FSM à Tunis.
Avec Debora Nunes,dialogues au Brésil, Siddhartha, February dialogs en Inde, Jeevan Kumar, centre d'études sur Gandhi à Bangalore, Slim Guella, slameur tunisien, Ali Serhrouchni, professeur de management Université Mohamed V Souissi Rabat Maroc, Laure Heland, Urbaniste IUP, Maitre-Assistant à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture, Anna Malysa, 3hConsulting, et le Réseau "Paix, Droits humains et Développement à la coopération",
B Construisons-nous comme biens communs, en sujets positifs de notre histoire.
De quelles compétences avons-nous besoin pour être pleinement acteurs de nos vies et de la société ? Quid de l'invention d'un Ministère de la défense de l'humanité ?
Avec Patrick Viveret co fondateur des Dialogues en humanité, Karim Mahmoud-Vintam et les jeunes citoyens du Mouvement des Cités d'Or, Macha Join-Lambert et Voies et choeurs d'Europe, Henryane de Chaponay et la fondation Mémoires pour l'avenir du Maroc, Manu Bodinier (AequitaZ), ainsi que la présence de l'Appel de la Jeunesse (Ivan Pascaud et Justine Arnaud).
C Eveil d'une conscience citoyenne à grande échelle pour "sortir de la servitude volontaire".
Pour changer le rapport de force face aux 1% qui dominent le monde, il suffirait de 1% pour engager la métamorphose. Comment aller à la rencontre de tous ceux qui se sentent concernés par les questions de justice sociale ou environnementale, qui sont inquiets, mécontents et insatisfaits du « monde tel qu’il va » mais qui se sentent désarmés face à la logique imposée par le système dominant ? Comment se libérer des croyances qui nous maintiennent enfermés dans ce système, se donner confiance dans notre capacité à changer le monde, développer la prise de conscience et le pouvoir d’agir pour changer le rapport de force ?
Voir le rêve éveillé ou Conte inversé de Chico Whitaker (Prix Nobel Alternatif) et le "Discours sur la servitude volontaire" d'Etienne de La Boétie. Animé par Célina Whitaker.
A Entreprendre autrement, ici et ailleurs
Croisement des entreprises, coopératives, associations, labélisés "Lyon, Ville Equitable et Durable", réseau des Entrepreneurs d'Avenir, Le REDE, réseau solidaires dans les favellas à Salvador de Bahia, "Social Change Platform", (plateforme européenne de mutualisation par les réseaux d'entrepreneurs sociaux), l'expérience aux Philippines (méthode Gawad Kalinga), la chaire HEC Entreprise et Pauvreté, l'ALEES (Association lyonnaise d'éthique économique et sociale), le réseau des 70 artisans bijoutiers touaregs du Mali, AequitaZ (Agir collectivement pour la justice sociale), Graines de sol (coopérative d'activités), Vivianne Baret-Rouanet et l'association Homéopathie-Solidarités, Ryadh Sallem, CAPSAAA, Ashoka, Défistival à Paris, capitaine de l'équipe de France de Rugby fauteuil.
B Santé mentale, ici et ailleurs
De quelles ressources avons-nous besoin pour faire face aux risques psychosociaux de la mondialisation ?
Avec : Octavie Kabiane Gnanou, Jean Furtos, Mustapha Saha, Julien Tardif. Vincent Biloa, Educateur de rue à Lyon
C Qu'est ce qui vous a rendu plus humain ? Des femmes qui osent ... vers la métamorphose
Krystel Coppet, AITI,Caraïbes, Nathalie Blanc, femme et environnement, Cyria Emelianoff, géographe, Laure Heland, urbanisme durable, Claire Harpet (Museum d'Histoire Naturelle et Master2 Ethique et Développement durable à l'université de Lyon), Immaculée Biraheka (engagée pour les femmes au Nord Kivu), Katia Santos, Réseau des professionels de la solidarité et parcours depuis les favelas jusqu'aux responsabilités économiquet et sociales dans l'Etat de Bahia , Marie Vermeulin, artiste, Antonella Verdiani, Printemps de l'Education, Mélanie Kumar, auteure et journaliste Inde....
"Bulles d'Elles" est une adaptation théâtrale de textes d'auteurs contemporains autour des thèmes de l'identité, de la création et du féminin. Une parole où les gestes et les corps se fondent pour exprimer la volonté de continuer à vivre et à espérer. Un spectacle exceptionnel joué par des femmes exceptionnelles qui nous touche au coeur de notre humanité et suscite après la représentation des conciliabules riches en couleur et en émotions.
Slameur engagé de Tunis
Nous fera partager son approche musicale de la nature : Debussy, Clara Schumann, Olivier Messiaen.
« La musique est un perpétuel dialogue entre l'espace et le temps, entre le son et la couleur, dialogue qui aboutit à une unification : le temps est un espace, le son est une couleur, l'espace est un complexe de temps superposés, les complexes de sons existent simultanément comme complexes de couleurs. Le musicien qui pense, voit, entend, parle au moyen de ces notions fondamentales, peut dans une certaine mesure s'approcher de l'au-delà. » (Olivier Messiaen).
Au retour d’Éthiopie, trois danseurs se laissent entrainer dans un songe éveillé. Pris au piège de leurs souvenirs, ils s’égarent dans un entre deux, matérialisé par la poésie d’Arthur Rimbaud. Partagés entre leur culture et leurs expériences abyssiniennes passées, les corps lâchent prise. Laisser venir à soi ces réminiscences, afin d’atteindre une jouissance corporelle.
Deux cultures, deux voix... Chansons d'ici et d'ailleurs.
La rencontre de Mamiso et de Mevah donne naissance à un monde sonore original où les instruments d'origine diverses accompagnent les chants mêlant la langue malgache et le français. Né à Madagascar, Mamiso (Prononcez Mamsou) est le co-fondateur du groupe Senge, lauréat du prix Découvertes RFI 1999. D'origine franco-luxembourgeoise, Mevah a séjourné dans l'océan indien et collaboré avec plusieurs groupes dont Trio Ngazi (Prix RFO 2008). Le duo est aujourd'hui basé à Lyon.
Expérimentation anticipatrice
Vers une grande fête fraternelle pour 2014 - 2018 et le désir d'humanité
De quel monde les Européens ont-ils besoin ? et de quels Européens le monde a-t-il besoin ? Comment voulons nous construire le Bien vivre ensemble en Europe ?
A l'initiative des participants des Dialogues en humanité à Berlin en 2010, en préfiguration d'un cycle sur les alternatives à la guerre et à la violence, il est prévu de contribuer à un projet de grande fête fraternelle en résonance à la grande guerre fratricide 14-18 en mobilisant de façon intergénérationelle notamment les théâtres, les choeurs et chorales de France, Allemagne, Pologne, dans toute l'Europe et dans le monde,
avec Mascha Join-Lambert et Anne-Marie Chapsal (Chambéry), leq Bouveresse, Cornélia Winzer Keller Kirst (Berlin), Victor Nauratil (Cantilena Pologne), Michael Jarema (Pologne), Franck Piro (président de Vocalam), Anne Marie Chapsal (Ensemble 20 21 Chambéry), Richard Pétris (Ecole de la Paix Grenoble), en lien avec Ypres (Belgique) et les choeurs de Sarajevo, Alain Réguillon, Maison de l'Europe et des européens de Lyon, Gery Moutier, Directeur du CNSMD, Conservatoire de Lyon, Christel Hartmann-Fritch, directrice de la Fondation Genshagen pour la coopération culturelle entre la France et l'Allemagne en lien avec les initiatives culturelles engagées en Europe et en Méditerranée, initiatrice des Dialogues en humanité à Berlin, Thierry Gaudin, prospectiviste, Kiran Vyas, Tapovan, Jardin planétaire en Normandie; Alice Ranorojaona Pelerin de Madagascar (travail de mémoire) et Karim Mahmoud-Vintam pour le Mouvement des Cités d'or.
Premier Grand Prix du Tournoi International de Musique en décembre 2004, Deuxième Grand Prix du plus jeune finaliste au Concours International Maria Canals de Barcelone en mai 2006, Deuxième Grand prix au concours International Olivier Messiaen en décembre 2007, Marie Vermeulin est sans nul doute l'une des révélations de ces dernières années. Elle s'est produite partout en France, ainsi qu'à l'étranger : en Espagne, en Italie (festivals de Monopoli et Bari), en Allemagne, (Kulturkreis Geistag de Münich), en Lituanie, en Suisse, en Belgique, en Algérie, en Moldavie, au Monténégro, à Chypre, au Liban, au Vietnam, aux Philippines, en Indonésie, en Ethiopie (où elle a rencontré les Dialogues en humanité d'Addis Abeba) ...
L'enjeu du croisement des savoirs de recherche, d'intervention et d'expérience pour agir autrement. Le Pr. Moussaoui revient à Lyon, après avoir présidé le comité scientifique international du congrès des 5 continents en octobre 2011 à Lyon : « les effets psychosociaux de la mondialisation sur la santé mentale».
Mustapha Saha présentera ses réflexions qui l'ont conduit à écrire le manifeste culturel des temps numériques.
Animation par les membres d'ISPOSS, à la Roseraie.
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A Villes et territoires en transition et en biens communs, vers quels futurs émergents ?
Claire Brossaud VECAM, Villes en biens communs, Joao José Passini ITAIPU, Foz do Iguazu, démarche Cultivando Agua Boa au croisement de 3 pays Brésil, Argentine et Paraguay, Cyria Emelianof géographe Université du Maine et experte sur les villes durables en Europe, Emerson Sales, expert en énergies renouvelables Brésil, Hélène Combe, titulaire de la Chaire Développement humain durable et territoires Ecole des mines de Nantes, Coryne Nicq, ambassadrice de Lyon Ville Equitable et Durable, Jacques Saint-Marc, économiste et urbaniste (mobilité et développement durable avec la Chine), Frédéric Ragot Cabinet Arche et Président de la délégation européenne des architectes, Laure Heland, chercheure Urbaniste IUP, Maitre-Assistant à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris La Villette, Nathalie Blanc, Urban poetry
B Construisons une économie circulaire, intelligente et bienveillante
avec Debora Nunes (Présidente du REDE réseau de solidarité et d'economie sociale au Brésil), Joël Tronchon (Directeur du développement durable du groupe SEB et Délégué Général de la Fondation), Manu Bodinier (AequitaZ), Isabelle Fontany (chargée de l'innovation et de la ville intelligence au Grand Lyon), Ali Serhrouchni (professeur de management à l'Université de Rabat au Maroc), Katia Santos (Coopératives de solidarité dans les favelas de Salvador de Bahia), Leïa Abitbol (Alderane, écologie industrielle et territoriale), Jeevan Kumar (directeur du centre d'étude sur Gandhi et professeur de sciences politiques à Bangalore-Inde), Irène Koukoui ( Conseillère académique, investie à Porto Novo, pour des Dialogues en humanité au Bénin).
C Initiatives et engagements citoyens, du Manifeste convivaliste à la convergence des initiatives et collectifs dont le MAUSS, le Pacte Civique, le mouvement des Colibris, le Collectif Roosevelt, Anciela, le club de Budapest, l'Université du Nous, Printemps de l'Education, le CESE, le réseau des Conseils de développement, le réseau des Dialogues en humanité,
Avec Patrick Viveret, Pierre Larrouturou, Christiane Hessel Chabry, Marc Humbert du PEKEA, Jean Frebault président du Conseil de developpement, Erwan Lecoeur délégué général des Colibris, Bénédicte Fumey, universitaire et représentante du Club de Budapest et du Pacte civique, Animé par Ivan Maltchef et Alain Aubry
A Aux sources de l'énergie pour l'humain : partageons nos idéaux entre générations !
A partir des propositions de l'arbre à voeux du 10ème anniversaire des Dialogues en humanité,
En présence de Mascha Join-Lambert, Dr Alice Ranorojaona Pellerin (Madagascar), Jean-Pierre Worms (VP international de Initiatives France pour l'emploi), Henryane de Chaponay (CEDAL),, Karim Mahmoud Vintam (Cités d'Or), Martin Durrigneux (Anciela), Shoki Ali Said (France Ethiopie Corne de l'Afrique), Varinia Vinay-Forga, chargée de mission à la Région, Mathieu Fourest, étudiant
B La création d’un Mouvement panafricain pour la culture de la paix en Afrique
Avec Enzzo Fazzino, Octavie Kobiane Gnanou (Burkina Faso), Tadelech Haile Mickael (Ethiopie), Ya Mutuale Balume , Immaculée Birahheka (République Démocratique du Congo), Christian Epenya (Cameroun), Christine Adjahi et Irene Koukoui (Bénin), ainsi que les ambassadeurs de l'UNESCO et le réseau paix, Droits humains et développement à la coopération en Rhône-Alpes. Etat des résultats du Forum régional qui vient d’avoir lieu en Angola, en référence au 50ème anniversaire de l'OUA (Organisation de l'Unité Africaine).
C Richesses et puissance des pauvres.
Témoignages de Majid Rahnema et David Rigaldiès.
"Bulles d'Elles" est une adptation théâtrale de textes d'auteurs contemporains autour des thèmes de l'identité, de la création et du féminin. Une parole où les gestes et les corps se fondent pour exprimer la volonté de continuer à vivre et à espérer. Un spectacle exceptionnel joué par des femmes exceptionnelles qui nous touche au coeur de notre humanité et suscite après la représentation des conciliabules riches en couleur et en émotions.
Slameur engagé de Tunis
Des compositions jazz personnelles aux influences africaines.
Karine Empana a abordé le chant par les negro spirituals, puis le jazz et la bossa nova au sein de différents formations. Formée à l'Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne, elle a suivi l'enseignement de Sylvaine Fessieux, puis de Roger Letson à Crest, et d'Eduardo Lopes à Valence.
Elle a crée son propre univers entre l'Europe et l'Afrique, jazz et blues, et expérimente au gré des rencontres avec les musiciens. Après une collaboration avec Rémy Varaine, Stéphane Rivero et Beps, qui a donné naissance à l'album Happy, elle travaille en ce moment en trio chant, guitare et batterie.
La déesse mère est à l'honneur dans cette performance de 40 minutes qui pose la question du vivant à travers cette icône pour en faire surgir la femme moderne.
Formation composée de musiciens et de chanteurs, Nouiba pratique un style de musique traditionnelle et populaire d'Algérie : le Chaabi. On y trouve des instruments orientaux de la musique arabo-andalouse et d'autres venus du classique occidental. S'inspirant de poésies anciennes ou de textes originaux, ils évoquent l'exil, la nostalgie, les joies et les tourments de l'amour.
Une vraie fusion musicale, d'abord celle de l'expérience mûrie dans le temps de deux artistes qui voyagent partout dans le monde, et qui veulent partager et découvrir de nouveaux horizons. Musique de l'avenir, du dialogue. Elle est une recherche infinie, enrichie en route de splendides découvertes. Un mélange de rythmes indiens captivants qui embrassent de merveilleuses mélodies arabes et qui mènent dans les transes hypnotiques, mystiques et joyeuses, sans utiliser aucune drogue!
Thomas Vahle, Rashmi Bhatt et Nouredine Fatty
Nous avons plongé dans ses racines humanistes les plus profondes, nous avons mobilisé les plus sages et les plus érudits de toutes les couches de la population d'ici et d'ailleurs,
La nouvelle place du marché des valeurs humaines, le nouvel éco-système qui prend soin, en pleine conscience, du tissu de vie de proximité,
La fabrique de l'espoir,
La plaque tournante de l'innovation sociale et écologique fondée sur la Philia, chère à Aristote et à Deleuze,
Le lieu où il faut aller au début de l'été pour se relier sous les arbres à palabre à l'africaine,
où l'empathie le dispute à la créativité,
où l'expérimentation bienveillante est source de formation et déclencheur du pouvoir d'agir,
où résister c'est créer,
où le féminin et le masculin s'épanouissent comme des fleurs de toutes les couleurs, comme des étoiles de lumière qui s'entrecroisent sans cesse,
où le rêve devient réalité,
où l'on s'apprend mutuellement à faire face aux défis auxquels l'humanité est confrontée,
où les raisons d'espérer sautent aux yeux,
où l'écoute bienveillante est source de reconquête de dignité,
où les enfants citoyens invitent chacun à renouer avec son âme d'enfant,
où la démesure laisse enfin la place à l'émerveillement,
où l'autre n'est pas un ennemi mais une richesse,
où la différence devient un atout comme en basket fauteuil,
où la puissance des pauvres chasse la misère,
où la société de consommation cède du terrain à l'économie circulaire, intelligente et bienveillante,
où les désaccords sont approfondis jusqu'à devenir féconds,
où l'on tourne en dérision les stratégies d'évitement des questions essentielles,
où la politique a droit de cité et se conjugue avec éthique,
où la force de vie recycle les relations,
où la métamorphose se donne à voir juste pour ... réussir le XXIème siècle,
où la poésie, la beauté et la fraternité reprennent l'avantage,
où se donnent à goûter les saveurs du monde, le dialogue des cultures et des générations,
où l'on construit la confiance comme une solide maison Kogis,
où l'on apprend à écouter,
où l'on apprend à voir le monde d'en haut de la cime des arbres tout en découvrant le microcosmes,
où chacun est invité à devenir artiste de sa vie et à contribuer à faire de la planète un chef d’œuvre collectif
En lien avec la mobilisation des réseaux internationaux de recherche, à l'initiative de Nathalie Blanc, nous accueillerons des personnalités investies au niveau local et mondial, des élues des collectivités territoriales, telles Thérèse Rabatel, adjointe au Maire de la ville de Lyon, sur la mission égalité Femmes Hommes, ou les députées Pascale Crozon (Villeurbanne) et Hélène Geoffroy (Vaulx en Velin),la Ministre Christiane Taubira*, des représentantes de la sphère économique, telle Anne Sophie Panseri*, PDG de Maviflex, ou encore des universitaires internationales comme Debora Nunes (organisatrice des Dialogues en humanité à Salvador de Bahia), Christel Hartmann Fritsch initiatrice des Dialogues sous les arbres à Berlin, directrice de la Fondation Genshagen pour la coopération culturelle franco allemande et européenne, Bénédicte Manier* journaliste et auteure de "Un million de révolutions tranquilles" édition des Liens qui libèrent , Anne Line Gandon qui a écrit une thèse sur "genre et développement durable", Alba Maria Xama, initiatrice de Terra Mirim Eco Village au Brésil, spécialiste en plantes médicinales amazoniennes et des sagesses du monde, Fatiha Toumi de la Bibliothèque municipale de Lyon en lien avec Le Moutard et les Franca du Rhône, Nathalie Blanc (CNRS Urbaniste et sociologue, universités et labo de recherche, Programme Interdisciplinaire de Recherche Ville et Environnement), Cyria Emelianof (Géographe à l'Université du Maine, membre du Conseil scientifique du Programme Interdisciplinaire de Recherche Ville et Environnement), Hélène Combe (Chaire Développement humain durable et territoire à l'Ecole des Mines de Nantes, avec une démarche de coopération innovante), Marianne Le Roux (pour l'égalité femmes hommes à la Région Rhône Alpes), Lygia Segala (Anthropologue à l'université de Rio de Janeiro), Lorella Pignet Fall (ALPADEF femmes développement durable et entreprises en Afrique et plus particulièrement au Sénégal), Lamia Radi (Fondation Mémoire pour l’Avenir et Directrice de la coopération et de la Culture au Ministère des Affaires Etrangères du Maroc), Mélanie P.Kumar journaliste et écrivain et Tapas Bhatt (Inde), Tadelech Hailé Mickael et Worknech Munie (Ethiopie), Christine Adjahi et Irène Koukoui (Festival du conte au Bénin et projet de Dialogues en humanité au Bénin), Patricia Glazebrook (écologue et philosophe, spécialiste de la question des femmes au Ghana Université du Canada), Chantal Robillard professeur associée au département de sexologie de l'UQAM (Montréal), Octavie Kobiané Gnanou B, diplômée en science de la famille et de la sexualité UCL Louvin, consultante au Ministère de la promotion de la femme et du genre au Burkina Faso, Ouagadougou, Elaboration d'un programme pour l'accès des hommes et des femmes aux services sociaux de base, Immaculée Biraheka, Association congolaise pour la promotion et appuis aux initiatives féminines RDC, Prix Martin Ennals pour les Droits de l'Homme Muriel Barra (productrice - Artisans du changement -Lato Sensu), Antonella Verdiani ( Auteure de « Ces écoles qui rendent nos enfants heureux » et travaux de recherche sur l’éducation à la joie), Claire Harpet du Muséeum national d'histoire naturelle à Paris et responsable du Master2 Ethique et développement durable à la faculté de philosophie de Lyon, Béatrice Korc, Scences et société à l'Université de Lyon, Coryne Nicq et Mylène Netange du réseau "Entrepreneurs d'avenir",
Françoise Rivoire pour l'ESS à Lyon et les labellisés "Lyon, Ville équitable et durable" , Katia Santos responsable du réseau de coopérative de femmes dans les favelas de Salvador de Bahia et auteure d'une étude sur les nouvelles formes de technologie sociale, les organisatrices de Dialogues en humanité au Sud du Brésil, au Paraguay et en Uruguay..., Henryane de Chaponay créatrice d'un journal pour les femmes lors de l'indépendance du Maroc, porteuse d'éducation populaire rurale en Afrique et en Amérique du Sud (voir le livre "Toile filante") http://henryanedechaponay.free.fr/, Marie Vermeulin, jeune pianiste internationale talentueuse, rencontrée dans le cadre de sa tournée internationale, lors des Dialogues en humanité à Addis Abeba. Elle a été distinguée par de nombreux prix prestigieux, et est ancienne élève du CNSMD de Lyon. Dans son répertoire, une forte tonalité sur la nature, mais aussi de valorisation des compositions de piano par des femmes.
Nathalie Blanc : Extrait de son parcours
Recherche
Mon apport à la recherche concerne le thème de la nature en ville (Les animaux et la ville, O. Jacob, 2000) et, depuis 2008, de l'esthétique environnementale : Vers une esthétique environnementale, Quae, et en co-direction « Aimons la ville » avec D. Boullier et J. Lolive, « Esthétique et espace public », avec J. Lolive dans la revue Cosmopolitiques aux éditions de l'Aube, «Littérature et écologie. Vers une écopoétique» avec T. Pughe, D. Chartier dans la revue Écologie et Politique ; avec Julie Ramos : Écoplasties. Art et environnement (2010).
Poetry-performer
Mon activité créatrice est dédiée à l'esthétique environnementale comme théorie et expérimentation. Ce sont deux revers d'une même médaille ; selon le contexte, le côté choisi se fabrique sensiblement, progressivement, dans le cours de l'action. Cette activité a donc une forte dimension expérimentale qui concerne la place des mots dans un environnement public : comment parle t-on dans et de l'environnement ; comment les mots enrichissent-ils l'espace public ? En somme, qu'est-ce qu'un mot prononcé à voix haute, lu dans le contexte d'échange d'un environnement partagé ? Ces travaux artistiques empruntent des voies très diverses : participations à des expositions, réalisation d'un court métrage (Objet particulier), traduction de poésies américaines, création d'une association (LMER : Le Monde Est Rond) pour faire dialoguer poésie et environnement, etc. Depuis 2009 les activités qualifiées d'éco-artistiques se multiplient : la valorisation de la Chartreuse des femmes dans la communauté d'agglomération de Béthune ; en 2010 une collaboration à l'École des Arts Politiques : Science Po Paris - Bétonsalon ; en 2010 également, une participation dans le cadre de Nantes Art Création partagé à l'oeuvre "Bancs publics" dans le Parc de la Moutonnerie.
Précédé à Berlin les 15 et 16 juin, à Rio de Janeiro le 16 juin (Rio + 20 et sommet des peuples), à Roanne le 30 juin, à la Duchère le 5 juillet -Festival D'Art et D'Air et sur le campus de la Doua du 4 au 7 juillet - Université d'été de la solidarité internationale du CRID http://universite-si.org/
Dialogues en humanité 2012 Lyon
Les dix ans des Dialogues en humanité
Programme_Dialogues_en_Humanite_2012 (fichier pdf 1,5Mo)
Carte_postale_tete (fichier pdf 1Mo). |
Carte_postale_papillon (fichier pdf 977Ko). |
Devenons artistes de nos vies et faisons de la planète un chef d'oeuvre collectif. C'est le moment d'ouvrir l'imaginaire, de réfléchir pour trouver des solutions justes, de construire du bien vivre, de re créer de nouveaux cadres de systèmes d'échanges pacifiés et non prédateurs. Utilisons notre droit de retrait face à la concentration de la richesse monétaire,en nous autorisant à nous retirer d'un "danger grave et imminent pour nos vies ou notre santé", comme le dit le droit français.
Le chemin de l'espérance est possible selon nos amis Stéphane Hessel, Edgar Morin, Henryane de Chaponay, Curtis Roosevelt
Certains réseaux creusent cette perspective de résilience, pendant que d'autres, inspirés par Edgar Morin, réfléchissent à la nécessaire métamorphose du monde, pendant que d'autre encore mettent en œuvre une transition vers un monde sans pétrole (avant qu'il vienne vraiment à manquer!). Ces réseaux doivent maintenant trouver comment se compléter et se connecter suffisamment pour ne pas se substituer les uns aux autres inutilement.
La définition suivante a été proposée par le Dr Brian Walker, scientifique expérimenté et reconnu au niveau international, ayant travaillé sur la résilience des systèmes socio-écologiques : "La résilience est la capacité d'un système à absorber un changement perturbant et à se réorganiser, tout en conservant essentiellement la même fonction, la même structure, la même identité et les mêmes capacités de réaction."
Patrick Viveret nous dit que "Nous sommes arrivés à la fin d'un monde (et pas du monde !) Nous devons apprendre à faire face à l'insoutenabilité financière, écologique, au creusement des inégalités, à la démesure y compris dans le domaine du sens (intégrismes, fondamentalismes...)
La nécessité de la métamorphose (cf Edgar Morin, Jacques Robin et Laurence Barenski) et la construction de la transition pour l'après pétrole sont des perspectives que nous partageons de plus en plus largement. A cela s'ajoute la nécessité de construire une véritable résilience sensible et collective face à la démesure et aux risques de chocs traumatiques. Comment faire pour sortir de l'angoisse face à ces chocs traumatiques ? Comment ne pas se retrouver dans l'impuissance mais apprendre courageusement et solidairement à faire face et à prévenir ? Roosevelt disait en 1933 "N'ayons pas peur de notre propre peur". Aujourd'hui les biens et services effectifs représentent 3% des échanges financiers dans le monde selon Bernard Lietaer. 97% sont virtuels. De plus, 50% des échanges boursiers sont fait par des robots en Europe, 70% aux Etats-Unis. (Pour rassurer les marchés financiers, on peut aussi changer de logiciel ou mettre les robots à la casse, non ?). Quoi qu'il en soit, nous sommes aisément capables d'imaginer des scénarios noirs fondés sur la guerre et des logiques autoritaires, mais nos capacités d'empathie nous incitent à inventer des scénarios alternatifs,solidaires et courageux en nous appuyant sur quantité d'expériences déjà à l'oeuvre.
L'A venir en mémoire vive
Changeons le monde ! "Etre gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé" affirmait Roosevelt.
prendre le temps de la rencontre, découvrir les marges de progrès de nos intelligences sensibles pour se former au discernement, découvrir des points de vue différents sous les arbres à palabre, s'inspirer de témoignages de vie croisés, co élaborer des coopérations actions
Pique-nique libre et improvisé, cuisine solidaire et du monde. Les restaurateurs pressentis sont : "Soliné" (cuisine bio végétarienne)," De l'autre côté du pont" SCOP restaurateurs et circuits courts avec des petits producteurs de proximité, cuisine d'Ethiopie et d'ailleurs.
Avant les agoras et proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement :
autant d'invitations à la distraction intelligente, pour tous les goûts et les âges.
Retour à des rencontres plus intimes, où des témoins de vie raconteront ce qui les a rendus plus humains. Des témoignages d'espoir de personnes ayant vécu des transformations personnelles et/ou sociales.
La Tribouille revient avec des petits contes tout terrain, toujours inspirés des textes de Patrick Viveret. Son humanisme et sa pertinence dans l’analyse de nos sociétés sont à nouveau mis à contribution, notamment pour nous donner à tous envie de changer, d’évoluer, de bouleverser joyeusement nos vies et celle de la planète. http://latribouille.free.fr
Chaque joueur lance une « question-fondamentale-pour-l’humanité » à son adversaire qui doit tenter de l’éviter. Un sport pratiqué depuis longtemps par les êtres humains enfin révélé au grand jour…
Inspiré par le texte « sortons du mur » de Patrick Viveret, ce petit conte est une carte blanche au chorégraphe Josias Torres Galindo. « Nous sommes en réalité en plein dans le bain de la grenouille que l’on ébouillante progressivement pour éviter qu’elle ne saute de la marmite… » Et si la question était désormais non pas d’éviter d’aller dans le mur mais de commencer à en sortir ?
Grande nouvelle! Un porte parole officiel est là pour nous annoncer une très grande bonne nouvelle pour l'humanité toute entière. Les médias sont là, une équipe fourmille autour pour préparer l'annonce!... Mais les choses vont parfois un peu trop vite pour de pauvres êtres humains aux prises avec de telles nouvelles...
Concerts, théâtre et rencontres artistiques.
Mais aussi :
MédiasCitoyens, Capsao, Radio pluriel, Traits d'union, RCF, Neoplanete,... avec les invités, le public, les champions de basket fauteuil...
Sauvées de la déchetterie, une vingtaine de baignoires ont commencé un voyage insolite en compagnie d’artistes, associations, collèges, centres-sociaux, habitants.
Détournées de leur usage quotidien, elles ont été le support commun d’une création collective qui interroge notre rapport à l’eau.
Bien commun, enjeu géopolitique ou environnemental, élément symbolique, magie des sources et de l’origine, lieu de détente ou de peur des inondations et des monstres imaginaires, autant de paysages en mouvement… L’imaginaire lié à l’eau est riche et multiple, et ces baignoires en témoignent !
Avec Fernanda Leïte, directrice du CCO de Villeurbanne, Claude Horenkryg, direction de la propreté Grand Lyon, le service des espaces verts de la ville de Lyon, les artistes et les participants de tous âges.
Photographies de toutes les personnalités qui ont marqué les Dialogues en Humanité depuis leur création.
Il s’agit de placer l’Humain au centre, en commençant par le commencement : la base, la grossesse, la naissance, l’accueil en conscience du nouveau né.
Travail sur les liens entre l'individu et son cadre de vie social et environnemental. Une exposition / installation de photographies et paroles sur la thématique des préjugés sociaux.
Pour répondre aux besoins des personnes ayant des difficultés à se déplacer, un service de vélo taxi sera proposé lors de l'événement, moyen de transport à la fois pratique, écologique et SOLIDAIRE qui permet, au quotidien, le maintien de l'autonomie des personnes âgées. Il offre à la fois un service de transport et d'accompagnement aux personnes à mobilité réduite en les aidant par exemple à monter et descendre du véhicule, porter les paquets...
Une « monnaie complémentaire », le Sol, circulera entre nous, mais... où seront les euros, vous demandez-vous ? Pourquoi une monnaie complémentaire ? A quoi ça sert ?Parce qu’il est urgent que l’économie et l’argent soient au service de l’être humain, de l’environnement naturel et de la vie en général, et répondent à des besoins non satisfaits, mais aussi pour prendre conscience que des initiatives de monnaies complémentaires existent un peu partout dans le monde... Le Sol est déjà utilisé dans certaines régions de France afin de pallier les dérives de la spéculation et de construire un autre "vivre ensemble". avec SOL alpin, SOL Violette de Toulouse et les porteurs du projet SOL à Lyon.
Un compost est mis à disposition dans le parc pour les déchets organiques et chacun est invité à réduire ses propres déchets et à faciliter le tri.
Une bourse locale d'échange sera organisée, sorte de marché aux puces avec monnaie du jour : il suffit d'apporter un objet en bon état dont vous n'avez plus usage, à échanger contre un billet de solidarité pour recevoir, en contre partie, du temps, du savoir à partager ou un autre objet.
office de tourisme de Lyon : 04 72 77 69 69
Possibilité de logement via le couch surfing. https://www.couchsurfing.org/n/places/lyon-rhone-alpes-france
Tel. 33 (0)4 26 99 33 44
Tel. 33 (0)4 26 99 38 72 Standard du Grand Lyon 33 (0)4 78 63 40 40
Geneviève Ancel, Coordination générale - gancel@grandlyon.org
17h45 : Théâtre : La Souplesse de la Baleine (Collectif ARFI)
18h30: "CEUX ET CELLES QUI..." Spectacle de l'atelier Brins de Lecture du centre social de la Sauvegarde(Lyon-La Duchère), encadré par Vanessa Desmaret(Compagnie Le Fanal): Évocation de la résilience au travers des parcours de grands artistes, comme Barbara, La Callas ou Charles Juliet et d'autres plus anonymes.
19h30 : Dialogues en humanité sur le thème de la Résilience (avec la Bibliothèque, les Dialogues en Humanité, la MJC Duchère, la Cie Le Fanal, le Centre Social de la Sauvegarde, les habitants) – Si vous souhaitez témoigner ou participer au débat, vous pouvez vous inscrire ici.
Déambulation de la Batucada des Mille jusqu’à la Place Compas-Raison (Conservatoire de Lyon, Arts Langages et Droits et MJC Duchère)
22h00 : Ciné-Duchère : projection du film « X-Men, Le Commencement »
Programmation: http://dartetdair.reseau-grand-lyon.com/le-festival
Itinéraire: http://dartetdair.reseau-grand-lyon.com/infos-pratiques
Éducation populaire, solidarités internationales et réciprocités des savoirs, Henryane de Chaponay était appelée la Contesse rouge par les services secrets d'Amérique du Sud du temps des dictatures. Amie de Ben Barka, de Paolo Freirre, de Chico Whitaker, de Mamadou Dia et de bien d'autres, "Alter mondialiste militante", elle est aussi issue de la plus ancienne famille lyonnaise connue dans les archives du Rhône, et en parenté directe des familles royales d'Europe.
Mosaïques et Métissages, c'est ce qui caractérise le plus cette grande dame
"Toile filante" ! C'est le titre du livre autobiographique d'Henryane de Chaponay écrit et réalisé au Brésil, après un travail de près de 20 années avec l'anthropologue brésilienne Lygia Ségala, C'est un livre inédit, truffé de photos, de dessins, de témoignages d'espoirs et d'engagements pour la justice et la vie.
Radiodiffusé par RCF, Médias citoyen, Radio Pluriel et Radio Trait d'Union.
animé par : Geneviève Ancel et Débora Nunes, avec Philippe Lansac
en présence des amis du monde entier comme Chico et Stella Whitaker, Patrick Viveret, Emmanuel Poilane, pour la Fondation Danielle Mitterrand France Liberté, Bouchra Hassoune, Ali Serhrouchni, Debora Nunes, Emerson Sales, Siddartha, Vivian Labrie, Denise Faure, Mohamed Askari, Ryadh Sallem, Majid Ranema.
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès Cîmes (24) |
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Promenons nous dans les arbres, à la découverte de la biodiversité. Dialogues perchés pour petits et grands. |
Balade poétique dans le parc (29) |
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La mallette des merveilles de SeA, Science et Art propose des balades sensibles pour retisser des liens avec l’environnement, dans une relation d’écoute, d’attention, de rencontre du territoire et de sa mémoire…. |
Basket fauteuil (23) |
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Jeu, autour de la force du handicap, avec Nezha Er Rafiki, proposé par l'association CAPSAAA (Cap-Sport, Art Aventure Amitié) et Ryadh Sallem, triple champion d'Europe de Basket fauteuil. |
Bibliobus (16) |
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Contes et trésors à découvrir avec le bibliobus des bibliothèques municipales de Lyon Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants de 2 à 10 ans et proposeront un bibliobus, une bibliothèque qui vient aux lecteurs, avec plus de 4500 documents (presse, revues, bandes dessinées) à disposition de tous. |
Bijoutiers du monde (2) |
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Venez assister à la création de bijoux d'ici et d'ailleurs. |
Cercle de créativité, Parole de femmes. Compagnie Conciliabule (22) |
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Et si à l’invitation d’Annie Leclerc nous osions délier nos langues nos corps et nos imaginaires pour créer une parole vivante et vibrante de Femme ? |
Cercle de silence de Lyon (29') |
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En résonance avec la démarche des Cercle de silence, et en signe de protestation contre l'enfermement des sans-papiers, un cercle sera formé, constitué de silhouettes de couleurs, ainsi qu'une exposition photographique, intitulée "les vivants", consacrée aux demandeurs d'asile. |
Comment permettre une transition écologique pour tou-te-s les citoyen-ne-s ? (35) |
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L'idée est de permettre aux participants de faire des propositions sur comment faciliter cette transition dans leurs vies et dans leurs villes. Quelles sont les mesures de politique publique qui peuvent aider cette transition ? |
Danse Kathak, compagnie Jhankar (17) |
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En lien avec Maitryee Mahatma et l'hommage à Rabindranath Tagore. Avec le joueur de Tabla Nabankur Bhattacharya. |
Découverte de jardin partagés et potagers (5) |
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Expérience de jardins potagers avec les jardiniers du parc de la tête d'Or. Animé par le service des espaces verts de la ville de Lyon, Tatiana Bouvier et Jean Vernay, avec l' association des passe jardin. |
Discussion sur la citoyenneté universelle (13) |
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Face aux désastres humains et aux impasses des politiques migratoires de repli sur soi et de refus d’intégration, le Mouvement Emmaüs International fort de ses pratiques d’accueil inconditionnel et de son expérience de solidarité depuis plus de 50 ans s’engage dans une campagne pour LA LIBRE CIRCULATION des personnes à l’échelle mondiale. |
Drumcircle ou cercle de tambours (1) |
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Jam session ludique encadré par un facilitateur qui a la particularité de mettre en relation toutes les personnes présentes par l'intermédiaire de la musique. |
Gaada poétique (8) |
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Lecture de poésie en Français, Arabe et Berbère. |
Hula-hoop (1) |
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Le hula-hoop est plus qu'un sport de cour d'école. Venez redécouvrir cette activité créative au croisement entre la danse et le jonglage. Hula-Hoop initiation avec le Lyon Hula-Hoop Club |
incarner l'utopie (29) |
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Et si des organisations et des collectifs se donnaient la main pour créer un espace d’expression, d’expérimentation du « Vivre et du Faire ensemble » ? |
Invitation au Torball (21) |
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Le torball est un sport de ballon qui est pratiqué par des sportifs déficients visuels (malvoyants ou non-voyants). Il est très populaire en France et cherche à se promouvoir au niveau international. |
L'art du toucher |
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Atelier d’auto massage do-in sur les trajets des méridiens et points d’accupression pour faire ciculer l’énergie, par le biais de petits tapotements sur le crâne, bras, jambes, visage et torse. |
Les empreintes du temps : de Lucy à aujourd’hui (25) |
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L’exposition « les empreintes du temps, de Lucy à aujourd’hui » a pour objectif d’aborder la question des origines de l’homme par le biais de l’archéologie. |
Massages assis (18) |
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Massages assis et convivialité citoyenne avec Tchouk de Moufftarduscontrescarpus voir http://www.dailymotion.com/Tchouk23#video=xeylvx |
Méditation et tambour (19) |
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avec Sophie Georges initiatrice de Emploi et vocation |
Osons l'emphatie (15) |
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"Osons nous rencontrer dans notre humanité affective". Avec les haptonomes et autres hapto-potes avec Ghislaine Kiejna et Dr Odette de Pury, spécialiste de la périnatalité. |
Pour un pacte civique (6) |
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S'indigner ET s'engager, à titre individuel, dans son environnement social et face aux responsables politiques à toutes les échelles de territoires Le Pacte Civique invite à pratiquer et exiger une haute qualité démocratique dans notre pays, dans la continuité du Pacte Ecologique. |
Qi Gong (12) |
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Découverte du Qi Gong dans un parc pour une mise en mouvement de longévité et santé au centre de la société urbaine. Le Qi Gong (ou Chi Kong) est une discipline énergétique traditionnelle chinoise comportant un ensemble de mouvements exécutés dans un état de relâchement. Cet art énergétique taoïste fait partie de la médecine traditionnelle chinoise. |
Réflexion sur la consommation responsable (31) |
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Vitalter propose d’échanger sur l’utilisation la Consommation Responsable pour contribuer à un développement durable et soutenable. Nous sommes en effet tous individuellement responsables pour une part de la situation environnementale et sociale et nous pouvons être acteur du changement. S’engager dans la voie de la Consommation Responsable est un acte politique fort. C’est un vecteur concret du progrès social et environnemental. |
Shiatsu solidaire (11) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. |
Technique de libération émotionnelle (33) |
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Le bien-être au bout des doigts. L'EFT est une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives. Rapide, subtile et dont les bases sont faciles à apprendre, vous découvrirez une routine simple que vous pourrez utiliser par vous-même pour vous libérer de sentiments tels que la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, l'anxiété, etc... |
Toupie Manège (3) |
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Toupie Manège est tout en bois, 9 places, mais surtout il est entrainé par un vélo ! |
Tout baigne (4) |
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Co-création de la deuxième vie d'une baignoire . Dans le cadre du projet du CCO de Villeurbanne. Avec Yvon Perez et Claude Horengryg responsable du secteur Nord du nettoiement. |
Wutao (12) |
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Imprégné de philosophie taoïste, le Wutao, repose sur l’union de deux idéogrammes : « Wu » pour danse ou « Éveil » et « Tao », la voie. La pratique du Wutao est basée sur la prise de conscience du mouvement ondulatoire primordial de la colonne vertébrale. Avec Céline Laly. |
Le poète allemand Hölderlin dit qu'en même temps que croissent les risques, croît aussi ce qui sauve.
Le mot crise en idéogramme chinois veut dire à la fois danger et opportunité.
Au cœur des mouvements de transition, comment sommes nous capables de construire de la résilience, comme une capacité à rebondir ou une aptitude à résister aux chocs? Comment prévenir les traumatismes et les transformer en leviers positifs ?
Malgré les obstacles, malgré les objections, malgré les critiques, le sentiment d'impuissance face au système doit être surmontable.
Chacun peut se sentir concerné, dans son rapport à soi, dans son rapport aux autres, dans son rapport à la nature. Comment faire face collégialement aux régressions potentiellement meurtrières déclenchées par les crises actuelles ?
Autant d'invitations à inventer des alternatives au chaos destructeur, à apprendre à partir du sensible et des enjeux de société.
Avec la participation du Collectif Richesse, sur la résilience
du Réseau régional « Paix, Droits Humains et Coopération au développement ». composé, à l’initiative de la Région Rhône-Alpes, de collectivités territoriales, d’institutions, d’ONG et d’associations de la société civile.
Que faut-il apprendre et retenir des périodes de conflits ? Quel dialogue attendent nos partenaires au regard du rétablissement de la Paix et des droits ? Quelle résonance avec nos propres ruptures sociales ? Comment co-construire une culture commune de Paix et des droits ?
En présence de Madame Claire Le Franc, conseillère générale, adjointe au Maire de Villeurbanne chargée de la santé et du handicap, Georges Escribano, psychosocionome (Brésil Rio)
Animé par Caroline Chabot, Philippe Piau.
Le social business permet-il de répondre à la pauvreté par le marché ? Permet-il de remplir des missions d’intérêt général (santé, éducation, etc...)? Est-il une forme/une continuité/une évolution de l’économie sociale et solidaire ?
Des syndicalistes, des chefs d’entreprise, des militants associatifs notamment sur les questions de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, vous invitent à réfléchir à la place du « social business » dans la lutte contre la pauvreté.
avec des responsables d'entreprises de toute taille, en partenariat avec le CRID et les associations de solidarité internationale, le Labo de l'ESS, les Cahiers d'espérance de l'Economie sociale et solidaire, le MOUVES, ASHOKA, l'ALPADEF (Alliance Panafricaine pour le Développement de l'Entrepreneuriat Féminin), des syndicalistes européens, les Indignés...
"Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine, mon agenda est déjà plein !" Henry Kissinger
En présence aussi de Claude Alphandery, Labo de l'ESS, Marc Levy, Ingeniors, Lorella Pignet-Fall, ALPADEF international et SHARE, Myriam Carbonare, ECIDEC, finances solidaires, Emmanuel Poilane, Fondation France Libertés, Majid Rahnema, Diplomate et ancien ministre iranien, auteur de "Quand la misère chasse la pauvreté", Vivian Labrie, co fondatrice "Pour un Quebec sans pauvreté"
Animé par le CRID et Geneviève Brichet
Après la conférence des Nations-Unies dite de « Rio+20 » sur le développement durable, l’économie verte reste-t-elle une vraie piste d’avenir pour nos transitions sociales, économiques, environnementales et démocratiques? Quelle pourrait être ses conditions de mise en œuvre, quels en sont ses dangers, en quoi interroge-t’elle nos pratiques et nos positionnements ?
Thème principal de Rio+20, l'économie verte, sera-t-elle une bulle spéculative ou une réponse adaptée à la construction d'un autre monde possible ? Pourquoi faire, pour qui, avec qui et à quelles conditions ?
En présence de : Rodrigue Olavarria, France Liberté, Teddy Follenfant journaliste NeoPlanete, avec Yolaine de La Bigne, et auteur de "15 chefs d'entreprises s'engagent pour le développement durable", Emerson Sales, Sébastien Bonte, Marc Jedlizka Directeur d'HESPUL (énergie solaire en Europe) et co fondateur de Negawat, Marc Dupiau, risques industriels, assurance, Vaia Tuuhia, Déléguée générale de l'association 4D Dossiers et Débat pour un Développement Durable, coordinatrice du Collectif Rio + 20, Lionel Roche avocat
Animé par : le CRID,
"Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent" disait Lucie Aubrac
la résistance créatrice, c'est une façon d'exister qui concerne chaque être humain, chaque être vivant : en naissant, ne faut-il pas en quelque sorte se battre pour la vie contre la mort ?
A la base de la résistance il y a une sidération et une honte : comment des hommes ont pu faire cela ? De cette honte jaillit un élan vital, une force pour libérer des vies, la vie
On ne peut changer le monde tout seul, le passage à l'acte ne peut se faire qu'avec les autres
Face à la démesure ou face à l'esprit moutonnier, l'audace s'impose, comme alliance entre l'optimisme et le courage
Appel à la résistance de Claude Alphandéry, Stéphane Hessel, Edgar Morin,
Nous reccueillerons aussi les points de vue de Chico Whitaker (Forum Social Mondial Brésil, Prix Nobel de Justice sociale Livelyhood Award, qui a fait face à 2 dictatures en Amérique du Sud, Ali Ashgar Engeneer érudit indien qui a fait face aux fondamentalismes extrémistes, Siddhartha (Pipal Tree en Inde), Christiane Hessel Chabry auteure de "Gaza, j'écris ton nom", Pinar Selek, écrivaine, sociologue, féministe turque, engagée avec les
enfants des rues à Istambul, vivant en exl, Jean-François Ploquin Forum Réfugiés et COSI, ainsi que des personnes en précarité, des jeunes indignés de Lyon, Mireille Fanon Mendes-France, résidente de la Fondation Frantz Fanon,
Experte du groupe de travail sur les Afro Descendants au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU.
Animé par : Karim Mahmoud Vintam, Ya Mutuale
Rencontre avec le Réseau Rhône Alpin « Paix, Droits Humains et Coopération au développement », composé à l'initiative de la Région Rhône-Alpes, de collectivités territoriales, d'institutions, d'ONG et d'associations de la société civile.
La volonté de coopération au développement est portéé ici et ailleurs par une grande diversité d'acteurs (collectivités territoriales, associations de la société civile, ONG nationales et internationales). Que faut-il apprendre et retenir des périodes de conflits ? Quel dialogue attendent nos partenaires au regard du rétablissement de la Paix et des droits ? Quelle résonance avec nos propres ruptures sociales ? Comment co-construire une culture commune de Paix et des droits ?
"C'est bien beau l'argent, mais c'est devenu complètement hors de prix..." Denis Blondin, La mort de l'argent. Essai d'anthropologie naïve
Bilan et perspectives des expériences de monnaies sociales et complémentaires à Lyon, en France, dans le monde (SOL Violette à Toulouse, SOL Alpin à Grenoble, Chiemgauer, Wir, RES ....)
Ré enchantons les systèmes d'échanges (SEL, Accorderies, ...) Amine Kabbaj (Jamain Baco Maroc, expérience de monnaie sociale)
Avec les initiateurs pour une monnaie complémentaire lyonnaise, Frédéric Bosqué sol violette, Benoît Agassant, Nanterre en transition
Animé par : les membres du comité de pilotage d'une monnaie complémentaire lyonnaise
de l'importance de faciliter, encourager des relations pacifiées dans les entreprises et organisations, Comment prévenir, anticiper, accompagner le changement,Comment prendre en compte les ressentis et émotions. Avec le CJD et les participants des agoras de l'après midi et de la rencontre sur ce projet à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon,
Animé par Flavienne Penton et Daniela Schwendener (formation à la médiation)
À la fi n de l’année 2010 et au début de l’année 2011, les Tunisiennes et les Tunisiens, rapidement rejoints par les Égyptiennes et les Égyptiens, ont déclenché une vague mondiale de protestations, d’insurrections, de révolutions, d’indignation et d’occupations, qui devait rapidement essaimer.
Du Maghreb au Moyen-Orient, elle a bouleversé (et bouleverse encore) le paysage politique. En Europe, elle inspire directement la lutte contre les plans d’austérité. Aux États-Unis, elle remet en cause la toute puissance des institutions fi nancières, des banques et du poids de la dette des ménages ou des étudiants. Au Chili comme au Québec ou au Mexique, elle prend la forme de mobilisations
massives pour l’accès à l’éducation supérieure. Au Sénégal, elle a assis durablement l’exigence d’une démocratie réelle, qui tourne le dos à la corruption, à la prévarication et au népotisme.
« Partout, elles font le lien entre l’aspiration à une démocratie réelle et directe, et les atteintes à leurs droits fondamentaux que porte un capitalisme en bout de course. Elles se rejoignent dans la certitude qu’un autre monde est possible, à partir de nos luttes et des alternatives que nous sommes toujours plus nombreuses et nombreux à explorer au quotidien. »
Voici le début du texte d’appel lancé pour préparer le prochain Forum social mondial en Tunisie.
Parce que nous sommes toutes et tous désireux de construire des transitions socialement justes, écologiquement soutenables, parce que nous voulons continuer de construire des solidarités avec des peuples en lutte pour leurs libertés et leurs droits fondamentaux, nous vous proposons ce temps d’échange pour discuter des enjeux de cette prochaine édition du FSM, au regard de la situation en Tunisie, au Maghreb et au Machrek, en Europe, et partout dans le monde.
Animé par : ATTAC // CRID // CCFD-Terre solidaire // FAL // IPAM // Secours Catholique
Le respect du travail du cantonnier, en tant que fabriquant de lien social et de bien-être.
Comment susciter la prise de conscience de la participation à la propreté et au bien être dans un espace public commun ?
animé par : Isabelle Nehlig responsable du service marketing communication Direction de la propreté du Grand Lyon, Coline Rostain, etudiante en éthique et développement durable Lyon3
en présence de Claude Horenkryg responsable du secteur Nord du nettoiement, Yvon Perez ingénieur subdivision nettoiement Centre Est, les cantonniers, des étudiants, les membres des conseils de quartier, des habitants, ...
Shéhérazade va chercher des contes au fin fond de la mémoire de l'univers pour repousser l'échéance mortelle et sauvegarder sa liberté. Et l'univers, nuit après nuit, les lui a offert pour qu'elle se libère et mette fin au massacre de ses sœurs. Comment Shéhérazade aurait-elle pu, seule, raconter mille et une histoires sans cette vraie vie? Elle a laissé l'alchimie se faire au plus profond de son âme. Voila pourquoi chaque nuit, elle devenait un peu plus libre.
Cette liberté est si souvent bafouée par le monde quand elle n'est pas carrément ignorée, qu'on peut se demander si elle existe. Heureusement il y a la vie ! heureusement il y a ce qu'on est vraiment dans son intimité. Et quand les deux arrive à s'unir, enfin s'ouvre l'infini.
La liberté donc ? Les contes nous parlent d'elle. Mieux, ils nous en montrent le chemin. Les contes, voyez vous, sont la langue joyeuse des anges, les paroles de la liberté. Il suffit d'ouvrir l'oreille du cœur pour entendre le murmure de la sagesse et de laisser son âme goûter la saveur humblement subtile de la vie pour trouver le chemin de la liberté.
par le conteur Alain Cangina.
"Le cabaret mobile eauZone", un spectacle qui évoque la disparition de l'eau douce à travers un ancien cracheur d'eau au Music-hall, ex-recordman mondial avec un jet à 9 mètres ! http://cietheatrecabines.free.fr/
L’association France Ethiopie Corne de l'Afrique et les mamans du collectif des habitants Jacques Monod proposent de servir un couscous. Il y aura aussi du thé et du café.
Les restaurateurs solidaires, ethiopiens, végétariens ou issus des circuits AMAP et petits producteurs locaux : "De l'Autre Coté du Pont", SOLINE, Le Messob, Solange,
19h - Avec ce nouveau spectacle célébrant le 150e anniversaire de Rabindranath Tagore, la Cie Jhankar s'oriente vers la création ouverte entre monde indien et français. Poésie, chant, musique et danse se mêlent, fusion d'influences orientales et occidentales, à l'image de la vie du maître qui fut
aussi l'ami de Yeats, Romain Rolland, Thomas Mann, H.G. Wells, Albert Einstein, Henri Bergson.
Cet artiste incontournable de l'Inde moderne fut à la fois peintre, musicien, compositeur, écrivain, dramaturge, pédagogue, voyageur et philosophe.
20h30 - Depuis 2002, les Batoukailleurs (nom de code BTK) c'est un groupe de potes de Lyon et sa région qui perkutent à donf ', une batucada d'une trentaine de percussionnistes qui enflamment tout public avec qui ils entrent en contact. Un seul leitmotiv : prendre et donner du plaisir ! Par la magie de la fusion des rythmes brésiliens samba - funk - afro hautement contagieux avec le mouvement et l'énergie d'un groupe survolté, les Batoukailleurs, c'est le frisson qui vous invite à la danse.
www.batoukailleurs.org
Roseraie
« Et si tout restait à inventer ? Inventer une parole de femme. Mais pas de femme comme il est dit dans la parole de l'homme. Inventer une parole qui ne serait pas oppressive, une parole qui ne couperait pas la parole mais délierait les langues... ». « Bulles d'Elles » est une adaptation théâtrale de certains fragments de la création collective « Créer, Résister, Exister » (2008) autour des thèmes de l'identité, de la création et du féminin. Une parole où les gestes et les corps se fondent pour exprimer la volonté de continuer à vivre et à espérer.
www.conciliabules.fr
« La nuit des Oliviers », d’Eric-Emmanuel Schmitt (Prologue à « L’Evangile selon Pilate »). Lecture par une comédienne. Durée 1h + échanges
Il s'agit du récit d'un homme, Yéchoua, qui se demande comment il en est arrivé là. Là, à cette nuit sur le Mont des Oliviers, instant de changements révolutionnaires... Un regard singulier sur l’une des plus grandes aventures humaines et spirituelles de notre civilisation ! Pour le plaisir de partager avec vous ce cheminement vivifiant et d’en parler ensemble.
Dans le cadre de l'université d'été du CRID à l'INSA
Rencontres et évaluation dynamique, participative et évolutive des expériences de Dialogues en humanité à la Duchère, à Villeurbanne, à Voiron, à Roanne, au Parc de la Tête d'Or à Lyon, à Berlin, à Rabat, à Fez, à Salvador de Bahia, à Bangalore, à Timbaktu, à Addis Abeba, dans la Biovallée du Diois, ...
Les perspectives au Japon, à New York, Londres, Barcelone, Saint Louis du Sénégal, ITAIPU, Rio et Macapa au Brésil, Bogota en Colombie, Les projets pour 2012, 2013, 2014 (fête fraternelle mondiale)
Animé par : Geneviève Ancel et Patrick Viveret
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès Cîmes (24) |
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Promenons nous dans les arbres, à la découverte de la biodiversité. Dialogues perchés pour petits et grands. |
Arts martiaux et médecine (19) |
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Travail gestuel s'inspirant du yoga, du Qi Gong et du karaté, un travail martial de précision autour de la respiration, de l'intention, de la visualisation, de la concentration, de la mémoire. Un travail en douceur et en profondeur pour un geste conscient et une pensée la plus pure possible. Pour retrouver les bons appuis, un bon équilibre postural, une confiance qui va influer sur notre mental. Avec Sophie Mougenot et le docteur Chantal Vulliez. |
Atelier d’initiation au conte : Un trésor à partager (37) |
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Avec la conteuse Samarys Polo. |
Atelier théâtre. Compagnie "Et si on jouait" (34) |
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7 comédiens interprètent 5 saynètes de 15’. Création collective issue d’un atelier « Réflexions et partages par le théâtre ». Les thèmes sont liés au développement durable : éducation / transmission ; argent / valeurs ; pouvoir / gouvernance ; liberté / vivre ensemble. « C’est notre besoin de sens, de partage, de joie qui nous a réuni pour créer ensemble, regarder et donner à voir le monde dans lequel on vit et celui dans lequel on a envie de vivre ». |
Balade poétique dans le parc (29) |
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La mallette des merveilles de SeA, Science et Art propose des balades sensibles pour retisser des liens avec l’environnement, dans une relation d’écoute, d’attention, de rencontre du territoire et de sa mémoire…. |
Basket fauteuil (23) |
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Jeu, autour de la force du handicap, avec Nezha Er Rafiki, proposé par l'association CAPSAAA (Cap-Sport, Art Aventure Amitié) et Ryadh Sallem, triple champion d'Europe de Basket fauteuil. |
Bibliobus (16) |
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Contes et trésors à découvrir avec le bibliobus des bibliothèques municipales de Lyon Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants de 2 à 10 ans et proposeront un bibliobus, une bibliothèque qui vient aux lecteurs, avec plus de 4500 documents (presse, revues, bandes dessinées) à disposition de tous. |
Bijoutiers du monde (2) |
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Venez assister à la création de bijoux d'ici et d'ailleurs. |
Bourse locale d'échange (6) |
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Chacun est invité à apporter un objet dont il n'a plus l'usage mais en bon état, à l'échanger contre un billet de solidarité du jour et à recevoir, en contre partie, du temps, du savoir à partager ou un autre objet.avec les SEL et le Brecho Eco solidario |
Cercle de silence de Lyon (29') |
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En résonance avec la démarche des Cercle de silence, et en signe de protestation contre l'enfermement des sans-papiers, un cercle sera formé, constitué de silhouettes de couleurs, ainsi qu'une exposition photographique, intitulée "les vivants", consacrée aux demandeurs d'asile. |
Chantons ensemble (28) |
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En co-élaboration avec la chef de choeur Catherine Boltzinger et Tout le monde chante. |
Cobois, découverte du tournage et de la marquèterie (10) |
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Cobois est une association de menuiserie collaborative montée depuis 15 ans par des passionnés du bois qui ont voulu mutualiser les machines, les locaux, les savoirs-faires et les commandes de bois. Au-delà de ces motivations pratiques, Cobois est devenu un lieu de créativité et d'échanges qui va bien plus loin : on réapprend à être et à faire soi-même, on redécouvre les joies de la gestion communautaire d'un lieu de vie, et on profite d'une énergie collective positive incroyablement contagieuse. A Cobois, la métamorphose est au quotidien, et dépasse largement celle du bois. |
Comment permettre une transition écologique pour tou-te-s les citoyen-ne-s ? (35) |
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L'idée est de permettre aux participants de faire des propositions sur comment faciliter cette transition dans leurs vies et dans leurs villes. Quelles sont les mesures de politique publique qui peuvent aider cette transition ? |
Création musicale avec Groove Karaibe (17) |
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Venez vivre l'expérience de créer une oeuvre musicale collective à partir des idées, émotions, pulsations du moment et propres musiques intérieures de chacun. |
Danse traditionnelle colombienne (Cumbia, Salsa, Mapalé...) (38) |
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La Compagnie le Garabato vous propose de faire une présentation chorégraphiée de folklore traditionel colombien ainsi qu'une initiation aux danses typiques. Il sera également proposé aux enfants de participer à la construction d’un cheval à partir de matériaux recyclés. |
Découverte de jardin partagés et potagers (5) |
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Expérience de jardins potagers avec les jardiniers du parc de la tête d'Or. Animé par le service des espaces verts de la ville de Lyon, Tatiana Bouvier et Jean Vernay, avec l' association des passe jardin. |
Discussion sur la relation à l'argent (7) |
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Jeu de rôle autour de la question de l'argent et de la richesse. |
écriture de slam (19) |
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Venez jeter vos cris à l’écrit, venez poser du vert et du cœur sur des pages blanches. Peut-être lirez-vous du vert en vers puis les déclamerez libres ! Avec la voie de l’écrit faites entendre votre voix. Atelier sur des thématiques écologiques et humanitaires animé par Mister Goodfull slameur et écrivain. |
Gestion des conflits et non violence (13) |
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Jeu de rôle proposé par le MAN, Mouvement Alternatif pour la non-violence autour de la gestion des conflits. |
Hula-hoop (1) |
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Le hula-hoop est plus qu'un sport de cour d'école. Venez redécouvrir cette activité créative au croisement entre la danse et le jonglage. Hula-Hoop initiation avec le Lyon Hula-Hoop Club |
Humaine Nature, une expérience sensible et créatrice (8) |
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Atelier de photo-langage et jeu de mise en œuvre de nos potentiels. |
incarner l'utopie (29) |
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Et si des organisations et des collectifs se donnaient la main pour créer un espace d’expression, d’expérimentation du « Vivre et du Faire ensemble » ? |
Invitation au Torball (21) |
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Le torball est un sport de ballon qui est pratiqué par des sportifs déficients visuels (malvoyants ou non-voyants). Il est très populaire en France et cherche à se promouvoir au niveau international. |
L'art du toucher |
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Atelier d’auto massage do-in sur les trajets des méridiens et points d’accupression pour faire ciculer l’énergie, par le biais de petits tapotements sur le crâne, bras, jambes, visage et torse. |
Les empreintes du temps : de Lucy à aujourd’hui (25) |
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L’exposition « les empreintes du temps, de Lucy à aujourd’hui » a pour objectif d’aborder la question des origines de l’homme par le biais de l’archéologie. |
Les Equilivristes (22) |
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Lectures de textes, brèves, nouvelles et poésies à plusieurs, autour du thème de la métamorphose et de la résilience. |
Ludothèque (20) |
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Jeux traditionnels, jeux du monde. Ludothèque avec espace de jeux symbolique, jeux de construction, etc. Pour les enfants et leurs parents avec Farid L'Haoua de Croc'aux jeux |
Mandala de fleurs (Ile) |
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L'atelier Mandala vous invite au plaisir de créer ensemble. En nous connectant avec nos ancètres, nous allons faire un « rite de guérison » et, en créant ensemble dans la beauté et l’harmonie rendre hommage à la terre et à l’humanité en pleine transformation. |
Massages assis (18) |
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Massages assis et convivialité citoyenne avec Tchouk de Moufftarduscontrescarpus voir http://www.dailymotion.com/Tchouk23#video=xeylvx |
médiation et entreprise (9) |
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"Comment mettre en place un processus de médiation en milieu professionnel." |
Mudras : un art martial en douceur pour nos 4 santés (32) |
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Les Mudras , un art martial indien , se pratiquent debout mais également assis ; ils sont donc accessibles à tous ! |
pensée quantique, Raja Yoga, spiritualité (12) |
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La science du Raja Yoga, par l'entraînement à la régulation du mental nous donne le moyen d'élargir notre conscience, d'ouvrir notre coeur à l'humanité, d'opérer une conversion de la pensée qui devient créative. Ainsi nous accédons à une réalité plus vaste. Des petits exercices méditatifs seront proposés pour expérimenter un espace d'intériorisation et un apaisement du mental. |
Pour un pacte civique (6) |
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S'indigner ET s'engager, à titre individuel, dans son environnement social et face aux responsables politiques à toutes les échelles de territoires Le Pacte Civique invite à pratiquer et exiger une haute qualité démocratique dans notre pays, dans la continuité du Pacte Ecologique. |
Pour une politique de l'Amitié (14) |
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Cet atelier vise à mettre en évidence, à discuter et à découvrir le rôle de l'amitié dans la construction de réseaux, qui cherchent à transformer les structures et les processus où prévaut encore la compétition. |
Qi Gong (12) |
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Découverte du Qi Gong dans un parc pour une mise en mouvement de longévité et santé au centre de la société urbaine. Le Qi Gong (ou Chi Kong) est une discipline énergétique traditionnelle chinoise comportant un ensemble de mouvements exécutés dans un état de relâchement. Cet art énergétique taoïste fait partie de la médecine traditionnelle chinoise. |
Réflexion sur la consommation responsable (31) |
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Vitalter propose d’échanger sur l’utilisation la Consommation Responsable pour contribuer à un développement durable et soutenable. Nous sommes en effet tous individuellement responsables pour une part de la situation environnementale et sociale et nous pouvons être acteur du changement. S’engager dans la voie de la Consommation Responsable est un acte politique fort. C’est un vecteur concret du progrès social et environnemental. |
Shiatsu solidaire (11) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. |
Sur le chemin de l’espérance : de petites mains artistes de leurs vies (30) |
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Atelier pour enfants et adultes, inspiré des pédagogies nouvelles, intergénérationnel et interculturel |
Technique de libération émotionnelle (33) |
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Le bien-être au bout des doigts. L'EFT est une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives. Rapide, subtile et dont les bases sont faciles à apprendre, vous découvrirez une routine simple que vous pourrez utiliser par vous-même pour vous libérer de sentiments tels que la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, l'anxiété, etc... |
Toupie Manège (3) |
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Toupie Manège est tout en bois, 9 places, mais surtout il est entrainé par un vélo ! |
Tout baigne (4) |
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Co-création de la deuxième vie d'une baignoire . Dans le cadre du projet du CCO de Villeurbanne. Avec Yvon Perez et Claude Horengryg responsable du secteur Nord du nettoiement. |
Voyage musical en diversité (kiosque) |
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Mickael Ara Pemma et Ryan Wilson vous invitent à un voyage musical aux langues diverses et empreint de différentes sonorités. Ces chansons, aussi profondes qu'entraînantes reflètent le mariage de la musique actuelle et des textes anciens, notamment de l'Inde. Ce concert interactif permettra à ceux qui le souhaitent de chanter certains chants écrits pour être partagé. |
Wutao (12) |
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Imprégné de philosophie taoïste, le Wutao, repose sur l’union de deux idéogrammes : « Wu » pour danse ou « Éveil » et « Tao », la voie. La pratique du Wutao est basée sur la prise de conscience du mouvement ondulatoire primordial de la colonne vertébrale. Avec Céline Laly. |
L'OPAC du Rhône organise la fête des locataires, en partenariat avec les Dialogues en humanité.
De nombreux territoires se sont mis en marche pour construire le développement durable appliqué, avec des projets de villes et de territoires émettant peu de carbone, dans un processus de sobriété heureuse et de frugalité abondante. Comment nos quartiers, villes et villages peuvent-ils parvenir à discerner et à réduire leur consommation superflue et ainsi parvenir à l’autonomie énergétique, en préservant les ressources naturelles ? Comment passer de la dépendance au pétrole à la résilience locale en prenant en compte la nécessaire justice sociale ? Comment passer le démultiplicateur de façon sereine ?
avec Jacques Saint Marc Développement durable France Chine, Jean Frébault et le Conseil de développement du Grand Lyon, Laure Noualhat, journaliste à Libération, Lionel Roche, Avocat Akléa (Shanghai, Rio, Paris, Lyon), Edmond Moukala et les Ambassadeurs africains auprès de l'UNESCO, Frédéric Ragot Président de la Délégation européenne des Architectes, Guillaume Dorvaux, Mouvement des Villes et territoires en transition, Sandrine Fournis Ministère de l'Ecologie et du Développement durable, les "parties prenantes" engagées et actives dans de nombreux territoires
Animé par : Céline Braillon et Anne Killi
avec Christiane et Stéphane Hessel , Pierre Larroutourou, le collectif Roosevelt 2012, accueil par l'atelier des Bibliothèques municipales de Lyon
Crise sociale, crise financière, crise écologique, crise démocratique...dans tous ces domaines, nos sociétés approchent d'un point de rupture, d'un point de non-retour. Après trente ans de laisser-faire, après cinq ans de crise financière, nous arrivons à un moment crucial. Comme l'écrivent Stéphane Hessel et Edgar Morin, "maintenant nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort".
"C'est pour les enfants qu'il faut faire de la politique. C'est souvent à cause d'eux qu'on en fait pas, mais c'est pour les enfants qu'il faut faire de la politique." Vaclav Havel
"tous acteurs, tous responsables"
En présence de : Antoine Dulin Conseil économique social et environnemental, Pierre Thomé, Maha Sargos, Nicolas Epaulard, Nouvelle Donne et collectif Roosevelt 2012 groupe du Rhône,, les bibliothécaires
Comment éviter que les chefs d'Etat "commencent en brûlant du feu sacré d'un grand dessein et succombent à l'obligation quotidienne d'éteindre les petits incendies" ? Jeremy Rifkin
La fusion de la technologie d'Internet et des énergies renouvelables peut-elle créer cette dynamique de troisième révolution industrielle ? Imaginons un monde ou des centaines de millions de personnes produisent leur propre énergie verte à domicile, au bureau, à l'usine et la partagent sur un "Internet de l'énergie". Comment commencer ? Par ne pas consommer l'énergie dont nous n'avons pas forcément besoin comme le propose le Manifeste Négawatt ? Sommes nous prêts à réorganiser fondamentalement nos économies et nos relations humaines : passant d'un pouvoir hiérarchique, pyramidal et patriarcal à un pouvoir latéral et autogestionnaire ? qui sont les pionniers du quotidien et ceux des décideurs qui prennent leur place dans ce grand projet ?
Comme nous le montre le scénario de Négawatt, une société dite « développée » peut subvenir à ses besoins en diminuant considérablement l'utilisation d'énergies fossiles et nucléaire, et quelques mesures concrètes permettraient cette réelle transition énergétique. Celle-ci permettrait alors la stabilité de l'équilibre climatique et la protection de la biodiversité.
www.negawatt.org
En présence de : Vincent Legrand, directeur-gérant de l'Institut Négawatt, Siddhartha (philosophe et organisateur des Dialogues en humanité à Bangalore, en 2012 sur "Changement climatique et futurs soutenables"), Emerson Endrades Sales, directeur de l'Institut de chimie et spécialiste en énergies renouvelables (Salvador de Bahia au Brésil), Michel Mousel et Vaia Tuuhia de l'Association 4D, Nelton Friedrich Directeur de la coordination sur le bassin d'eau du grand barrage d'ITAIPU (Chutte d'Iguaçu au Parana Brésil), Monsieur Teshomé TOGA, ambassadeur d’Ethiopie en France, et délégué permanent auprès de l’UNESCO, Alain Grumberg, rédacteur en chef de Décisions Durables, Kiran Vyas, directeur de Tapovan et initiateur du Jardin Planétaire, Pierre-Yves Madignier, Président ATD Quart Monde France, Pierre Guilhaume Pacte Civique, Bénédicte Fumey Club de Budapest.
Animé par Marc Favier et Guillaume Dorvaux
avec Nelton Friedrich ITAIPU -Brésil, Debora Nunes, Dialogues en humanité Salvador de Bahia et lors du Sommet des peuples à RIO + 20, Ronan Dantec Sénateur et Président de la commission Changement climatique dans l'organisation mondiale Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), Brice Lalonde (sous réserve) Nations Unies pour Rio + 20, ancien Ministre, Vaia Tuuhia Association 4D et Collectif français Rio + 20, Emerson Andrades Sales Université de Salvador de Bahia, Siddhartha, organisateur des Dialogues en humanité à Bangalore sur "justice climatique et futurs soutenables" (fév 2012), Hubert Julien-Laferrière, Vice président du Grand Lyon- coopération décentralisée et Président de la commission développement du CGLU, Alain Chabrolle Vice-président de la Région Rhône-Alpes délégué à la Santé, Environnement et des représentants d'entreprises et d'ONG, Rodrigue Olavarria France Libertés, Patrick Busquet, journaliste Futuring Press.
Animation : Sophie Tolachides et Vaia Tuuhia
avec les conseils de quartier, les collectifs citoyens, les collectifs Pouvoir d'agir, le Pacte civique...
Hélène Ballazard doctorante ENTPE sur la question citoyenne aux USA, Grande Bretagne et France, Jean Pierre Worms Pouvoir d'Agir et FONDA, Jean Pierre Muyard, psychiatre (autisme) et co créateur de la psychosocionomie, Georges Escribano, psychothérapeute, AT, psychosocionomie, expérience dans une favela à Rio de Janeiro, les membres du Pacte civique en France, ECHO en Isère,
Animé par Marion Sessiecq et Emanuelle Coratti
Comment mettre autour de la table toutes les parties concernées, apprendre des expériences dans le monde, tenir compte des intérêts contradictoires ? Quel contenu pour un Grenelle de la mobilité urbaine ?
Animé par Dominique Musslin directeur de l'Agence d'urbanisme à Montbéliard, avec Nadège FAUL, responsable du développement Services Mobilité Peugeot, la Délégation éthiopienne préfigurant les Dialogues en humanité à Addis Abeba le 20 et 21 octobre et la rencontre internationale du CODATU sur la mobilité urbaine, avec M. Kuma DEMEKSA TOKON, Maire d'Addis Abeba, - Mr Motuma MEKASSA ZERU, Directeur de cabinet à la Mairie d’Addis Abeba, Mme Almaz MEKONNEN ZERAY directeur des relations internationales à la Mairie d'Addis Abeba, Gilles Vesco, 1er adjoint au maire de Lyon, Nouvelle Mobilité et Nouveaux Modes de Vie Urbains, Agence d'urbanisme de l'agglomération lyonnaise sur "les liens urbains", Jacques Saint Marc Mission mobilité durable France Chine, Roseline Legrand Directrice adjointe du SYTRAL,
Les "maestri di strada", les "maîtres de la rue", viennent partager avec nous leur vision de l'éducation, marquée par le développement de la relation dans le processus éducatif et de la responsabilité. Les membres de cette association considèrent la croissance des générations nouvelles comme une tâche complexe. Ils proposent alors une méthodologie pour la promotion de formes de vie en commun solidaires et la manière de construire la ville en tissant des relations, basées sur la responsabilité réciproque
Avec Cesare Moreno et Antonella Verdiani
En présence de Karim Mahmoud-Vintam projet "Les Cités d'Or, Un mouvement éducatif. un projet politique". Madame Claire Le Franc, conseillère générale, adjointe au Maire de Villeurbanne chargée de la santé et du handicap, Madame Samia BELAZIZ, adjointe au Maire de Villeurbanne chargée des relations internationales, U Nayaka, fondateur d'une école, Tapas Bhatt, co fondatrice d'Auroville
Animé par Vicenzo Fazzino
"Le cabaret mobile eauZone", Fables théâtrales, un spectacle qui évoque la disparition de l'eau douce à travers un ancien cracheur d'eau au Music-hall, ex-recordman mondial avec un jet à 9 mètres !
http://cietheatrecabines.free.fr/
Rendez-vous sous le pommeau de douche - Renseignements à l'accueil
Défiant les siècles, Marie la lavandière, jouée par Zarina Khan extraordinaire actrice, nous fait découvrir Olivier de Serres, sa vie, son oeuvre, son domaine : la terre. Son propos passionné fait vivre les émotions du passé.
Une façon insolite et originale de découvrir Olivier de Serres, une promenade hors du temps, inoubliable.
Melting Pot Tree est un jeune groupe Lyonnais.
Lyonnais? Peut être pas en fait.
Portant leur nom de façon équivoque, les Melting Pot ont la particularité d'être composé de 9 musiciens/chanteurs aux origines variées autant musicales que natales.
Du Rap au Rock en passant par la Pop, le R'n'B, le Blues, le Flamenco, le Reggae, La Chanson Française et bien d'autres, ils remanient des titres connus de tous à leur sauce multi-genres, pimentant ces reprises d'interludes improvisées, de compositions naissantes, et d'un humour attachant.
Que dire de plus? Plein de choses, mais ne faudrait-il pas vous laissez les découvrir de vos propres yeux et surtout de vos propres oreilles!
Chanteur et danseur de renom au Sénégal, Tidiane Gaye est né à Dakar et a grandi en Mauritanie où il a fait ses premières armes. Il a commencé sa carrière comme danseur pour de grands groupes sénégalais (Super Diamono avec Omar Pene ou Super Etoile avec Youssou n'Dour...). Il obtient son premier contrat de chanteur avec le groupe « Symphonie » avec lequel il est resté trois ans. Repéré par David Murray, un célèbre saxophoniste de passage à Dakar, il fait plusieurs albums et part en tournée en Europe et aux Etats-Unis. Témoignant des aspirations de la jeunesse sénégalaise, Tidiane Gaye a réussi à faire le pont entre la tradition (style m’balax typiquement sénégalais) et la modernité (le jazz, le funk…).
Aujourd’hui, en résidence d'artistes à Lyon, il partage ses diverses influences musicales avec des musiciens locaux et sensibilise le public à la vitalité de la musique africaine actuelle.
www.myspace.com/gayetidiane
Groove Karaïbe c'est à la fois se sentir "Groovy" (en mouvement et habité) et tout autant, se sentir partie prenante d'un espace ouvert fait de rencontres et de métissages, pour créer des sonorités et des couleurs musicales inattendues.
Des expériences exemplaires, invitées sous les arbres à Lyon, pour un universel réconcilié. Avec le patronage de l'UNESCO, vers un passeport universel à partir des oeuvres vies de Rabindrânâth Tagore, Aimé Césaire, Pablo Neruda
Comment le programme socio-environnemental « Cultivando Agua Boa », implanté depuis 2003 au Brésil, dans un bassin d'un million d'habitants, restaure la démocratie participative, répare les passifs environnementaux et prépare un futur viable, en s'appuyant sur la qualité de l'eau et la gestion du territoire par micro-bassins.
Un exemple réussi de volonté politique publique alliée à une éthique sociale et écologique de pointe.
La méthodologie de ce programme permet de l'adapter et le dupliquer ailleurs dans le monde.
"En nous l'homme de tous les temps. En nous tous les hommes. En nous, l'animal, le végétal, le minéral. L'homme n'est pas seulement homme, il est l'univers..." Césaire
"La leçon la plus importante que l'homme puisse apprendre dans sa vie n'est pas que la douleur existe dans le monde, mais qu'il dépend de nous d'en tirer profit, qu'il nous est loisible de la transmuer en joie" Tagore
Petits textes murmurés par la conteuse cubaine Mercedes Alfonso
Spectacle de l'atelier Brins de Lecture du centre social de la Sauvegarde(Lyon-La Duchère),
encadré par Vanessa Desmaret(Compagnie Le Fanal): Évocation de la résilience au travers des parcours de grands artistes, comme Barbara, La Callas ou Charles Juliet et d'autres plus anonymes.
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès Cîmes (24) |
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Promenons nous dans les arbres, à la découverte de la biodiversité. Dialogues perchés pour petits et grands. |
Atelier d’initiation au conte : Un trésor à partager (37) |
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Avec la conteuse Samarys Polo. |
Atelier théâtre. Compagnie "Et si on jouait" (34) |
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7 comédiens interprètent 5 saynètes de 15’. Création collective issue d’un atelier « Réflexions et partages par le théâtre ». Les thèmes sont liés au développement durable : éducation / transmission ; argent / valeurs ; pouvoir / gouvernance ; liberté / vivre ensemble. « C’est notre besoin de sens, de partage, de joie qui nous a réuni pour créer ensemble, regarder et donner à voir le monde dans lequel on vit et celui dans lequel on a envie de vivre ». |
Balade poétique dans le parc (29) |
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La mallette des merveilles de SeA, Science et Art propose des balades sensibles pour retisser des liens avec l’environnement, dans une relation d’écoute, d’attention, de rencontre du territoire et de sa mémoire…. |
Basket fauteuil (23) |
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Jeu, autour de la force du handicap, avec Nezha Er Rafiki, proposé par l'association CAPSAAA (Cap-Sport, Art Aventure Amitié) et Ryadh Sallem, triple champion d'Europe de Basket fauteuil. |
Bibliobus (16) |
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Contes et trésors à découvrir avec le bibliobus des bibliothèques municipales de Lyon Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants de 2 à 10 ans et proposeront un bibliobus, une bibliothèque qui vient aux lecteurs, avec plus de 4500 documents (presse, revues, bandes dessinées) à disposition de tous. |
Bijoutiers du monde (2) |
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Venez assister à la création de bijoux d'ici et d'ailleurs. |
Bourse locale d'échange (6) |
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Chacun est invité à apporter un objet dont il n'a plus l'usage mais en bon état, à l'échanger contre un billet de solidarité du jour et à recevoir, en contre partie, du temps, du savoir à partager ou un autre objet.avec les SEL et le Brecho Eco solidario |
Cercle de créativité, Parole de femmes. Compagnie Conciliabule (22) |
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Et si à l’invitation d’Annie Leclerc nous osions délier nos langues nos corps et nos imaginaires pour créer une parole vivante et vibrante de Femme ? |
Cercle de silence de Lyon (29') |
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En résonance avec la démarche des Cercle de silence, et en signe de protestation contre l'enfermement des sans-papiers, un cercle sera formé, constitué de silhouettes de couleurs, ainsi qu'une exposition photographique, intitulée "les vivants", consacrée aux demandeurs d'asile. |
Chantons ensemble (28) |
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En co-élaboration avec la chef de choeur Catherine Boltzinger et Tout le monde chante. |
Cobois, découverte du tournage et de la marquèterie (10) |
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Cobois est une association de menuiserie collaborative montée depuis 15 ans par des passionnés du bois qui ont voulu mutualiser les machines, les locaux, les savoirs-faires et les commandes de bois. Au-delà de ces motivations pratiques, Cobois est devenu un lieu de créativité et d'échanges qui va bien plus loin : on réapprend à être et à faire soi-même, on redécouvre les joies de la gestion communautaire d'un lieu de vie, et on profite d'une énergie collective positive incroyablement contagieuse. A Cobois, la métamorphose est au quotidien, et dépasse largement celle du bois. |
Comment permettre une transition écologique pour tou-te-s les citoyen-ne-s ? (35) |
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L'idée est de permettre aux participants de faire des propositions sur comment faciliter cette transition dans leurs vies et dans leurs villes. Quelles sont les mesures de politique publique qui peuvent aider cette transition ? |
Danse traditionnelle colombienne (Cumbia, Salsa, Mapalé...) (38) |
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La Compagnie le Garabato vous propose de faire une présentation chorégraphiée de folklore traditionel colombien ainsi qu'une initiation aux danses typiques. Il sera également proposé aux enfants de participer à la construction d’un cheval à partir de matériaux recyclés. |
Découverte de jardin partagés et potagers (5) |
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Expérience de jardins potagers avec les jardiniers du parc de la tête d'Or. Animé par le service des espaces verts de la ville de Lyon, Tatiana Bouvier et Jean Vernay, avec l' association des passe jardin. |
Gestion des conflits et non violence (13) |
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Jeu de rôle proposé par le MAN, Mouvement Alternatif pour la non-violence autour de la gestion des conflits. |
Hula-hoop (1) |
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Le hula-hoop est plus qu'un sport de cour d'école. Venez redécouvrir cette activité créative au croisement entre la danse et le jonglage. Hula-Hoop initiation avec le Lyon Hula-Hoop Club |
Humaine Nature, une expérience sensible et créatrice (8) |
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Atelier de photo-langage et jeu de mise en œuvre de nos potentiels. |
incarner l'utopie (29) |
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Et si des organisations et des collectifs se donnaient la main pour créer un espace d’expression, d’expérimentation du « Vivre et du Faire ensemble » ? |
Invitation au Torball (21) |
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Le torball est un sport de ballon qui est pratiqué par des sportifs déficients visuels (malvoyants ou non-voyants). Il est très populaire en France et cherche à se promouvoir au niveau international. |
L'art du toucher |
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Atelier d’auto massage do-in sur les trajets des méridiens et points d’accupression pour faire ciculer l’énergie, par le biais de petits tapotements sur le crâne, bras, jambes, visage et torse. |
Les empreintes du temps : de Lucy à aujourd’hui (25) |
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L’exposition « les empreintes du temps, de Lucy à aujourd’hui » a pour objectif d’aborder la question des origines de l’homme par le biais de l’archéologie. |
Ludothèque (20) |
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Jeux traditionnels, jeux du monde. Ludothèque avec espace de jeux symbolique, jeux de construction, etc. Pour les enfants et leurs parents avec Farid L'Haoua de Croc'aux jeux |
Mandala de fleurs (Ile) |
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L'atelier Mandala vous invite au plaisir de créer ensemble. En nous connectant avec nos ancètres, nous allons faire un « rite de guérison » et, en créant ensemble dans la beauté et l’harmonie rendre hommage à la terre et à l’humanité en pleine transformation. |
Massages assis (18) |
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Massages assis et convivialité citoyenne avec Tchouk de Moufftarduscontrescarpus voir http://www.dailymotion.com/Tchouk23#video=xeylvx |
Mudras : un art martial en douceur pour nos 4 santés (32) |
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Les Mudras , un art martial indien , se pratiquent debout mais également assis ; ils sont donc accessibles à tous ! |
Osons l'emphatie (15) |
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"Osons nous rencontrer dans notre humanité affective". Avec les haptonomes et autres hapto-potes avec Ghislaine Kiejna et Dr Odette de Pury, spécialiste de la périnatalité. |
pensée quantique, Raja Yoga, spiritualité (12) |
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La science du Raja Yoga, par l'entraînement à la régulation du mental nous donne le moyen d'élargir notre conscience, d'ouvrir notre coeur à l'humanité, d'opérer une conversion de la pensée qui devient créative. Ainsi nous accédons à une réalité plus vaste. Des petits exercices méditatifs seront proposés pour expérimenter un espace d'intériorisation et un apaisement du mental. |
Percussions corporelles par Clownest Orchestra (17) |
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Découverte de percussions avec son corps. |
Pour un pacte civique (6) |
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S'indigner ET s'engager, à titre individuel, dans son environnement social et face aux responsables politiques à toutes les échelles de territoires Le Pacte Civique invite à pratiquer et exiger une haute qualité démocratique dans notre pays, dans la continuité du Pacte Ecologique. |
Qi Gong (12) |
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Découverte du Qi Gong dans un parc pour une mise en mouvement de longévité et santé au centre de la société urbaine. Le Qi Gong (ou Chi Kong) est une discipline énergétique traditionnelle chinoise comportant un ensemble de mouvements exécutés dans un état de relâchement. Cet art énergétique taoïste fait partie de la médecine traditionnelle chinoise. |
Réflexion sur la consommation responsable (31) |
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Vitalter propose d’échanger sur l’utilisation la Consommation Responsable pour contribuer à un développement durable et soutenable. Nous sommes en effet tous individuellement responsables pour une part de la situation environnementale et sociale et nous pouvons être acteur du changement. S’engager dans la voie de la Consommation Responsable est un acte politique fort. C’est un vecteur concret du progrès social et environnemental. |
Shiatsu solidaire (11) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. |
Sieste musicale (36) |
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S’adressant à tout public, cette Sieste Musicale propose de s’allonger sur l’herbe et de favoriser ainsi une écoute profonde au service de l’Imaginaire. Les musiques, spécialement composées pour l’occasion invitent à l’abandon et au repos grâce aux sons multiples des flûtes traversières, soit aériens soit abyssaux de la flûte contrebasse et mariés à un univers électronique certainement inouï. Plus d’informations : www.fabricejunger.info |
Sur le chemin de l’espérance : de petites mains artistes de leurs vies (30) |
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Atelier pour enfants et adultes, inspiré des pédagogies nouvelles, intergénérationnel et interculturel |
Technique de libération émotionnelle (33) |
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Le bien-être au bout des doigts. L'EFT est une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives. Rapide, subtile et dont les bases sont faciles à apprendre, vous découvrirez une routine simple que vous pourrez utiliser par vous-même pour vous libérer de sentiments tels que la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, l'anxiété, etc... |
Toupie Manège (3) |
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Toupie Manège est tout en bois, 9 places, mais surtout il est entrainé par un vélo ! |
Tout baigne (4) |
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Co-création de la deuxième vie d'une baignoire . Dans le cadre du projet du CCO de Villeurbanne. Avec Yvon Perez et Claude Horengryg responsable du secteur Nord du nettoiement. |
Tube play (19) |
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Découverte et fabrication d'instruments à vent. Avec Jean-Paul Rostain. |
Voyage musical en diversité (kiosque) |
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Mickael Ara Pemma et Ryan Wilson vous invitent à un voyage musical aux langues diverses et empreint de différentes sonorités. Ces chansons, aussi profondes qu'entraînantes reflètent le mariage de la musique actuelle et des textes anciens, notamment de l'Inde. Ce concert interactif permettra à ceux qui le souhaitent de chanter certains chants écrits pour être partagé. |
Wutao (12) |
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Imprégné de philosophie taoïste, le Wutao, repose sur l’union de deux idéogrammes : « Wu » pour danse ou « Éveil » et « Tao », la voie. La pratique du Wutao est basée sur la prise de conscience du mouvement ondulatoire primordial de la colonne vertébrale. Avec Céline Laly. |
Rabîndranâth TAGORE (1861–1961), Pablo NERUDA (1904-1974), prix Nobel de littérature et Aimé CESAIRE (1913-2008) et « pour un universel réconcilié avec le particulier ».
Tagore, Neruda et Césaire, traversant les siècles, des vies, des oeuvres
Animé par Fernanda Leïté et Valérie Valette
avec la participation de Olabilyi Babalola Joseph Yai Ambassadeur délégué permanent auprès de l'UNESCO,Edmond Moukala, UNESCO, division des politiques culturelles et du dialogue interculturel), Enzo Fazzino UNESCO Département Afrique, Culture de Paix Mustapha Najmi Président de Camara (Confluence Maroc Rhône-Alpes, Bernard Devert Habitat et humanisme, Cesare Moreno, Maestri di strada. Naples Italie
Les très hauts revenus augmentent de façon spectaculaire : les 225 plus grosses fortunes mondiales équivalent au revenu de 2,5 milliards les plus pauvres.
En cette période de crise, l’accroissement considérable des écarts de revenus constaté depuis quelques temps devient de plus en plus intenable et pose un triple problème social, écologique et républicain.
Cette évolution vient recréer une nouvelle aristocratie de l’argent, une véritable « ploutocratie », qui joue un rôle majeur dans les décisions publiques.
La question se pose aussi de déterminer combien il est soutenable de gagner pour ne pas nuire à la planète et à l’humanité. L’idée d’un revenu maximum réhabilite ainsi la notion de limite.
Quelles sont les raisons économiques mais aussi politiques et éthiques qui nous amène à nous interroger sur un revenu maximal admissible ? Quel revenu maximal serait "acceptable" ?
Cette mesure de justice sociale existait déjà aux Etats-Unis en 1942 avec le « New Deal »de Roosevelt, et se développe dans de plus en plus de pays. Ne serait-elle pas à adopter d'urgence ?
Animé par Célina Whitaker et Alain Barbier
"Si l'on prend la chenille qui se transforme en papillon, c'est le même être avec le même système nerveux qui se métamorphose. C'est la raison pour laquelle il ne faut surtout pas éliminer le passé : il doit y avoir continuité et rupture en même temps. Aujourd'hui nous devons arriver à une métamorphose post-historique, à une civilisation planétaire dont on ne peut pas prévoir la forme" Edgar Morin
"l'entreprise ne se manage pas, elle se libère !" nous dit un chef d'entreprise. Et le monde alors ? ou Comment libérer les potentialités créatrices en nous et entre nous ?
avec les réseaux du Collectif Richesse sites : http://www.collectif-richesses.org ou http://cahier.collectif-richesses.org, Créativité et territoire, le CRID et les réseaux de solidarité internationale, le projet "Cités d'or", "Dialogues en humanité, l'association", Jacques Lecomte, auteur de "Introduction à la psychologie positive", Joël Tronchon, directeur du développement durable Groupe SEB, François Fayolle MJC de la Duchère et Festival D'Art et D'Air à Lyon, Debora Nunes, architecte, universitaire, Emmanuel Flipo, artiste international a réalisé "El Niño" lors du Sommet de Copenhague sur le changement climatique.
Animé par Ivan Maltcheff et Fazette Bordage
Nous reprenons volontiers cette proposition politique de Michel Mousel, un des acteurs décisifs de la négociation du protocole de Kyoto: croiser les défis économiques et financiers avec les nécessaires évolutions sociales et climatiques auxquels nous sommes confrontés sur le territoire européen ? Les Plans climat énergie, le Covenant of Mayors, les scénarii Negawat, des engagements citoyens et éco responsables de plus en plus nombreux et pris au sérieux, capables de transformer les difficultés financières et sociales en une dynamique vertueuse et en effet-leviers pour faire un saut qualitatif vers une Europe sociale et politique ?
Chiche !
Avec Vaia Tuuhia et les membres du comité Rio + 20, le collectif Roosevelt 2012.
Animé par Bénédicte Fumey, Lara Mang Joubert
Les nouveaux enjeux de défense en France en Europe et dans le monde, et la nouvelle approche du coté de la société civile et des institutions face à la diversité des menaces (intérêt des grands marchands et des financiers, des fondamentalismes,…), comment dépasser le sentiment d’impuissance, vers quelle métamorphoses ? Quelle politique internationale au service de la population civile en butte à des régimes totalitaires ?
Ex de la Syrie comme révélateur d’un système de défense et de politique internationale dépassé et inadapté, vers la reprise en main de la force de vie
Comment construire un vrai dialogue citoyen autour de la politique étrangère ? Quelle réforme du conseil de sécurité de l’ONU ?
Benoit Martimort-Asso, Stéphane et Christiane Hessel, Gus Massiah,Siddhartha, Ali Ashgar Engineer, Fédérico Mayor*, Enzo Fazzino, Annick Thébia Melsan, Nicole Guedj*,
Animé par Benoit Martimor-Asso
Animé par Muriel Pernin avec notamment "Les Atelières" pour la valorisation des savoirs faire des "Lejaby"
Ils ont entre 18 et 30 ans, ils sont plombier, électricien, musicien, aide-soignante, étudiants en anthropologie, sociologie et écoles ce commerce, ils sont en galère ou cherchent leur chemin de vie et professionnel, ils ont plein de créativité et se construisent ensemble pour renforcer leurs capabilités pour eux mêmes à titre individuel, pour le groupe, pour leurs rapports aux autres, leur rapport à la nature, leur rapport à l'universel. Ils viendront témoigner après un temps en formation en résidentiel puis un suivi avec des parrains et marraines issus du monde de l'entreprise notamment (suite au Forum jeune en humanité Juin 2008. Dialogues jeunes octobre 2011 - parrainés par Edgar Morin et Henryane de Chaponay)
En présence de : "Dialogues en humanité - l'Association", les jeunes, marraines et parrains, partenaires des Dialogues jeunes 2011, Antoine Dulin Conseil économique social et environnemental, Karim Mahmoud-Vintam et les porteurs de projet"Cités d'or" pour une école du changement et la formation de formateurs, Ivan Malcheff et Debora Nunes, Réseau de coopératives dans les favelas, l'Ecole de la Paix de Grenoble, Jean-Pierre Worms et le réseau citoyen "Pouvoir d'agir, Jean-Baptiste de Foucauld et les signataires du Pacte civique, Cesare Moreno, Maestri di strada.
Animé par : Etienne Maas, Maria Gonzalez
Musiques et chants traditionnels de Bulgarie, Macédoine, Turquie, Grèce, …mais aussi d’Irlande ou de Suède ainsi que quelques compositions.
Sur les chemins des Orients d'Europe avec des escapades dans les brumes du Nord, GAÏMALIS ouvre son carnet de voyage insolite, fait de cordes vibrantes, de souffles et de battements, à la rencontre des voix et des timbres, des rythmes et des langages et laisse dans son sillage l'écho de nombreux instruments traditionnels ou imaginaires (nyckelharpas, gaïda, violoncelle, harpe, tambura, zarb, tongatom, chalumeaux, cithare robab, contrebasse, gatham bidon, kaval, flûtes bambou, trompette …).
Les Janine Pelikan c'est du Rock en français: Face à face les textes de Selena Hernandez qui aime grossir le trait de nos handicaps relationnels et les riffs accrocheurs de Nicolaï Quintero . Alors ? c'est de la chanson à textes ou c'est du Rock? C'est les deux, mon vieux, c'est l'enfant bâtard d'Edith Piaf et des Ramones.
Faire danser le public sur des musiques de l'Est!
Plus particulièrement, faire découvrir cette musique aux non initiés et pour cela se déplacer dans les villes, les campagnes de France et de Navarre.
« Et si tout restait à inventer ? Inventer une parole de femme. Mais pas de femme comme il est dit dans la parole de l'homme. Inventer une parole qui ne serait pas oppressive, une parole qui ne couperait pas la parole mais délierait les langues... ». « Bulles d'Elles » est une adaptation théâtrale de certains fragments de la création collective « Créer, Résister, Exister » (2008) autour des thèmes de l'identité, de la création et du féminin. Une parole où les gestes et les corps se fondent pour exprimer la volonté de continuer à vivre et à espérer.
www.conciliabules.fr
et les élus, réseaux locaux et internationaux, compagnies d'artistes, laboratoires de recherche, ONG
La programmation d’une rencontre entre jeunes Israéliens et Palestiniens dans le cadre des Dialogues en humanité de 2007 a convaincu l’ambassadeur Stéphane Hessel de participer à ces journées. Il tenait à y exprimer que « pour parvenir à une résolution du conflit israélo-palestinien il est crucial de relayer l’action des Nations Unies par celles d’Organisations non gouvernementales(ONG) associatives ».
Françoise Nowak: Stéphane Hessel, votre activité d’ambassadeur de France, et votre réactivité aux grands événements du monde font que vous êtes extrêmement sollicité et occupé. Qu’est-ce qui a motivé votre participation à la « mouture » de l’été 2007 de Dialogues en humanité ?
S. H : En avril 2007, j’ai longuement séjourné en Palestine, à Bil’in. Les paysans qui résident là-bas travaillaient normalement dans des champs qui leur sont devenus inaccessibles, depuis la construction du mur-frontière, érigé par les Israéliens. Tous les huit jours, les villageois de Bil’in forment une marche non violente en direction de cette barrière. Je suis allé les rencontrer, pour discuter et manifester avec eux, en compagnie de deux partenaires français, d’une suédoise qui a reçu, il y quelques années, le prix Nobel de la paix, et d’Israéliens courageux.
Au-delà du bonheur de retrouver de vieux amis, dans le magnifique Parc de la Tête d’Or, où les « Dialogues » ont dorénavant lieu, je suis venu ici, cette année, en écho à ce voyage. J’ai appris qu’un atelier consacré à la gestion des conflits entre Israël et la Palestine figurait au calendrier de ces journées lyonnaises, et cela m’a convaincu de faire un déplacement spécifique, depuis Paris où j’habite, pour y participer. J’y ai notamment retrouvé des membres du Mouvement pour une alternative non violente, déjà présents à Bil’in, et c’était très émouvant.
F. N. : Quel a été le sens de votre intervention, durant cet atelier ?
S. H : J’ai essayé de faire un historique du problème : de rappeler ce qui s’est passé en 1948, en 1967, et d’expliquer où l’on en est aujourd’hui. D’un côté, pour les Israéliens, garder un état juif deviendrait impossible si les Palestiniens voulaient revenir sur leurs terres d’autrefois. De l’autre, les Palestiniens ne peuvent renoncer à Jérusalem, car c’est la deuxième ville sainte de l’Islam. Il faut donc changer les mentalités des uns et des autres, pour rétablir un dialogue et une confiance réciproque…d’où l’intérêt de faire se rencontrer des jeunes Palestiniens et des jeunes Israéliens. Connaître des gens des deux pays qui s’inscrivent dans ce processus de pacification, ainsi que ceux qui organisent leur rencontre, est très intéressant. Durant cet échange, j’ai en particulier beaucoup apprécié les interventions de Monsieur Edgar Laloum, ainsi que les propos éclairants d’une psychanalyste, elle aussi très investie dans ce travail.
Après cet atelier, j’ai repris la parole durant une « agora », c'est-à-dire dans un débat plus élargi. J’y ai dit combien il est crucial, pour parvenir à une résolution du conflit israélo-Palestinien, de relayer l’action des Nations Unies par celles d’ONG associatives, qui constituent un important réseau international.
F. N. : Aviez vous participé, par le passé, à d’autres Dialogues en humanité?
S. H : Oui, pour leur première saison, en 2002, époque où cet événement était programmé au couvent de la Tourette, un bâtiment construit par Le Corbusier. Cette année-là, nous avions planché sur la définition même du mot « humanité ». Cela avait été l’occasion de réaliser, à partir d’expériences concrètes, combien chacun de nous doit surmonter son trop-plein… d’inhumanité au profit d’une humanité revendiquée, combien il est nécessaire de conquérir (et le mot n’est pas trop fort !) sa propre humanité. Dès cette première fois, ce qui était à l’ordre du jour, c’était d’effectuer une nouvelle prise de conscience pour échapper aux idéologies, de mettre à plat nos valeurs morales, et d’interroger le monde à partir de ces valeurs.
Pour moi, il y a un lien très puissant entre la démarche de faire émerger une déclaration universelle des droits de l’homme, menée par les Nations Unies, dans les années 1940, celle de programmer des Dialogues en Humanité, sous tendus par la pensée de Patrick Viveret, et le travail réalisé de longue date avec lui, au Centre international Pierre Mendès-France : dans cette structure, des spécialistes mettent en commun leurs approches très diverses -philosophique, scientifique ou politique- en vue d’oeuvrer à la construction d’une société plus juste et plus humaine.
F. N. : Au final, qu’avez-vous retiré des Dialogues en humanité de cette année ?
S. H : Une grande satisfaction, déjà parce que j’aime m’informer sur tout. Par ailleurs, je n’ai pas l’intention d’être encore longtemps très actif. Savoir que ces gens existent, qu’ils prennent en quelque sorte « le relais », est très important pour moi. Enfin, j’ai aussi trouvé du bonheur à être de ces journées : quant on apporte de l’espérance à un groupe, on en retire soi-même autant de bienfait que le groupe concerné.
Propos recueillis le 7 juillet 2007.
De l’époque de la résistance à ce jour (7 juillet 2007), le diplomate Stéphane Hessel n’a jamais dévié de sa ligne directrice : œuvrer à la mise en place d’une culture de la non violence, au service de l’humanité toute entière.
Stéphane Hessel est un « ambassadeur d’humanité » infatigable. Né à Berlin, en 1917, cet ambassadeur de France ne cesse encore aujourd’hui, à 90 ans, de défendre la paix et la non violence. Résistant de la seconde guerre mondiale, il rejoint le général de Gaulle en 1941. En 1944, il est envoyé en mission en France. Il y est arrêté par la Gestapo puis déporté à Dora, d’où il parvient à s’échapper et à rejoindre l’armée américaine. En 1948, il participe à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, démarche menée à l’initiative de l’ONU, et c’est pour lui le point de départ de toute une liste de missions dans le domaine des droits de l’homme ainsi qu’en matière de coopération entre les peuples.
Actuellement, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la décennie de la culture de la non violence : une association dont l’ambition est de favoriser le passage d'une culture de la violence à une culture de la non-violence, pour le bien des enfants et des adolescents du monde entier.
Stéphane Hessel soutient, depuis sa création en 2001, le fonds associatif Non-violence XXI, mis en place par les 11 principales organisations non-violentes françaises. Il compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique, dont l’objectif est de trouver des réponses intelligentes et appropriées aux attentes des peuples, face aux nouveaux défis de notre temps.
Au delà des mots, Stéphane Hessel s’engage de façon concrète. En 2003, il a signé, avec d'autres anciens résistants, la pétition "Pour un traité de l'Europe sociale" et en août 2006, un appel contre les frappes israéliennes au Liban, paru dans Libération et dans L’humanité, à l’appel de l’Union juive de France pour la paix.
En 2007, il est allé soutenir sur place les manifestations pacifiques des habitants du village palestinien de Bil’in, privés de leurs champs par le mur-frontière édifié par les Israéliens.
Devenons artistes de nos vies et faisons de la planète un chef d'oeuvre collectif
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« La communauté de destin de l’espèce humaine face à des problèmes vitaux et mortels communs appelle une politique de l’humanité ; celle-ci se fonderait sur le concept de Terre-Patrie, qui porte en soi la conscience du destin commun, de l’identité commune, de l’origine terrienne commune de l’humanité. »
A l’instar du sociologue Edgar Morin dans son essai La Voie. Pour l’avenir de l’humanité, prenons en compte la cause humaine et construisons une politique de l’humanité.
Quels rôles la France et l’Europe peuvent-elles jouer dans l’édification d’une telle politique ? De quelle France et de quelle Europe le monde a-t-il besoin ?
La Voie d’Edgar Morin sert de base à cette réflexion/action. Puis d'autres passeurs d'humanité, venus du monde entier, s’exprimeront : Christel Hartmann-Fritsch (Coopération franco allemande), Debora Nunes (Brésil), Siddhartha (Inde), Patrick Viveret (France), Faouzi Skali et Ali Serhrouchni (Maroc), Odette Yao et Joseph Yai (Ambassadeurs de Côte d’Ivoire et du Bénin auprès de l’Unesco).
Edgar Morin invite les Dialogues en humanité à contribuer de façon collaborative au contenu du second tome de La Voie.
La démarche consiste à identifier des accords et des désaccords féconds sur la question humaine afin d’engager un dialogue. L'idée est de construire le conflit comme alternative à la violence.
« La Terre-Patrie engloberait le souci de sauvegarder indissolublement l’UNITE/DIVERSITE humaine : le trésor de l’unité humaine est la diversité humaine, le trésor de la diversité humaine est l’unité humaine. »
Trois questions se posent pour la réalisation de la politique de l'humanité :
"Nous ne pouvons décider du destin de notre planète, mais nous pouvons indiquer la longue et difficile voie vers une Terre Patrie qui engloberait et respecterait les patries, dont la nôtre, ce qui comporterait le dépassement des souverainetés absolues des Etats nations pour tous les problèmes mortels et vitaux de l’humanité tout en reconnaissant pleinement leurs souverainetés propres."
(Edgar Morin, Propositions d'une Politique de la France pour 2012)
"Nous devons nous efforcer, dans un monde désormais multipolaire de donner à l’Europe consistance et volonté en y instituant une autonomie politique et militaire tout en faisant d’elle un foyer exemplaire de paix, compréhension et tolérance, d’une part en élaborant une politique commune d’insertion des immigrés, d’autre part en intervenant contre la radicalisation des conflits, générateurs de barbarie extrême, partout où ils se prolongent ou se déclenchent."
(Edgar Morin, Propositions d'une Politique de la France pour 2012)
"Le monde n'a nul besoin d'une France tout à la fois arrogante et vouée à un neopétainisme de sinistre mémoire. Le monde par contre a besoin de cette France ouverte et rayonnante qui donne son plein sens à un mouvement vers plus de liberté face aux atteintes aux droits humains , plus d'égalité face à la montée des inégalités et des injustices sociales, et plus de fraternité face aux logiques de repli identitaires et d'intolérance."
(Patrick Viveret, De quelle Europe, de quelle France le monde a-t-il besoin ?)
Avant les agoras et proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement :
autant d'invitations à la distraction intelligente, pour tous les goûts et les âges.
"La France ne vit ni en vase clos, ni dans un monde immobile. Nous devons prendre conscience que nous vivons une communauté de destin planétaire, face aux menaces globales qu'apportent la prolifération des armes nucléaires, le déchainement des conflits ethnico-religieux, la dégradation de la biosphère, le cours ambivalent d'une économie mondiale incontrôlée, la tyrannie de l'argent, l'union d'une barbarie venue du fond des âges et de la barbarie glacée du calcul technique et économique" Edgar Morin 4/4/2011
Plusieurs types d'agoras existent : une agora collective, des agoras pour approfondir un thème, des agoras de débat pour construire des désaccords autour d'un thème et enfin des agoras sur les potentialités créatrices.
Retour à des rencontres plus intimes, où des témoins de vie raconteront ce qui les a rendus plus humains. Des témoignages d'espoir de personnes ayant vécu des transformations personnelles et/ou sociales.
Autour du repérage de potentialités créatrices et d'un processus d'écriture collective du second tome de La Voie.
Concerts, théâtre et rencontres artistiques.
Mais aussi :
Une « monnaie complémentaire », le Sol, circulera entre nous, mais... où seront les euros, vous demandez-vous ? Pourquoi une monnaie complémentaire ? A quoi ça sert ?Parce qu’il est urgent que l’économie et l’argent soient au service de l’être humain, de l’environnement naturel et de la vie en général, et répondent à des besoins non satisfaits, mais aussi pour prendre conscience que des initiatives de monnaies complémentaires existent un peu partout dans le monde... Le Sol est déjà utilisé dans certaines régions de France afin de pallier les dérives de la spéculation et de construire un autre "vivre ensemble". |
Pour répondre aux besoins des personnes ayant des difficultés à se déplacer, Arefo Service propose lors de l'événement un cyclopouss, moyen de transport à la fois pratique, écologique et SOLIDAIRE qui permet, au quotidien, le maintien de l'autonomie des personnes âgées. En effet, le Cyclopouss offre à la fois un service de transport et d'accompagnement aux personnes à mobilité réduite en les aidant par exemple à monter et descendre du véhicule, porter les paquets...
Tel. +33 (0)4 26 99 33 44
Geneviève Ancel, Coordination générale - gancel@grandlyon.org
Elodie Lefevre-Leroudier Suivi logistique - elefevre-leroudier@grandlyon.org
Aurélie Filoche - Relations institutionnelles - afiloche@grandlyon.org
Salahaddine Sendabad Relations avec les entreprises - ssendabad@grandlyon.org
Victoria Richard Programmation artistique - vrichard@grandlyon.org
Maria Gonzales-Chavez Relations avec les territoires partenaires - mgonzales-chavez@grandlyon.org
Fabrice Brochot, Programmation, Communication, Bénévoles - fbrochot@grandlyon.org
Thomas Battistoni, Rédaction, Programmation, Relations avec les universités - tbattistoni@grandlyon.org
Le Festival D'art et D'air et les Dialogues en humanité organisent un pré lancement de l’événement, le Jeudi 30 Juin à partir de 19h.
En partenariat avec D'art et D'air Festival de la Troisième colline, coordonné par la MJC de la Duchère, une projection au Cinéma de la Duchère est prévue avec le film Sous le soleil Vert de Chantal Lasbats, suivi d’un café citoyen en plein air animé par le CCO de Villeurbanne et les habitants de la Duchère.
Documentaire de Chantal Lasbats, Sous le Soleil Vert présente ceux qui aux Etats-Unis expérimentent des modes de vie alternatifs, solutions aux dérives consuméristes de la société capitaliste. A travers les rues new-yorkaises, la réalisatrice propose une rencontre avec ceux qui veulent transformer les villes en jardin potager vers une quète d'autonomie vivrière), avec les Freegans, branche radicale du mouvement décroissant qui se nourrit dans les poubelles ; avec les adeptes du mouvement "Food not bombs" qui cuisinent et redistribuent gratuitement ce qu'ils trouvent ; ou encore avec des communautés comme "Surreal Estate"; autant de témoignages d'une certaine écologie radicale.
Parmi les invités seront présents :
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A propos du lien entre politique de l’humanité et réformes de vie (en ouverture aux ateliers du sensible)
Animation et présentation : Geneviève Ancel, Patrick Viveret.
Siddharta (Inde), Debora Nunes (Brésil), Ali Serhrouchni (Maroc), Christel Hartmann-Fritsch (Berlin), Molly Kairaly (Inde), Shoki Ali Saïd (Ethiopie), Anne-Marie Codur (Etats-Unis), Trish Glazebrook (Canada), Christian Avocat (Grand Roanne), Daniela Schwendener (Bobigny), Françoise Scholler (Strasbourg), Fernanda Leïté et Marie-Neige Blanc (Villeurbanne), Philippe De Mester (OPAC du Rhône), Lorella Pignet-Fall (Saint Louis du Sénégal)
Rabîndranâth TAGORE (1861–1961), Pablo NERUDA (1904-1974), prix Nobel de littérature et Aimé CESAIRE (1913-2008) et « pour un universel réconcilié avec le particulier ». Avec la participation et à l'initiative d'Edmond Moukala (UNESCO, division des politiques culturelles et du dialogue interculturel) et des Ambassadeurs auprès de l'UNESCO Olabiyi Babalola Joseph Yai (Bénin), Odette Yao (Côte d'Ivoire). En présence également de : Kiflé Sélassié (ancien directeur du patrimoine de l'UNESCO) et Annick Thébia-Melsan (auteure de Aimé Césaire, le legs)
"La politique de l'humanité se justifie comme politique de la communauté de destin de l'espèce humaine face à des problèmes vitaux et mortels communs ; elle concrétiserait cette conscience dans l'idée de Terre-Patrie, laquelle loin de nier les patries singulières les intégreraient dans une patrie commune." (Edgar Morin, La Voie)
En présence de : Ordep Serra (anthropologue brésilien), Holger Humberto Cisneros Malaver (ancien président du peuple Kichwa de Sarayaku-Equateur), Carlinhos Cor das Aguas (auteur-compositeur-interprète de Salvador de Bahia), Emerson Sales (directeur de l'Institut de Chimie au Brésil), Brahma Dhoj Gurung (Népal, directeur d'une ONG de reforestation), Gilles Clément (concepteur du jardin planétaire), Gilles Berhault (ACIDD), Dirceu Conceição Santos (Brésil, coordinateur de l´ARSOL), Kátia Aparecida Oliveira dos Santos (coordinatrice de commercialisation de la SESOL).
Le lancement sera radiodiffusé et animé par Philippe Lansac, journaliste à RCF (diffusion sur cette radio de 19h30 à 20h30 sur 88,4)
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès Cîmes (32) |
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Biosphère, Grimpe dans les arbres et dialogues perchés. Pour les petits et les plus grands venez decouvrir |
Baobulle : tourisme équitable éco village Hotaï (22) |
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Exposition du 1er container Baobulle pour accompagner un projet d'éco village au Sénégal pour faire découvrir un projet citoyen et éco responsable en Afrique et contribuer ainsi à développer le financement d'une école dans un village. Maquette à découvrir dans le parc sous les arbres et 1er container aménagé à visiter devant l'Amphithéâtre de la Cité Internationale avec les Batoukailleurs |
Basket en fauteuil (31) |
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Jeu, autour de la force du handicap, avec Nezha Er Rafiki, proposé par l'association CAPSAAA (Cap-Sport, Art Aventure Amitié) et Ryadh Sallem, triple champion d'Europe de Basket fauteuil. |
Bibliobus - Contes pour enfants et adultes (21) |
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Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants de 2 à 10 ans et proposeront un bibliobus, une bibliothèque qui vient aux lecteurs, avec plus de 4500 documents (presse, revues, bandes dessinées) à disposition de tous. |
Croc aux jeux (25) |
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Jeux traditionnels, jeux du monde. Ludothèque avec espace de jeux symbolique, jeux de construction, etc. Animation conviviale de groupe de plus de cinquante personnes, à destination d'un public familial. |
Découverte des musiques du monde avec les artistes du temps de la fête (5) |
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Vendredi 1er juillet: Atelier pédagogique avec Enkjargal et Thierry Bongarts (Mathieu Duplessy et les 3 Violons du monde) présentation du morin-kuur (vièle mongole) et du chant diphonique, démonstration au public. |
Découverte pour les enfants comme en Inde (33) |
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Animé par Swahi Rhaghavan (danseuse indienne, étudiante à Grenoble) et Debahuti (Inde Bangalore) |
Dialogues conflictuels, thérapie sociale |
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L'association ATIC crée des cadres favorables à l'interaction entre les sujets, pour transformer durablement les pratiques des acteurs ; et cherche à institutionnaliser ces changements de pratiques, en vue, non seulement d'améliorer le vivre ensemble, mais aussi de faciliter la capacité collective d'agir ensemble dans un monde incertain. |
Espace créateur de solidarité (36) |
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L'objectif est de mettre en place un mur végétal solidaire, conçu avec du compost et des fleurs. Les animateurs des jardins de l'association animent cet atelier. En outre, se tiendra un atelier bienfaits des plantes, où l'animatrice santé de l'association présentera les vertus des plantes sous forme de masques pour le visage ou pour les mains. Enfin, la mise en place d'une recyclerie ressourcerie permettra de redistribuer gratuitement aux personnes qui en ont besoin, des objets de décoration ou d'autres éléments qui sont jetés en bon état sur les territoires de nos villes. |
Exposition «Les empreintes du temps» (37) |
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Nous retenons l’idée d’aborder les origines de l’homme par le biais de l’archéologie. Comment sait-on que l’homme existait sur terre il y a des millions d’années ? |
graine-rhone-alpes |
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http://www.graine-rhone-alpes.org/index.php?option=com_flexicontent&view... |
Inspiration de l'oeuvre du peintre colombien Kintana (38) |
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Reflexion et représentation artistique collaborative à partir de l'oeuvre du peintre colombien Kintana confronté à la violence et acteur de paix en Colombie. avec l'Ecole de la Paix de Grenoble |
Label ville équitable et durable |
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Le Label "Lyon ville équitable et durable" a été créé en 2010 pour donner de la visibilité à la consommation responsable sur le territoire lyonnais. Le label est autant un repère au service de consommateurs citoyens qu'un outil de mise en relation des différentes familles d'acteurs qui représentent l'offre de consommation responsable à Lyon. Socle d'une dynamique de réseau, le label a pour objectif de créer une approche collective de démarche de progrès sur les enjeux de gouvernance, environnement et citoyenneté. |
Les clefs d'Isis (15) |
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Atelier par et pour les femmes |
Les couleurs végétales (22) |
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Atelier prévu pour 10 à 15 personnes/enfant |
Mandala de fleurs (46/Île) |
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Land Art (Mandala de fleurs) Avec Lone Hestehave, artiste suédoise. L'atelier de Mandala propose une expérience de création collective, faite avec des matériaux naturels. |
Médiation et entreprises (11) |
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"Comment mettre en place un processus de médiation en milieu professionnel." |
Mobilité durable (9) |
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Le club ados "Debout les Terriens" des Petits Débrouillards de Rhône Alpes propose de partager des temps d'expérimentations et de constructions découvertes autour « de la mobilité durable» à partir de la question de leur propre engagement en faveur du développement durable et «comment sauver sa Planète?» avec Virginie Antoine |
Partager l'essentiel (45) |
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"On peut tout dire", "on est pas obligé de dire", "on dit pour parvenir à dire", expérience de parole et d'écoute réciproque |
Percussions diverses et variées |
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Découverte des percussions de différents continents (Asie, Amérique latine, Occident, Moyen-Orient) |
Pour un Pacte civique (8) |
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S'indigner ET s'engager, à titre individuel, dans son environnement social et face aux responsables politiques à toutes les échelles de territoires Le Pacte Civique invite à pratiquer et exiger une haute qualité démocratique dans notre pays, dans la continuité du Pacte Ecologique, |
Shiatsu solidaire (17) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. |
Sieste poétique (18 ou dans l'ile) |
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Hamac, chaises longues ou dans l'herbe : invitation à la sieste avec ou sans lecture de poèmes, pendant la création du mandala de fleur sur l'île ou près des conteuses de la bibliothèque |
Techniques de libération émotionnelles (42) |
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Le bien-être au bout des doigts. L'EFT est une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives. Rapide, subtile et dont les bases sont faciles à apprendre, vous découvrirez une routine simple que vous pourrez utiliser par vous-même pour vous libérer de sentiments tels que la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, l'anxiété, etc... |
Toupie Manège (6) |
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Toupie Manège est tout en bois, 9 places, mais surtout il est entrainé par un vélo ! |
Vision sans tête (13) |
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Après avoir situé l'importance de la question "Qui sommes-nous ?" au regard de la problématique des Dialogues en Humanité, nous y répondrons en pratiquant les trois ou quatre principaux exercices de perception sensorielle de la méthode de la Vision sans Tête. |
Vous avez dit bizarre? Comme c' est bizarre! |
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Les artistes d' Eolo proposent des ateliers mixtes autour de cette thématique: |
Yoga, Tai Chi Chuan, Qi Qong (16) |
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Espace Découverte |
Echanges à partir des matériaux du premier temps et de l’expérience des ateliers
En présence de : le collectif français pour la préparation de Rio + 20 coordonné par l'association 4D, Alain Chabrolle (Vice président de la Région Rhône Alpes) et Lionel Roche (avocat associé, Aklea société d’avocats, spécialisé en droit de l'environnement), Sophie Tolachides (Eau Vive, chargée de plaidoyer), Molly Kairaly (Inde), Gilles Berhault (ACIDD).
Animé par Vaia Tuuhia (association 4D) et Yves Leers (journaliste, spécialiste de l'environnement).
Temps de coopération entre jeunes, moins jeunes, étudiants, chômeurs, etc., sur les questions d’avenir et les interactions entre jeunesse, société et monde professionnel. Cet atelier est réalisé par l’Association des Dialogues en humanité, dans le cadre du lancement de son projet « Dialogues Jeunes ». Ensemble, nous partagerons questionnements, ressentis sur la vie et l'emploi, parcours divers, peurs et espoirs...
En présence de : les entreprises et associations partenaires, les parrains du projet, Lyon Ville de l'Entrepreneuriat, et de nombreux autres acteurs.
Animé par Marie Gaudfernau (équipe Dialogues jeunes) et d'autres membres de l'Association des Dialogues en humanité
Appel à projet créatif pour contribuer à la fois à l'écriture du second tome de La Voie (Edgar Morin) et à rendre visible les multiples initiatives et actions d'un autre monde déjà à l'oeuvre.
En présence de : Edgar Morin, Patricia Glazebrook (universitaire, professeur de philosophie), Christel Hartmann-Fritsch (Fondation Genshagen), Ali Serhrouchni (Maroc, directeur de HEM Rabat).
Animé par Caroline Chabot (journaliste "Actes et sens") et Valérie-Eve Moreau (La Voix du Net).
En présence de : Siddhartha (directeur du Centre interculturel Pipal Tree - Fire Flies à Bangalore, Inde), Patrice Lepage (délégué général de Terre Ethique et conseiller spécial du président du conseil de la FAO) et Brahma Dhoj Gurung (NSCFP, Nepal Swiss Community Forestry Project), Jean-Marie Compagnon (médecin spécialisé en nutrition humaine).
Animé par Karim Mahmoud-Vintam (Sciences-Po Lyon).
Porte des enfants du Rhône, porte de la voûte et en déambulation dans le parc
La Pipalouga, dit-on, est un petit orchestre de poche trouée qui a vu le jour en 2008 à la friche RVI (Espace Artistique Autogéré de la Ville de Lyon). Le groupe farfouille parmi les thèmes dits "traditionnels" au gré des influences musicales de chacun, dans un éventaire où s'ajustent les sons chauds et perçants d'un hautbois du Languedoc, d'une tarota et d'une trompette, sur le pilon rythmique d'un idiophone contemporain. La musique est un mélange d'airs traditionnels, de country du Languedoc, de punk comme on en faisait il y a cent ans et de rock acoustique. La Pipalouga répond à l'appel des sabots, fait vibrer le plancher de nos vaches les plus lointaines et fait résonner dans les cœurs valses, bourrées, mazurkas, et autres airs traditionnels d'Auvergne et de Navarre.
www.myspace.com/lapipalouga/
Kiosque à musique
La musique proposée par le trio "Sol y sombra" est une évocation de l'Espagne et du Sud de la France. Ces deux guitaristes et ce chanteur vont vous faire découvrir ou redécouvrir les rumbas, buléria, tango, soléa, alégria qui constituent le répertoire flamenco. Un voyage entre Camargue et Andalousie. Une musique profonde, colorée et festive qui vous plongera dans ce folklore populaire...
Cristobal Soto: Chant, Eddy Maucourt: Guitare, Sami Kesraoui: Guitare
Kiosque à musique
Quatre voix, deux filles, deux garçons et une guitare, ce groupe de la région lyonnaise influencé par différents styles tels que la soul, le gospel, le jazz, le reggae… vous font découvrir leurs compositions et leurs reprises de grands standards de la soul music, le tout dans une ambiance groovy.
Lisa Mba: chant, Lionelle Nouck Nouck: chant, Stéphane Zangara: chant, Elhassar Elhadi: chant, guitare
www.myspace.com/brannuvibe
Passage de l'île du souvenir
Asculta est un choeur de chants polyphoniques corses impulsé en 2008 par Fabien Haug et formé régulièrement grâce à l'enseignement de différents maîtres de chants (Jean-Pierre Giorgetti, Jean-Etienne Langianni, Jean-Philippe Barbolosi). Le groupe propose un répertoire de chants sacrés et profanes où l'écoute et l'amitié sont des valeurs essentielles.
www.asculta.fr
Scène
Safia, jeune femme métisse de mère française et de père algérien, nous invite à venir découvrir des chants en arabe littéraire qui lui ont été transmis par des femmes arabes, accompagnée du son de la darbouka (un instrument de percussion venant du Moyen-Orient). Elle a participé à plusieurs concours de chants et s’est produite sur scène à plusieurs reprises lors de tournées en France et aux Emirats avec une chorale reprenant des chants traditionnels en français, en anglais et en arabe. Venez découvrir ces chants empreints de poésie qui nous parlent de thèmes universels comme l’amour, l’espoir en temps de guerre, la mer, la paix… Safia Gharbi sera accompagné par le percussionniste Pierre Clairet.
Scène
Laurent Mariusse, percussionniste et inventeur de récits sonores quand son instrument, le Marimba, lui commande de se mettre à l'écoute de la parole poétique. Un instrument aux vibrations peu familières, tour à tour sèches, profondes
www.laurentmariusse.com
Scène
Autour du guitariste et compositeur Mathias Duplessy, trois virtuoses des cordes asiatiques tressent un pont entre musique écrite occidentale et oralité orientale. Enkjargal au morin khuur (vièle mongole à tête de cheval), Guo Gan à la vièle er-hu (vièle chinoise à long manche) et Sabir Khan au sarangui (vièle de la musique classique et populaire d’Inde du Nord) s’approprient des partitions familières d’Occident, apportant alors une interprétation nourrie de leur propre tradition musicale. Le groupe nous propose un véritable voyage musical des steppes aux déserts, des montagnes arides aux vallées vertes…
www.myspace.com/duplessyandthe3violins
[toc]
Résonance des voix des autres continents.
Echanges.
Annonce de la progression de l’après-midi.
Depuis plus de 25 ans, le peuple Kichwa de Sarayaku lutte contre la pénétration de compagnies pétrolières sur son territoire traditionnel. Ce peuple utilise des moyens de lutte très concrets . En solidarité, en France un projet symbolique naît : « Sisa ñampi, le Chemin de fleurs ». Comme partie de ce projet, les Dialogues en humanité proposent un geste écologique de récupération de déchets à la source : le compostage.
En présence de : Gilles Clément (concepteur du jardin planétaire), Holger Humberto Cisneros Malaver (ancien président du peuple Kichwa de Sarayaku, Brahma Dhoj Gurung (directeur d'une ONG de reforestation), Siddhartha (directeur du Centre interculturel Pipal Tree-Fire Flies), Corinne Arnould (Collectif "Artistes & Frontière de Vie", Association Paroles de Nature).
Avec la participation de : les maîtres composteurs, les jardiniers du Parc, les espaces verts de la Ville de Lyon, la Direction de la Propreté et la division de gestion de déchets du Grand Lyon, et les bénévoles des Dialogues en humanité.
Accueil des locataires de l'OPAC du Rhône.
Accueil des cantoniers de Rillieux-la-Pape et Caluire, et des habitants de Rillieux.
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès Cîmes (32) |
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Biosphère, Grimpe dans les arbres et dialogues perchés. Pour les petits et les plus grands venez decouvrir |
Arts martiaux - médecine naturelle (12) |
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Partez à la découverte du karaté, une voie de santé naturelle, à travers l'exemple et l'explication des mouvements bénéfiques. |
Baobulle : tourisme équitable éco village Hotaï (22) |
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Exposition du 1er container Baobulle pour accompagner un projet d'éco village au Sénégal pour faire découvrir un projet citoyen et éco responsable en Afrique et contribuer ainsi à développer le financement d'une école dans un village. Maquette à découvrir dans le parc sous les arbres et 1er container aménagé à visiter devant l'Amphithéâtre de la Cité Internationale avec les Batoukailleurs |
Basket en fauteuil (31) |
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Jeu, autour de la force du handicap, avec Nezha Er Rafiki, proposé par l'association CAPSAAA (Cap-Sport, Art Aventure Amitié) et Ryadh Sallem, triple champion d'Europe de Basket fauteuil. |
Bibliobus - Contes pour enfants et adultes (21) |
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Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants de 2 à 10 ans et proposeront un bibliobus, une bibliothèque qui vient aux lecteurs, avec plus de 4500 documents (presse, revues, bandes dessinées) à disposition de tous. |
BLABLA BLABLA et BLABLA (11) |
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Une invitation à la philosophie ouverte à tous. |
Bourse locale d'échanges (8) |
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Chacun est invité à apporter un objet dont il n'a plus l'usage mais en bon état, à l'échanger contre un billet de solidarité du jour et à recevoir, en contre partie, du temps, du savoir à partager ou un autre objet. |
Conjuguons beauté et fraternité (33) |
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Explorons le féminin et le masculin chez l'homme et chez la femme pour rejoindre l'idée d'oeuvre : |
Croc aux jeux (25) |
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Jeux traditionnels, jeux du monde. Ludothèque avec espace de jeux symbolique, jeux de construction, etc. Animation conviviale de groupe de plus de cinquante personnes, à destination d'un public familial. |
Danse contact improvisation (30) |
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La Danse Contact improvisation est née dans les années 70 dans le courant "post modern dance", impulsée par Steve Paxton. |
Découverte des musiques du monde avec les artistes du temps de la fête (5) |
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Vendredi 1er juillet: Atelier pédagogique avec Enkjargal et Thierry Bongarts (Mathieu Duplessy et les 3 Violons du monde) présentation du morin-kuur (vièle mongole) et du chant diphonique, démonstration au public. |
Dialogues conflictuels, thérapie sociale |
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Lâche le frein sur l'action collective ! |
Dialogues sur terre en pratique (35) |
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Dialogues sur terre rapportent de leur tour du monde des pratiques simples et inspirantes de sobriété heureuse |
Education à la joie (33) |
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En présence de : Antonella Verdiani, Nadine Outin (Organisation des Droits des Enfants) et le collectif pour la rencontre de l'éducation à la joie de vivre |
Entrons dans la danse (5) |
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Avec les haptonomes et autres hapto-potes avec Ghislaine Kiejna et Dr Catherine Dolto |
Espace créateur de solidarité (36) |
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L'objectif est de mettre en place un mur végétal solidaire, conçu avec du compost et des fleurs. Les animateurs des jardins de l'association animent cet atelier. En outre, se tiendra un atelier bienfaits des plantes, où l'animatrice santé de l'association présentera les vertus des plantes sous forme de masques pour le visage ou pour les mains. Enfin, la mise en place d'une recyclerie ressourcerie permettra de redistribuer gratuitement aux personnes qui en ont besoin, des objets de décoration ou d'autres éléments qui sont jetés en bon état sur les territoires de nos villes. |
Exposition «Les empreintes du temps» (37) |
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Nous retenons l’idée d’aborder les origines de l’homme par le biais de l’archéologie. Comment sait-on que l’homme existait sur terre il y a des millions d’années ? |
Festival bellevue (4) |
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Un festival pour favoriser les nouveaux modes de vie ensemble, en harmonie avec notre environnement. Echanges et partages de pratiques autour d’ateliers créatifs, sportifs, musicaux, culturels ou culinaires. Discuter des questions de l’énergie, de l’habitat, de la mobilité, de l’alimentation, du bien-être, des soins… Autant de thèmes abordés dans une ambiance conviviale basée sur le don. |
Gestion du conflit (39) |
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Les conflits font partie de la vie, mais les traverser pour que chacun s'en sorte de façon honorable n'est pas toujours facile. Et cela se travaille. Comment s'affirmer sans rentrer en rivalité? comment permettre que le dialogue s'installe et que chacun puisse être entendu ? A partir de jeux, d'exercices et de saynètes nous pourrons expérimenter différentes pistes. |
Groupe de paroles d'hommes autogérés (40) |
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Présentation des groupes de paroles autogérés, leur fonctionnement, leurs règles de communication et les différents thèmes qui y sont abordés. Les groupes présenteront leur expérience vécue et ce que cela leur a procuré pour une meilleur connaissance de soi et de la relation à l'autre. |
Harmonie de nos quatre santés (10) |
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Exercice pour l'harmonie : les mudras - Art martial pour tous |
Jeux pour enfants (26) |
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Participez à des coloriages et quizz sur l'environnement et la citoyenneté, à un atelier de création de fleur recyclées, un jeu de l'oie géant sur la nature et l'environnement, ainsi qu'un jeu de senteurs. |
Kult&Co (27) |
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KULT&CO, association lyonnaise de sensibilisation à une consommation responsable et éthique dans le domaine de la mode présente un atelier de Bogolan, technique de teinture ancestrale d'Afrique de l'ouest. Cet atelier, à destination des enfants, sera accompagné d'une exposition d'art africain de Mamodou Bolly. |
Les clefs d'Isis (15) |
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Atelier par et pour les femmes |
Les couleurs végétales (22) |
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Atelier prévu pour 10 à 15 personnes/enfant |
Mandala de fleurs (46/Île) |
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Land Art (Mandala de fleurs) Avec Lone Hestehave, artiste suédoise. L'atelier de Mandala propose une expérience de création collective, faite avec des matériaux naturels. |
Mobilité durable (9) |
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Le club ados "Debout les Terriens" des Petits Débrouillards de Rhône Alpes propose de partager des temps d'expérimentations et de constructions découvertes autour « de la mobilité durable» à partir de la question de leur propre engagement en faveur du développement durable et «comment sauver sa Planète?» avec Virginie Antoine |
Pour un Pacte civique (8) |
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S'indigner ET s'engager, à titre individuel, dans son environnement social et face aux responsables politiques à toutes les échelles de territoires Le Pacte Civique invite à pratiquer et exiger une haute qualité démocratique dans notre pays, dans la continuité du Pacte Ecologique, |
Printemps de la mémoire (28) |
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Prospective participative (7) |
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Vous avez des envies, des visions d'avenir pour votre ville, vous imaginez des actions, des aménagements d'espaces, de lieux de vie, de services publics urbains et souhaiteriez leur donner forme. Cet atelier vous propose de réaliser des scénarios de transformations urbaines avec l'aide d'architectes et d'urbanistes. A partir de photos et de calques, vous pourrez donner corps à vos rêves les plus fous ! |
Shiatsu solidaire (17) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. |
Sieste poétique (18 ou dans l'ile) |
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Hamac, chaises longues ou dans l'herbe : invitation à la sieste avec ou sans lecture de poèmes, pendant la création du mandala de fleur sur l'île ou près des conteuses de la bibliothèque |
Techniques de libération émotionnelles (42) |
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Le bien-être au bout des doigts. L'EFT est une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives. Rapide, subtile et dont les bases sont faciles à apprendre, vous découvrirez une routine simple que vous pourrez utiliser par vous-même pour vous libérer de sentiments tels que la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, l'anxiété, etc... |
Utopies |
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Dans un premier temps, les passants pourront accrocher des feuilles de papier sur un arbre à utopies et s'arrêter pour prendre le temps de rêver, de coucher en quelques mots, quelques traits, quelques couleurs, des morceaux d'utopies et les rendre ainsi visibles par tous. |
Vieillesse autrement |
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Vieillir autrement, c’est en agissant et en restant tourné vers les autres que nous y parviendrons. |
Villes en transition |
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Les citadins sont invités à prendre conscience du pic pétrolier et de l'urgence de s'y préparer (notamment en réduisant ses émissions de CO2 et sa consommation d'énergie d'origine fossile), ainsi qu'à ralentir leur rythme de vie. |
Vision sans tête (13) |
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Après avoir situé l'importance de la question "Qui sommes-nous ?" au regard de la problématique des Dialogues en Humanité, nous y répondrons en pratiquant les trois ou quatre principaux exercices de perception sensorielle de la méthode de la Vision sans Tête. |
Yoga, Tai Chi Chuan, Qi Qong (16) |
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Espace Découverte |
Animé par : Ya Mutuale Balume (Afrique Europe Dialogues en humanité l'Association, engagé sur les migrations, la coopération internationale
En présence de : Odette Yao (ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès de l'UNESCO), Olabiyi Babalola Joseph Yai (ambassadeur du Bénin auprès de l'UNESCO), Teshomé Toga (ambassadeur d’Ethiopie en France), Kiflé Selassie (ancien directeur du patrimoine de l'UNESCO), Henryane de Chaponay (fondatrice du CEDAL et de l'IRAM pour le Développement Réciproque des Savoirs), Nathalie Pere-Marzano (secrétaire générale du CRID), Hubert Julien-Laferrière (vice-président du Grand Lyon à la coopération décentralisée et CGLU, Cités et Gouvernements Locaux Unis), Antoine Dulin (auteur du rapport "Biens mal acquis : à qui profite le crime ?" sur la corruption France-Afrique), les participants au Forum social mondial de Dakar comme Marie Gaudfernau.
Invitation à la réflexion pour penser l'économie autrement que sous l'angle de la suprématie du court termisme et de la financiarisation. Des croyances économiques se sont installées dans l'opinion, alors que toutes ne sont pas nécessairement pertinentes. L'économie sociale et solidaire constitue une des alternatives à l'économie casino et de nombreuses initiatives existent déjà dans de nombreux domaines.
Animé par Geneviève Brichet (présidente de l'Association lyonnaise d'Ethique Economique et Sociale) et Ivan Maltcheff (association TPTS).
En présence de : Hélène Combe (projet de chaire développement humain durable et territoire, Ecole des Mines de Nantes), Christine Ollier (CJD), Jean-Michel Herrewyn (directeur général de Veolia Eau), Claude Alphandéry (Labo ESS), Pierre-Alain Muet (député du Rhône), Dirceu Conceição Santos (coordinateur de l´ARSOL, Arte Rede Solidária, réseau de coopératives d´artisans de Salvador ), Kátia Aparecida Oliveira dos Santos (coordinatrice de commercialisation de la SESOL, Superintendance de l'économie solidaire du Ministère du Travail, de l'Emploi, du Revenu et du Sport du gouvernement de l'Etat de Bahia au Brésil), Julien Pelletier (ANACT, prospective internationale), Sébastien Bonte (Angelor), Robert Lion (Agrisud), Nelton Miguel Friedrich (ITAIPU), Daniel Jover (Président APRISE-PROMOCIONS), Kent Hudson (Etats-Unis).
Focus sur des expériences européennes de mobilisation citoyenne
Il s'agit de penser les territoires autrement, par exemple en incitant les citoyens d'un territoire (village, commune, ville ou quartier d'une ville) à prendre conscience du pic pétrolier et de l'urgence de s'y préparer (notamment en réduisant ses émissions de CO2 et sa consommation d'énergie d'origine fossile). Les citadins sont également invités à ralentir leur rythme de vie.
Animé par : Laurence Mine, association 4D et experte en développement durable auprès des entreprises et des territoires
En présence de : Jacques Theys (directeur de la prospective au Ministère de l'Ecologie et du Développement durable, spécialiste des scénarios post-carbone), Pierre Ducret (président de CDC-Climat), Bernard Perret (ingénieur, socio-économiste, auteur de Pour une raison écologique), Brahma Dhoj Gurung (NSCFP, Nepal Swiss Community Forestry Project), Michel Mousel (villes post-carbone), Cyril Dion (Terre et Humanisme), les initiateurs des villes en transition, Philippe Meirieu (vice-président Région Rhône-Alpes), Frédérique Bedos (Imagine, documentariste), Emerson Andrades Sales (universitaire brésilien), Nicolas Dubois (Klub Terre), Coryne Nicq (Entrepreneurs d'Avenir en Rhône-Alpes) et les Entrepreneurs Verts.
Aujourd'hui, la crise généralisée du crédit affecte la confiance que l’on peut accorder aux marchés financiers, aux médias, à la classe politique ou à la publicité, en même temps de nouvelles formes de réseaux se mettent en place jusqu'à faire tomber de nouveaux murs. Dès lors, il importe de réfléchir à comment parvenir à une haute qualité démocratique. Quels enseignements pouvons-nous tirer des révolutions arabes pour aller dans ce sens ? Quelles solidarités construire ?
Animé par : Caroline Chabot (journaliste "Actes et sens").
En présence de : nombreux invités d'Egypte, Algérie, Maroc et Europe dont Mohamed Askari (flûtiste égyptien, compositeur et musicologue spécialiste de la musique arabe à Berlin), Karim Mahmoud-Vintam (Sciences-Po Lyon), Anouar Benmalek (écrivain), Mustapha Kharmoudi (poète, écrivain), Anne-Marie Codur (Projet "University of the Middle-East"), Jean-Baptiste de Foucauld (Démocratie et Spiritualité), Bernard Lagache et les porteurs du Pacte civique.
à l'initative de l'AFEV. Comment les étudiants s'engagent contre les inégalités et préparent leur université d'été (fin août) sur "Les nouvelles solidarités pour construire la société de demain". Ils définissent ainsi la notion d'empowerment : l'acquisition progressive par les populations auprès desquelles nous travaillons de la "capabilité", de l'autonomie : faire avec les gens, de manière à ce que à terme, ils n'aient plus besoin de nous.C'est ce "avec", c'est ce travail conjoint qui est à réfléchir.
En présence de : Marion Sessiecq (AFEV), Marie Gourion (association Unis-Cité), Henryane de Chaponay (fondatrice du CEDAL et de l'IRAM pour le Développement Réciproque des Savoirs), Jaime-Alberto Perez (universitaire à Grenoble), Najat Vallaud-Belkacem (Adjointe au Maire à la Jeunesse de Lyon), Varinia Vinay-Forga ("Dialogues en humanité l'Association"), Antoine Dulin (Scouts et Guides de France, membre du Conseil économique et social), Catherine Dolto (médecin, haptothérapeute et écrivain), Lahcène Messahli (Président AWAL Grand Lyon).
4 - Emmanuel Flipo (artiste plasticien qui aborde les sujets du réchauffement climatique, de la géopolitique et de leurs conséquences au travers de procédés artistiques novateurs. Depuis New York en mars 1996 "El Niño", jusqu'à sa récente performance lors du Sommet sur le changement climatique à Copenhague/Danemark "La Niña" Pigments sur la neige) et Margot Carrière (Compagnie de la Belle Zanka, Art de la Rue de Lyon à Tokyo, à Shanghai ou Montréal, de l'Afrique à l'Amérique du Sud, des quartiers populaires à la Biennale de la danse, à l'exposition universelle...)
Animé par : Jean-Pierre Worms (sociologue).
5 - Gilles Clément Jardin Planétaire, Holger Humberto Cisneros Malaver (ancien président du peuple Kichwa de Sarayaku, Equateur, Amazonie), Hélène Pelosse (ex Directrice générale de l'Agence Internationale des Energies Renouvelables, IRENA), Catherine Dolto (médecin, haptothérapeute et écrivain).
Animé par Corinne Arnould (Paroles de nature) et Emerson Andrade Sales (chercheur climat-énergie, Université de Salvador de Bahia)
Kiosque à musique
Ce projet de lecture-concert se présente comme un montage de textes lus et accompagnés en musique, fruit de la collaboration de 25 historiens de l’Afrique qui ont répondu à l’appel lancé par Adame Ba Konaré suite au discours prononcé par Nicolas Sarkozy en 2007 à l’Université Cheik Anta Diop de Dakar. Ce spectacle vient alimenter la réflexion en posant un regard différent sur l’histoire des relations franco-africaines, un regard plus humoristique, plus poétique, plus romancé.
Roseraie
L’histoire de « Chut, le roi pourrait t’entendre » est tirée d’un album jeunesse écrit par Didier Sustrac en 2007. Sur le petit royaume de Chimère règne le très autoritaire roi Chachuffit. Des cailloux coincés dans sa bouche l’obligent à mettre des « chhh » à tous les mots et il contraint son peuple à parler comme lui. Le petit Zouri devra faire cracher au roi ses cailloux avant la fin de la nuit et faire lever les lois injustes qui enchaînent tous les habitants de Chimère. En abordant tous les champs de la transmission orale et théâtrale, les Chapechuteurs proposent un conte de différence, de résistance, de solidarité mais aussi une réflexion sur le langage et ses profondeurs, sur les débordements politiques et sociaux...
Roseraie
Ça commence comme un débat... non, comme un spectacle... ou les deux ! Il y a un animateur qui tente de faire le tri sélectif des idées reçues sur les questions de réchauffement climatique, de gaz à effet de serre et d’énergies renouvelables, mais très vite ça devient chaud bouillant sur le plateau, alors avec l’animateur on décolle, on change d’atmosphère… De super-héros planétaires (survolant du bout des ailes les problèmes de ce bon vieux globe), on plonge dans la couche d’ozone direction l'histoire du monde, du plus grand au plus petit, et jusqu’au cœur de l’animateur, là où ça frissonne… De là on part à la recherche de son rapport intime à la nature, de l'éco-citoyen qui sommeille en lui, qui s'éclate, qui s’interroge, qui prend du plaisir, qui doute… et qui rêve ! ...
Atmosphère, atmosphère,
Dans la gueule de l’atmosphère,
On n'a même pas peur, on sait comment faire…
Porte de la roseraie, porte de la voûte et en déambulation
Les Batoukailleurs, batucada de la Gourguillonnaise, un groupe de potes qui perkutent à donf’ et qui enflamment tout public avec qui ils entrent en contact.
www.batoukailleurs.org
Porte des enfants du Rhône
Emmanuel Flipo fait parti des artistes engagés de notre temps. Sensible aux problèmes environnementaux, l’artiste souhaite présenter dans des villes françaises ses cartes « géo-poétiques ». Pendant 45 minutes, l’artiste dessinera une œuvre éphémère au sol en jetant au vent des pigments naturels. Christian Ricau, situé sur une scène en hauteur, interprétera en direct une création musicale inédite pour théâtraliser la scène et sublimer les impressions que procure visuellement la performance. Les œuvres d’Emmanuel Flipo évoquent une représentation partielle du monde idéalisé, où les frontières géopolitiques s’amenuisent au profit des contours naturels.
Seul artiste français habilité à réaliser une performance au sommet Mondial sur le Changement Climatique à Copenhague.
www.emmanuelflipo.com
Passage de l'île du souvenir
Asculta est un choeur de chants polyphoniques corses impulsé en 2008 par Fabien Haug et formé régulièrement grâce à l'enseignement de différents maîtres de chants (Jean-Pierre Giorgetti, Jean-Etienne Langianni, Jean-Philippe Barbolosi). Le groupe propose un répertoire de chants sacrés et profanes où l'écoute et l'amitié sont des valeurs essentielles.
www.asculta.fr
Scène
Fayçal Salhi accompagne l’écrivain Soumya Ammar Khodja pour un récital rendant hommage à la poésie d’Andrée Chédid, femme de lettres et poète française d’origine libanaise dont l’œuvre est un questionnement perpétuel sur la condition humaine et sa fragilité, sur les liens entre l’Homme et le monde. Dans ses textes, elle évoque l’Orient avec sensualité pour mettre en avant ses parfums et s’attache aussi à décrire la guerre au Liban. La rencontre de ces textes et de la musique traditionnelle arabe vous invite au voyage.
Scène
Forro de Rebeca pratique une musique traditionnelle à danser, métisse et décomplexée. Un mélange captivant de sonorités inspirées par le chant coloré des troubadours et la résonance envoûtante des percussions afro-amérindiennes. Une sorte de voyage musical, le tout porté par des mélodies et des rythmes issus d’un répertoire oral bien souvent méconnu. Fondée en 2008, cette formation explosive se forge peu à peu une solide réputation, s’affirmant dans la région comme une référence du style, reconnue notamment pour son énergie unique en concert. En effet, c’est sur scène que le propos musical du Forro de Rebeca prend tout son sens, communiquant à un public de plus en plus large cette joie de vivre si typique de la culture brésilienne.
www.myspace.com/forroderebeca
Scène
Carlinhos Cor das Aguas vient de Salvador. Bossa Nova, Baiao, Samba de Roda, Forro sont les rythmes qu’utilise Carlinhos Cor das Aguas pour traduire avec délicatesse et simplicité les traditions culturelles du peuple brésilien. Carlinhos reflète ce mélange de culture portugaise, africaine et indienne, propre au peuple bahianais qui est la matière de son inspiration et de sa création musicale. Il étudie la guitare avec le maître Almiro Oliveira et commence à chanter dans des festivals et des fêtes. Dans les années 70, époque d’agitation culturelle et politique très forte dans le milieu étudiant, Carlinhos, alors étudiant en architecture, participe activement aux circuits culturels de l’époque. C’est à ce moment-là que se crée le groupe Carlinhos Cor das Aguas formé par des étudiants. En 1978, il participe au show musical « Noites de Liberdade » aux côtés de Gilberto Gil et de Caetano Veloso. Entre 1984 et 1985, Carlinhos entreprend une tournée nationale (Rio, Natal, Recife, Salvador…) et remporte de nombreux prix comme le trophée Caymmi pour la meilleure musique de l’année. Il participe au « Especial Vinicius de Morais e seus Herdeiros » pour la RAI, la télévision italienne, compose la bande-sonore du film « Na Bahia ningém fica de pé » de Pola Ribeiro au début des années 90. La victoire qu’il remporte au festival Canta Nordeste avec sa chanson « Gueixa » en 1994 conduit au lancement de son premier album en 1996, « Carlinhos Cor das Aguas ». En 2002 sort son deuxième album « Aldéia » qui remporte le trophée Caymmi dans la catégorie Meilleur disque de Musique Populaire Brésilienne.
www.myspace.com/cordasaguas
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Introduction par Patrick Viveret
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès Cîmes (32) |
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Biosphère, Grimpe dans les arbres et dialogues perchés. Pour les petits et les plus grands venez decouvrir |
Baobulle : tourisme équitable éco village Hotaï (22) |
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Exposition du 1er container Baobulle pour accompagner un projet d'éco village au Sénégal pour faire découvrir un projet citoyen et éco responsable en Afrique et contribuer ainsi à développer le financement d'une école dans un village. Maquette à découvrir dans le parc sous les arbres et 1er container aménagé à visiter devant l'Amphithéâtre de la Cité Internationale avec les Batoukailleurs |
Basket en fauteuil (31) |
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Jeu, autour de la force du handicap, avec Nezha Er Rafiki, proposé par l'association CAPSAAA (Cap-Sport, Art Aventure Amitié) et Ryadh Sallem, triple champion d'Europe de Basket fauteuil. |
Bibliobus - Contes pour enfants et adultes (21) |
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Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants de 2 à 10 ans et proposeront un bibliobus, une bibliothèque qui vient aux lecteurs, avec plus de 4500 documents (presse, revues, bandes dessinées) à disposition de tous. |
Croc aux jeux (25) |
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Jeux traditionnels, jeux du monde. Ludothèque avec espace de jeux symbolique, jeux de construction, etc. Animation conviviale de groupe de plus de cinquante personnes, à destination d'un public familial. |
Danse contact improvisation (30) |
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La Danse Contact improvisation est née dans les années 70 dans le courant "post modern dance", impulsée par Steve Paxton. |
Découverte des musiques du monde avec les artistes du temps de la fête (5) |
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Vendredi 1er juillet: Atelier pédagogique avec Enkjargal et Thierry Bongarts (Mathieu Duplessy et les 3 Violons du monde) présentation du morin-kuur (vièle mongole) et du chant diphonique, démonstration au public. |
Découverte pour les enfants comme en Inde (33) |
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Animé par Swahi Rhaghavan (danseuse indienne, étudiante à Grenoble) et Debahuti (Inde Bangalore) |
Dialogues sur terre en pratique (35) |
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Dialogues sur terre rapportent de leur tour du monde des pratiques simples et inspirantes de sobriété heureuse |
Exposition «Les empreintes du temps» (37) |
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Nous retenons l’idée d’aborder les origines de l’homme par le biais de l’archéologie. Comment sait-on que l’homme existait sur terre il y a des millions d’années ? |
Féminisme et écologie (41) |
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Comment vivre le féminisme dans une société gérée par l'économie de ressources. |
Festival bellevue (4) |
|
Un festival pour favoriser les nouveaux modes de vie ensemble, en harmonie avec notre environnement. Echanges et partages de pratiques autour d’ateliers créatifs, sportifs, musicaux, culturels ou culinaires. Discuter des questions de l’énergie, de l’habitat, de la mobilité, de l’alimentation, du bien-être, des soins… Autant de thèmes abordés dans une ambiance conviviale basée sur le don. |
Groupe de paroles d'hommes autogérés (40) |
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Présentation des groupes de paroles autogérés, leur fonctionnement, leurs règles de communication et les différents thèmes qui y sont abordés. Les groupes présenteront leur expérience vécue et ce que cela leur a procuré pour une meilleur connaissance de soi et de la relation à l'autre. |
Harmonie de nos quatre santés (10) |
|
Exercice pour l'harmonie : les mudras - Art martial pour tous |
Jeux pour enfants (26) |
|
Participez à des coloriages et quizz sur l'environnement et la citoyenneté, à un atelier de création de fleur recyclées, un jeu de l'oie géant sur la nature et l'environnement, ainsi qu'un jeu de senteurs. |
Les clefs d'Isis (15) |
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Atelier par et pour les femmes |
Les couleurs végétales (22) |
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Atelier prévu pour 10 à 15 personnes/enfant |
Mandala de fleurs (46/Île) |
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Land Art (Mandala de fleurs) Avec Lone Hestehave, artiste suédoise. L'atelier de Mandala propose une expérience de création collective, faite avec des matériaux naturels. |
Militantisme : transformations personnelles et collectives de nos émotions (29) |
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En 2010, des discussions ont eu lieu autour de l'enquête menée sur les activités militantes lors des Dialogues en humanité 2009. Propositions de pistes liées autour de la vie militante. |
Mobilité durable (9) |
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Le club ados "Debout les Terriens" des Petits Débrouillards de Rhône Alpes propose de partager des temps d'expérimentations et de constructions découvertes autour « de la mobilité durable» à partir de la question de leur propre engagement en faveur du développement durable et «comment sauver sa Planète?» avec Virginie Antoine |
Partager l'essentiel (45) |
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"On peut tout dire", "on est pas obligé de dire", "on dit pour parvenir à dire", expérience de parole et d'écoute réciproque |
Percussions Rythm et team (23) |
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Activité rythmique participative en cercle, où les participants sont amenés à utiliser des instruments issus de différentes cultures du monde. Le but est d'amener le groupe à jouer ensemble une musique vivante où chacun exprime sa personnalité à l'intérieur du groupe. Cet atelier convivial a aussi un but thérapeutique (réduction du stress, augmentation du niveau d'énergie des participants, renforcement de l'esprit de cohésion...) |
Pierres vives de Goutelas: 50 ans 50 photos (43) |
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Exposition consacrée au cinquantième anniversaire du château de Goutelas. |
Pour un Pacte civique (8) |
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S'indigner ET s'engager, à titre individuel, dans son environnement social et face aux responsables politiques à toutes les échelles de territoires Le Pacte Civique invite à pratiquer et exiger une haute qualité démocratique dans notre pays, dans la continuité du Pacte Ecologique, |
Printemps de la mémoire (28) |
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Prospective participative (7) |
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Vous avez des envies, des visions d'avenir pour votre ville, vous imaginez des actions, des aménagements d'espaces, de lieux de vie, de services publics urbains et souhaiteriez leur donner forme. Cet atelier vous propose de réaliser des scénarios de transformations urbaines avec l'aide d'architectes et d'urbanistes. A partir de photos et de calques, vous pourrez donner corps à vos rêves les plus fous ! |
Shiatsu solidaire (17) |
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Activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In. |
Sieste poétique (18 ou dans l'ile) |
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Hamac, chaises longues ou dans l'herbe : invitation à la sieste avec ou sans lecture de poèmes, pendant la création du mandala de fleur sur l'île ou près des conteuses de la bibliothèque |
Techniques de libération émotionnelles (42) |
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Le bien-être au bout des doigts. L'EFT est une forme d'accupression pour libérer les émotions négatives. Rapide, subtile et dont les bases sont faciles à apprendre, vous découvrirez une routine simple que vous pourrez utiliser par vous-même pour vous libérer de sentiments tels que la tristesse, la culpabilité, la peur, la colère, l'anxiété, etc... |
Toupie Manège (6) |
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Toupie Manège est tout en bois, 9 places, mais surtout il est entrainé par un vélo ! |
Utopies |
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Dans un premier temps, les passants pourront accrocher des feuilles de papier sur un arbre à utopies et s'arrêter pour prendre le temps de rêver, de coucher en quelques mots, quelques traits, quelques couleurs, des morceaux d'utopies et les rendre ainsi visibles par tous. |
Vision sans tête (13) |
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Après avoir situé l'importance de la question "Qui sommes-nous ?" au regard de la problématique des Dialogues en Humanité, nous y répondrons en pratiquant les trois ou quatre principaux exercices de perception sensorielle de la méthode de la Vision sans Tête. |
Yoga, Tai Chi Chuan, Qi Qong (16) |
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Espace Découverte |
Les élections présidentielles (en France mais aussi aux Etats Unis) comportent des enjeux cruciaux à l'heure où la France est en passe de régresser sur certaines questions telles que le traitement des migrants. La banalisation de l'extrême-droite en France fait craindre un nouveau 21 avril. Par ailleurs, les enjeux écologiques sont de plus en plus pris au sérieux par l'ensemble de la classe politique française, or 2012 marque également le vingtième anniversaire du Sommet de la Terre de Rio lançant les Agenda 21.
Animé par : Fazette Bordage (nouveaux territoires de l'art), Jean-Pierre Worms (sociologue).
En présence de : Edgar Morin* (sociologue), Patrick Viveret (philosophe), Siddhartha (Inde), Ali Serhrouchni (Maroc), Ordep Serra (anthropologue brésilien), Jean-Baptiste de Foucauld (ancien commissaire au Plan), Henryane de Chaponay (fondatrice du CEDAL et de l'IRAM pour le Développement Réciproque des Savoirs), Debora Nunes (REDE Brésil), Philippe Meirieu (vice-président Région Rhône-Alpes), Jean-Louis Touraine (député du Rhône), Nelton Miguel Friedrich (Itaipu), Anouar Benmalek (écrivain), Kent Hudson (Etats-Unis).
La catastrophe de Fukushima au Japon, pose de nombreuses questions. La transparence et la pertinence de l'utilisation de l'énergie nucléaire se pose avec une grande acuité dans de nombreux pays. Le modèle français est-il valable ? Comment développer la sobriété énergétique et les énergies renouvelables, alternatives au nucléaire ?
Animé par : Anna Malysa (ACADI), Elsa Bonal (intervenante en thérapie sociale, ATIC, Festival PBTM).
En présence de : Nathalie Kosciusko-Morizet* (Ministre de l'Ecologie et du Développement durable), Michelle Rivasi (députée européenne, Europe-Ecologie), Pr Yuri Bandajevski (Centre d'analyse et de coordination Ecologie et Santé), Benoît Krompholtz (DRH de la Centrale nucléaire de Saint-Alban), Christian Scheiber (professeur de médecine nucléaire et chercheur en science cognitive), René Rupert (Skema), Jean Pierre Trainel (CNRS, énergie aménagement), Emerson Andrades Sales (chercheur climat-énergie, Université de Salvador de Bahia), des représentants d'entreprises et de Negawatt, Jacques Huybrechts (fondateur du Parlement des Entrepreneurs d'Avenir), Philippe Bau (Fondation Rhône-Alpes Futur).
De quoi sommes-nous riches ? Quelles marges de liberté d'agir sommes-nous préts à conquérir, avec qui ? Comment conjuguer, voire intégrer le facteur 4, une croissance verte au service de tous et une forme de décroissance vers de la sobriété...heureuse ? Quelles perspectives pour une agriculture biologique et de proximité et des monnaies solidaires pour parvenir à de nouvelles approches de la richesse et du pouvoir ? Face à la peur du manque, de la captation, quelle invitation à la co-création ? Comment valoriser l'économie du don et la conscience de l'interdépendance ? Prenons en compte en priorité les enfants d'ici et d'ailleurs, les plus vulnérables dans l'intérêt de tous. Intégrons le fait que l'autre n'est pas une menace mais une richesse.
Animé par : Alain Aubry (Colibris, Mouvement pour la Terre et l'humanisme) et Ivan Maltcheff
En présence de : les Entrepreneurs d'avenir, le Labo de l'ESS, le CJD, David Kimelfeld (Vice-président du Grand Lyon), Célina Whitaker (Collectif richesses, Cedal, membre de l'association SOL), Claire Brossaud (association Vecam), Olivier Soubeyran (sociologue CNRS), Teshomé Toga (ambassadeur d’Ethiopie en France), Patrick Gilormini (ESDES Ecole de management), Marc Goutelas (président du centre culturel de Goutelas), Marie-Claude Mioche (vice-présidente du centre culturel de Goutelas), Hugues Puel (Dominicain, auteur d'une Ethique pour l'économie), Dominique Eraud (Intelligence verte), Catherine Dolto (haptothérapeute, médecin, écrivain), Nicolas Dubois (Klub Terre).
(ce temps de coopération a lieu à la suite des Etats généraux de l'économie sociale et solidaire et du Parlement des Entrepreneurs d'avenir, avant les Dialogues en humanité de Roanne). Le projet CAP 40 s’inscrit dans la perspective d'une «bourse des vraies valeurs» proposée par Patrick Viveret avec comme objectif la création d’une agence « civique de notation ». Il vise à établir une évaluation puis une notation globale de différents acteurs économiques mais aussi politiques et sociaux au regard de la création de valeur ajoutée écologique et sociale et du degré de confiance que l'on peut accorder à leurs proclamations (rapports annuels) « éthiques », « citoyennes » ou en faveur du « développement durable ».
Animé par : Rodrigue Olavarria (France Libertés).
En présence de : Mercedes Arango (CAP 40, France Libertés), Patrick Viveret, Célina Whitaker (Collectif richesses, Cedal, membre de l'association SOL).
Quelles réponses et quels engagements aux Appels de Stéphane Hessel, Edgar Morin, Claude Alphandéry ?
Animé par : Gilles Vanderpooten (auteur d'Engagez-vous !, entretiens avec Stéphane Hessel).
En présence de : Holger Humberto Cisneros Malaver (ancien président du peuple Kitchwa de Sarayaku), Nicolas Dubois (Klub Terre), Kent Hudson (Etats-Unis).
L'expérience des consultations "Souffrance et travail" en France depuis 1995 et celle de Gennevilliers depuis 2003.
Animé par Daniela Schwendener (médiation humaniste en entreprise).
Porte des enfants du Rhône, porte de la voûte et en déambulation
La fanfare la plus atypique du Maghreb : c’est le souffle épicé et métissé, qui, entre tradition et modernité, vous plonge dans une ambiance sensorielle étonnante et détonante ! Cette formation, composée de dix à onze musiciens de cultures musicales et d’origines très diverses, renoue joyeusement avec la tradition des déambulations festives de ces orchestres de rue qui animaient les rituels et évènements importants dans le Maghreb du début du siècle. Né en 2005, Fanfaraï réinterprète les musiques du terroir maghrébin en mêlant cuivres et percussions traditionnelles et modernes. Dans ses arrangements se côtoient avec humour et audace des thèmes arabo-berbères et des consonances afro-cubaines, latines ou jazz. Fanfaraï se produira à la Duchère le samedi soir et au Parc le dimanche
www.tournsol.net/artistes.php?id=3
Kiosque à musique
Fayçal Salhi est un joueur d’oud de la trempe d'un Rabih Abou Khalil. Il propose une musique originale lumineuse chaude et extrêmement évocatrice. Mohamed Askari, originaire d’Egypte, est flûtiste et musicologue, spécialiste des musiques arabes. Les deux musiciens se réunissent pour l’occasion dans le kiosque à musique pour partager quelques morceaux de musique traditionnelle arabe.
http://www.mohamedaskari.de
www.myspace.com/fsalhi/
Scène
Chanteur et danseur de renom au Sénégal, Tidiane Gaye est né à Dakar et a grandi en Mauritanie où il a fait ses premières armes. Il a commencé sa carrière comme danseur pour de grands groupes sénégalais (Super Diamono avec Omar Pene ou Super Etoile avec Youssou n'Dour...). Il obtient son premier contrat de chanteur avec le groupe « Symphonie » avec lequel il est resté trois ans. Repéré par David Murray, un célèbre saxophoniste de passage à Dakar, il fait plusieurs albums et part en tournée en Europe et aux Etats-Unis. Témoignant des aspirations de la jeunesse sénégalaise, Tidiane Gaye a réussi à faire le pont entre la tradition (style m’balax typiquement sénégalais) et la modernité (le jazz, le funk…).
Aujourd’hui, en résidence d'artistes à Lyon, il partage ses diverses influences musicales avec des musiciens locaux et sensibilise le public à la vitalité de la musique africaine actuelle.
www.myspace.com/gayetidiane
La Finale du championnat du monde de la stratégie d’évitement des questions fondamentales : avec Rico, Patrick Viveret, Tina, Albert Jacquard, Pierre Rabbhi, Edgar Morin.
http://latribouille.free.fr
Roseraie
« Et si tout restait à inventer ? Inventer une parole de femme. Mais pas de femme comme il est dit dans la parole de l'homme. Inventer une parole qui ne serait pas oppressive, une parole qui ne couperait pas la parole mais délierait les langues... ». « Bulles d'Elles » est une adaptation théâtrale de certains fragments de la création collective « Créer, Résister, Exister » (2008) autour des thèmes de l'identité, de la création et du féminin. Une parole où les gestes et les corps se fondent pour exprimer la volonté de continuer à vivre et à espérer.
www.conciliabules.fr
Lecture par Françoise Barret
Françoise Barret fait la lecture commentée du texte qu’elle a écrit à partir des témoignages de l’aventure de Goutelas, aventure initiée par l’avocat lyonnais Paul Bouchet, qui se définit lui-même comme utopiste incurable...
La reconstruction d’une demeure renaissance bâtie au XVIème siècle par un humaniste, ami des Urfé, a été le prétexte à des rencontres entre intellectuels, ouvriers et paysans Foreziens en proie aux questionnements sur un monde rural en pleine mutation. Ce lieu devient rapidement un Centre Culturel de Rencontre, lieu d’émulation intellectuelle et de culture…
On s’y « frotte les cervelles », selon l’expression de Montaigne… et la rencontre des pensées, des cultures, fortifie les engagements au cœur du monde.
Comment mettre en œuvre les utopies dans nos vies ? Comment être humaniste dans notre monde contemporain ?
Parmi les personnalités participerons
Les ordinateurs serons mis à notre disposition par Richard Maurin de la Direction de la Propreté et le Tchat se passera physiquement dans les bureaux de la Direction de la propreté au 6eme Etage du 83 cour de la liberté (métro ou tram Guillotiere)
Lundi 4 juillet de 9h30 à 11h30
nous attendons confirmation d'autres personnalités responsables du collectif Rio + 20
Classement alphabétique
Le projet CAP 40 s’inscrit dans la perspective d’une « bourse des vraies valeurs » proposée par Patrick Viveret. Il s’agit de la création d’une agence de notation civique transparente, mesurant l’impact environnemental et sociétal des entreprises, à partir de critères rigoureux.
France Libertés défend une autre politique, au sens originel du terme, où l’harmonisation des hommes avec la nature est vitale. Nous sommes convaincus qu’il devient urgent de penser l’environnement et ses quatre éléments vitaux, en des termes non monétaires, évitant ainsi toute marchandisation. Nous agissons donc pour une société humaniste qui rassemble des citoyens responsables et travaillons pour identifier et soutenir les expériences qui prouvent au quotidien qu’un autre système économique, alternatif au capitalisme, peut fonctionner.
Avec plusieurs partenaires nous mettons en place un nouveau projet : le CAP 40, une « agence de notation civique », mesurant l’impact environnemental et sociétal des entreprises, à partir de critères rigoureux et originaux. Pour définir ces critères nous travaillons avec différents acteurs de la société civique, notamment Entrepreneurs d’Avenir, le Forum pour d’Autres Indicateurs de Richesse, l’Ashoka, le Laboratoire de l’Economie Sociale et Solidaire et Dialogues en Humanité.
Ce projet en lui-même s’inscrit dans une logique stratégique mettant les entreprises devant leurs responsabilités et devrait viser, selon nous, la transformation de situations désastreuses en véritables opportunités.
En théorie, une agence de notation est chargée de noter les entreprises et les collectivités selon des critères définis par une réglementation ou par les acteurs du marché. Aujourd’hui, les agences de notation financières ne sont ni indépendantes, ni impartiales, elles agissent sur commande, et grâce aux financements d’entreprises et parfois de collectivités territoriales sans aucune transparence. L’ensemble des crises, financières, environnementales, économique, sociale et humanitaires nous prouvent ainsi que ces agences ont un pouvoir trop important, au vu des affaires récurrentes de conflits d’intérêts et de corruptions.
Il existe d’autres agences de notation, axées sur des critères sociaux et environnementaux, qui travaillaient au départ dans le domaine de l'investissement socialement responsable (ISR). Mais celles-ci sont aujourd’hui la cible de polémiques quant à l'inclusion de sociétés du CAC 40 dans leurs fonds de placement « éthiques ». Dans ce contexte, il est difficile de faire confiance à la qualité des rapports des agences de notations actuelles, qu’elles soient financières ou soi-disant environnementales et sociales. C’est pour cela que le projet CAP40 est né.
France Libertés souhaite que ce projet redonne une éthique à la notation de diverses entreprises et mesure la confiance qu’on peut leur accorder, notamment à partir des témoignages des acteurs engagés sur le terrain, aussi bien en France qu’à l’échelle internationale. L’indice CAP40 devra, entre autres, prendre en compte la politique de production et de développement des entreprises les conditions de travail, les ressources utilisées et exploitées… Il va sans dire qu’une entreprise française délocalisant dans un pays qui ne respecte pas les droits de l’homme ne saurait figurer en tête de ce classement.
Plusieurs moments forts viendront ponctuer la construction de ce vaste projet en 2011. Parmi eux le Parlement Entrepreneurs d’Avenir en mai, les Etats Généraux de l’Economie Sociale et Solidaire ainsi que les 30 ans d’Ashoka, en juin et les Dialogues en Humanité, en juillet. Nous espérons que ces rencontres permettront de promouvoir cette initiative dans le débat public, de répondre aux questions que nous nous posons et de favoriser des actions concrètes pour changer le cap de notre modèle de société.
Nous participons déjà pleinement au projet, en restant toutefois vigilants quant aux méthodes proposées pour valoriser les vraies richesses de ce monde : celles qui sont indispensable à la vie, « Les Biens Communs ».
Les défis sont nombreux, si le CAP 40 doit chercher à mesurer la confiance qu’on peut accorder à certaines entreprises, aidera-t-il réellement à clarifier la nature des liens que la société civique souhaite tisser avec elles ? Nous serons vigilants sur les critères qui nous semblent indispensables pour mesurer la dite « responsabilité des entreprises ». Dans la société que nous voulons construire, elles devront donc prendre conscience des dégâts causés par la prédation des « ressources naturelles ». Il s’agit de faire une démonstration concrète de leur volonté à respecter les principes éthiques et écologiques même en l’absence de cadre légal sur leurs territoires d’ancrage.
La Fondation prendra part aux débats, notamment en mettant en avant des projets innovants qu’elle soutient dans divers pays du monde. Nous avons trop souvent été les témoins de l’impact irréversible d’entreprises et industries pour ne rien faire.
On nous reprochera sans doute de participer à une agence parmi d’autres, prisonnier encore de la culture du chiffrage. Mais, nos sociétés modernes sont-elles encore capables de valoriser « les vraies richesses » sans les chiffrer ? Pourrons-nous leur donner une autre valeur par l’intermédiaire d’un indice tel que le CAP40 ? Celui-ci pourra-t-il générer un réel engouement et une véritable participation citoyenne ? Autant de questions que nous soulevons en tant que partenaire de ce projet afin de promouvoir la construction d’une société du « bien vivre ».
Cette question que j'ai est directement inspirée de nos amis brésiliens initiateurs du forum social mondial. Dans les débats internes à leur pays afin de résister à la logique nationaliste qui souvent les saisit à leur tour ils ont introduit dans les débats cette question : de quel Brésil le monde a-t il besoin ? Il me semble que nous ferions bien de nous l'appliquer à nous mêmes alors que l'Europe - et singulièrement la France - est en proie à la montée des peurs et des xénophobies ( le rejet de l'étranger en grec).
Il est clair en effet que si nous nous posons la question en ces termes le monde n'a pas besoin d'une Europe repliée sur elle même, fermée sur les autres cultures et saisie par le retour de ses démons qui ont ensanglanté le monde par deux guerres mondiales et ces trois systèmes totalitaires que furent le nazisme, le fascisme et le stalinisme. De même le monde n'a nul besoin d'une France tout à la fois arrogante et vouée à un neopétainisme de sinistre mémoire. Le monde par contre a besoin de cette France ouverte et rayonnante qui donne son plein sens à un mouvement vers plus de liberté face aux atteintes aux droits humains , plus d'égalité face à la montée des inégalités et des injustices sociales, et plus de fraternité face aux logiques de repli identitaires et d'intolérance. Et le monde a besoin aussi d'une Europe capable d'assumer positivement son déclin de puissance dominatrice pour muter consciemment vers une capacité de puissance créatrice au service de la paix, de la démocratie et de la capacité de l'humanité à faire face aux grands défis écologiques et sociaux de ce temps.
S'agit il d'une vision totalement idéaliste ou exagérément optimiste ? En ces temps de dépression je voudrais défendre l'idée que, sans en avoir conscience- et c'est là le problème- empiriquement, douloureusement, maladroitement l'Europe s'est engagée dans cette voie. Je m'appuie pour fonder cette hypothèse sur la relecture d'un rapport oublié commandé en août 1963 par John Kennedy et remis trois ans après sa mort en 1966 à son successeur. La question posée par Kennedy en pleine tentative de construire une coexistence pacifique durable avec l'URSS de l'époque était la suivante : quelles conséquences aurait un système mondial fondé sur une paix durable ? Et la réponse, terrible mais prévisible, apportée ensuite par le groupe pluridisciplinaire consulté fut : en l'état actuel de nos connaissances le système fondé sur le pouvoir de faire la guerre est trop structurant dans tous les domaines, économique, social, culturel et pas seulement militaire pour l'abandonner. Ce rapport commenté par JK Galbraith sous le titre « la paix indésirable ? » mérite d'être aujourd'hui relu car il permet de mieux comprendre pourquoi un pouvoir structurellement fondé sur le droit de décider de la paix ou de la guerre, de la vie ou de la mort d'autrui a un besoin vital de se refabriquer des ennemis quand les logiques de paix finissent par s'installer durablement. On l'a vu avec l'utilisation du terrorisme, on le voit avec la nouvelle logique de l'ennemi intérieur dont la double figure de l'immigré et du rom sert aujourd'hui en France de tentative de relance pour une présidence affaiblie et déshonorée.
Mais on peut voir aussi ces logiques régressives comme les tentatives en partie désespérées du maintien des anciennes formes de pouvoir par rapport aux nouvelles qui cherchent à s'inventer. De même que les pires formes de la violence coloniale sont intervenues dans les phases précédant sa chute (que l'on pense à l'OAS en Algérie) de même on peut formuler l'hypothèse que ce que le rapport américain appelait « le système de la guerre » est aujourd'hui fortement ébranlé et que c'est en Europe que cet ébranlement est le plus net. Les trois piliers d'un pouvoir fondé sur le droit de vie et de mort exercé par un individu ou une minorité sont aujourd'hui minés en Europe par l'abolition de la peine de mort, la fin de la conscription à vocation militaire et l'abandon de l'horizon de la guerre comme élément structurant de l'organisation d'une société à commencer par ses jeunes générations. Le problème vient de ce que ces trois bouleversements fondamentaux qui constituent une véritable première dans l'histoire cruelle de l'humanité ne sont pas vécus consciemment et ne donnent pas lieu à la construction d'alternatives positives au trépied mortifère de la guerre, du service militaire et de la peine mort. L'Europe renonce à la guerre certes mais ne s'est pas dotée d'une vision et d'une politique mondiale dynamique organisée autour de la promotion de la paix ce qui suppose une lutte implacable contre toutes les sources de guerre liées au cocktail explosif de l'humiliation et de la misère, de la destruction des écosystèmes ou du choc des civilisations. Elle abolit la peine de mort mais son système judiciaire reste fondé sur une logique prioritairement punitive plus que préventive et réparatrice; elle met fin presque partout au service militaire mais sans se donner les moyens d'organiser un service civique intergénérationnel qui permettrait d'asseoir des politiques et des contributions sociales et publiques sur la durée de vie et non plus sur les seules activités marchandes. Bref l'Europe reste au milieu du gué perdant les vestiges de son ancienne puissance dominatrice sans bénéficier pour autant du dynamisme d'une puissance créatrice. Une bonne partie de son impuissance, de sa fragmentation, voire de sa dépression viennent de là. Mais cette situation pourrait profondément changer si des forces se mobilisaient pour promouvoir une véritable politique européenne au service de la construction d'une paix mondiale fondée sur les droits civiques, la justice sociale, la préservation de nos écosystèmes et l'exigence de solidarité. Et la France peut sortir de sa propre régression en travaillant à redonner, sans même attendre 2012, grâce aux forces citoyennes qui se sont levées à l'initiative de la Ligue des Droits de l'Homme contre la xénophobie à redonner toute leur force rayonnante à ces trois mots si forts lorsqu'on ose assumer pleinement leur liaison dynamique : Liberté, Egalité, Fraternité !
Chers concitoyens, notre propos est de dénoncer le cours pervers d’une politique aveugle qui nous conduit aux désastres.
Il est d’énoncer une voie politique de salut public
Il est d’annoncer une nouvelle espérance
La France ne vit ni en vase clos, ni dans un monde immobile.
Nous devons prendre conscience que nous vivons une communauté de destin planétaire, face aux menaces globales qu’apportent la prolifération des armes nucléaires, le déchaînement des conflits ethnico-religieux, la dégradation de la biosphère, le cours ambivalent d’une économie mondiale incontrôlée, la tyrannie de l’argent, l’union d’une barbarie venue du fond des âges et de la barbarie glacée du calcul technique et économique.
En 1932 Paul Valéry disait avec une lucidité plus actuelle que jamais : Jamais l’humanité n’a réuni tant de puissance à tant de désarroi, tant de souci et tant de jouets, tant de connaissances et tant d’incertitudes. L’inquiétude et la futilité se partagent nos jours[1].
Le système planétaire est condamné à la mort ou à la transformation. Notre époque de changement est plus encore un changement d’époque. Nous ne pouvons décider du destin de notre planète, mais nous pouvons indiquer la longue et difficile voie vers une Terre Patrie qui engloberait et respecterait les patries, dont la notre, ce qui comporterait le dépassement des souverainetés absolues des Etats nations pour tous les problèmes mortels et vitaux de l’humanité tout en reconnaissant pleinement leurs souverainetés propres.
Dans ce sens, conscients des ambivalences de la mondialisation, qui en même temps a créé une communauté de destin terrestre face aux périls mortels qu’elle a non moins créé (prolifération des armes de destruction massive, dégradation de la biosphère, déchainement des spéculations d’un capitalisme financier) conscients que le développement apporte non seulement des prospérités à l’occidentale pour une fraction des populations du monde, mais d’énormes zones de misère et développe de gigantesques inégalités, nous proposons de continuer tout ce que la mondialisation apporte d’intersolidarités et de fécondités culturelles, mais aussi de restituer au local, au régional au national des autonomies vivrières et économiques vitales et de sauvegarder les diversités culturelles. Il faut savoir à la fois mondialiser et démondialiser.
De même nous devons indiquer que la formule standardisée du développement ignore les qualités de solidarité, les savoir et savoir-faire des sociétés traditionnelles et qu’il faut en même temps maintenir les enveloppements communautaires. Enfin nous devons substituer, à commencer chez nous, à l’impératif unilatéral de croissance un impératif complexe qui déterminerait ce qui doit croître et ce qui doit décroître.
Nous devons nous efforcer, dans un monde désormais multipolaire de donner à l’Europe consistance et volonté en y instituant une autonomie politique et militaire tout en faisant d’elle un foyer exemplaire de paix compréhension et tolérance, d’une part en élaborant une politique commune d’insertion des immigrés, d’autre part en intervenant contre la radicalisation des conflits, générateurs de barbarie extrême, partout où ils se prolongent ou se déclenchent. Nous lui proposons un grand dessein : de même que la Renaissance fut créatrice de civilisation en intégrant l’apport de la pensée grecque, nous essaierons de contribuer à une Renaissance créatrice qui intégrerait l’apport moral et spirituel d’autres civilisations. Nous devons proposer au monde, non la continuation telle quelle de l’occidentalisation, mais une politique de l’humanité qui en tous points du globe, selon les singularités, les richesses et les déficiences culturelles, viserait à opérer la symbiose du meilleur de chaque civilisation. L’idée d’une symbiose de civilisations doit refouler l’idée d’une guerre de civilisations
L’Europe doit continuer à développer en son sein les vertus humanistes, la démocratie, les droits de l’homme les droits de la femme, mais réagir contre les dégradations intérieures de plus en plus nuisibles produites par sa civilisation elle même. D’où la possibilité pour la France de prendre la tête d’un mouvement pour ’une politique de civilisation qu’elle commencerait à appliquer dans le cadre de la nation.
Nous indiquons la Voie d’une politique de civilisation qui ressusciterait les solidarités, ferait reculer l’égoïsme, et plus profondément reformerait la société et nos vies. De fait notre civilisation est en crise. Là où il est arrivé, le bien–être matériel n’a pas nécessairement apporté le bien être mental, ce dont témoignent les consommations effrénées de drogues, anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères. Le développement économique n’a pas apporté le développement moral. L’application du calcul, de la chronométrie, de l’hyperspécialisation, de la compartimentation au travail, aux entreprises, aux administrations et finalement à nos vies a entraîné trop souvent la dégradation des solidarités, la bureaucratisation généralisée, la perte d’initiative, la peur de la responsabilité. La finalité du bien être s’est dégradée en se concentrant uniquement sur les conforts matériels.
Une politique de la vie, toujours négligée, s’impose : elle doit viser à subordonner le quantitatif au qualitatif, tout en assurant les quantités de biens et produits pour supprimer les dénuements. Elle doit assurer à viser l’épanouissement des autonomies tout en les insérant dans des communautés. Elle doit se préoccuper non seulement du survivre (c’est à dire des obligations sans joies ni bonheurs) mais du vivre, qui se confond avec l’épanouissement dans la relation avec autrui et avec le monde, où les émotions et émerveillements esthétiques ne doivent pas être considérés comme des luxes pour élites, mais comme des droits pour chacun.
Pour le bien vivre, il nous faudra revitaliser la fraternité. Tout d’abord nous proposons de créer des Maisons de la Fraternité dans les diverses villes et dans les quartiers des métropoles comme Paris. Ces maisons regrouperaient toutes les institutions à caractère solidaire existant déjà (secours populaire, secours catholique, SOS amitié etc.) et comporteraient de nouveaux services voués à intervenir d’urgence auprès de détresses, morales ou matérielles, à sauver du naufrage les victimes d’overdose de drogue ou de chagrin. Elles comporteraient vu les difficultés d’admission dans les hôpitaux et surtout quand ceux ci sont éloignés, un dispensaire fournisseur de soins d’urgence. Ce seraient des lieux d’initiatives, de médiations, de secours, d’information, de bénévolat et de mobilisation permanente.
En même temps, nous pensons qu’il est devenu urgent d’instituer un Service civique de la fraternité, qui, outre les besoins des Maisons de la Fraternité, se vouerait de plus aux désastres collectifs inondations, canicules, sécheresses, etc. non seulement en France mais aussi en Europe et Méditerranée. Ainsi la fraternité serait profondément inscrite et vivante dans la société reformée que nous voulons.
Dans notre conception de la fraternité, les délinquants juvéniles sont, non des individus abstraits à réprimer, mais des adolescents à l’âge plastique où il faut favoriser les possibilités de réhabilitation et rédemption. Nous considérons les immigrés non comme des intrus à rejeter, mais comme des frères issus de la pire misère celle qu’a créée non seulement notre colonisation passée, mais aussi celle qu’a créée dans leurs pays l’introduction de notre économie qui a détruit leurs polycultures de subsistance et déporté leurs populations agraires dans le dénuement des bidonvilles urbains.
Nous sommes sensibles au problème de la sécurité notamment dans les milieux populaires empruntant transports publics et vivant en banlieue. Mais la répression comme nous l’indique la situation aux Etats Unis ne fait que favoriser délinquance et criminalité qui trouvent dans les prisons de véritables couveuses. Nous devons comprendre que ceux que notre société rejette la rejettent et nous rejettent. C’est à une politique de prévention que nous appelons. Des exemples locaux et admirables, à Medellin en Colombie, à Rio dans le complexe de favelas Cantagalo et Pavao Pavaozinho, nous montrent que reconnaître la dignité d’enfants et adolescents, leur fournir l’accession à l’instruction, l’informatique, les arts et surtout leur donner la compréhension et l’affection, diminuent drastiquement la délinquance juvénile.
Comme le cours actuel de notre civilisation privilégie la quantité, le calcul, l’avoir, nous devons nous employer. à une vaste politique de la qualité de la vie c’est à dire encore une fois le bien vivre. Dans ce sens, il nous faut favoriser tout ce qui combat les multiples dégradations de l’atmosphère, de la nourriture, des eaux, de la santé. Toute économie d’énergie doit constituer un gain de santé et qualité de vie. Ainsi la désintoxication automobile des centres-villes se traduira par diminution des bronchites, asthmes, maladies psychosomatiques. La désintoxication des nappes phréatiques réduira l’agriculture et l’élevage industriels au profit d’une ruralité fermière laquelle restaurera la qualité des aliments et la santé du consommateur.
La réduction des intoxications de civilisation, (dont l’intoxication publicitaire qui prétend offrir séduction et jouissance dans et par des produits superflus), du gaspillage des objets jetables, des modes accélérées qui rendent obsolètes les produits en un an, tout cela doit nous conduire à renverser la course vers le toujours plus au profit d’une marche vers le toujours mieux. Elle s’inscrira dans une action continue en faveur de deux courants amorcés qu’il faut développer : la re-humanisation des villes et la revitalisation des campagnes l’une et l’autre nécessaire au bien-vivre. Cette dernière comporte la nécessité de réanimer les villages par l’installation du télétravail, le retour de la boulangerie et du bistrot.
Nous ne négligerons nullement de réformer les administrations publiques et inciter à la réforme des administrations privées. La réforme vise à débureaucratiser, dé-scléroser, dé-compartimenter, et donner initiative et souplesse aux fonctionnaires ou employés, à donner bienveillance pour tous ceux qui doivent affronter les bureaux. La réforme de l’Etat se ferait, non par augmentation ou suppression d’emplois, mais par modification de la logique qui considère les humains comme objets soumis à quantification et non comme êtres dotés d’autonomie, d’intelligence et d’affectivité.
En matière d’emploi, nous proposons d’instituer des aides à la création et au développement de toutes activités contribuant à la qualité de la vie. L’Etat investisseur social doit complémenter l’Etat assistantiel et favoriser par crédits (remboursables en cas de succès) toutes les créations de petites et moyennes entreprises répondant à des besoins de salubrité, de convivialité, de secours multiples, d’esthétique de la vie quotidienne. La politique des grands travaux pour développer le ferroutage, élargir et aménager les canaux et créer des ceintures de parkings autour des villes et autour des centres-villes permettra à la fois de créer des emplois et d’accroître la qualité de la vie. Les dépenses qu’elle nécessitera seront compensées en quelques années par la diminution des maladies socio-psycho-somatiques provoquées par stress, pollutions et intoxications.
En matière d’économie, nous demandons de promouvoir une économie équitable, sociale et solidaire au sein d’une économie plurielle. Au lieu de se résigner à un capitalisme jugé immortel ou se croire naïvement qu’il agonise ou peut être supprimé par décret, l’économie plurielle comporte l’économie capitaliste et les multinationales, mais en supprime la toute puissance, en refoule progressivement la sphère, et elle doit comporter le contrôle strict du capitalisme financier. . En même temps l’économie équitable tend à éliminer le caractère prédateur des intermédiaires en favorisant les relations directes entre producteurs et consommateurs comme les AMAPS pour les produits maraîchers.
Nous proposons de créer un Office public de la consommation, élu par les citoyens, qui veillerait à la qualité des produits, au contrôle des publicités favorisant les intoxications consommationnistes, et qui simultanément favoriserait les ligues de consommateurs: ceux ci disposent d’un pouvoir de boycott décisif dont ils n’ont pas encore conscience.
Nous favoriserons l’agriculture maraîchère autour des centres urbains qui dispenseront l’alimentation de proximité et nous inciterons à abandonner l’importation en hiver des fruits d’été et nous protégerons nos producteurs d’agneaux, de porcs et de bovins en taxant le bétail élevé en masse en des continents lointains.. En France l’économie plurielle développera les petites et moyennes entreprises, les coopératives et mutuelles de production et/ou consommation, les métiers de solidarité, le commerce équitable, l’éthique économique, le micro-crédit, l’épargne solidaire qui finance des projets de proximité, créateurs d’emplois. Le développement de l’alimentation de proximité qui ne dépendra plus des grands circuits intercontinentaux nous fournira des produits de qualité fermière et de plus nous préparera à affronter les éventuelles crises planétaires.
La nouvelle économie nécessite la croissance de l’économie verte (pas seulement l’agriculture fermière et biologique, pas seulement les installations massives d’énergies renouvelables – éoliennes, solaire, géothermiques etc.) mais des grands travaux d’humanisation des villes (ceintures de parkings souterrains autour des centre villes devenant piétonniers et parkings à ciel ouvert à la périphérie des agglomérations)
La politique doit intégrer la problématique écologique dans sa préoccupation fondamentale du bien vivre, mais elle ne saurait se laisser désintégrer dans l’écologie.
En ce qui concerne l’éducation, la mission première a été formulée par J.J Rousseau dans l’Emile: « je veux lui apprendre à vivre». Il s’agit de fournir les moyens d’affronter les problèmes fondamentaux et globaux qui sont ceux de chaque individu, de chaque société et de toute l’humanité. Ces problèmes sont désintégrés dans et par les disciplines compartimentées. Ainsi pour commencer nous instituerons une année propédeutique pour toutes Universités sur : les risques d’erreur et d’illusion dans la connaissance; les conditions d’une connaissance pertinente; l’identité humaine; l’ère planétaire que nous vivons; l’affrontement des incertitudes, la compréhension d’autrui et enfin les problèmes de civilisation contemporaine.
L’élan pour la grande réforme surgira des profondeurs de notre pays quand il percevra qu’elle prend en charge ses besoins et ses aspirations. Car, sclérosé dans toutes ses structures bureaucratisées, le pays est vivant à la base. Le changement individuel et le changement social seront inséparables, chacun seul étant insuffisant. La réforme de la politique, la réforme de la pensée, la réforme de la société, la réforme de vie se conjugueront pour conduire à une métamorphose de société. Les futurs radieux sont morts, mais nous ouvrirons une voie pour un futur possible. Cette voie nous pouvons nous y avancer en France, agir pour la faire adopter en Europe, et faisant de nouveau de la France un exemple, elle apportera la perspective d’un salut planétaire. Nous annonçons la nouvelle espérance.
[1] Discours sur l’histoire, in Variété IV, 1932
C'est avec une profonde gratitude que nous souhaitons accompagner Danielle Mitterrand, avec sa famille et tous ses amis de France Libertés, du réseau FAIR, du Collectif Richesse, des Dialogues en humanite, des communautés associatives de solidarité internationale, inter culturelle, du Sud et du Nord. Elle ne reconnaissait "aucune frontière si ce n'est celle qui sépare l'hémisphère Nord de l'hémisphère sud" !
Au Brésil, en Afrique, en Asie, en Méditerranée, nous avons pu constater qu'elle incarne les valeurs les plus belles de notre histoire, celles des droits humains.
Nous gardons de Danielle, de son combat et de sa vie, l'exemple à suivre. Son écoute sensible et attentive, par exemple des cantonniers et des marcheurs de la Marche pour la Dignité contre la pauvreté sous les arbres des Dialogues en humanité en juillet 2010, laisse des traces profondes. A tel point que nous recevons des témoignages de condoléances spontanées depuis hier, simplement parce que nous avons eu la chance de la côtoyer, de l'accueillir, de partager de vraies richesses ensemble.
Nous lui sommes redevables de sa radicale et intense capacité à vouloir transformer le monde, à montrer la chemin, à se saisir de situations pour les mettre au service de la dignité des peuples qui prennent leur destin en main.
Nous serons ensemble sur le Pont des Arts jeudi après midi avec toute son équipe de France Libertés, ou à Cluny samedi, comme "des porteurs d'eau" et d'espérance pour aujourd'hui et pour demain.
Pour le Collectif Richesse et le réseau des Dialogues en humanité en France et dans le monde,
Henryane de Chaponay, Patrick Viveret, Celina Whitaker, Philippe Piau, Hélène Combe, Geneviève Ancel
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Au cœur du Parc de la Tête d’Or, le Grand Lyon organise les 2, 3 et 4 juillet 2010 la 9ème édition des Dialogues en humanité. Ce forum mondial de la question humaine est né en 2002 lors du Sommet Mondial de Johannesburg de la rencontre entre Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Président de la Communauté urbaine du Grand Lyon, Patrick Viveret, philosophe et Geneviève Ancel, coordinatrice. Cette démarche s’inscrit dans la tradition humaniste de Lyon avec une ambition : poser la question humaine comme question politique.
Les Dialogues en humanité sont placés sous le Haut Patronage de l'Unesco
L'objectif pour juillet 2010 est d'approfondir le croisement des défis sociaux et culturels avec le défi écologique. En résonance avec nos thèmes des années précédentes et des Dialogues en humanité à Bangalore en février "What is the good life ? Ou comment nos valeurs contribuent-elles à relever les défis de justice sociale et de changement climatique ?"
La démarche consiste à engager un dialogue, des accords et désaccords féconds sur des sujets d'avenir. Construisons les étapes pour l'atténuation et l'adaptation au changement climatique, pour atteindre les objectifs du millénaire - accès à l'eau, à la santé, à l'éducation, à un logement décent, en particulier via un changement de posture, en (re)découvrant au Nord ce qui fait le bonheur au Sud. Bonheur qu'il est nécessaire de préserver et de faire essaimer face aux logiques d'affrontement. Qui porte la cause humaine ?
Ces questions de fond pour faire face aux défis auxquels l'humanité est confrontée, exigent des formes adaptées, une créativité qui s'organise en réseau et s'incarne sur des territoires. Il ne s'agit pas seulement de rentrer en résistance mais aussi d'apprendre à anticiper les problèmes, spatialement et temporellement, à construire des lieux, des territoires ou des villes en transition.
Chacun est ainsi invité, pour notre rencontre de juillet 2010, à un parcours qui permet d'illustrer d'un "pays dur" à un "pays doux" en passant par un "pays hy-bride" toutes les postures et actions concrètes déjà possibles ou engagées ou expérimentées. Notre intelligence émotionnelle est à développer : nous avons tous une réel besoin de "nous sentir vivant". Comment éviter de passer par l'excitation irrationnelle (qui aboutie en général à de la dépression chez les humains) et cheminer vers la sagesse et la sérénité ?
"Alors, t'es doux/d'où ?"
Pique-nique libre et improvisé, avec la présence de restaurateurs bio, végétariens et de cuisine du monde. Les restaurateurs pressentis sont : Soline (cuisine bio végétarienne), "Bobby's Shelter" (restauration rapide bio), Chez Solange Botolahibe (Cuisine malgache).
Puis lancement joyeux et participatif
Au travers d'ateliers artistiques, comportementaux et ludiques proposés par de multiples associations, artistes ou chercheurs, il s'agit d'amorcer la réflexion par le sensible. Parce qu'il n'existe pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seule discours : autant d'invitations à la distraction intelligente pour tous les goûts et tous les âges.
Trois scènes d'agoras seront les lieux de l'échange. Autours de "passeurs d'humanité" du monde entier (Chine, Brésil, Inde, Vietnam, Canada, Mexique, Afrique, Europe et Maghreb) couvrant un champ particulier de la recherche humaine (sciences, arts, philosophie, politique au sens large), chacun est invité à venir nourrir, à partir de son expérience personnelle, un débat touchant une problématique humaine essentielle. Autour de l'arbre, à l'africaine, sera décliné un thème précis, en lien avec le thème global de la journée, à savoir :
Vendredi - Le pays dur
Le pays brut représente la société d’aujourd’hui. Mais pourquoi ça ne va pas plus mal ? Alors que beaucoup de richesses fondamentales ne sont toujours pas prises en compte, comment des résistances créatrices et des initiatives sont-elles déjà mises en route ?
Samedi - Le pays doux
Le pays doux "le bien vivre ": Le pays doux correspond à notre imaginaire, à ce que nous imaginons possible, à notre représentation du bien vivre ensemble, du mieux être. Dans ce pays, on prendrait en compte l’économie du vrai don pour retrouver une logique de confiance. Comment ce pays déboucherait sur une qualité de vie pour tous ? Une vision transformatrice ?
Dimanche - Le pays hybride
Le pays (hy)bride est le pays de l'expérimentation anticipatrice.
Retour à des rencontres plus intimes , où des témoins de vie raconteront ce qui les a rendus plus humains. Des témoignages d'espoir de personnes ayant vécu des transformations personnelles et/ou sociales. Les participants pourront proposer des pistes d'actions concrètes et engager des coopérations possibles
Concerts, théâtre et rencontres artistiques
Mais aussi :
Chat avec les internautes chinois (http://www.people.com.cn/) le vendredi matin sur le thème "Comment garder le meilleure des traditions et de la modernité)
La fête des enfants de la Croix Rousse, Subsistances, Tout le Monde Dehors
Dialogues en humanité l'Association : Varinia Günther, Marion Piollet et le collectif d'animation > dialoguesenhumanite.asso@gmail.com
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Pique-nique libre et improvisé, avec en plus la présence de restaurateurs bio, végétariens, de cuisines du monde sur place.
Les restaurateurs pressentis sont : Soline (cuisine végétarienne et bio), Le Messob (cuisine éthiopienne), "Bobby's Shelter" (restauration rapide bio) ou Chez Solange Botolahibe de Madagascar (cuisine malgache).
Puis Temps du lancement joyeux et participatif
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Atelier d'olfaction (7) |
|
L’odorat, comme les autres sens, est un instrument inné, mais d’autant plus merveilleux que l’on s’y exerce et qu’il est joué … car le sensible devient alors perception, puis connaissance, puis conscience. Cette initiation, à travers quelques huiles essentielles, invite à la dimension sensible, centre d’un rayonnement riche en découvertes inattendues sur soi et sur le monde… Animé par Georges Ferrando. |
Basket en fauteuils (28) |
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Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA (CAP-Sport, Art Aventure Amitié). |
Bibliobus - Contes pour enfants et adultes (18) |
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Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants de 2 à 10 ans, et proposeront un bibliobus, une bilbiothèque qui vient aux lecteurs, avec plus de 4 500 documents (presse, revues, bandes dessinées) à disposition de tous. |
Caravane des Dix mots (33) |
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Changeons les règles du vivre ensemble en jouant (27) |
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Clown chantant (en déambulation) |
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Improviser en chantant et en dansant les sons et les gestes qui viennent de notre profondeur et Rencontrer de façon inattendue un clown qui parle vrai. |
Comment une pirogue peut-elle affronter la furie de la mer ? (6) |
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Daniel Kambere (1964-2009) vivait et travaillait en RD du Congo. Son travail a toujours été tout inspiré par l’actualité de son continent d’origine. « TRANSIT » est un ensemble de toiles dans lequel il évoque le long et incertain voyage qu’effectuent les migrants clandestins et pose la question « Comment une pirogue peut-elle affronter la furie de la mer ? ». L’exposition est installée autour de la caisse de transport décorée, avec la complicité des visiteurs, pendant l’édition 2009 des Dialogues en Humanité. |
Créa-mo...mes (1) |
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Inviter les enfants, petits et grands, les familles à donner la voix à leurs couleurs, à leurs dessins sur le papier, sur tous supports... pour envoyer des sourires à d'autres enfants malades, en attente de meilleur à vivre, ici et un peu plus loin. Partage et échange avec ce qu'on a de plus beau : ses mains et son coeur. L'enfant donne pour l'Enfance; l'enfant donne et peut aussi emporter. Avec Goestch Jacqueline Tatikaki assistante maternelle :) |
Danse contact improvisation (15) |
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Le Contact Improvisation, dans sa forme de base, s’expérimente en duo. Il peut se définir comme un art de la rencontre sensible et coopérative entre des êtres en mouvement. Les partenaires engagés mus par leurs sensations et leurs élans respectifs s’offrent mutuellement du support et se jouent des forces en présence. L’attention permanente qu’ils portent à la qualité de la relation et la confiance accordée à l’intelligence sensible les conduisent dans des espaces de création commune inattendue. Animé par Quentin Briand |
Debout les Terriens (5) |
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Temps d'expérimentation et de constructions découvertes autour de la mobilité durable. |
Découvrez l'art du Tao (11) |
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Découverte du Wu Qi Chi Qong (Qi Qong ancestral et traditionnel), du Tai Chi et de la méditation taoiste. |
Douleur et sensorialité (36) |
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Quelle est notre capacité à nous relier à notre environnement pour nous sentir exister en tant que sujets ? Comment se mettre en contact psychiquement avec un environnement dont on se défend par nos propres sens et qui nous incite à penser l'autre en terme de dangerosité? Animé par Sarah Moreau |
Espace de jeux multiculturel et intergénérationnel (22) |
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De l'enfance à la coopération entre adultes, le jeu objet culturel et universel sert de prétexte à une confrontation par les jeux, le tout dans un cadre ludique et convivial. Animé par Farid L'Haoua, Association Croc aux Jeux |
Espace jeux social et solidaire, Atelier slam (2) |
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Pousse Caddy, Blue Land, Jeu de l'eau, Jeu social conso. Animé par l'épicerie sociale et solidaire |
Expérimenter la réalisation du soi (24) |
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Pour ressentir et vérifier l'éveil de sa propre énergie vitale, ce qui permet de corriger nos habitudes autodestructrices, de mieux gérer son stress et son sens des responsabilités.Animé par Valérie Nowak, Emmanuel Ametowanou, Zdenka Rorh (Méditation Sahaj) |
Exposition "Agir pour la Biodiversité" (47) |
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Visite de l'exposition, ainsi que de toutes les richesses de la faune et la flore du Parc, au coeur de la plaine africaine ou des serres tropicales |
Exposition photos "Enfances Indiennes" (21) |
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De l'univers des bidonvilles à celui de l'école et du savoir, découvrez les portraits de quelques enfants indiens défavorisés et leur chemin vers la réussite. Atelier proposé par l'association Enfances Indiennes. Ponctués de chants et danses du Nord de l'Inde |
Exposition Photos "Les Nomades" (34) |
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A travers leurs traditions et leurs modes de vie ancestraux qui perdurent et se sont développés en symbiose avec le milieu naturel, cette exposition vise à sensibiliser chacun de nous aux conséquences de notre mode de vie sur ces populations. La disparition des nomades est la cause de l'évolution de nos sociétés. Présentée par l'association France Ethiopie, Corne de l'Afrique |
Exposition Photos "Partager les ressources" (17) |
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Cette exposition est destinée à sensibiliser le public à la perspective d'un partage équitable des ressources mondiales. Un moyen juste et humain de résoudre la crise que la planète connaît. les photographies sont présentées par thème : la faim, l'avidité, la pauvreté, le partage, le service. Proposé par l'association Harmonie et Partage |
Flamenco Sacré (38) |
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Atelier d'initiation aux danses sacrées du monde. . "Voix Libres" est une association venant en aide aux enfants de Bolivie. Marianne Sébastien et Julie Mansion présenteront également : un documentaire ("Le gouvernement des enfants"), une exposition photo et un stand d'artisanat. |
Gauche 1 - Droite 1 : Egalité (25) |
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Un parcours à la recherche de la créativité, comme moyen commun, à travers un exercice de la plasticité du cerveau. Animé par Morena Campani (Projets Culturels, Filmcare) et Joséphine |
Grimpe dans les arbres et repas perchés (29) |
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Initiation au jeu coopératif du Tao (10) |
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Inspiré des traditions orales des cinq continents et des questions posées par Buddha, Socrate, Lao Tseu, Jésus, Ibn Arabi et tous les grands questionneurs de l'histoire, le jeu du Tao est un jeu coopératif permettant à chacun de concrétiser ses projets, permettant ainsi la réalisation de sa légende personnnelle. C'est un art de l'échange et du dialogue qui permet à chacun de trouver en soi les qualités à sa disposition pour réaliser ses buts de vie et servir autrui. |
La marche des lents (12) |
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Changer de rythme pour changer de posture. Un temps pour appréhender La Grande Pause,. Animée par Alain Aubry, Collectif Colibri, Manu Bodinier, Fédération des Centres Sociaux |
Land Art "Mandala de Fleurs" (Allée du Lac) |
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Avec Lone Hestehave, artiste suédoise, exercice autour de la mémoire et de l'eau. |
Le Jardin Mandala (44) |
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Comment réaliser un Jardin mandala pour se soigner et prendre soin de la Terre ? Comment réconcilier l'homme avec sa planète vivante ? Un voyage vers le centre et les valeurs essentielles de toute vie animé par Marc Grollimund, jardinier planétaire |
Les 3 facettes de l'hérédité (35) |
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Découvrez les 3 facettes de l'hérédité : génétique, comportamentale et environnementale. Le but de cet atelier est d'appréhender son potentiel vital pour traverser tous les événements de la vie. Animé par Odile Ouachée, médecin |
Les 7 piliers de la santé physique (35) |
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Position et posture dans le souffle, ancrage dans le sol (pour tous les âges). Animé par Myriam Odile Ouachée |
Médiation et Entreprises (8) |
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Méditation de transmission (17) |
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Explications suivies d’un temps de pratique de la transmission, une méditation de groupe au service de chacun. Organisé par Harmonie et Partage |
Qu'est ce que le Pacte Civique? (4) |
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Discussions autour de la plateforme présentée par diverses associations pour un pacte civique, afin de donner aux personnes en situation d'exclusion les moyens concrets de s'exprimer et de participer à la construction et à l'évaluation des politiques qui les concernent. Animé par Jean Baptiste de Foucault (Démocratie et Spiritualité, membre ATD Quart Monde, et l'Association La Vie Nouvelle notamment. |
Réminiscences (46) |
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Shiatsu Solidaire (14) |
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le Shiatsu est une tradition japonaise simple et naturelle qui consiste à appliquer des pressions avec les doigts sur tout le corps afin de le défatiguer. |
Slack Line (39) |
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La slack est une activité simple, accessible à tous, ludique, variée et attractive qui semble faciliter les rencontres et le partage entre les gens. Prétexte à la communication ou réelle activité physique, à chaque endroit où l'on pose une slack petits et grands, jeunes et moins jeunes sont intéressés et essaient avec curiosité et intérêt. Cette activité fait penser au cirque, au funambulisme et cela donne juste envie d'essayer. Proposé par Leo Serran, Association Ekilibre, |
Techniques de libérations émotionnelles (16) |
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Découverte du tapping, forme d'accupression, pour libérer les émotions négatives (telles que le stress, l'angoisse, la culpabilité, la colère etc), présentée par Anne et Jerôme Boisard. |
Yoga Modelage (45) |
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Un art yoga écologique qui nous permet de trouver notre équilibre, notre harmonie et développer la conscience de notre être profond. Se relier à la terre, découvrir notre trace, notre humanité au coeur de la matière, en relation avec les 5 éléments de la nature.Animé par Alix Vonderweidt, artiste sculpteur |
Le pays dur ou Le pays brut représente la société d’aujourd’hui. Mais pourquoi çà ne va pas plus mal ? Alors que beaucoup de richesses fondamentales ne sont toujours pas prises en compte, Comment des résistances créatrices et des initiatives sont-elles déjà mises en route ?
Et si la philosophie des indiens kogis, civilisation pré-colombienne de plus de 4000 ans, croisait notre capacité d'imaginer un futur désirable.
Compétitivité et performance ? Performance globale ? Si chercher à dominer l'autre nous détruit, alors changeons de cap : comment imaginer et concevoir des solutions et des stratégies à partir d'un futur désiré et pas dans la seule continuité des tendances passées ? Comment élargir cette technique de back casting utilisée par les entreprises ?
Face aux rejets des différences, construisons les étapes vers plus de générosité, de créativité et de conscience globale. Les coopérations mises en oeuvre lors de grandes catastrophes secouent des peuples entiers, interpellent notre capacité à nous tourner les uns vers les autres.
De la complémentarité homme/femme ré-inventée au dialogue des cultures et à l'interdépendance.
Régulateurs : Caroline Chabot,
En présence de : Stéphane Hessel (Ancien ambassadeur de France auprès des Nations Unies), Eric Julien (Vice président de l’association Tchendukua), Eyad Hallaq (Directeur du département psychologie clinicienne, Université Al Quds, Jérusalem), Jérôme Gervais (Directeur de la Fondation Adecco), Ali Serhrouchni (Directeur HEM Rabat Maroc), René Roussillon (Professeur et directeur du département de psychologie clinique Université Lyon 2), Thierry Auzer (Directeur du Théâtre des Asphodèles et Président de l'Association Caravane des dix mots), Pathe Dieng (Enseignant chercheur en socioéconomie), Najat Vallaud Belkacem (Adjointe au Maire de Lyon en charge des grands événements, de la vie associative et de la jeunesse), Henri Cohen Solal (Beit Ham), Myriam Odile Ouachée (Médecin, psychosomaticienne), Kirian Vyas (Directeur de l’Open University de Yoga et d’Ayurveda)
Quelles représentations du monde nous donnent les grands médias ? Comment nous formatent-ils ? Comment « regardons-nous » à travers ce prisme ? Y a t-il des alternatives pour s’informer, se former, comprendre ? Quel est le rôle des citoyens, des médias citoyens ?
Régulateurs : Catherine André (Directrice de l'information, Courrier International) et Marie-Noëlle Gougeon (Les Amis de La Vie)
En présence de : Thierry Borde (Média citoyens), Patrice Berger (Radio pluriel), Alain Grumberg et Patrick Busquet (Journalistes et co fondateurs Futuring press), Françoise Schöller (France 3) et le Club de la presse de Strasbourg, Helene Bouillon Duparc (Journaliste Hexagone Environnement), Yann Mens* (rédacteur en Chef adjoint, Alternatives internationales), Francis Laffon (L’Alsace), Philippe Thureau Dangin (Directeur de la publication Courrier International et directeur de la Rédaction, Télérama), Philippe Merlant (La Vie), Décisions Durables, Terra Eco, Alternatives économiques, Lyon Bondy Blog, La lettre du cadre territorial, Territoires, Pierre Rosanvallon (Sociologue, historien, politologue), Yannick Vallençant (Ancien grand reporter, alpiniste et fondateur de Toulaho), Marieke Aucante (Ecrivain, journaliste, réalisatrice TV), Nils Aucante (Journaliste, réalisateur), Lela Bencharif (Vice Présidente déléguée à la démocratie participative, vie associative et éducation populaire)
Régulateurs : Alain Grumberg
En présence de : C.K Ganguly et Mary Vattamattam (Timbaktu Collective, Inde), Marie Pezé (Psychologue du travail, groupe souffrance au travail), Rachel Saada (Avocate), Danielle Mitterrand (Présidente, Fondation France Libertés), Mathieu Cahn (Vice Président à la Communauté Urbaine de Strasbourg, Adjoint au Maire en charge de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la lutte contre les discriminations), Danièle Rousseau (Présidente fondatrice du Réseau "Dirigeantes", adhérente active au MEDEF), Patrick Viveret (Philosophe, co-fondateur des Dialogues en humanité), Ginette Francequin (Maître de Conférences au CNAM), Stéphane Hessel (Ancien Ambassadeur des Nations Unies), David Kimelfeld (Vice Président au Développement Economique, Grand Lyon), Robert Lion
Temps de coopération
Régulateurs : Marie Françoise Villard (Journaliste) et Martin Rieussec (Président- Collectif Appel la jeunesse)
En présence de : Christian Portal (Auteur de "Pour une médecine écologique"), Dominique Eraud (Docteur en acupuncture, phytothérapie, nutrition, fondatrice du collectif "Eco Médecines", d'Intelligence Verte et de la coordination nationale médicale santé environnement, Vice Présidente de Solidarité Homéopathie Paris), Alain Chabrolle (Vice Président Développement Durable Région Rhône Alpes), Philippe Desbrosses (Docteur en sciences de l'environnement et fondateur du centre pilote de la ferme Sainte Marthe), Frapna
Régulateurs : Karim Mahmoud Vintam, Nadine Outin
Avec Catherine Dolto (Médecin, haptothérapeute), Patrick Viveret (Philosophe), Siddhartha (Centre Fireflies Bangalore), Bruno-Marie Duffé, Jacqueline Lorthiois (ESS), Raghu Ananthanarayanan (Thérapeute), Ryadh Sallem (Sportif de haut niveau), Myriam-Odile Ouachée (Psychosomaticienne, homéopathe, ex médecin de Samu)
Régulateurs : Muriel Barra, Tatiana Soulier
Avec Muriel Barra (productrice du documentaire "Les Artisans du Changement"- Lato Sensu Production), Tatiana Soulier (Ville de Lyon), Sylvain Braun, Réalisateur - Fondation Nicolas Hulot - Guylaine Gouzou-Testud (Adjointe au Maire de Lyon Développement Durable ESS - Label Lyon Equitable et Durable), Manob Tagore (Cottages Industries, Commerce équitable, et autonomie des femmes tamoules par l’entreprenariat, Inde), Vincent Bidollet (Collectif District Solidaire)
Pierre Rosanvallon, Sociologue - Avec Patrick Viveret, Philosophe
Stéphane Hessel : Interview Radio Pluriel de 18h à 18h30
Chanson française et accordéon
Imprégné de chansons françaises à la Boris Vian, Gaston Couté, ou Ray Ventura, Coko parle pourtant d’actualité grâce à des chansons jeunes, grinçantes et efficaces.
Ironiques et cruelles, décalées mais sensibles, intelligentes, toutes ses chansons s’écoutent avec la même curiosité. Loin des sentiers battus, elles touchent là où on ne les attend pas, pointant un par un, et avec finesse, les travers de notre monde et de ses acteurs. Coko proposera aussi un atelier d’écriture le samedi.
Slam
Les Hybrides Claqueurs est un groupe inspiré et prêt à défendre ses idées et à partager un moment de création. Il a suivi pendant près d'un an des ateliers d'expression artistique-slam proposés par l'épicerie sociale et solidaire du 1er arrondissement de Lyon.
Marc Vella, grand prix de Rome, a parcouru la planète avec son piano à queue. Il a improvisé des concerts dans les endroits les plus sordides, là où parfois certains ethnologues n’oseraient pas mettre les pieds : dans des bidonvilles de l’Inde et du Pakistan, en Afrique, dans des cités européennes dites à risque.
Spectacle de théâtre
Le Théâtre du Fil présente « Nous Deux », un spectacle pour l’extérieur, tantôt en déambulation, tantôt dans un espace défini, joué, dansé, chanté : avec 18 comédiens.
Cabaret caustique et poétique
Accompagné de ces deux musiciens (piano, cordes) et choristes, Francis Laffon vient nous faire plier de rire avec ses chansons mordantes. « La vie en spirale / La vie, la vie est une courbe Pas très facile à négocier La vie est une ligne fourbe Dont il convient de se méfier ». Également rédacteur en chef du journal L’Alsace-Le Pays, il interviendra lors de l’agora 2 du vendredi sur les médias.
Ces voix lyonnaises allient modernité et tradition en mêlant des sonorités, des langues et des styles d’horizons différents(Bénin, Guyane, Cambodge, Belgique, Gabon, Martinique, Madagascar, Porto Rico, Ile de la Réunion, France, Cameroun). Porteur de paroles spirituelles, Gospel Colors vous fait partager sa foi avec l’interprétation de chants africains mais également américains et français. L’ambition du chœurest de développer l’unité dans la diversité et d’ouvrir le cœur de ceux et celles qui auront la joie de les écouter.
Bal de musiques du monde
L’Impérial Kikiristan nous invite à venir danser sur des rythmes de Kolo serbe, valse java française, rumba gitane, salsa… De l’Amérique du Sud aux pays des Balkans, cette fanfare voyageuse a déjà fait rire des publics d’horizons très différents. Elle fait aussi découvrir son univers aux publics empêchés, que ce soit par ses expériences dans la rue, au sein d’hôpitaux, d’écoles ou encore de camps de réfugiés.
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Pique-nique libre et improvisé, avec en plus la présence de restaurateurs bio, végétariens, de cuisines du monde sur place.
Les restaurateurs pressentis sont : Soline (cuisine végétarienne et bio), Le Messob (cuisine éthiopienne), Couleur des mets (essentiellement bio et végétarien, tartines...), "Bobby's Shelter" (restauration rapide bio) ou Chez Solange Botolahibe de Madagascar (cuisine malgache).
Puis Temps du lancement joyeux et participatif
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Atelier d'olfaction (7) |
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L’odorat, comme les autres sens, est un instrument inné, mais d’autant plus merveilleux que l’on s’y exerce et qu’il est joué … car le sensible devient alors perception, puis connaissance, puis conscience. Cette initiation, à travers quelques huiles essentielles, invite à la dimension sensible, centre d’un rayonnement riche en découvertes inattendues sur soi et sur le monde… Animé par Georges Ferrando. |
Basket en fauteuils (28) |
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Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA (CAP-Sport, Art Aventure Amitié). |
Blabla Pauvre(s) et Philosophe(s) Eveline Berruezo (8) |
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Une invitation à la philosophie, ouverte à tous et à toutes, animée par Eveline Berruezo. Les films "Les Dépossédés" et "Le Tata", réalisés par Patrice Robin, seront respectivement projetés le samedi et le dimanche. |
Bourse locale d'échanges (1) |
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Chacun est invité à apporter un objet dont il n'a plus l'usage mais en bon état, à l'échanger contre un billet de solidarité du jour et à recevoir en contre partie du temps, du savoir à partager ou un autre objet. |
Caravane des Dix mots (33) |
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Changeons les règles du vivre ensemble en jouant (27) |
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Clown chantant (en déambulation) |
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Improviser en chantant et en dansant les sons et les gestes qui viennent de notre profondeur et Rencontrer de façon inattendue un clown qui parle vrai. |
Coko (37) |
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Atelier d'écriture proposé par l'artiste, auteur, compositeur, chanteur et accordéoniste Coko sur des thèmes d'actualités. |
Comment une pirogue peut-elle affronter la furie de la mer ? (6) |
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Daniel Kambere (1964-2009) vivait et travaillait en RD du Congo. Son travail a toujours été tout inspiré par l’actualité de son continent d’origine. « TRANSIT » est un ensemble de toiles dans lequel il évoque le long et incertain voyage qu’effectuent les migrants clandestins et pose la question « Comment une pirogue peut-elle affronter la furie de la mer ? ». L’exposition est installée autour de la caisse de transport décorée, avec la complicité des visiteurs, pendant l’édition 2009 des Dialogues en Humanité. |
Danse ancestrale des indiens brésiliens (43) |
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Atelier basé sur les danses circulaires, inspirées des traditions ancestrales des indiens brésiliens, amenant une reconnection à la Nature autour et en nous. Suivi d'un mandala en dessins, en coordination avec le mandala grandeur nature de Lone Hestehave. |
Danse contact improvisation (15) |
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Le Contact Improvisation, dans sa forme de base, s’expérimente en duo. Il peut se définir comme un art de la rencontre sensible et coopérative entre des êtres en mouvement. Les partenaires engagés mus par leurs sensations et leurs élans respectifs s’offrent mutuellement du support et se jouent des forces en présence. L’attention permanente qu’ils portent à la qualité de la relation et la confiance accordée à l’intelligence sensible les conduisent dans des espaces de création commune inattendue. Animé par Quentin Briand |
Debout les Terriens (5) |
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Temps d'expérimentation et de constructions découvertes autour de la mobilité durable. |
Découvrez l'art du Tao (11) |
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Découverte du Wu Qi Chi Qong (Qi Qong ancestral et traditionnel), du Tai Chi et de la méditation taoiste. |
Découvrez les monnaies libres (2) |
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Animé Jean François Noubel |
Dialogue des Corps en humanité |
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Interpeler la question du/des corps au coeur des dialogues en humanité. Peut-on penser les possibles de nos corps et de nos sens comme des valeurs? Comme des choix? Animé par Aurore Despres et Quentin Briand |
Espace de jeux multiculturel et intergénérationnel (22) |
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De l'enfance à la coopération entre adultes, le jeu objet culturel et universel sert de prétexte à une confrontation par les jeux, le tout dans un cadre ludique et convivial. Animé par Farid L'Haoua, Association Croc aux Jeux |
Espace jeux social et solidaire, Atelier slam (2) |
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Pousse Caddy, Blue Land, Jeu de l'eau, Jeu social conso. Animé par l'épicerie sociale et solidaire |
Expérimenter la réalisation du soi (24) |
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Pour ressentir et vérifier l'éveil de sa propre énergie vitale, ce qui permet de corriger nos habitudes autodestructrices, de mieux gérer son stress et son sens des responsabilités.Animé par Valérie Nowak, Emmanuel Ametowanou, Zdenka Rorh (Méditation Sahaj) |
Exposition "Agir pour la Biodiversité" (47) |
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Visite de l'exposition, ainsi que de toutes les richesses de la faune et la flore du Parc, au coeur de la plaine africaine ou des serres tropicales |
Exposition photos "Enfances Indiennes" (21) |
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De l'univers des bidonvilles à celui de l'école et du savoir, découvrez les portraits de quelques enfants indiens défavorisés et leur chemin vers la réussite. Atelier proposé par l'association Enfances Indiennes. Ponctués de chants et danses du Nord de l'Inde |
Exposition Photos "Les Nomades" (34) |
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A travers leurs traditions et leurs modes de vie ancestraux qui perdurent et se sont développés en symbiose avec le milieu naturel, cette exposition vise à sensibiliser chacun de nous aux conséquences de notre mode de vie sur ces populations. La disparition des nomades est la cause de l'évolution de nos sociétés. Présentée par l'association France Ethiopie, Corne de l'Afrique |
Exposition Photos "Partager les ressources" (17) |
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Cette exposition est destinée à sensibiliser le public à la perspective d'un partage équitable des ressources mondiales. Un moyen juste et humain de résoudre la crise que la planète connaît. les photographies sont présentées par thème : la faim, l'avidité, la pauvreté, le partage, le service. Proposé par l'association Harmonie et Partage |
Expression et créativité (40) |
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Atelier de médiation : associer art d'être ensemble, et créativité par l'écriture et les arts mixtes. |
Flamenco Sacré (38) |
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Atelier d'initiation aux danses sacrées du monde. . "Voix Libres" est une association venant en aide aux enfants de Bolivie. Marianne Sébastien et Julie Mansion présenteront également : un documentaire ("Le gouvernement des enfants"), une exposition photo et un stand d'artisanat. |
Gauche 1 - Droite 1 : Egalité (25) |
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Un parcours à la recherche de la créativité, comme moyen commun, à travers un exercice de la plasticité du cerveau. Animé par Morena Campani (Projets Culturels, Filmcare) et Joséphine |
Grimpe dans les arbres et repas perchés (29) |
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Initiation au jeu coopératif du Tao (10) |
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Inspiré des traditions orales des cinq continents et des questions posées par Buddha, Socrate, Lao Tseu, Jésus, Ibn Arabi et tous les grands questionneurs de l'histoire, le jeu du Tao est un jeu coopératif permettant à chacun de concrétiser ses projets, permettant ainsi la réalisation de sa légende personnnelle. C'est un art de l'échange et du dialogue qui permet à chacun de trouver en soi les qualités à sa disposition pour réaliser ses buts de vie et servir autrui. |
Jeu de l'Oie Géant (42) |
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Participez au jeu de l'Oie géant sur le thème des enjeux climatiques |
La marche des lents (12) |
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Changer de rythme pour changer de posture. Un temps pour appréhender La Grande Pause,. Animée par Alain Aubry, Collectif Colibri, Manu Bodinier, Fédération des Centres Sociaux |
La ville verte de demain vue par les enfants |
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Atelier artistique (dessins, poésie..) pour les enfants invités à créer leur vision de la ville verte de demain. Pour une sensibilisation à la nature en ville. |
Land Art "Mandala de Fleurs" (Allée du Lac) |
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Avec Lone Hestehave, artiste suédoise, exercice autour de la mémoire et de l'eau. |
Le Cercle de calebasses (3) |
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Parler, échanger et chanter en frappant sur une calebasse. Chantons "Un si beau jardin" : le lien avec la nature avec sanzas, mandoles, calebasses, guitares. Les thèmes de ces échanges portent par exemple sur la solidarité. |
Le Jardin Mandala (44) |
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Comment réaliser un Jardin mandala pour se soigner et prendre soin de la Terre ? Comment réconcilier l'homme avec sa planète vivante ? Un voyage vers le centre et les valeurs essentielles de toute vie animé par Marc Grollimund, jardinier planétaire |
Lectures publiques (19) |
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6 à 8 lecteurs de tous âges viendront faire partager leurs écrits évoquant le souci des autres, les liens humains, les héros de famille ou la beauté du monde. Proposé par l'atelier d'écriture Fenil Hirsute au Vergoin. |
Les 3 facettes de l'hérédité (35) |
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Découvrez les 3 facettes de l'hérédité : génétique, comportamentale et environnementale. Le but de cet atelier est d'appréhender son potentiel vital pour traverser tous les événements de la vie. Animé par Odile Ouachée, médecin |
Les 7 piliers de la santé physique (35) |
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Position et posture dans le souffle, ancrage dans le sol (pour tous les âges). Animé par Myriam Odile Ouachée |
Médecine, Arts Martiaux, stress (23) |
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Partez à la découverte du karaté, une voie de santé naturelle, à travers l'exemple et l'explication des mouvements bénéfiques, en présence de Steve Piazza, maître en art martial, et de Chantal Vulliez, médecin. |
Méditation de transmission (17) |
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Explications suivies d’un temps de pratique de la transmission, une méditation de groupe au service de chacun. Organisé par Harmonie et Partage |
Parachute de jeux coopératifs (36) |
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Jouons ensemble autour du parachute. le jeu coopératif comme moyen de relations. Animé par Serge Perrin, MAN (Mouvement de l'Action Non Violente) |
Parcours rencontre avec un orchestre malgache (Allée du Lac) |
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Le Ny Malagashy Orchestra |
Percussions Rythmn & Team (9) |
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Activité rythmique participative en cercle pouvant inclure jusqu'à 100 personnes. |
Pour une approche humaniste des étapes de la vie (13) |
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Se soutenir mutuellement à chaque étape de la vie, de la naissance à la mort grâce à l'haptonomie. |
Qi Qong sous les arbres (20) |
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Découverte du Qi Qong dans un parc pour une mise en mouvement de longévité et santé au centre de la société urbaine. Animé par Pascale Charlois, Voyasoie |
Qu'est ce que le Pacte Civique? (4) |
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Discussions autour de la plateforme présentée par diverses associations pour un pacte civique, afin de donner aux personnes en situation d'exclusion les moyens concrets de s'exprimer et de participer à la construction et à l'évaluation des politiques qui les concernent. Animé par Jean Baptiste de Foucault (Démocratie et Spiritualité, membre ATD Quart Monde, et l'Association La Vie Nouvelle notamment. |
Que mange t-on aujourd'hui? (30) |
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Atelier cuisine de sensibilisation autour des alternatives à la viande, de la saisonnalité, du goût, de la connaissance des herbes aromatiques et épices…avec Couleurs des mets, resto bio-végétarien à Villeurbanne |
Réminiscences (46) |
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Shiatsu Solidaire (14) |
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le Shiatsu est une tradition japonaise simple et naturelle qui consiste à appliquer des pressions avec les doigts sur tout le corps afin de le défatiguer. |
Slack Line (39) |
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La slack est une activité simple, accessible à tous, ludique, variée et attractive qui semble faciliter les rencontres et le partage entre les gens. Prétexte à la communication ou réelle activité physique, à chaque endroit où l'on pose une slack petits et grands, jeunes et moins jeunes sont intéressés et essaient avec curiosité et intérêt. Cette activité fait penser au cirque, au funambulisme et cela donne juste envie d'essayer. Proposé par Leo Serran, Association Ekilibre, |
Techniques de libérations émotionnelles (16) |
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Découverte du tapping, forme d'accupression, pour libérer les émotions négatives (telles que le stress, l'angoisse, la culpabilité, la colère etc), présentée par Anne et Jerôme Boisard. |
Une autre perception du temps (26) |
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Explorer en petit groupe notre perception et notre vécu du temps, et essayer de vivre l'expérience d'une autre perception, d'une autre temporalité, plus proche du rythme naturel de l'homme et de la nature. Animé par Severine Millet (Nature Humaine) |
Yoga Modelage (45) |
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Un art yoga écologique qui nous permet de trouver notre équilibre, notre harmonie et développer la conscience de notre être profond. Se relier à la terre, découvrir notre trace, notre humanité au coeur de la matière, en relation avec les 5 éléments de la nature.Animé par Alix Vonderweidt, artiste sculpteur |
Le pays doux "le bien vivre ": Le pays doux correspond à notre imaginaire, à ce que nous imaginons possible, à notre représentation du bien vivre ensemble, du mieux être. Dans ce pays, on prendrait en compte l’économie du vrai don pour retrouver une logique de confiance. Comment ce pays déboucherait sur une qualité de vie pour tous ? Une vision transformatrice ?
Les monnaies libres et complémentaires se multiplient, quelles sont les conditions pour les mettre en oeuvre à travers les expériences ici et ailleurs ?
Peut-être viendra-t-il un temps où nous n'aurons pas besoin qu'un cataclysme nous révèle le sens profond de notre humanité ?
Régulateur : Caroline Chabot
En présence de : Debora Nunes (Université de Salvador de Bahia-UNIFACS), Victor Grange (La NEF), Varinia Gunther (Exposition Cités végétales - Association des Dialogues en humanité), Caroline Chabot (journaliste Actes et sens), Célina Whitaker (monnaie SOL en Europe et au Brésil), Jérôme Blanc (université Lyon 2 - monnaies sociales dans le monde, éditeur du livre Monnaies sociales), David Vallat (Université Lyon 1 - développement local), Jean François Noubel (The Transitioner, expert international en intelligence collective, monnaie libre flow place), Dominique Doré (SEL Ile de France)), Hugues Sibille (Crédit Coopératif), Patrice Gonzales (Fondation Macif), Enzo Fazzino (Chef de la Section de mobilisation des publics, portails, et des publications, UNESCO), Cyril Kretzschmar (Conseil Régional Rhône Alpes, Nouvelle Economie)
Ce qui caractérise le Ying, c'est la puissance créatrice, ce qui caractérise le Yang, c'est la capacité d'émerveillement (selon le tantrisme cachemirien)
Pour éclairer ce féminin dans nos quotidiens d'hommes et de femmes.
Régulateurs : Ivan Maltcheff (Association TPTS Transformation Personnelle/Transformation Sociale) et Fazette Bordage (Association Mains d'Oeuvres).
"La maternité féminine la plus reconnue pour les femmes est sans nul doute celle qui consiste à mettre en route un nouveau né. Il n'en reste pas moins que bien d'autres accouchements les attendent. Prendre en main leur rôle d'accoucheuse d'une nouvelle humanité représente un bel engagement pour toutes celles qui cherchent à redire leur identité ...Ce ne sont pas les femmes qui s'étiolent, c'est en réalité le féminin des femmes des hommes et de l'humanité
Il nous appartient aujourd'hui de faire naître de nouveaux archétypes en chair et en os, de les accoucher et de les incarner;
La Voie créatrice du troisième millénaire s'annonce donc plus féminine que masculine et pose comme nécessité première d'apprendre à s'intérioriser à se ressourcer à écouter les nécessités du monde, à reprendre constamment le "la" de son diapason avant même d'être agissant par l'intensité de sa force et de son inspiration" extrait du livre de Monique Grande "Femmes qui se réinventent"
En présence de : Fernanda Leïté (directrice du centre culturel Jean Pierre Lachaise de Villeurbanne), Géraldine Bénichou (Metteur en scène et membre du groupe H/F Rhône Alpes), Meena Compagnon (Porte parole du Cercle des FEES, Femmes Eclairées Engagées Solidaires), Henryane de Chaponay, (Réciprocité des savoirs), Nadine Outin (Organisation des Droits de l'Enfant), Monique Grande (Auteure de Femmes qui se réinventent), Nelly Denuelle (DRH Asie BioMérieux), Mamoun Marrakchi (Chef d'entreprise développement durable, association sur l'insertion des femmes Casablanca Maroc), Danielle Föllmi (Médecin, co-auteur de la collectoin "Sagesses de l'humanté"), Sabine Teboul (Association des Ailes pour elles), Antonio Placer (musicien), Ryadh Sallem (Sportif de haut niveau basket fauteuil), Nicolaas Ahmad Heeren (Directeur du CIEDEL), Mary Vattamattam (Présidente Timbaktu Collective, Inde), Maitié Trailaun (Sage Femme), Danièle Rousseau (Présidente du Réseau Dirigeantes, adhérentes active du MEDEF), Dr Nguyen Ngoc Hanh (Acupuncteur), Marie José Gazel Gontier, José Martinez de La Fuente (Entrepreneur), Pascale Crozon (Députée, Villeurbanne), Dominique Eraud (Docteur, acupuncteur, fondateur des éco médecines), Jose Martinez de la Fuente (Entrepreneur), Elizabeth Paula Napeyok (Ambassadeur d’Ouganda auprès de l’Unesco), Odette Yao (Ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès de l’Unesco), Joseph Yai Olabiyi Babalola (Ambassadeur du Bénin auprès de l’Unesco), Yves Gabriel (Plaidoyer pour une terre de prospérité Coopération Costa Rica-Mexique)
Les inégalités sociales et la définition marchande de la richesse créent des injustices vécues au quotidien par beaucoup des citoyens et citoyennes de nos sociétés modernes. Pourtant, cette situation peut changer si tant est que l'on prenne le temps de partir des savoirs vécus dans l'oppression. Et devenir ainsi porteurs de propositions transformatrices. Le long chemin parcouru par les marcheurs et marcheuses du Collectif pour la dignité fera une pause dans cette agora afin d'échanger à partir de ces propositions. Cette agora fera se rencontrer des personnes concernées ou indignées par les situations de pauvreté se mobilisant dans le cadre du Collectif pour la dignité et contre la pauvreté et des décideurs des mondes politiques, sociaux et économiques.
Régulateur : Manu Bodinier (Fédération des Centres Sociaux Rhône Alpes)
En présence de : Vivian Labrie (Québec), Dr Tulsi (Madras Institute of Development - Inde), (Ekta Parishad-Inde), Jamila Hassoune (Maroc), Zhang Lun (Chine), Anne Marie Le Moing (Coopération Inde et Mexique), Thérèse Cler (Babayagas), Marie Annick Chambon (Secours Populaire), Jean-Baptiste de Foucauld (Nouvelle solidarité face au chômage, Démocratie et Spiritualité, Collectif pour un Pacte civique, ancien Haut Commissaire au Plan), Tadelech Hailé Michaël (Ancien Ministre et Ambassadeure d’Éthiopie), Mary Mbiro Khimulu (Ambassadeur de la République du Kenya auprès de l’Unesco), Irène Rabenora (Ambassadeur de la République de Madagascar),
Animation : Manu Bodinier
Organisée par le Collectif pour la dignité et contre la pauvreté composé de simples citoyens et d’associations qui visent un monde plus juste et riche de tous ses membres.
Régulateur : Jean Pierre Worms (Fonda)
En présence de : Manob Tagore (Cottage Industries), Philippe Thiberghien (Unis Cités), Richard Diot (Bioforce), Hervé Deriennic (CADR), Xavier Ray (Enfances Indiennes), Marianne Sébastien (Voix Libres), Daniel Croquette (CCFD), Marie Annick Chambon (Secours Populaire), Fondation Véolia Water Force, Jérôme Blanc (Universitaire et chercheur au CNRS), Chafik Filali (Agir et Donner sans limite), les chercheurs, universitaires et praticiens de l'innovation sociale.
Régulateurs : Fazette Bordage, Philippe Piau
Un temps de coopération pour que les réseaux, les personnes, les équipes artistiques puissent échanger, se donner de la force face aux urgences planétaires pour démultiplier les approches artistiques dans toutes les questions abordées dans les dialogues en humanité, pour faire de la place à une intelligence sensible du monde. Pressentis les artistes et équipes artistiques participants aux dialogues, les artistes et réseaux de Rhône Alpes de toute discipline, et tout ceux qui ont envie de prendre du temps pour renouveler leur regard sur les pratiques artistiques contemporaines
Témoignage de vie croisée :
Régulateurs : Caroline Chabot, Hélène Combe
Avec Adame Ba Konaré, Danielle Mitterrand, Danielle Föllmi, Odette Yao, Géraldine Bénichou, Hélène Biensa, Tadelech Hailé Michael, Trish Glazebrook, Jacqueline Lorthiois, Eugène Opou et bien d'autres
« Je Marche Moi Non Plus »
En amont de la Biennale de la Danse 2010, ce projet de défilé propose une exploration artistique à partir des différentes marches, des différentes utopies qui ont eu la force de mettre les femmes et les hommes en mouvement. Une danse sur fond de marche de l'égalité où chaque danseur pourra utiliser les ressources de son choix : Funky, Hip-hop, orientales, indiennes et contemporaine…
Orchestre traditionnel malgache
Le Ny Malagasy Orkestra propose de venir rencontrer les musiciens de cet Orchestre de Madagascar. Il vient apprendre à jouer sur quelques instruments emblématiques de Madagascar, parler quelques mots de Malgache, chanter une mélodie traditionnelle, où encore découvrir le pas de danse le plus célèbre de l'île. Ce temps de rencontre se clôturera par un petit spectacle musical et chorégraphique de l'orchestre.
« La vraie richesse »
Conte musical et dialogue philosophique avec les enfants
Isabelle Daups, récit, et harpe ; Bernard Reber, dialogue philosophique
Sacasik
Ce groupe vient du Train de Nuit, lieu d'hébergement d'urgence et de réinsertion cogéré entre le Secours Catholique et Habitat & Humanisme.
Spectacle du Théâtre du Fil
nous présente « Nous Deux », un spectacle pour l’extérieur, tantôt en déambulation, tantôt dans un espace défini, joué, dansé, chanté : avec 18 comédiens.
Orchestre malgache traditionnel
Chant lyrique, flamenco, latino, jazz
Chanteur, musicien, poète, compositeur, arrangeur, Antonio Placer est un créateur à la longue expérience, un homme d’une authenticité limpide et d’une sensibilité rare. Sa musique au thème universel, franchit les frontières géographiques, les frontières de styles et n’a pas de limites. Ce Galicien exilé en France, a un parcours surprenant et convaincant par sa vitalité, sa spontanéité et sa sincérité.
Antonio PLACER, voix
Stracho TEMELKOVSKI, guitares
Jean François BAEZ, accordéon
Chanson folk
Auteur, compositeur et guitariste, Marianne Aya Omac est d’abord une voix : une voix puissante, extraordinaire et chaude, passant avec une aisance naturelle à travers les registres les plus divers, allant de la suavité à la mélancolie, du murmure à l'éraillement, de la douceur aux accents parfois tonitruants du Gospel. Chantant en anglais, français et espagnol, elle a su composer un répertoire varié teinté de styles divers, créant un véritable métissage musical.
Danse traditionnelle de l'Inde
Par Siddhartha et Henryanne De Chaponay
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[bg|2010/103_Agoras|5|120|sort||#ffffff]
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[toc]
Pique-nique libre et improvisé, avec en plus la présence de restaurateurs bio, végétariens, de cuisines du monde sur place.
Les restaurateurs pressentis sont : Soline (cuisine végétarienne et bio), Le Messob (cuisine éthiopienne), Bobby's Shelter" (restauration rapide bio) ou Chez Solange Botolahibe de Madagascar (cuisine malgache).
Puis Temps du lancement joyeux et participatif
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Art, déchets, démocratie et créativité (37) |
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Conception d'une oeuvre collective en déchet. Nous construirons une one "waster forest" et créerons des fleurs à partir des déchets collectés dans le parc. Animé par la Fée Crochette |
Atelier d'olfaction (7) |
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L’odorat, comme les autres sens, est un instrument inné, mais d’autant plus merveilleux que l’on s’y exerce et qu’il est joué … car le sensible devient alors perception, puis connaissance, puis conscience. Cette initiation, à travers quelques huiles essentielles, invite à la dimension sensible, centre d’un rayonnement riche en découvertes inattendues sur soi et sur le monde… Animé par Georges Ferrando. |
Basket en fauteuils (28) |
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Jeu autour de la force du handicap, proposé par l'association CAPSAAA (CAP-Sport, Art Aventure Amitié). |
Bibliobus - Contes pour enfants et adultes (18) |
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Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants de 2 à 10 ans, et proposeront un bibliobus, une bilbiothèque qui vient aux lecteurs, avec plus de 4 500 documents (presse, revues, bandes dessinées) à disposition de tous. |
Bourse d'échanges de graines, exposition sur les OGM (1) |
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Venez échanger des graines, boutures, plantes, dans une ambiance conviviale tout en vous informant sur les dangers des pesticides, OGM, du brevetage du vivant et les solutions locales et alternatives de l'agriculture intensive. |
Caravane des Dix mots (33) |
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Clown chantant (en déambulation) |
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Improviser en chantant et en dansant les sons et les gestes qui viennent de notre profondeur et Rencontrer de façon inattendue un clown qui parle vrai. |
Comment une pirogue peut-elle affronter la furie de la mer ? (6) |
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Daniel Kambere (1964-2009) vivait et travaillait en RD du Congo. Son travail a toujours été tout inspiré par l’actualité de son continent d’origine. « TRANSIT » est un ensemble de toiles dans lequel il évoque le long et incertain voyage qu’effectuent les migrants clandestins et pose la question « Comment une pirogue peut-elle affronter la furie de la mer ? ». L’exposition est installée autour de la caisse de transport décorée, avec la complicité des visiteurs, pendant l’édition 2009 des Dialogues en Humanité. |
Danse ancestrale des indiens brésiliens (43) |
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Atelier basé sur les danses circulaires, inspirées des traditions ancestrales des indiens brésiliens, amenant une reconnection à la Nature autour et en nous. Suivi d'un mandala en dessins, en coordination avec le mandala grandeur nature de Lone Hestehave. |
Découvrez l'art du Tao (11) |
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Découverte du Wu Qi Chi Qong (Qi Qong ancestral et traditionnel), du Tai Chi et de la méditation taoiste. |
Découvrez les monnaies libres (2) |
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Animé Jean François Noubel |
Espace de jeux multiculturel et intergénérationnel (22) |
|
De l'enfance à la coopération entre adultes, le jeu objet culturel et universel sert de prétexte à une confrontation par les jeux, le tout dans un cadre ludique et convivial. Animé par Farid L'Haoua, Association Croc aux Jeux |
Espace jeux social et solidaire, Atelier slam (2) |
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Pousse Caddy, Blue Land, Jeu de l'eau, Jeu social conso. Animé par l'épicerie sociale et solidaire |
Expérimenter la réalisation du soi (24) |
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Pour ressentir et vérifier l'éveil de sa propre énergie vitale, ce qui permet de corriger nos habitudes autodestructrices, de mieux gérer son stress et son sens des responsabilités.Animé par Valérie Nowak, Emmanuel Ametowanou, Zdenka Rorh (Méditation Sahaj) |
Exposition "Agir pour la Biodiversité" (47) |
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Visite de l'exposition, ainsi que de toutes les richesses de la faune et la flore du Parc, au coeur de la plaine africaine ou des serres tropicales |
Exposition photos "Enfances Indiennes" (21) |
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De l'univers des bidonvilles à celui de l'école et du savoir, découvrez les portraits de quelques enfants indiens défavorisés et leur chemin vers la réussite. Atelier proposé par l'association Enfances Indiennes. Ponctués de chants et danses du Nord de l'Inde |
Exposition Photos "Les Nomades" (34) |
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A travers leurs traditions et leurs modes de vie ancestraux qui perdurent et se sont développés en symbiose avec le milieu naturel, cette exposition vise à sensibiliser chacun de nous aux conséquences de notre mode de vie sur ces populations. La disparition des nomades est la cause de l'évolution de nos sociétés. Présentée par l'association France Ethiopie, Corne de l'Afrique |
Exposition Photos "Partager les ressources" (17) |
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Cette exposition est destinée à sensibiliser le public à la perspective d'un partage équitable des ressources mondiales. Un moyen juste et humain de résoudre la crise que la planète connaît. les photographies sont présentées par thème : la faim, l'avidité, la pauvreté, le partage, le service. Proposé par l'association Harmonie et Partage |
Flamenco Sacré (38) |
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Atelier d'initiation aux danses sacrées du monde. . "Voix Libres" est une association venant en aide aux enfants de Bolivie. Marianne Sébastien et Julie Mansion présenteront également : un documentaire ("Le gouvernement des enfants"), une exposition photo et un stand d'artisanat. |
Gauche 1 - Droite 1 : Egalité (25) |
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Un parcours à la recherche de la créativité, comme moyen commun, à travers un exercice de la plasticité du cerveau. Animé par Morena Campani (Projets Culturels, Filmcare) et Joséphine |
Grimpe dans les arbres et repas perchés (29) |
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Image de soi - Image de l'autre (15) |
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Animation interculturelle Afrique - Europe |
Initiation à la médiation (8) |
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Se révéler par le travail sur les émotions et les sentiments, pour aller à la rencontre de l'autre, grâce à la technique des miroirs. Avec Daniela Schwendener, fondatrice et formatrice A Cime Médiation |
Initiation au jeu coopératif du Tao (10) |
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Inspiré des traditions orales des cinq continents et des questions posées par Buddha, Socrate, Lao Tseu, Jésus, Ibn Arabi et tous les grands questionneurs de l'histoire, le jeu du Tao est un jeu coopératif permettant à chacun de concrétiser ses projets, permettant ainsi la réalisation de sa légende personnnelle. C'est un art de l'échange et du dialogue qui permet à chacun de trouver en soi les qualités à sa disposition pour réaliser ses buts de vie et servir autrui. |
Jeu de l'Oie Géant (42) |
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Participez au jeu de l'Oie géant sur le thème des enjeux climatiques |
L'arbre qui ne voulait plus grandir (Kiosque) |
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La forêt du Hui Chun Gong (46) |
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Vivre avec son coeur. Atelier de Qi Qong thérapeutique animé par le Dr Nguyen Ngoc Hanh. Terminer de déjeuner au maximum 1h30 avant la pratique du Qi Gong |
Le Jardin Mandala (44) |
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Comment réaliser un Jardin mandala pour se soigner et prendre soin de la Terre ? Comment réconcilier l'homme avec sa planète vivante ? Un voyage vers le centre et les valeurs essentielles de toute vie animé par Marc Grollimund, jardinier planétaire |
Les 4 couleurs des Indiens Kogis (9) |
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Une invitation à la découverte de la philosphie des Indiens Kogis, à travers les 4 couleurs (rouge, noir, blanc, jaune) et 4 points cardinaux. Animé par Eric Julien, Association Tchendukua et Leo Serran |
Médecine, Arts Martiaux, stress (23) |
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Partez à la découverte du karaté, une voie de santé naturelle, à travers l'exemple et l'explication des mouvements bénéfiques, en présence de Steve Piazza, maître en art martial, et de Chantal Vulliez, médecin. |
Méditation de transmission (17) |
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Explications suivies d’un temps de pratique de la transmission, une méditation de groupe au service de chacun. Organisé par Harmonie et Partage |
Militantisme : transformations personnelles et collectives (19) |
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Discussions autour de l'enquête menée sur les activités militantes lors des Dialogues en humanité 2009. Propositions de pistes liées autour de la vie militante. Animé par Debora Nunes, Ivan Maltcheff et Henryane de Chaponay Texte introductif à notre discussion |
Parachute de jeux coopératifs (36) |
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Jouons ensemble autour du parachute. le jeu coopératif comme moyen de relations. Animé par Serge Perrin, MAN (Mouvement de l'Action Non Violente) |
Qi Qong sous les arbres (20) |
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Découverte du Qi Qong dans un parc pour une mise en mouvement de longévité et santé au centre de la société urbaine. Animé par Pascale Charlois, Voyasoie |
Qu'est ce que le Pacte Civique? (4) |
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Discussions autour de la plateforme présentée par diverses associations pour un pacte civique, afin de donner aux personnes en situation d'exclusion les moyens concrets de s'exprimer et de participer à la construction et à l'évaluation des politiques qui les concernent. Animé par Jean Baptiste de Foucault (Démocratie et Spiritualité, membre ATD Quart Monde, et l'Association La Vie Nouvelle notamment. |
Shiatsu Solidaire (14) |
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le Shiatsu est une tradition japonaise simple et naturelle qui consiste à appliquer des pressions avec les doigts sur tout le corps afin de le défatiguer. |
Techniques de libérations émotionnelles (16) |
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Découverte du tapping, forme d'accupression, pour libérer les émotions négatives (telles que le stress, l'angoisse, la culpabilité, la colère etc), présentée par Anne et Jerôme Boisard. |
Une autre perception du temps (26) |
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Explorer en petit groupe notre perception et notre vécu du temps, et essayer de vivre l'expérience d'une autre perception, d'une autre temporalité, plus proche du rythme naturel de l'homme et de la nature. Animé par Severine Millet (Nature Humaine) |
Vous avez dit habitat groupé? (5) |
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Le vivre ensemble ne s'invente pas. Cet atelier du sensible a pour but d'expérimenter collectivement la richesse et les difficultés de l'habitat groupé; jeu pour aborder les points méthodologiques et définir son positionnement personnel ou improvisation sur le thème du vivre ensemble : entre égo et nécessité de collaboration, comment faire face aux enjeux actuels? Animé par Thomas Schamasch (Colibris) et Philippe Jury (CIRIDD) |
Yoga Modelage (45) |
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Un art yoga écologique qui nous permet de trouver notre équilibre, notre harmonie et développer la conscience de notre être profond. Se relier à la terre, découvrir notre trace, notre humanité au coeur de la matière, en relation avec les 5 éléments de la nature.Animé par Alix Vonderweidt, artiste sculpteur |
Le pays (hy)bride est le pays de l'expérimentation anticipatrice.
Animation : Wafaa Fawzi
En présence de : Henryane de Chaponay, Gérard Collomb (Maire de Lyon, Président du Grand Lyon), Vivian Labrie (chercheur) Josephine Zibi (auteure, éducation au développement), Eric Julien (École de la Nature et des Savoirs de la Drôme), Wafa Skalli (Présidente Relais Instruction Education Maroc), Xavier Ray (Président, Association Enfances Indiennes), Henri Cohen Solal (Beit-Ham et Beit-Ester), Marc Flecher (Entreprendre pour apprendre), Wafaâ Fawzi (ENS de Lyon), Mathieu Cahn (Vice Président à la Communauté Urbaine de Strasbourg, Adjoint au Maire en charge de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la lutte contre les discriminations), Zoubida Naili (Prévention et lutte contre les discriminations à la communauté urbaine de Strasbourg), Jamila Hassoune (Caravane du livre, Maroc), Elizabeth Paula Napeyok (Ambassadeur d’Ouganda auprès de l’Unesco), Odette Yao (Ambassadeure de Côte d’Ivoire auprès de l’Unesco), Joseph Yai Olabiyi Babalola (Ambassadeur du Bénin auprès de l’Unesco), Chafik Filali (Agir et donner sans limites)
sous 3 axes : 1- montée en charge des cités et régions, territoires d'action. 2- Utiliser le droit en saisissant les instances pénales internationales existantes sans attendre pour non assistance à personnes en danger ou pour crime contre l'humanité face aux gouvernements des pays qui continuent à émettre massivement des gaz à effet de serre en refusant toute contrainte, 3- élargissement des négociations à d'autres enjeux d'un développement humain plus durable et solidaire
Animation : Sophie Jullian, Geneviève Ancel
En présence de Geneviève Férone (Directrice du Développement Durable, Veolia), Tadelech Haile Michael (Ancienne Ministre du Droit des Femmes d'Ethiopie), Raphaëlle Gauthier (Hespul), Pierre Crépeaux (Plan Climat), Régis Meyer (Plan Energie, Grand Lyon), Bruno Charles (Vice-Président Climat Energie, Développement Durable Grand Lyon), Emerson Andrade Sales (Professeur au Département Physique Chimie et Coordinateur du Laboratoire de bioénergie et du Programme d'écologie, Salvador de Bahia, Brésil), Michel Mousel (Transition des villes vers une société sans carbone, Président Fondateur de l'association 4D, Ancien Président de la mission interministérielle de l'effet de serre MIES), Hélène Combe (Observatoire de la Décision Publique), Alain Chabrolle (Vice Président Région Rhône Alpes), Esther Martinez (Directrice Eredurable, consultante en développement durable), Brice Lalonde (Ancien Ministre et Ambassadeur Climat), Shinichi Mochizuki (Architecte, urbaniste, mobilité durable, Tokyo), Lionel Roche (Avocat spécialisé Climat), Alain Godard (Ancien PDG de Rhône Poulenc et consultant Biovision), Elisabeth Bonneau (Journal DD- Le Mouv), Sophie Jullian (IFP), Réseau éco-entreprises (APPEL), CIRIDD, représentants du PIRVE (programme interdisciplinaire Ville et Environnement), de l'ALE (Agence Locale de l'Energie) et des AMAP
Les défis d'une réelle solidarité Afrique-Europe
Animation : Ya Mutuale Balumé, Karim Mahmoud Vintam
En présence de : Kifflé Sélassié (Membre honoraire Unesco), Philippe Lavodrama (Géopolitologue), Christophe Amany (Collectif Africa'50), Adame Ba Konaré (Historienne, Présidente fondatrice du "Musée de la Femme Muso Kunda" de Bamako et de la fondation humanitaire Partage), Annick Thébia-Melsan (Auteure coordinateur de "Aimé Césaire, le leg"), Père Oscar Bimwenyi Kweshi (Philosophe, théologien et anthropologue), Ya Mutuale Balume (Sociologue), Shoki Ali Saïd (Président de l'Association France-Ethiopie, Corne de l'Afrique), Christian Velud (Institut d'études Politiques de Lyon), Doudou Diene (Diplomate sénégalais, rapporteur spécial de l'ONU sur les formes contemporaines de discriminations raciales), Christophe Mestre (enseignant au CIEDEL), Didier Megnon Ayimonnou Bebada (Master Ethique et Développement Durable), Sosse Sossou (Ecrivain), Hubert Julien-Laferrière (Vice Président pour la Coopération décentralisée au Grand Lyon, CGLU, Cités et Gouvernements Locaux), Mary Mbiro Khimulu (Ambassadeure de la République du Kenya auprès de l’Unesco), Irène Rabenora (Ambassadeur de la République de Madagascar), Trish Glazebrook (Chercheur, Département de Philosophie, Halifax, Canada), Baccary Goudiaby (Radio Pluriel)
Le retour à des rencontres plus intimes avec des témoins de vie emblématiques permettra aux participants de proposer des pistes d’actions concrètes de coopérations possibles.
Animé par Geneviève Ancel et Varinia Günther (Dialogues en humanité, l'Association),
Henryane de Chaponay (CEDAL), Siddhartha (PIPAL TREE à Bangalore en Inde February Dialogs du 17 au 20 février 2010), Debora Nunes (UNIFACS Dialogues en humanité - Brécho de Salvador de Bahia au Brésil le 2 octobre 2010), Christel Hartmann-Fritsch (Berlin Fondation Genshagen Dialogues en humanité interculturels du 7 au 9 mai 2010), Ali Serhrouchni (Institut HEM Maroc - Dialogues en humanité de Rabat "Peut-on entreprendre humainement ?" 11 décembre 2009), Eyad Hallaq, Henri Cohen Solal, Daniela Schwendener (Jérusalem et Abu Gosh -2 au 30 Octobre 2010 en lien avec le Forum Social Mondial de l'Education à Ramallah), Marion Piollet (Forum Jeune en humanité 2011)
Animation : Tatiana Soulié, Philippe Desbrosses
Avec Luc Schuiten (Architecte, Cités Végétales), Bruno Charles (Vice président) Marc Grollimund (Conseiller écologique, Initiateur de Jardins Symboliques), Gerard Keck (Professeur à l'Ecole vétérinaire), Frédéric Ségur (Mission Arbre au Grand Lyon) et le service des espaces verts de la Ville de Lyon, Philippe Jury (CIRIDD), Etienne Jacques (Envert), Igor Babou (Chercheur ENS Lyon), Patrick Stefan Rheinhert (Architecte ingénieur, concepteur de Recipro-cité), Lionel Roche (Avocat), FRAPNA, représentants du PIRVE, Représentants des éco-lieux Rhônalpins
Animation : Anne Marie le Moing, Nathalie Lafrie
C.K "Bablu" Ganguly et Mary Vattamattam (Timbaktu Collective), élus couple de l'année dans le Newsweek indien pour leur réussite de développement de plus de 100 villages en Inde, respectueux du savoir faire des paysans et de la terre
Performance plastique intime
Au travers d’une performance ludique et insolite, Skémée propose de nous scotcher afin d’abandonner dans le parc une empreinte de notre corps, telle une chrysalide... Cette compagnie lyonnaise a la volonté d'insinuer l'art dans des espaces à proximité des habitants (immeubles, foyers de jeunes…), non dédiés à la représentation.
« L’arbre qui ne voulait pas grandir »
Conte musical et dialogue philosophique avec les enfants. Isabelle Daups, récit, et harpe ; Bernard Reber, dialogue philosophique
« Ne pas pleurer, ne pas me taire »,
Paroles de femmes et chants traditionnels d’Afrique du Nord et d’Europe de l’est. Thème des combats à la fois intimes, sociaux et politiques que mènent les femmes. A leurs côtés, autour d’extraits du Cri d’Antigone, adapté de l’oeuvre d’Henry Bauchau, interprété par Magali Bonat se tissent les chants traditionnels de Salah Gaoua et Borys Cholewska. En échos au récit d’Antigone, les paroles des femmes répondent aux cris d’Antigone, et témoignent de manière à la fois singulière et universelle des luttes intimes et politiques des femmes d’aujourd’hui.
« A corps perdus »
Ce récital est un voyage parmi les sons et les extraits de textes du poète Aimé Césaire, père du mouvement de la négritude.
Philippe Morier-Genoud, récital
Laurent Mariusse, percussions et marimbas
Sacasik
Ce groupe vient du Train de Nuit, lieu d'hébergement d'urgence et de réinsertion cogéré entre le Secours Catholique et Habitat & Humanisme.
Rap engagé et métissé
Originaire de Mauritanie, B.O.B., propose un rap aussi entraînant qu’engagé autour de thèmes divers tels le racisme, l’esclavage, l’exclusion, l’inégalité, l’unité Africaine, la paix, le droit de l’enfant et d’autres thèmes comme leurs joies et leurs peines. Plus que jamais, B.O.B reste dans son combat pour le droit des noirs en Mauritanie ainsi que pour la cause Africaine. Il se distingue musicalement par le mélange du RAP en Pulaar : « Wolof français », teinté de différents styles : Ragga, Reggae, Soul Danse Hall, chants traditionnels, mélodies africaines ; qui font l’originalité de son fond musical.
Oriental jazz
Joueur d’oud de la trempe d'un Rabih Abou Khalil, Fayçal Salhi propose une musique originale lumineuse chaude et extrêmement évocatrice. La composition de son Quintet : Fayçal Salhi (Oud), Christophe Panzani /(Carla Bley Big Band, Pasta Project) /(saxes), Thomas Nicol (violoncelle), Vladimir Torres (basse), Etienne Demange /( Magic Malik, Julien Lourau)/ (batterie), montre que les influences de sa musique sont multiples. Ce cocktail détonnant vient nous faire voyager vers un univers traditionnel empreint d’une énergie très « jazz ».
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* (sous réserve)
Depuis 2005, le « Bus de l’Amitié judéo-musulmane » sillonne une fois par an la France à la rencontre de sa population et propose d’engager le dialogue entre juifs et musulmans afin de parvenir à une meilleure connaissance des communautés juives et musulmanes, de leurs modes de vie respectifs et de leurs préoccupations.
Dans chaque ville étape des « Tours de l’Amitié », les diverses activités et manifestations sont organisées en partenariat avec de nombreuses associations locales, les maisons de quartiers, les maisons de jeunes, les pouvoirs publics ainsi qu’avec les communautés juives et musulmanes.
Les contacts pris durant trois ans avec ces différents partenaires ainsi qu’avec l’ensemble des participants aux « Tours de l’Amitié » connaissent aujourd’hui de nouveaux prolongements : nouvelles demandes d’interventions, conventions de partenariats, exportation de l’idée des « Tours de l’Amitié », etc.
Les manifestations proposées sont variées et évoluent au fil des ans.
Dès la première année, outre le fait d’avoir circulé huit à dix semaines de ville en ville afin d’entamer le dialogue avec la population sur la rencontre des juifs et des musulmans en France, les « Tours » ont été ponctués de manifestations diverses telles que des tournois sportifs entre jeunes, des pots de l’Amitié, des concerts, des soirées débats, des soirées théâtres, des conférences, des repas de la fraternité, etc.
Ces rencontres ont permis d’observer dans toutes les villes et les banlieues visitées par le « Bus de l’Amitié », d’une part le désir de dialogue, d’autre part le développement formidable du propos et stéréotype raciste, antisémite, anti-musulman, anti-français, etc.
Ce constat a, entre autre, influencé l’élaboration de l’exposition itinérante et multimédia sur le thème : « Cultures en partage ». Cette exposition a été présentée lors du « Tour de l’Amitié 2007 » prioritairement dans les écoles afin d’éclairer les élèves sur les traditions juives et musulmanes ainsi que sur les places des marchés, les places des mairies et autres lieux de grande circulation.
Ce constat est également à l’origine d’une convention de partenariat avec des spécialistes de sciences de l’éducation, de psychologie sociale, de sociologie des religions et des partenaires associatifs et politiques dans le but d’élaborer des programmes de séminaires et des outils pédagogiques de lutte contre les clichés et les stéréotypes en général, les stéréotypes et les préjugés antisémites et anti-musulmans en particulier.
L'A.J-M.F. réalise son 6ème Tour de France de l'Amitié du 30 mai au 4 juillet 2010 pour continuer à promouvoir la laïcité et la tolérance en visant le rapprochement interculturel et la connaissance mutuelle entre juifs et musulmans d’une part, la lutte contre les discriminations et l’égalité des chances de l’autre.
[toc]
Le Collectif pour la dignité et contre la pauvreté est un mouvement et un espace citoyen constitué par des personnes concernées et indignées par la pauvreté.
Le Collectif vise à créer les conditions nécessaires à ce que chacun-e puisse vivre dignement sans pauvreté en Rhône-Alpes. A partir de l'expérience des personnes qui vivent des situations de pauvreté, nous constituons un livre blanc porteur de propositions afin de lutter. L'ensemble du collectif se mobilisera ensuite afin de développer des "propositions" à mettre en place a partir de nos ressources et des "revendications" afin d'obtenir ces changements auprès des décideurs cibles à partir de droits fondamentaux (la santé, le logement, l'emploi, le transport...). |
Après la Marche organisée en 2009 dans la Drome, Le Collectif pour la dignité et contre la pauvreté à organisé des marches départementales les 30 juin et 1er juillet 2010 (Drôme-Ardèche ; Isère ; Savoie ; Rhône) et une marche commune régionale les 2 et 3 juillet 2010 à Lyon qui à aboutie pour des temps de débats le samedi 3 juillet après-midi dans le Parc de la Tête d'Or lors des Dialogues en Humanité.
Nous avons accueilli les marcheurs ensemble le samedi 3 juillet à midi sous les arbres au parc de la tête d'or lors des Dialogues en humanité après avoir dialogué avec Pierre Rosanvallon, Patrick Viveret, Danielle Mitterrand, Henryane de Chaponay, Stéphane Hessel, Siddhartha, Faouzi Skali, Antonio Placer, Jean Baptiste de Foucauld, Thierry Repentin, Jean Pierre Worms, Claude Alphandéry, Philippe Debrosse, Vivan Labrie, Adame Ba Konare, Dominique Eraud, Robert Lion, Francis Laffon, Myriam Odile Ouatchée, Martin Rieussec, Muriel Barra, Manob Tagore, Danielle Rousseau, Meena Compagnon, Geraldine Benichou, C K Ganguly, Mary Vattamattam, Catherine André, Ali Serhrouchni, Philippe Merlant, Yannick Vallançant, Ryadh Sallem, Eyad Halaq, René Roussillon, Henri Cohen Solal, Alain Ruellan, Luc Schuiten, Varinia Günther, Françoise Scholler, Mathieu Cahn, Nguyen Ngoc Hanh, Elisabeth Paula Napeyok, Odette Yao, Tadelech Hailé Mickael, Marianne Aya Omac et bien d'autres comme l'orchestre Ny Malagazy qui viennent directement de Madagascar avec de nombreuses personnalités de tout le continent africain, sud et nord américain, d'Asie (après un tchat avec les internautes chinois sur "garder le meilleur des traditions et le meilleur de la modernité"). Un couscous préparé le samedi pour l'accueil de la marche par les femmes du centre social de Saint Jean à Villeurbanne pour le déjeuner dans l'herbe avant les ateliers du sensible/formation au discernement puis les agoras sous l'arbre à palabre, puis les temps de coopération/action et de concerts du monde.
Non à la pauvreté, oui à la dignité ! Pour plus d'informations : http://contrelapauvrete.fr
Qui contacter ?
Savoie : Sylvie Pambet, 06 27 49 00 41, sp@rhone-alpes.centres-sociaux.org
Drôme : Jerome Bar, 06 76 72 97 50, fede1.cs26@gmail.com
Ardèche : Vanessa Jaume, 06 46 05 17 45, facs.vanessa_jaume@orange.fr
Isère : Claire Saint-Sernin, 06 84 62 85 36 ou Laurent Frappé 06 27 89 67 57 isere@contrelapauvrete.fr
Rhône : Magali Jacques, 06 86 97 90 75, rhone@contrelapauvrete.fr
Rhône-Alpes : Manu Bodinier, 06 77 17 77 57, contact@contrelapauvrete.fr
Merci de diffuser dans vos réseaux !
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Au cœur du Parc de la Tête d’Or, le Grand Lyon organise les 3, 4 et 5 juillet 2009 la 8ème édition des Dialogues en humanité.
Ce forum mondial de la question humaine est né en 2002 lors du Sommet Mondial de Johannesburg de la rencontre entre Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Président de la Communauté urbaine du Grand Lyon, Patrick Viveret, philosophe et Geneviève Ancel, coordinatrice.
Cette démarche s’inscrit dans la tradition humaniste de Lyon avec une ambition : poser la question humaine comme question politique.
Les Dialogues en humanité sont placés sous le Haut Patronage de l'Unesco
10 questions à Geneviève Ancel - TLM Lyon
Programme Dialogues en humanité 2009 (fichier pdf 566 Ko).
Dossier de Presse une Solidarité Durable (fichier pdf 768 Ko).
Face aux démesures à la racine des grandes crises actuelles : écologique, financière, économique, civilisationnelle - voir les précédentes éditions des Dialogues en humanité - comment retrouver la mesure au coeur de l'émergence d'une politique et d'une économie du mieux être ?
Chacun est invité à repartir des fondamentaux écologiques et humains que sont le rapport à l'air, à l'eau, à la terre et le temps de vie.
Les ateliers d'intelligence sensible exploreront les différentes facettes de ces quatre rapports fondamentaux dans leurs dimensions personnelles et collectives.
Par exemple la question de la qualité de l'air n'est pas seulement écologique et économique - le protocole de Kyoto a bel et bien été instauré, obligeant à mutualiser les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre - elle est aussi anthropologique, puisqu'elle renvoie au souffle et à la qualité de respiration, elle interroge dès lors le halètement qui caractérise la logique de la vitesse et de l'urgence qui est dans nos sociétés l'une des causes majeures de mal-être à travers le stress - dont les coûts selon l'Organisation Mondiale de la Santé sont colossaux.
Les agoras chercheront à croiser les différentes approches et à construire des désaccords aussi féconds que possible - par exemple sur des enjeux tels que l'eau, où s'affrontent plusieurs positions souvent antagonistes. Elles seront l'occasion d'aborder les conditions d'une économie de l'être plus que de l'avoir et de politiques des temps de vie depuis l'accompagnement de la naissance jusqu'à celui de la mort. Le changement du rapport au travail lié à la mutation informationnelle.
Dialogues en humanité s'inscrit ainsi pleinement dans une logique de mouvement et non de simple événement.
Références : La voie d'Edgar Morin et Sortons du Mur de Patrick Viveret
Nouvelle préface de «Reconsidérer la richesse » par Patrick Viveret éditions de l’Aube 2008.
Préface de « Au-delà du PIB. Pour une autre mesure de la richesse par Dominique Méda Champs-Actuel, 2008.
La Grande Journée du Volontariat (GJV) organisée par 3 jeunes en Service Civil Volontaire au sein de l'association Unis-Cité (Coordination : Laurent Davy et Laure Vallade) fera l'ouverture des Dialogues en humanité 2009.
Cette journée a pour but de sensibiliser un large public à la solidarité et l'engagement citoyen en réalisant un projet chantier (rénovation, peinture, nature, tri...) dans une structure associative; pendant les Dialogues en humanité, cette journée doit permettre aux bénéficiaires et volontaires d'un jour de se retrouver autour d'un temps fort .
Les inscriptions sont ouvertes sur le site:
http://gjv-lyon.e-monsite.com ou par mail grandejourneeduvolontariat09@gmail.com
Rencontre avec les jeunes volontaires du jour et les invités du Brésil, de République Démocratique du Congo, du Cambodge, de Bielorussie, d'Inde, du Maroc, les partenaires, bénévoles, organisateurs des Dialogues en humanité soit au Parc de la Tête d'Or, soit à l'Hôtel de Ville de Lyon
Pique-nique libre et improvisé, avec en plus la présence de restaurateurs bio, végétariens, de cuisines du monde sur place.
Les restaurateurs présents sont : Soline (cuisine végétarienne et bio), Les facteurs (paniers bio et/ou fermiers locaux), Le Messob (cuisine éthiopienne), Couleur des mets (essentiellement bio et végétarien, tartines...) et Chez Solange Botolahibe de Madagascar (cuisine malgache).
Rencontre informelle avec tous les participants.
Pendant le repas, "Les chevaux vapeurs laissent place aux chevaux", les équipages et les conducteurs d'attelage qui collectent les 350 corbeilles des déchets du Parc de la Tête d'Or, passeront nous montrer comment ceci fonctionne ; apprentissage du recyclage et de la valorisation des déchets.
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès-Cimes (29) |
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Accro-branche contemplatif et respectueux de la nature, le temps de (re)découvrir ou d'apprendre l'Arbre, de goûter le plaisir des cîmes, d'éprouver la relation de confiance entre le grimpeur et l'assureur... |
Accompagnement des personnes agées par la médiation humaniste |
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12 personnes agées se retrouvent sur le thème de la médiation, pour comprendre les relations intergénérationnelles en partenariat avec Jacqueline Psaltopoulos, élue aux personnes âgées de la mairie Lyon 8ème et atelier animé par Daniela Schwendener |
Apprendre à se relier à l'énergie du dauphin en musique (35) |
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avec Frédérique Pichard, femme hors-norme. Très spontanément branchée sur le monde naturel et grande connaisseuse des vertus des plantes et des fleurs, elle est particulièrement à son aise dans l’océan, surtout quand des dauphins nagent dans les parages. |
Art de Vivre (20) |
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Séance pour gérer son état mental et sa qualité de vie. Initiation au bien être du corp et de l'esprit par le yoga, la pratique de la respiration pour enlever le stress et la méditation .
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Chant polyphonique corse (33) |
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Vendredi et Dimanche: Initiation au chant polyphonique corse du groupe lyonnais Asculta avec Fabien Haug Dimanche : Un concert (formation partielle) dans le passage de l'île du Souvenir à 19h15 (durée 40') du groupe lyonnais Asculta |
Comment une pirogue peut-elle affronter la furie de la mer? (7) |
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Rencontre autour de l'oeuvre «Transit pourquoi », les tableaux du peintre sensibilisent à l’immigration clandestine. |
Découverte ludique autour du compost + Vermicompost (6) |
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(pour mettre dans votre placard) avec les Compostiers et les Petits Débrouillards, le Service Pédagogique des Espaces Verts de la ville de Lyon, la FRAPNA, la Direction de la propreté... |
Dialogue sur Terre |
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Dialogue sur terre est un projet d'AUMALUGUI (pour: AUdrey Bonjean, MAriette Moevus, LUdovic Gicquel et GUIllaume Dorvaux - 4 jeunes ingénieurs de l'INSA) qui réalisent un tour du monde en Asie et Afrique pendant un an afin de faire une analyse comparative de villages pour valoriser des modes de |
Éco-Bijoux (Serres) |
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Montrer la valeur symbolique des matériaux naturels de l'Amazonie (graines, pierres brutes, bois). |
EFT (techniques de libérations émotionnelles) |
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Forme d'accupression pour libérer les émotions négative présentée par Anne et Jérôme Boisard. Bases faciles à apprendre afin de découvrir une routine simple face à réaliser par soi-même pour libérer tristesse, culpabilité, peur, colère, anxiété... |
Espace jeux ludothèque (21) |
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pour les enfants et leurs parents avec Farid L'Haoua de Croc'aux jeux |
Exercice de projection dans l'avenir "I have a dream" (Agora3) |
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Il s'agirait de demander aux participants de tenter leur propre projection dans l'avenir dans 50 ans ? 100 ans ? Une façon de donner des images concrètes de ce que pourrait être "une politique et une économie du mieux être". |
Exposition "Un autre regard sur les déchets" (31) |
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Traitement comparé des déchets ici et là-bas par l'Association France Ethiopie, avec Shoki Ali Saïd, président de l'association, Monique Dupasquier, vice-présidente... |
L'art de se côtoyer en mammifères humains. Ou comment être ensemble et se donner mutuellement appui |
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Découverte et invitation à l'haptothérapie avec Catherine Dolto, médecin haptothérapeute, Ghislaine Kiejna haptothérapeute, psychologue clinicienne et les sages femmes de Lyon |
L'art, la solidarité et la dignité humaine (30) |
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Invitation à la création à partir de récupération de ressources naturelles, à l'initiative de l'artiste plasticien Claude Tourtet travaillant sur l'année avec personnes en très grande précarité de l'association Petits Frères des Pauvres, en lien avec les villes de Vaulx-en-Velin et Villeurba |
Land Art "Mandala de fleurs" (34) |
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avec Lone Hestehave, artiste suédoise, exercices autour de la mémoire et de l'eau. |
Lectures et contes pour enfants et adultes (10) |
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Lecture sous les arbres avec des albums, des romans, des documentaires, des magazines, des bandes-dessinées pour tous les âges, et histoires racontées aux enfants par les bibliothécaires. Dimanche à 16h30 : Enquête sur le réseau de distribution d'eau à Suspect city (s'adressera aux jeunes à partir de 10 ans et sera animée par les bibliothécaires) avec les Bibliothèques Municipales de Lyon - Bernadette Gueydon, Fatiha Toumi... |
Les abeilles (15) |
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avec Myriam Abtroun - Présidente de l'association Aisa Lyon, Sylvie Sagne - Direction des Espaces Verts de la ville de Lyon, Olivier Martel - chargé de l'éducation au développement durable au Grand Lyon et Alain Rouchon - Président du Syndicat des apiculteurs : à la découverte de l'abeille, des ruches... |
nature-humaine |
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Osons créer, innover et entreprendre, la place des femmes face à la crise |
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avec Brigitte Bourquin - réseau Interp'elles EDF Rhône-Alpes, Marie-José Chombart de Lauwe, Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, Danielle Mitterrand, Présidente de la Fondation France Libertés; Christiane Taubira députée ancienne ministre, Claire Heber-Suffrin - Initiatrice des Réseaux d'Échanges Réciproques de Savoirs (RERS), Farida Remila - chef d'entreprise, réseau Action'elles, Anne-Line Gandon - doctorante Femmes et Développement Durable, Annie-Claude Bernard - DRH Grand Lyon, Muriel P |
Shiatsu solidaire (19) |
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avec l'association Et, Mouvance : activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In avec Carlos Dos Reis et une équipe d'animateurs |
Théâtre de l'opprimé: "Les bombes et les boucliers", "La recherche du bonheur" (11) |
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Jeux de mise en situation qui vise à prendre conscience et débattre de la question de la distance dans notre rapport aux autres. Deux jeux basés sur le modèle du théâtre de l'opprimé d'Augusto Boal, avec Manu Bodinier de la Fédération Rhône-Alpes des Centr |
Velomnibus (4) |
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Créé à Montluel dans l'Ain, le Vélomnibus accueille 12 pédaleurs, 8 passagers et 1 conducteur et c'est parti pour des ballades conviviales dans le Parc, en bus à propulsion humaine! |
Les comédiens de la compagnie la Tribouille font prendre vie à quelques personnages porteurs de questions essentielles. Suivre leur trajet constitue une façon originale de traverser les agoras en suivant leurs interrogations :
suivez l'horloger pour mieux comprendre les enjeux liés à notre rapport au temps...
Suivez le porteur d'eau pour mieux comprendre les enjeux de nos biens communs, de nos points communs mais aussi de la beauté de la diversité ..
Suivez le conseiller en métiers d'avenir pour mieux comprendre ce que c'est que le métier d'être humain, de porteur de savoirs, de chargé de projet de vie...
Tous les trois ont eu la chance de croiser un drôle de personnage qu'il n'avaient jamais pris en compte jusqu'alors...
Comment l'entreprise et l'économie se mettent-elles au service du développement humain soutenable ? Comment conjuguent-elles solidarité et initiatives économiques ? Et si en 2050, les entreprises dans le monde entier y étaient parvenues ? Comment la vulnérabilité, à l'image de l'être humain lui-même, serait-elle devenue une force de vie ?
Avec des membres de la Commission Stiglitz; des chefs d'entreprises dont ADECCO, VEOLIA, EDF, Séché Environnement; des représentants de l'Economie Sociale et Solidaire; des syndicalistes dont Anouché Kadar - CFDT et Bernard Saincy -CGT; Catherine Dolto - médecin haptothérapeute; Vincent Glenn - réalisateur de cinéma; Philippe Le Roux - PDG fondateur Key People; David Kimelfeld - Vice-président au développement économique au Grand Lyon; la Fondation Un Monde par Tous; Ashoka; Jacky Blanc - Directeur de La Nef; Alternatives Economiques; la Fondation Genshagen-Berlin; Arnab B Chowdhury - Auroville-Pondichéry (Inde), Marc Flecher - Président d'Entreprendre pour apprendre France, Jerôme Gervais - Fondation Adecco; Pierre-Henri Bigeard et Sylvie Julian Institut Français du Pétrole, Pôle de compétitivité AXELERA
Régulation : Anna Malysa - Fondatrice de 3H Consulting
Comment les pays du Nord se solidarisent-ils avec les pays du Sud pour sortir d'un risque de régression humaine et de la loi du plus fort ? Comment l'accès à l'eau pour tous et les plans climat-énergie 2ème génération pourraient devenir un levier pour être au monde de façon plus juste et plus solidaire ?
Avec Michel Mousel - Président fondateur 4D et négociateur pour la France du protocole de Kyoto; Siddhartha - Pipal Tree Bangalore Inde, Joao Alberto Capiberibe - Gouverneur 1994 à 2004 de l'état d'AMAPA Amazonie Brésil, Anne de Béthencourt - Fondation Nicolas Hulot; Robert Lion - Président Greenpeace; Serge Orru - Directeur Général du WWF; les organisateurs des Assises Nationales du Développement Durable; Dider Jouve* - Vice Président de la Région Rhône Alpes; Hélène Combe - Déléguée Générale de l'Observatoire de la Décision Publique
Régulation : Arnaud Billard - responsable Plan Climat Grenoble Métropole et Lionel Roche avocat et APPEL (Eco-entreprises du Rhône)
En lien avec l'eau, source de vie, bien commun de l'humanité, enjeu géostratégique... et la biodiversité, levier de la préservation de notre écosystème.
Avec Enzo Fazzino - Chef de section au Bureau de l'information du public à l'UNESCO; Célina Whitaker - CEDAL Banyan, Monnaie sociale SOL; Eric Lesueur - Directeur de projet Véolia Eau ; Evelyne Briois - Total Carling; Bruno Allenet - Délégué régional centre-est de Suez et président d'Axelera; Nadine Outin - Organisation des Droits de l'Enfant; Danielle Mitterrand - Fondation France Libertés; Denis Hodeau - Directeur de l'Eau du Grand Lyon; Odile de Korner - Directrice Générale Eau de Paris, réseau Aqua Publica Europea; Pierre-Marie Grondin - Directeur du programme Solidarité Eau (PS-Eau); des ONG; des élus de grandes villes; les services publics et les entreprises de l'eau; les Petits Débrouillards; des chercheurs et artistes.
Régulation : Enzo Fazzino - Chef de section au Bureau de l'information du public à l'UNESCO
Témoignages d'engagement à travers l'exemple du Service Civil Volontaire, du Service Volontaire Européen, des chantiers internationaux, enjeu pour nos sociétés et nos démocraties, en quête de sens : pour les jeunes de 18 à 25 ans, une expérience de solidarité, une autre forme d'apprentissage et de dialogue intergénérationnel.
La suite du Forum jeunes en humanité : articulation développement personnel et développement durable avec Arnaud Billard et Saloua Zrioual, témoignages un an après, quels changements ?
ALPADEF - l’Alliance Panafricaine pour le Développement de l’Entrepreneuriat Féminin (France- Senegal) avec Lorella Pignet-Fall (Présidente) et Papa Dacoumba Sow.
Unis-Cité - Philippe Tiberghien, Laurent Davy et Marie Gourion
L'AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) - Cécile Casey et Marion Sessiecq
Nouvelle Solidarité face au Chômage - Jean-Baptiste de Foucauld et Jessica Holc
Association Poursuivre - Jean-Marie Pithon
La Fédération des Centres Sociaux de Rhône Alpes - Manu Bodinier
Les Scouts et Guides de France et l'expérience de la communauté des jeunes adultes - Antoine Dulin
L'INJEP - Jean-Claude Richez
Ville de Lyon - Najat Vallaud Belkacem
Ville de Villeurbanne - Marie-Neige Blanc
La Région Rhône Alpes - les Vice-Présidents François Auguste, Katia Philippe
Expériences d'autres pays : Italie, Allemagne, Brésil - Janete Capiberibe (députée), Christina Almeida élue de Macapa
Témoignage d'étudiants de l'ENS LSH qui participent au projet "Trait d'union Multicampus Multiquartiers"
La Fédération des MJC de la région Rhône-Alpes - Michel Machicoane
En alternance avec des témoignages de vie...
Régulation : Claude Coste-Chareyre - journaliste
Gandhi International - Etienne Godinot
Ekta Parishad (Rajagopal, Gandhi 2008 - 2012, Louis Campana)
Fédération des centres sociaux de Rhône Alpes - Manu Bodinier + fédération de la Drôme
Secours Catholique - Laurent Seux
Le MRJC, Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne
Le MAN, Mouvement pour une Alternative Non violente - Serge Perrin, Yvette Bailly et les bénévoles du MAN
Les élus des collectivités territoriales
Régulation : Manu Bodinier - Fédération des Centres sociaux Rhône Alpes
"Trait d'union Multicampus Multiquartiers" (tutorat des lycéens issus des quartiers populaires et accueil accompagnement dans les classes prépa) avec Wafaâ Fawzi - Adjointe à la directrice des études ENS-LSH et responsable du programme d'ouverture sociale
Métropole des savoirs avec Doc Forum - présidé par Michel Serres et Patrick Bazin; le réseau des bibliothèques; la Direction de la Prospective du Grand Lyon - Jean-Loup Molin
Tchendukua et l'Ecole de la Nature et des Savoirs - Eric Julien
"Les mondes vivants" pour le projet "Au fil des lions" avec Béatrice Korc et Sandrine Boucher
avec le PRESS, des élus dont Jean-François Arrue - Vice président du Grand Lyon
La caravane des dix mots avec Thierry Auzer - Président de l'association et Anaïs Eschenbrenner, responsable du projet international
Christiane Taubira* - députée , ancienne Ministre
Régulation : Béatrice Korc - réalisatrice de documentaires et Sandrine Boucher - journaliste
"Gestion démocratique des biens communs et rôle des territoires pour construire une mondialisation solidaire et mosaïque"
Le parcours de coproduction réalisé pendant les Assises autour des trois axes "changeons de cap", "changeons de repères" et "changeons d'échelle" a permis d'identifier 5 résolutions fortes liées à :
- la lutte contre le changement climatique et à la prise en compte des migrants du climat
- l'urgence d'un nouveau rapport à l'économie
- la nécessité de faire du développement durable le fil rouge de l'action éducative et de la formation,
- l'arrêt de la marchandisation des biens communs tels que l'eau, la santé et les sols
- ou encore la montée en force des territoires (collectifs d'acteurs) pour la construction d'une nouvelle mondialisation, plus humaine et solidaire.
Comment agir sur ces deux derniers volets ? Quelles actions ont été conduites de part et d'autre depuis janvier 2009 ?
Avec la Région Rhône-Alpes, le Grand Lyon, l'Observatoire de la Décision Publique, le réseau Aqua Publica Europea, la perspective de projet de Fondation Dialogues en humanité…
Régulation : Région Rhône-Alpes
Osons créer, innover, entreprendre : devenons pionnières
Dans les moments cruciaux de l'histoire, les femmes étaient présentes; et aujourd'hui face à la crise, qui sont-elles ? Témoignages de femmes, échange et partage d'initiatives et de créativité
Avec Brigitte Bourquin - réseau Interp'elles, EDF Rhône-Alpes, Marie-José Chombart de Lauwe - Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, Danielle Mitterrand - Présidente de la Fondation France Libertés; Christiane Taubira - Députée, ancienne ministre, Claire Heber-Suffrin - Initiatrice des Réseaux d'Échanges Réciproques de Savoirs (RERS), Farida Remila - chef d'entreprise, réseau Action'elles, Anne-Line Gandon - doctorante Femmes et Développement Durable, Annie-Claude Bernard - DRH Grand Lyon, Muriel Pernin - Cités Plume, Daniele Meaudre - Les Lyonnes, Corentin Remond - Directeur FACE Grand Lyon, Hélène Geoffroy - Conseillère générale du Canton de Vaulx en Velin, Conseillère municipale de Vaulx en Velin, Marie-Neige Blanc - Conseillère municipale déléguée à la vie associative de Villeurbanne, Dominique Daures - Déléguée régionale aux droits des femmes et à l'égalité, Ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité, Marine de Linage - PRESTAL, Radostina Siorat - Adulte relai actions culturelles Vaulx en Velin, espaces Projets Interassociatifs, Malika Achkouk - Adulte relai santé prévention sécurité Vaulx en Velin, Mutualité du Rhône, Daniel Fabre - membre de Emmé Ya Tollo représentant la Présidente Régine Jeandemange EDF membre du réseau Interp'ellera, Annie Fantino "- Paroles de Plumes"
Photographe : Colette Breton EDF - membre du réseau Interp'elleRA
Régulation : Pascale Solona - Directrice régionale Journal de l'Emploi
Témoignages de personnes ayant vécu des transformations personnelles et/ou des transformations sociales, notamment avec Eric Jayat Association Axès Libre, des personnes en grande précarité de l'association Petits Frères des Pauvres, en lien avec Claude Tourtet (voir l'atelier L'art, la solidarité, la dignité chaque jour de 14h à 18h)
Régulation : Jessica Holc - Déléguée générale Nouvelle Solidarité face au chômage
Faouzi Skali- Maroc, Président du Festival de Culture Soufie de Fez et du Forum "Une âme pour la mondialisation", Docteur en anthropologie, ethnologie et science des religions. Il contribue à la reflexion sur le dialogue entre les peuples et les cultures dans l'espace euro-méditerranéen.
Frédérique Pichard - témoignage de vie sur sa rencontre avec Dony, l'un des six dauphins "ambassadeurs" observés actuellement sur les côtes françaises de l'Atlantique. Frédérique Pichard est relaxologue en visualisation créatrice, danseuse... elle se passionne pour le monde de l'énergie, spécialisée dans la thérapie basée sur les élixirs floraux et d'animaux (australian-bush, bach, alaska, wild animals essences). Frédérique a créé l'Institut Dony, qui a pour vocation de favoriser les relations humains-dauphins, de participer à leur protection et de fédérer la recherche autour de scientifiques, thérapeuthes, artistes, entrepreneurs et passionnés (avec le soutien de Jean-Marie Pelt...). Elle anime en France des stages de relaxation et de créativité et participe à de nombreuses conférences. http://www.institutdony.com/
Christel Hartmann-Fritsch* - Déléguée Générale de la Fondation Genshagen-Berlin pour la coopération inter-culturelle et culturelle européenne et franco-allemande,
Yuri Bandazhevsky - Anatamopathologiste bielorusse. Il travaille sur les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl
Régulation : Geneviève Ancel - coordinatrice des Dialogues en humanité
Le Théâtre Parminou du Québec à l'initiative de la Région Rhône-Alpes
Trois représentations des "Contes de la richesse" par le Théâtre Parminou
Du haut de ses 35 années d'expériences, le théâtre Paminou, chef de fille du théâtre d'intervention au Quebec, questionne, provoque et interpelle le public par les émotions et la voie du coeur.
Théâtre itinérant mais surtout quotidien, la troupe a su développer une théâtralité singulière en investissant tous les lieux où l'on trouve de l'activité humaine. Au delà des écoles, usines, prisons, le Théâtre Parminou investit les lieux où la parole peut être utile pour être au coeur des débats et mouvements les plus importants de la société contemporaine.
A travers les "contes de la richesse", la troupe nous invite à nous poser des questions d'actualité "Comment se sevrer de cet impétueux besoin de consommer ? Comment se départir de la peur pour libérer notre imaginaire et peut-être inventer une autre économie ?"
Chaque représentation sera suivie d'un forum citoyen pour nous permettre de quitter l'univers des "Biens" pour rentrer dans celui des "Liens"
La Compagnie de la Tribouille poursuit son aventure avec les Dialogues en humanité en revenant cette année en tant qu'intervenants déambulatoires sur l'édition. La compagnie se définit comme une troupe de créateurs impliquée dans la vie de la cité.
20h Timna Brauer & Elias Meiri Ensemble
- musiques et chants de la Méditerrannée; avec la participation et le soutien du Centre culturel autrichien.
Basé sur toute la diversité de la musique juive, l'Ensemble Timna Brauer et Elias Meiri propose un spectacle regroupant toutes ses influences. L'accent du parcours de ces musiciens singuliers est mis sur ces trois religions qui naissent et se rencontrent autour du bassin méditerranéen, puis se mêlent et s'enrichissent. Ils sont alors la liberté d'enrichir leur répertoire de leur propre patrimoine culturel et de leur expérience de vie.*Phénomène incomparable du chant, les racines de Timna Brauer situées entre l'Autriche, Isreël et le Yémen ouvrent les frontières et les horizons. Elle est superbement épaulée par le claviériste Elias Meiri qui lui aussi combine la tradition du jazz avec sa culture : la musique populaire israélienne et arabe.
En 1999, l'ensemble crée "Musique pour la paix" composé d'un chant arabe et d'un coeur israélien qui vient compléter ce parcours métissé et ouvert à toutes les cultures.
21h15 Mamiso :
Originaire de Madagascar, Mamiso - prononcez Mamsou - est le co-fondateur du groupe Senge, lauréat du prix Découvertes RFI 1999. De 2003 à 2008, il a été le leader du groupe Ketsa (2ème tremplin du festival Paroles et Musiques de St Etienne en 2005)
Cet auteur compositeur interprète continue sa carrière en solo. En 2008, il sort son premier album ESPOIR.
Il propose ses compositions personnelles et chante l’amour, la nature, l’espoir, la tolérance et la solidarité… Des morceaux originaux mêlant dynamisme, douceur et sérénité. http://www.myspace.com/mamisolofo
Au Kiosque à musique (devant l'entrée de la porte des Enfants du Rhône) A partir de 16h00 jusqu'à 20h
- 17h30 à 18h30 Dialogue sur Terre
- 19h00 à 19h30 Compagnie des Trois temps
Projection de films du monde
- à 15h00 La journée des femmes engagées (Shoki Ali Said - 45 min)
- à 16h00 Les dépossédés film de Patrice Robin (54 min)
- à 17h00 Souphisme et modernité (20 min)
- à 18h00 Témoignages de vie "Magui la vie" (Claude Tourtet - 15min)
- à 18h15 Une histoire d’engagement (Stéphane Hessel - 52 min)
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Pique-nique libre et improvisé, avec en plus la présence de restaurateurs bio, végétariens, de cuisines du monde sur place.
Les restaurateurs présents sont : Soline (cuisine végétarienne et bio), Les facteurs (paniers bio et/ou fermiers locaux), Le Messob (cuisine éthiopienne), Couleur des mets (essentiellement bio et végétarien, tartines...) et Chez Solange Botolahibe de Madagascar (cuisine malgache).
Rencontre informelle avec tous les participants.
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
|
Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès-Cimes (29) |
|
Accro-branche contemplatif et respectueux de la nature, le temps de (re)découvrir ou d'apprendre l'Arbre, de goûter le plaisir des cîmes, d'éprouver la relation de confiance entre le grimpeur et l'assureur... |
Art Gens et La fée crochette (32) |
|
Samedi : Atelier de recyclage artistique tout public pour valoriser de manière créative nos déchets grâce à des manipulations simples et à la portée de tous |
Art-Vitrail (36) |
|
Démonstration de la méthode Tiffanie par l'artiste Paul Bunichon, maître verrier. Des stages d’initiation à thème sont régulièrement proposés : Vitrail Traditionnel ou Tiffany, Fusing |
Artisans du Monde (13) |
|
Interculturalité - échanges culturels. Jeu de simulation pour entamer une réflexion sur les échanges culturels et le rapport à l'autre dans le cadre de ces échanges. Public adulte |
Autour de l'eau (5) |
|
avec Les Petits Débrouillards, PS-Eau, la Direction de l'eau du Grand Lyon |
Basket en fauteuils (28) |
|
avec l'association Capsaaa (CAP-Sport, Art Aventure Amitié) avec Nezha Er-Rafiki et Ryadh Sallem - Champion Europe Basket fauteuil |
Blabla-pommes-Qi-Gong (9) |
|
avec Evelyne Berruezo |
Chant polyphonique malgache (14) |
|
Initiation aux chants polyphoniques de Madagascar et d’ailleurs, autour du thème de l'eau - Association Zikago avec Mamiso. Ces ateliers s’adressent à tous, débutants ou confirmés. |
Comment une pirogue peut-elle affronter la furie de la mer? (7) |
|
Rencontre autour de l'oeuvre «Transit pourquoi », les tableaux du peintre sensibilisent à l’immigration clandestine. |
Découverte ludique autour du compost + Vermicompost (6) |
|
(pour mettre dans votre placard) avec les Compostiers et les Petits Débrouillards, le Service Pédagogique des Espaces Verts de la ville de Lyon, la FRAPNA, la Direction de la propreté... |
Éco-Bijoux (Serres) |
|
Montrer la valeur symbolique des matériaux naturels de l'Amazonie (graines, pierres brutes, bois). |
Espace jeux ludothèque (21) |
|
pour les enfants et leurs parents avec Farid L'Haoua de Croc'aux jeux |
Exercice de projection dans l'avenir "I have a dream" (Agora3) |
|
Il s'agirait de demander aux participants de tenter leur propre projection dans l'avenir dans 50 ans ? 100 ans ? Une façon de donner des images concrètes de ce que pourrait être "une politique et une économie du mieux être". |
Exposition "Un autre regard sur les déchets" (31) |
|
Traitement comparé des déchets ici et là-bas par l'Association France Ethiopie, avec Shoki Ali Saïd, président de l'association, Monique Dupasquier, vice-présidente... |
Intelligence collective et mieux être (26) |
|
avec Jean Francois Noubel et Fernanda Ibarra, experts internationaux en intelligence collective |
L'art, la solidarité et la dignité humaine (30) |
|
Invitation à la création à partir de récupération de ressources naturelles, à l'initiative de l'artiste plasticien Claude Tourtet travaillant sur l'année avec personnes en très grande précarité de l'association Petits Frères des Pauvres, en lien avec les villes de Vaulx-en-Velin et Villeurba |
La non-violence, une force pour agir (23) |
|
Parcours d'exposition commenté, adressé aux jeunes comme aux adultes qui souhaitent vivre dans un monde moins violent. |
Land Art "Mandala de fleurs" (34) |
|
avec Lone Hestehave, artiste suédoise, exercices autour de la mémoire et de l'eau. |
Lectures et contes pour enfants et adultes (10) |
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Lecture sous les arbres avec des albums, des romans, des documentaires, des magazines, des bandes-dessinées pour tous les âges, et histoires racontées aux enfants par les bibliothécaires. Dimanche à 16h30 : Enquête sur le réseau de distribution d'eau à Suspect city (s'adressera aux jeunes à partir de 10 ans et sera animée par les bibliothécaires) avec les Bibliothèques Municipales de Lyon - Bernadette Gueydon, Fatiha Toumi... |
Les abeilles (15) |
|
avec Myriam Abtroun - Présidente de l'association Aisa Lyon, Sylvie Sagne - Direction des Espaces Verts de la ville de Lyon, Olivier Martel - chargé de l'éducation au développement durable au Grand Lyon et Alain Rouchon - Président du Syndicat des apiculteurs : à la découverte de l'abeille, des ruches... |
Manger mieux pour vivre mieux tout en cultivant la solidarité (8) |
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avec Les Jardins de Cocagne (potager du Garon-cultivons la solidarité, qui aident des adultes à retrouver un emploi et à construire un projet personnel), Dr Dominique Eraud (Découverte de l'éco-médecine et des biocosmétiques) et Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs Rhône-Alpes et le |
nature-humaine |
|
|
Oser s'exprimer (37) |
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Acteurs de notre vie, nous allons comme les acteurs de théâtre et à la faveur d'exercices de présentation et d'improvisation, prendre conscience face au groupe de la force de notre expression, de nos atouts de grands vivants et des divers personnages qui nous habitent - avec Guyette Lyr, romancière et auteur de théâtre |
Parachutes de jeux coopératifs (23) |
|
avec les bénévoles du MAN (Mouvement pour une Action Non-violente) en lien avec Farid L'Haoua de la ludothèque Croc'aux jeux |
Percussions naturelles sur le thème des 5 éléments (3) |
|
Pour rassembler petits et grands avec des matériaux naturels tels que le bois, la terre, le métal et l'eau avec l'artiste percutionniste Serge Bertrand |
Pratique de la médiation (27) |
|
Se révéler par le travail sur les émotions et les sentiments, pour aller à la rencontre de l'autre avec Daniela Schwendener, formatrice médiation |
SEL (Systèmes d'Echanges Locaux) (1) |
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Don et Système d'Echange Local: chacun peut apporter un objet (de bonne qualité, dont il ne se sert plus mais qui peut servir à quelqu'un d'autre) en échange de quoi il recevra une lettre de change/ monnaie du jour, qu'il pourra échanger avec un autre objet, s'il le souhaite - avec les réseaux SEL et |
Shiatsu solidaire (19) |
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avec l'association Et, Mouvance : activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In avec Carlos Dos Reis et une équipe d'animateurs |
Slam "Etre humain" (22) |
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ayant pour thème "Etre humain", animé par Jean-Yves Bourgain, élève à l'ENS LSH. |
Théâtre de l'opprimé: "Les bombes et les boucliers", "La recherche du bonheur" (11) |
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Jeux de mise en situation qui vise à prendre conscience et débattre de la question de la distance dans notre rapport aux autres. Deux jeux basés sur le modèle du théâtre de l'opprimé d'Augusto Boal, avec Manu Bodinier de la Fédération Rhône-Alpes des Centr |
Théâtre Forum |
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avec Philippe Armand et Juliette Le Roy de "Petits pas pour l'homme" - Théâtre Forum et développement durable en entreprise |
Velomnibus (4) |
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Créé à Montluel dans l'Ain, le Vélomnibus accueille 12 pédaleurs, 8 passagers et 1 conducteur et c'est parti pour des ballades conviviales dans le Parc, en bus à propulsion humaine! |
Vivre l'instant (24) |
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avec Myriam Abtroun Sophrologue master spécialiste en Sophrologie Caycedienne en lien avec la thérapie de l'âme avec Younes Aberkane, président de l'association Terres d'Europe (Ensemble pour une Europe de paix) |
Yoga (20) |
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Invitation à la découverte de la sagesse du coeur avec Bénédicte Hervy et Gabriel Immédiato - Raja yoga - à la source de la pensée |
Comme pour le pacte écologique, plusieurs réseaux qui ont été à l'origine de manifestes ou d'innovations se sont regroupés pour proposer la mise en oeuvre d'un pacte civique en vue de donner au débat public et aux campagnes électorales une qualité démocratique supérieure
Avec Jean-Baptiste de Foucauld - Solidarité Nouvelle face au Chômage et Démocratie et Spiritualité; Patrick Viveret - Collectif Richesse; Claude Alphandéry - Promoteur Economie Sociale et Solidiare; ATD Quart Monde; Secours Catholique; Secours Populaire; CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement); Laurence Baranski - Interactions Transformation Personnelle Transformation Sociale; Carine Dartiguepeyrou - Présidente du Club de Budapest France; la Nouvelle République des Jeunes; les Amis de la Vie; Jean Fabre - PNUD; les élus de Macapa-MAPA Brésil; Anne-Marie Codur de Boston-Campagne Obama
Régulation : Antoine Dulin - Responsable national Scouts et Guides de France
De la racine du changement à l'intelligence du corps, du coeur et de l'esprit . Comment nous vivons le changement, le mouvement ? Quels sont les différents registres d'émotions liés au changement (déni, colère, deuil de l'avant, apaisement, re-naissance...) ? De l'accueil à la naissance à l'accompagnement vers la mort, comment construisons nous un mieux être tout au long de la vie aussi bien pour chaque personne qu'en milieu hospitalier ? Quelles interactions entre transformation personnelle et transformation collective
Avec Séverine Millet - revue Nature Humaine; Dr Dominique Eraud - Fondatrice du mouvement Eco-médecine; Haguit Greillshammer - Doctorante sur le mouvement comme moteur de thérapeutique; Pr Christian Scheiber - Biophysicien et chercheur en neurosciences; Dr Maria-Carmélita Nogueira - Neurologue, spécialiste sclérose en plaque; Amina Slaoui - Vice-présidente de l'Association Maroc Handicap
Régulation : Ivan Maltcheff - Coach-consultant, accompagnateur du changement
Simplicité et mieux être, frugalité abondante, sobriété heureuse... Ouvrir des chemins où l'expertise des plus fragiles, des plus vulnérables est mise en lumière et valorisée, ainsi, interrogeons la manière dont les plus vulnérables ont été pris en compte depuis le néolithique notamment.
Avec Valérie Delattre - Archéo-anthropologue; CRESUS; négaWatt; Colibris Mouvement pour la Terre et l'Humanisme; Eric Julien - Conseil en stratégie d'entreprise, association Tchendukua (indiens Kogis-Colombie), Thierry Geffroy - Bio Vallée et l'Ecole de la Nature et des Savoirs dans la Drôme; Serge Vo-Dinh - Secrétaire général à Adecco France; Younes Aberkane - Président de l’association Terres d’Europe; membre du Conseil des Scouts Musulmans de France et Vice-président des Amitiés Judéo-musulmanes de France
Régulation : Caroline Chabot - Journaliste Eveil et Sens
Témoignages d'engagement à travers l'exemple du Service Civil Volontaire, du Service Volontaire Européen, des chantiers internationaux, enjeu pour nos sociétés et nos démocraties, en quête de sens : pour les jeunes de 18 à 25 ans, une expérience de solidarité, une autre forme d'apprentissage et de dialogue intergénérationnel.
La suite du Forum jeunes en humanité : articulation développement personnel et développement durable avec Arnaud Billard et Saloua Zrioual, témoignages un an après, quels changements ?
ALPADEF - l’Alliance Panafricaine pour le Développement de l’Entrepreneuriat Féminin (France- Senegal) avec Lorella Pignet-Fall (Présidente) et Papa Dacoumba Sow.
Unis-Cité - Philippe Tiberghien, Laurent Davy et Marie Gourion
L'AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) - Cécile Casey et Marion Sessiecq
Nouvelle Solidarité face au Chômage - Jean-Baptiste de Foucauld et Jessica Holc
Association Poursuivre - Jean-Marie Pithon
La Fédération des Centres Sociaux de Rhône Alpes - Manu Bodinier
Les Scouts et Guides de France et l'expérience de la communauté des jeunes adultes - Antoine Dulin
L'INJEP - Jean-Claude Richez
Ville de Lyon - Najat Vallaud Belkacem
Ville de Villeurbanne - Marie-Neige Blanc
La Région Rhône Alpes - les Vice-Présidents François Auguste, Katia Philippe + Marianne Leroux et Emilie Bret
Expériences d'autres pays : Italie, Allemagne, Brésil - Janete Capiberibe (députée), Christina Almeida élue de Macapa
Témoignage d'étudiants de l'ENS LSH qui participent au projet "Trait d'union Multicampus Multiquartiers"
La Fédération des MJC de la région Rhône-Alpes - Michel Machicoane
En alternance avec des témoignages de vie...
Régulation : Cyril Kretzschmar
Depuis de nombreuses années, le Collectif richesse, des chercheurs, des Institutions comme le Programme des Nations Unies pour le Développement… se mobilisent pour promouvoir la création de nouveaux indicateurs de richesse, tableau de bord d'un nouveau projet de société au sein duquel l'économie est remise à sa juste place, c'est-à-dire au service du projet. Depuis un peu plus d'un an, le Forum pour d'Autres Indicateurs de Richesse (FAIR) a proposé à la « Commission de Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social » (dite Commission Stiglitz) un dialogue avec la société civile. Les rencontres des Dialogues en humanité permettront de débattre entre chercheurs, élus, autres citoyens… sur le rapport provisoire de la Commission et de formuler des contributions sur la refonte du PIB, les indicateurs de développement durable et ceux de la qualité de vie…
Avec les membres de la Commission Stiglitz, le Conseil de l'Europe, l'OCDE, le Collectif Richesse, Alternatives Economiques, Reporters d'Espoirs, la Région Rhône-Alpes, le Grand Lyon
Avec notamment Hélène Combe, Patrick Viveret, Florence Jany-Catrice, Pierre-Alain Muet, David Kimelfeld…
Régulation : Hélène Combe - Déléguée Générale de l'Observatoire de la Décision Publique
Dans le cadre de la préparation de la COP 15 (Conférence mondiale de Copenhague en décembre 2009), construction de la cohérence entre les enjeux sociaux (anticipation, humanisation et accompagnement des grandes migrations, action collective pour la sauvegarde des cultures en danger, …), économiques (créations d'emplois pérennes, et non délocalisables, partage des richesses entre territoires), écologiques (réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, adaptation au changement climatique, enjeu de l'eau et de la biodiversité) et démocratiques (vers des Plans-climat territoriaux de 2ème génération).
Avec les Eurocités, Energie cités, le RAC, ViTeec, les chercheurs, les entreprises et Pierre Radanne - Président de 4D, contribue aux négociations sur le climat depuis de nombreuses années, Bruno Charles - Vice-Président du Grand Lyon pour le Plan Climat, Gérard Magnin - Directeur du réseau Energie Cités, Lionel Roche - Avocat et vice-président d'APPEL les éco-entreprises en Rhône Alpes, Béatrice Vessiller - Présidente de l'Agence Locale de l'Energie, Emmanuel De Thuy, le Collectif ARGOS, la CIMADE, le Forum International des Droits de l'Homme…
Régulation : Arnaud Billard
Avec des architectes comme Etienne Régent; des élus comme Olivier Brachet - Vice Président Habitat du Grand Lyon, Philippe De Mester - OPAC du Rhône, des promoteurs publics et privés, des réseaux d'habitat groupé comme Habicoop, des designers, des associations comme 4D, Habitat et Humanisme, les foyers d'hébergement, des étudiants, la Maison de l'architecture, Paul Blanquart - philosophe, sociologue et historien de la ville, auteur de "Une histoire de la ville. Pour repenser la société", Jacques Saint-Marc - spécialiste du développement durable urbain France-Chine, des locataires... des invités de différents pays, des médias comme Ecologik ou TerraEco.
Régulation : Etienne Régent - architecte Siz'Ix
Témoignages de personnes ayant vécu des transformations personnelles et/ou des transformations sociales, notamment avec Eric Jayat, fondateur de l'Association Axès Libre, des personnes en grande précarité de l'association Petits Frères des Pauvres, en lien avec Claude Tourtet, artiste-plasticien (voir l'atelier L'art, la solidarité, la dignité chaque jour de 14h à 18h)
Régulation : Jessica Holc - Déléguée générale Nouvelle Solidarité face au chômage
Faouzi Skali- Maroc, Président du Festival de Culture Soufie de Fez et du Forum "Une âme pour la mondialisation", Docteur en anthropologie, ethnologie et science des religions. Il contribue à la reflexion sur le dialogue entre les peuples et les cultures dans l'espace euro-méditerranéen.
Mamiso, auteur compositeur interprète malgache;
Danielle Mitterrand - Présidente de la Fondation France-Libertés viendra témoigner de l'engagement d'une Résistante d'hier et d'aujourd'hui en France et au Brésil ou à Madagascar avec l'expérience malgache de l'association AKAMASOA (Père Pedro) qui oeuvre pour la survie des plus fragiles à Madagascar;
Brigitte Le Lin - infirmière et Cyrille Harpet - anthropologue ont partager une expérience de vie auprès des personnes à Antananarivo, sur la décharge d'Andralanitra où la survie de chacun dépend de la fouille quotidienne des ordures. Les mères et les enfants sont les premiers exposés et touchés. L'évitement de la souillure est exercé autant pour dissiper les méfaits des ordures que pour éloigner les mauvais esprits susceptibles de les occuper. C. Harpet et B. Le Lin sont auteurs de l'ouvrage "Vivre sur la décharge d'Antananarivo. Regards anthropologiques"
Debora Nunes De Lima - Universitaire et chercheure Economie Urbanisme Pauvreté au Brésil
Régulation : Geneviève Ancel - coordinatrice des Dialogues en humanité
19h Le spectacle de la Cie le Chant de la Carpe "Du fil à retordre" (28) :
Trio de clown et musique"Du fil à retordre", c'est la rencontre improbable de trois clowns, trois paires de main, un violon, un accordéon, deux accordéons, un mélodica, une cloche. Et puis des pieds qui marchent et se tordent et se promènent, des pieds funambules qui grimpent sur une boule d'équilibre et qui dansent sur une corde souple.
Un spectacle pour tous les âges qui invitent le public à se construire son imaginaire, sa folie.
20h Marc Vella, son piano et la Caravane Amoureuse
Marc Vella, grand prix de Rome, a parcouru la planète avec son piano à queue (plus de 170 000 km). N’imaginez pas qu’il a donné des concerts de gala que dans les salles les plus prestigieuses, mais il a improvisé des concerts dans les endroits les plus insolites, là où parfois certains ethnologues n’oseraient pas mettre les pieds : dans des bidonvilles de l’Inde et du Pakistan, en Afrique, dans des cités européennes dites à risque. Marc Vella est un amoureux de la vie malgré son enfance malheureuse et grâce à sa musique, il a redonné espoir à des dizaines de milliers de personnes.
Au Kiosque à musique (devant l'entrée de la porte des Enfants du Rhône) A partir de 14h00 jusqu'à 20h
- 14h00 à 16h00 Atelier-spectacle du théâtre forum
- 16h30 à 17h00 Compagnie des Trois temps
- 17h30 à 18h30 Collectif Tête à mules
- 18h45 à 19h30 Fanfare du Train de nuit
Projection de films du monde
- 15h15 Tjibacou "le pardon" comment la médiation est pratiquée dans une autre culture (1h30)
- 17h00 Disparition des abeilles avec la participation de Monsieur Rouchon (20 min)
- 18h00 Témoignage de vie (Claude Tourtet - 12min)
- 18h15 La caravane amoureuse (Marc Vella)
- 19h30 Davos, Porto Alegre et autres batailles (Vincent Glenn)
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Pique-nique libre et improvisé, avec en plus la présence de restaurateurs bio, végétariens, de cuisines du monde sur place.
Les restaurateurs présents sont : Soline (cuisine végétarienne et bio), Les facteurs (paniers bio et/ou fermiers locaux), Le Messob (cuisine éthiopienne), Couleur des mets (essentiellement bio et végétarien, tartines...) et Chez Solange Botolahibe de Madagascar (cuisine malgache).
Rencontre informelle avec tous les participants.
Pendant le repas, "Les chevaux vapeurs laissent place aux chevaux", les équipages et les conducteurs d'attelage qui collectent les 350 corbeilles des déchets du Parc de la Tête d'Or, passeront nous montrer comment ceci fonctionne ; apprentissage du recyclage et de la valorisation des déchets.
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès-Cimes (29) |
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Accro-branche contemplatif et respectueux de la nature, le temps de (re)découvrir ou d'apprendre l'Arbre, de goûter le plaisir des cîmes, d'éprouver la relation de confiance entre le grimpeur et l'assureur... |
Apprendre à se relier à l'énergie du dauphin en musique (35) |
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avec Frédérique Pichard, femme hors-norme. Très spontanément branchée sur le monde naturel et grande connaisseuse des vertus des plantes et des fleurs, elle est particulièrement à son aise dans l’océan, surtout quand des dauphins nagent dans les parages. |
Art de Vivre (20) |
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Séance pour gérer son état mental et sa qualité de vie. Initiation au bien être du corp et de l'esprit par le yoga, la pratique de la respiration pour enlever le stress et la méditation .
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Art et médiation (27) |
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avec les jeunes artistes israëlo-palestiniens , le collège doctoral Diversité culturelle et insertion sociale avec Henri Cohen Solal et Carrefour des Mondes et des Cultures |
Art Gens et La fée crochette (32) |
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Samedi : Atelier de recyclage artistique tout public pour valoriser de manière créative nos déchets grâce à des manipulations simples et à la portée de tous |
Art-Vitrail (36) |
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Démonstration de la méthode Tiffanie par l'artiste Paul Bunichon, maître verrier. Des stages d’initiation à thème sont régulièrement proposés : Vitrail Traditionnel ou Tiffany, Fusing |
Basket en fauteuils (28) |
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avec l'association Capsaaa (CAP-Sport, Art Aventure Amitié) avec Nezha Er-Rafiki et Ryadh Sallem - Champion Europe Basket fauteuil |
Bourse d'échanges de graines (2) |
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Venez échanger des graines, boutures, plantes, dans une ambiance conviviale - avec le Collectif Semons la biodiversité |
Chant polyphonique corse (33) |
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Vendredi et Dimanche: Initiation au chant polyphonique corse du groupe lyonnais Asculta avec Fabien Haug Dimanche : Un concert (formation partielle) dans le passage de l'île du Souvenir à 19h15 (durée 40') du groupe lyonnais Asculta |
ChrOnoSMOS - Interactif (14) |
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Expérimentez le processus de co-construction de l'imaginaire, project artistique participatif mené par Christina Firmino. Sous la forme d’une frise historique que nous vous demandons de remplir, nous reconstituons le cosmos de notre histoire. |
Circuit de la paix |
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Circuit ludique et créatif autour des Droits Humains - "le rétablissement, le maintien et la construction de la paix", avec Laurent Attar-Bayrou, Guy Peyretti et Charlotte de l'Association Internationale des Soldats de la Paix, en lien avec Carrefour des Mondes, les Scouts et guides de France et Nadine Outin de l'Organisation des Droits de l'Enfant |
Comment une pirogue peut-elle affronter la furie de la mer? (7) |
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Rencontre autour de l'oeuvre «Transit pourquoi », les tableaux du peintre sensibilisent à l’immigration clandestine. |
Éco-Bijoux (Serres) |
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Montrer la valeur symbolique des matériaux naturels de l'Amazonie (graines, pierres brutes, bois). |
Espace jeux ludothèque (21) |
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pour les enfants et leurs parents avec Farid L'Haoua de Croc'aux jeux |
Exercice de projection dans l'avenir "I have a dream" (Agora3) |
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Il s'agirait de demander aux participants de tenter leur propre projection dans l'avenir dans 50 ans ? 100 ans ? Une façon de donner des images concrètes de ce que pourrait être "une politique et une économie du mieux être". |
Exposition "Un autre regard sur les déchets" (31) |
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Traitement comparé des déchets ici et là-bas par l'Association France Ethiopie, avec Shoki Ali Saïd, président de l'association, Monique Dupasquier, vice-présidente... |
Intelligence collective et mieux être (26) |
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avec Jean Francois Noubel et Fernanda Ibarra, experts internationaux en intelligence collective |
L'art, la solidarité et la dignité humaine (30) |
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Invitation à la création à partir de récupération de ressources naturelles, à l'initiative de l'artiste plasticien Claude Tourtet travaillant sur l'année avec personnes en très grande précarité de l'association Petits Frères des Pauvres, en lien avec les villes de Vaulx-en-Velin et Villeurba |
La Médiation dans la famille, dans la ville, dans la souffrance au travail (27) |
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Construction à partir de témoignages de médiation : |
La non-violence, une force pour agir (23) |
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Parcours d'exposition commenté, adressé aux jeunes comme aux adultes qui souhaitent vivre dans un monde moins violent. |
Land Art "Mandala de fleurs" (34) |
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avec Lone Hestehave, artiste suédoise, exercices autour de la mémoire et de l'eau. |
Lectures et contes pour enfants et adultes (10) |
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Lecture sous les arbres avec des albums, des romans, des documentaires, des magazines, des bandes-dessinées pour tous les âges, et histoires racontées aux enfants par les bibliothécaires. Dimanche à 16h30 : Enquête sur le réseau de distribution d'eau à Suspect city (s'adressera aux jeunes à partir de 10 ans et sera animée par les bibliothécaires) avec les Bibliothèques Municipales de Lyon - Bernadette Gueydon, Fatiha Toumi... |
Les abeilles (15) |
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avec Myriam Abtroun - Présidente de l'association Aisa Lyon, Sylvie Sagne - Direction des Espaces Verts de la ville de Lyon, Olivier Martel - chargé de l'éducation au développement durable au Grand Lyon et Alain Rouchon - Président du Syndicat des apiculteurs : à la découverte de l'abeille, des ruches... |
Mieux se connaitre, mieux se comprendre - vivre un cercle d'échanges (37) |
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Thérapie de l'âme : un outil pour dialoguer en harmonie avec soi même, avec l'autre, avec son environnement - avec Younes Aberkane, président de l'association Terres d'Europe (Ensemble pour une Europe de paix) + une dmei heure de chants soufis en début d'atelier |
nature-humaine |
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Parachutes de jeux coopératifs (23) |
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avec les bénévoles du MAN (Mouvement pour une Action Non-violente) en lien avec Farid L'Haoua de la ludothèque Croc'aux jeux |
Percussions naturelles sur le thème des 5 éléments (3) |
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Pour rassembler petits et grands avec des matériaux naturels tels que le bois, la terre, le métal et l'eau avec l'artiste percutionniste Serge Bertrand |
Shiatsu solidaire (19) |
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avec l'association Et, Mouvance : activités et formations à travers les pratiques du Shiatsu et du Do In avec Carlos Dos Reis et une équipe d'animateurs |
Slam "découverte et pratique de l’art" (22) |
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Georges Cyprien propose la découverte et la pratique de l’art par le biais du slam. Cet atelier impulse l’écoute, le dialogue, et le respect de soi et des autres. |
Sommes-nous seul ou ensemble dans une foule ? (16) |
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Arts plastiques et écriture - création de petits personnages à deux ou trois; de jour en jour, une foule se constitue. La "parole" des personnages est écrite sur des petits cartons, avec Mariska Forrest des Ateliers de la Banane à Bruxelles en lien avec Banlieues d'Europe (Sarah Levin - Directrice) |
Sors les langues de ta poche (18) |
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Découverte de la langue, la culture et l'histoire du Mali - avec Youssouf Coulibaly et organisé par Alice Dupuis et Caroline Maguin, en Service Civil Volontaire à l'AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) |
Théâtre de l'opprimé: "Les bombes et les boucliers", "La recherche du bonheur" (11) |
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Jeux de mise en situation qui vise à prendre conscience et débattre de la question de la distance dans notre rapport aux autres. Deux jeux basés sur le modèle du théâtre de l'opprimé d'Augusto Boal, avec Manu Bodinier de la Fédération Rhône-Alpes des Centr |
Wu Qi Chi Kong Alchimie Taoïste (10) |
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Le Taï Chi chuan style Wu, le Wu Ki Chi Kong et l'alchimie Taoïste sont des disciplines millénaires Chinoises. |
Rendre possible la métamorphose à travers la mobilisation des potentialités créatrices :
L'implication et l'engagement des jeunes, les carrefours de savoirs, comment l'engagement se construit avec des personnes en situations d'exclusion ? Comment construire une culture de paix après des conflits graves ?
En présence d'anciens résistants de la dernière guerre mondiale; l'expérience d'Auroville en Inde, l'association Carrefour des mondes et des cultures avec les jeunes israëliens et palestiniens; des personnalités africaines de RDC; des personnalités cambodgiennes et brésiliennes ; Enzo Fazzino - Chef de section au Bureau de l'information du public à l'UNESCO, les jeunes en service civil
Régulation : Alain Barbier - consultant et Philippe Piau - metteur en scène compagnie de la Tribouille
A quoi passe-t-on le plus de temps de vie : à respirer, à dormir ? Mais combien de temps passons-nous à améliorer la qualité de notre respiration, de notre souffle, de l'air que nous respirons, à "bien dormir" ? En quoi le temps est-il un levier pour une construction de la cohérence et d'une politique du mieux-être ?
Avec Ryadh Sallem - Triple champion du monde natation et basket fauteuil; Thérèse Rabatel - Adjointe au Maire de Lyon; Henryane de Chaponnay - Association pour la réciprocité en lien avec Paolo Frere et Chico Whitaker au Brésil. Faouzi Skali Président du Festival de culture soufie et du forum "une âme pour la mondialisation"
Régulation : Wafaa Fawzi - Adjointe à la directrice des études ENS-LSH et Karim Mahmoud-Vintam - Professeur de géopolitique (IEP de Lyon)
Beauté et solidarité, art et dignité par exemple à travers une oeuvre co-construite et les contributions de :
Régulation : Fazette Bordage - Mission Nouvelles Cultures Urbaines et Fernanda Leïte - directrice du CCO de Villeurbanne
Témoignages d'engagement à travers l'exemple du Service Civil Volontaire, du Service Volontaire Européen, des chantiers internationaux, enjeu pour nos sociétés et nos démocraties, en quête de sens : pour les jeunes de 18 à 25 ans, une expérience de solidarité, une autre forme d'apprentissage et de dialogue intergénérationnel.
La suite du Forum jeunes en humanité : articulation développement personnel et développement durable avec Arnaud Billard et Saloua Zrioual, témoignages un an après, quels changements ?
ALPADEF - l’Alliance Panafricaine pour le Développement de l’Entrepreneuriat Féminin (France- Senegal) avec Lorella Pignet-Fall (Présidente) et Papa Dacoumba Sow.
Unis-Cité - Philippe Tiberghien, Laurent Davy et Marie Gourion
L'AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville)
Nouvelle Solidarité face au Chômage - Jean-Baptiste de Foucauld
Association Poursuivre - Jean-Marie Pithon
La Fédération des Centres Sociaux de Rhône Alpes - Manu Bodinier
Les Scouts et Guides de France et l'expérience de la communauté des jeunes adultes - Antoine Dulin
L'INJEP - Jean-Claude Richez
Ville de Lyon - Najat Vallaud Belkacem
Ville de Villeurbanne - Marie-Neige Blanc
La Région Rhône Alpes
Expériences d'autres pays : Italie, Allemagne, Brésil - Janete Capiberibe (députée), Christina Almeida élue de Macapa
Témoignage d'étudiants de l'ENS LSH qui participent au projet "Trait d'union Multicampus Multiquartiers"
La Fédération des MJC de la région Rhône-Alpes - Michel Machicoane
En alternance avec des témoignages de vie...
Fez et Faouzi Skali; Bangalore et Siddhartha; Berlin et Christel hartmann-Fritsch ou Charlotte Stolz; Pierrefitte et Hibat Tabib; Villeurbanne et Marie-Neige Blanc; Macapa et Camilio Capiberibe; Abu Gosh - Jérusalem et Henri Cohen-Solal, Rabat et Ali Serrhouchni, Genève et Constance de Lavallaz, Boston et Anne-Marie Codur; Dakar avec Papa Dacoumba Sow et ALPADEF - l’Alliance Panafricaine pour le Développement de l’Entrepreneuriat Féminin (France- Senegal) avec Lorella Pignet-Fall (Présidente).
En lien avec de nombreuses initiatives de solidarité convergentes, de logiques inter-réseaux comme l'Alliance pour la planète, le Forum Social Mondial, Wiser Earth, Beija-flor, Banlieues d'Europe et leur réseau de projets culturels et interculturels : Jean Hurstel et Sarah Lévin; Fernanda Leïte du CCO de Villeurbanne; Christel Hartmann-Fritsch - Fondation Genshagen Berlin, Djura et l'Opéra des cités; les Entretiens de Millancay : Philippe Desbrosses; le mouvement Ecomédecine avec Dominique Eraud; C2DS (Comité Développement durable en Santé) : Christine Belhomme et Olivier Thomas - "D'abord ne pas nuire, pour mieux soigner"; Université Terre du Ciel : Alain Chevillat
Régulation : Geneviève Ancel - coordinatrice des Dialogues en humanité
Marcel Maréchal comédien, directeur des Tréteaux de France et Alhassane Maïga, comédien et directeur des Tréteaux du Niger, troupe de théatre ambulant qui interprète Corneille et Shakespeare sur les places des villages et des villes en Afrique et en France
Régulation : Hubert Julien-Laferrière - Vice-président du Grand Lyon, délégué à la coopération décentralisée
Le Théâtre Parminou du Québec à l'initiative de la Région Rhône-Alpes
Trois représentations des "Contes de la richesse" par le Théâtre Parminou
Du haut de ses 35 années d'expériences, le théâtre Paminou, chef de fille du théâtre d'intervention au Quebec, questionne, provoque et interpelle le public par les émotions et la voie du coeur.
Théâtre itinérant mais surtout quotidien, la troupe a su développer une théâtralité singulière en investissant tous les lieux où l'on trouve de l'activité humaine. Au delà des écoles, usines, prisons, le Théâtre Parminou investit les lieux où la parole peut être utile pour être au coeur des débats et mouvements les plus importants de la société contemporaine.
A travers les "contes de la richesse", la troupe nous invite à nous poser des questions d'actualité "Comment se sevrer de cet impétueux besoin de consommer ? Comment se départir de la peur pour libérer notre imaginaire et peut-être inventer une autre économie ?"
Chaque représentation sera suivie d'un forum citoyen pour nous permettre de quitter l'univers des "Biens" pour rentrer dans celui des "Liens"
La Compagnie de la Tribouille poursuit son aventure avec les Dialogues en humanité en revenant cette année en tant qu'intervenants déambulatoires sur l'édition. La compagnie se définit comme une troupe de créateurs impliquée dans la vie de la cité.
19h Groupe lyonnais Asculta, chant polyphonique corse : concert (formation partielle) dans le passage de l'île du Souvenir
(Afrique, Asie, Brésil, Europe, Canada, Madagascar, Méditerranée...)
Musiques, théâtre et chants du monde
Dédicaces avec les écrivains, tous les jours sur le stand de la librairie
Slam (Lyon, Paris...)
Films du monde et Expositions en lien avec "Osons la solidarité"
Au Kiosque à musique (devant l'entrée de la porte des Enfants du Rhône) A partir de 16h00 jusqu'à 20h
- 17h00 à 18h00 Spectacle du Collectif Tête à mules
- 18h15 à 19h30 La Tribut du verbe (SLAM session)
La slam session
En américain, slam signifie faire claquer les mots. Le slam est un espace d'expression, une prise de parole libre en public, la slam session. Les règles originales sont simples : la scène est ouverte à tout le monde sur inscription préalable, à l'appel de son nom, on dispose de 5 minutes maximum sur scène, le choix du texte et l'interprétation sont libres, il n'y a pas de support musical, et un verre est offert après le passage. Un slam est le texte que l'on dit sur une scène pendant la slam session.
Projection de films du monde
- 16h45 Médiation et harcelement au travail (Daniela Schwendener - 6min)
- 17h00 Souphisme et modernité (20 min)
- 17h30 Kasko monte à Paris (52 min)
- 18h30 "I have a dream" Miroirs d'avenir (Thielli Chouikrat/ Corinne Iehl)
- 19h30 Invasion toxique (Dorothy Goldin Rosenberg)
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(* sous réserve)
Des témoignages de vie de femmes, qui, d’une manière ou d’une autre, ont « entre-pris » pour faire bouger les choses. Des morceaux de vie brossés avec des mots sortants droits du cœur...
Les femmes font. Et elles le font peut-être différemment : peut-être plus connectées à la vie, elles agissent souvent en militantes du quotidien. La question de l’égalité a ressurgi, mais le débat s’est plutôt centré sur leur spécificité en termes d’engagement.
On ne peut peut-être pas refaire le monde, mais s’il ne se défait pas, les femmes y seront pour quelque chose. A condition qu’elles prennent conscience de leur force.
Des femmes, beaucoup, dans le cercle. Mais des hommes aussi. 2/3-1/3 disons. Ouf, la discussion gagnera en légitimité si nous ne sommes pas qu’entre nous sur ce sujet !
Les femmes, plus fortes que les hommes ? Ce constat est en tout cas là : les femmes font, et surtout dans les moments critiques où on serait peut-être tentés de baisser les bras : la guerre, la « crise », la situation difficile des femmes dans certains quartiers, semblent en effet démultiplier leur énergie. La puisent-elles car elles sont en lien direct avec la vie, qu’elles peuvent porter au sens propre comme figuré ? « On porte la vie sur nos épaules » exprimera ainsi une intervenante des-dits « quartiers chauds » , alors qu’un autre témoignage (de deux hommes) revient sur le quotidien de la plupart des femmes africaines.
Mais si les femmes luttent, il semble qu’elles le fassent à leur manière, guidées par une sorte de solidarité impalpable, un « faire ensemble », mais aussi une certaine ingéniosité, découlant certainement de « l’habitude des petites difficultés quotidiennes ».
Cette force déployée par les femmes n’est pas sans rappeler la flamme du militantisme. D’ailleurs, « c’est bizarre, 90% de femmes sont dans ces circuits là ! », souligne Tina. Cela ne veut pas dire que « les grandes gueules qui ne comptent pas les heures » ou « la grandeur humaine extraordinaire des gens pendant la guerre » est l’apanage des femmes ! Ceci-dit les faits dont là. En tout cas, question militantisme, Marie-Jo n’a pas manqué de faire un appel de phare : « cette façon de lutter particulière est à transposer aujourd’hui ! ».
La question de l’égalité ? On ne pouvait pas y couper, et pour cause : les problèmes à ce niveau semblent en fait se déplacer plus qu’ils ne s’effacent. Cela dit, peu de « féministes revanchardes » dans le cercle. Que ce constat : « On est égales aux hommes comme A=B », « on est au milieu du gué ». Pourquoi ? :
En somme : les femmes ont encore de beaux jours devant elles pour arriver à s’imposer… à leur manière, comme elles savent si bien le faire…
Problèmes identifiés |
Solutions (Ouf, il y en a + !) |
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Le pianiste et compositeur Marc Vella a été l’invité des « Dialogues en humanité » de 2009.
Son approche du monde et la « guérilla des bisous » qu’il a mise en chantier sous le nom de « Caravane amoureuse », depuis 2004, sont on ne peut plus en phase avec la manifestation lyonnaise.
Françoise Nowak :
Vous avez participé, le samedi 4 juillet 2009, à la manifestation lyonnaise « Dialogues en humanité » par un concert-rencontre au piano dans le parc de la Tête d’or, ainsi que par des improvisations et des échanges avec les promeneurs durant l’après-midi du lendemain.
Qu’est-ce que le titre de cette programmation évoque pour vous ?
Marc Vella :
Cela fait 25 ans que je « dialogue en humanité » avec mon piano à queue !
A l’âge de 24 ans, plutôt que de suivre l’itinéraire classique auquel mes études me prédestinaient, j’ai décidé de partir à l’aventure de par le monde avec cet instrument, au volant d’une R5 bricolée équipée d’une remorque, et d’en faire un vecteur d’échanges humains. A l’époque, j’avais envie de faire l’amour avec la terre entière ! J’étais extrêmement attiré par la beauté profonde de tous les peuples. Depuis lors, j’ai parcouru plus de 170 000 km, dans une quarantaine de pays, du pôle Nord à Madagascar, en passant par les pays de l’Est, le Maghreb ou l’Afrique noire
Françoise NOWAK :
Dans quels contextes intervenez-vous ?
Marc Vella :
Dans tous les contextes, y compris dans des salles de concerts traditionnelles. Que je sois invité dans des maisons de retraites, attendu dans une prison, ou que j’arrive à l’improviste dans un village du Sahara, la surprise est la même : les gens qui m’accueillent n’ont généralement jamais vu de piano à queue. Ils sont curieux et touchés par mon envie de partager un temps avec eux, tout comme par ma musique. Dans les lieux ouverts, le scénario est toujours du même type : d’abord, ce sont les enfants qui viennent vers moi, puis ce sont les femmes, et ensuite des musiciens… Le décor de la fête est campé !
Françoise NOWAK :
Quel type de musique faites vous ?
Marc Vella :
J’interprète les pièces que j’ai écrites pour piano et variacordes, un système de mon invention que j’ai aménagé à l’intérieur de mon instrument et qui lui donne une palette orchestrale. Cela dit, aujourd’hui, je me dirige de plus en plus vers l’improvisation. Il m’est arrivé de vivre cette forme d’expression avec des musiciens du désert, et j’ai senti qu’ils étaient alors habités par la grâce. Cette pratique demande d’être dans « l’ici et maintenant », de se libérer du carcan du « mental ». Si l’on y arrive, on devient porteur de cette grâce : L’oeuvre qui en résulte a quelque chose d’universel, parce qu’en la créant sur le vif, on n’est plus dans la partition mais dans le mystère : on se livre à l’inconnu. Du coup, quelque chose se révèle et inévitablement touche les gens. Mon ambition, aujourd’hui, c’est d’arriver à cela en permanence.
Françoise NOWAK :
La reconnaissance et le succès vous ont-ils rendu moins aventureux ?
Marc Vella :
Absolument pas ! A force d’entendre des gens me dire qu’ils voudraient se transformer en petite souris pour pouvoir assister aux rencontres fabuleuses dont je témoigne, j’ai mis en place ce que j’ai appelé « la Caravane amoureuse », en 2004. Cette année-là, grâce à la générosité du directeur de la CITRAM, une société de transports bordelais, j’ai pu affréter trois bus et les faire aménager en camping-car. J’ai alors proposé à des personnes de tous âges et de tous horizons de m’accompagner pendant deux mois au Maroc pour y opérer une « guérilla des bisous » ! L’idée de cette initiative, c’est « d’envahir » les autres pays -et même le nôtre- par l’amour, avec bienveillance et confiance, bref d’aller vers l’humanité autrement. La première des écologies commence là. Par son regard, par l’accueil joyeux, respectueux et ouvert que l’on réserve à ceux que nous croisons, nous pouvons casser les rapports de pouvoir qui sont la source de toutes les pollutions. Cette première opération a rassemblé 33 personnes de 20 à 80 ans. Ensuite, il y en a eu deux autres : une, dont le cap était la Roumanie, en 2006, et la dernière, en 2008, qui m’a fait arpenter la France, la Suisse et la Belgique, avec 60 caravaniers. Chaque fois, ça a été une aventure extraordinaire ! Maintenant, je prépare celle de 2010, qui fera son chemin, du 15 avril au 6 juin, en Bulgarie, en Turquie, en Syrie et au Liban. Au passage, j’invite ceux qui souhaitent s’y inscrire à se rendre sur le site http://www.caravane-amoureuse.com.
Françoise Nowak :
Qu’est ce que les « Caravanes amoureuses » précédentes vous ont appris ?
Marc Vella :
Beaucoup de choses, et chacun de ces apprentissages est un cadeau. Tout d’abord, j’ai osé monter ce projet que bien des gens considèrent a priori comme utopique ou dangereux, et sa concrétisation m’a montré que j’avais raison d’y croire, puisqu’il déclenche un engouement et des événements carrément hallucinants. Je vous donne un exemple : un soir au Maroc, dans une auberge, certains d’entre nous jouaient avec des musiciens locaux, tandis que des caravanières dansaient avec les hommes du village. A un moment, ces dernières ont été interpelées par les youyous « d’accompagnement » provenant des femmes voilées restées à l’extérieur, parce qu’elles n’avaient pas le droit d se mêler à la fête. Grâce à leur insistance amicale et la joie ambiante, elles ont obtenu que ces « exclues » puissent entrer ! Du jamais vu ! Deuxième cadeau : j’ai vécu des transformations positives dans les relations humaines. C’est porteur d’espérance et cela m’a fait grandir !
Ces périples sont également des occasions de se rencontrer soi-même, de savoir qui l’on est vraiment :
autant le premier s’est déroulé en harmonie avec les autochtones que nous avons rencontrés, autant il a été difficile, au sein de « l’équipe». Après l’avoir terminé, j’ai même cru que je ne referai plus jamais ce genre d’expérience ! Heureusement, j’ai pris du recul et fini par comprendre que je ne m’étais pas suffisamment fait le garant du cadre. J’ai laissé certaines personnes me « démolir » en entrant dans des processus relationnels malsains, tout cela parce que je ne m’estimais pas assez moi-même ! J’ai donc travaillé sur ce handicap intérieur…
Du coup, durant la Caravane de 2008, il n’y a pas eu l’ombre d’un conflit.
Françoise NOWAK :
Que pensez-vous des « Dialogues en humanité » lyonnais ?
Marc Vella :
C’est un festival qui a du sens ! Je suis ravi qu’on m’y ait convié.
C’est d’ailleurs un des meilleurs que je connaisse sur la non-violence, l’écologie et les différentes thématiques qui leur sont reliées. Dans un certain nombre d’autres, sous prétexte d’une mouvance alternative, on trouve une énergie de révolte négative, dans un décor de drogue, de bouteilles de bières par terre, de sono à fond et de musique techno hyper agressive qui n’engendre rien de bon.
Ici, au contraire, tout le monde est très respectueux, très « écolo ». On sent une conscience en marche, un caractère bon enfant et profond. Pour quelqu’un qui fait comme moi plus de 200 concerts par an, ça saute tout de suite aux yeux ! Quant aux intervenants, tels Patrick Viveret ou Jean-François Noubel, je les connaissais déjà, et Pierre Rabhi est un ami.
Je pense, comme les organisateurs de cette manifestation, que tant qu’on aspire à une transformation en gardant le goût du pouvoir et de la compétition, c’est sans issue. Il faut absolument sortir de ce paradigme.
La performance n’est pas dans la domination mais au niveau du cœur, comme celle de ne sombrer ni dans l’amertume, ni dans la colère ni dans la haine face aux épreuves que l’on traverse
J’ai créé les « Caravanes amoureuses » dans le même esprit que ce qui se passe à Lyon. Elles font la preuve que le merveilleux est dans le simple, que des sourires peuvent être beaucoup plus puissants que des paillettes…
L’amour est un terme tristement galvaudé. Il fait l’objet de manipulations qui rendent la plupart des individusdépendants de désirs inutiles. Il faut au contraire revendiquer de pouvoir aimer de façon libre et ouverte, sans culpabilité…
Oui, décidément, je me sens au même diapason que les « Dialogues en Humanité », et j’espère qu’on m’y réinvitera!
Propos recueillis par Françoise NOWAK, le 2 août 2009
Invitation à la création à partir de récupération de ressources naturelles, à l'initiative de l'artiste plasticien Claude Tourtet travaillant sur l'année avec personnes en très grande précarité de l'association Petits Frères des Pauvres, en lien avec les villes de Vaulx-en-Velin et Villeurbanne.
http://www.petitsfreres.asso.fr/
[bg|2009/Art_solidarite_dignite_humaine|5|120|sort||#ffffff]
Création du Théâtre Parminou en collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde et la Caisse d’économie solidaire Desjardins. http://www.caissesolidaire.coop/
Cette pièce est une invitation à quitter l’univers des « biens » pour entrer dans celui où on tisse des « liens ».
Que penser du fait que nos instruments de mesure pour calculer notre richesse ne font aucune distinction entre les revenus des ventes de ce qui sert à guérir ou à empoisonner, entre ce qui protège la nature ou la détruit, entre ce qui améliore la qualité de vie des gens ou l’appauvrit.
Dans le contexte économique actuel, pourrait-on croire que la crise du verglas ou l’effondrement de viaducs sont des évènements qui, comme d’autres catastrophes, guerres et accidents de la route, favorisent cette fameuse croissance économique de notre produit intérieur brut (PIB) ?
Deux personnages délurés, à la recherche de la « joie de vivre », partiront à la quête de réponses. Dans les chemins de traverse qu’ils empruntent, d’autres questions surgiront : comment se sevrer de cet impétueux besoin de consommer ? Comment se départir de la peur pour libérer notre imaginaire et peut-être inventer une autre économie ?
http://www.petitsfreres.asso.fr/
[bg|2009/Contes_de_la_richesse|5|120|sort||#ffffff]
Osons créer, innover, entreprendre : devenons pionnières
Dans les moments cruciaux de l'histoire, les femmes étaient présentes; et aujourd'hui face à la crise, qui sont-elles ? Témoignages de femmes, échange et partage d'initiatives et de créativité
Avec
Brigitte Bourquin - réseau Interp'elles, EDF Rhône-Alpes,
Marie-José Chombart de Lauwe - Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation,
Danielle Mitterrand - Présidente de la Fondation France Libertés;
Christiane Taubira- Députée, ancienne ministre,
Claire Heber-Suffrin - Initiatrice des Réseaux d'Échanges Réciproques de Savoirs (RERS),
Farida Remila - chef d'entreprise, réseau Action'elles,
Anne-Line Gandon - doctorante Femmes et Développement Durable,
Annie-Claude Bernard - DRH Grand Lyon,
Muriel Pernin - Cités Plume,
Daniele Meaudre - Les Lyonnes,
Corentin Remond - Directeur FACE Grand Lyon,
Hélène Geoffroy - Conseillère générale du Canton de Vaulx en Velin, Conseillère municipale de Vaulx en Velin,
Marie-Neige Blanc - Conseillère municipale déléguée à la vie associative de Villeurbanne,
Dominique Daures - Déléguée régionale aux droits des femmes et à l'égalité, Ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité,
Marine de Linage - PRESTAL,
Radostina Siorat - Adulte relai actions culturelles Vaulx en Velin, espaces Projets Interassociatifs,
Malika Achkouk - Adulte relai santé prévention sécurité Vaulx en Velin, Mutualité du Rhône,
Daniel Fabre - membre de Emmé Ya Tollo représentant la Présidente Régine Jeandemange EDF membre du réseau Interp'ellera,
Annie Fantino - Paroles de Plumes
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Au cœur du Parc de la Tête d’Or, le Grand Lyon organise les 4, 5 et 6 juillet 2008 la 7ème édition des Dialogues en humanité.
Pour voir le film de la montée de la toiture ainsi que quelques photos de la construction, suivre le lien suivant : http://www.medecine-ecologique.info/?Dialogues-en-humanite
Ce forum mondial de la question humaine est né en 2002 lors du Sommet Mondial de Johannesburg de la rencontre entre Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Président de la Communauté urbaine du Grand Lyon, et Patrick Viveret, philosophe.
Cette démarche s’inscrit dans la tradition humaniste de Lyon avec une ambition : poser la question humaine comme question politique.
Les Dialogues en humanité sont placés sous le Haut Patronage de l'Unesco
Télécharger le programme (pdf 260ko)
La crise financière et la crise écologique, dans leur démesure, sont capables d'engendrer une gigantesque crise civilisationnelle. Quelles sont les conditions face à un tel risque, pour que l'humanité relève ce défi et rende possible un saut qualitatif ? Comment mobiliser nos capacités de régulation, d'anticipation et de coopération ?
Pour faire bouger la question humaine, il ne s’agit plus seulement d’alerter nos concitoyens sur la gravité des enjeux mais aussi de les persuader qu’il existe des solutions pour écarter les dangers qui nous menacent (d’où le texte «Sortons du mur »). Sinon, face à la triple crise que nous vivons – écologique, financière et culturelle - le déni et le désespoir guettent.
Entrer dans une démarche d’espérance suppose de sortir de l’opposition entre ceux qui donnent le primat à la transformation des structures politiques et collectives et ceux qui mettent l’accent sur la transformation personnelle, la quête de la sagesse. Fuyons les logiques binaires qui ont fait le malheur de l’humanité. On ne traitera des problèmes de notre temps que si l’on conjugue lucidement le principe d’espérance et le principe de responsabilité.
Un peu partout dans le monde des personnes et des groupes expérimentent déjà d’autres façons de vivre. Ils représentent cette espérance. Pour la faire grandir, il s’agit de tisser un réseau de liens vivants entre ces pionniers, qui se vivent souvent comme minoritaires. (C’est par exemple ce qui se passe avec les personnes qui travaillent sur les Agendas 21). Les Dialogues en humanité sont une occasion de repérer ces acteurs, de leur donner la parole et de les faire coopérer.
L'un des objectifs de l'édition 2008 est également d'oeuvrer à l'essaimage des Dialogues en humanité hors de Lyon, pour créer une dynamique dans d’autres villes européennes. En ce sens, des propositions sont dores et déjà à l'étude pour créer des Dialogues en humanité à Strasbourg et à Berlin, en regard d'initiatives équivalentes à Fez, Bengalore, Sao Paulo ou Bamako.
accueil par Monsieur Gérard Collomb Sénateur-Maire de Lyon, Président du Grand Lyon ou son représentant
projection du film "La marche des gueux" (2007, 50 mn)sur la marche de 25 000 paysans sans-terre indiens menés par Rajagopal.
soirée animée par Hubert Julien-Laferrière, Vice-président du Grand Lyon en charge de la Coopération décentralisée et Geneviève Ancel, coordinatrice des Dialogues en humanité
Référents : Patrick Viveret (philosophe et conseiller maître à la Cour des Comptes), Siddhartha (Inde, Pipal Tree), Serge Orru (WWF France et fondateur du Festival du Vent), Bruno Rebelle (co-fondateur de Vétérinaires sans Frontières, ex-numéro 2 de Greenpeace International, conseiller politique en développement durable et solidarité internationale), Chico Whitaker (Brésil - Livelyhood Award 2006 Prix Nobel de la justice sociale et co-fondateur du Forum Social Mondial de Porto Allegre), Fazette Bordage (Présidente du Centre Culturel "Mains d'Oeuvres" à Saint Ouen, chargée de mission Nouveaux territoires de l'Art- programme européen), Christel Hartmann-Fritsch (Centre Culturel de Berlin Schlesiche 27), Marc Flecher (réseau international Entreprendre pour apprendre), Mohamed Taleb (philosophe), Joêl Séché (Chef d'entreprise - Groupe Séché), Stéphane Hessel (Ancien Résistant et Ambassadeur de France auprès des Nations Unies, auteur de "Danse avec le siècle", militant de la Paix, pour les Droits de l'Homme et les "sans papiers"), Paul Trân Van Thinh (Ambassadeur de l'Union Européenne), Anna Malysa (Conseil en stratégie d'entreprises), Faouzi Skali (Maroc, Fondateur des rencontres du festival de musique sacrée de Fès et du festival de Fès de la culture soufie "Orient - Occident", docteur en anthropologie, éthnologie et sciences des religions), Hibat Tabib (directeur de l'AFPAD association pour la formation, la prévention et l'accès au droit, Pierrefite "ville-médiation")
Référents : Jean-Baptiste de Foucauld (association Solidarités Nouvelles face au Chômage, il a publié plusieurs ouvrages sur la crise contemporaine du lien social), Pierre Zémor (Conseiller d'Etat), Pascale Spianti (Sculptures sociales), Anne-France Boissenin (ONL, Musique à l'hopital), Séverine Millet (association Nature Humaine), Ivan Maltcheff (Réseau Interaction Transformation Personnelle Transformation Sociale), Eric Julien (co-fondateur de l'Alliance pour la Planète, président de l'association Tchendukua en lien avec les indiens Kogis en Colombie, initiateur de l'Ecole de la nature et des savoirs (de la nécessité de réinventer notre futur), auteur et réalisateur), Pierre Laronde (Festival de la Terre), (Djur) Djura (artiste, France-Algérie-Berbère), Daniel Gbévé (Bénin, Minonkpo, programme de crédit solidaire en partenariat avec ECIDEC de Lyon), Myriam Carbonare (Présidente d'ECIDEC)Geneviève Guicheney (journaliste développement durable, France télévision), Catherine Dolto (médecin haptothérapeuthe), Patrick Busquet (Reporters d'espoirs), Eric Lesueur (pilote du projet Grameen Véolia)
Et sous réserve : Antoine Frérot (Directeur Général de VEOLIA WATER), Dr Muhammad Yunus (Professeur d'économie au Bengladesh, fondateur de la Grameen Bank micro-crédit, prix Nobel de la paix 2006, auteur de "Vers un nouveau capitalisme" Ed JC Lattès)
"La société de haute complexité devrait assumer sa cohésion non seulement par de justes lois, mais aussi par responsabilités, solidarités, intelligences, initiatives, consciences des citoyens. Plus la société se complexifiera, plus la nécessité de l'auto-éthique s'imposera. (...) On pourrait résumer l'auto-éthique par les deux commandements : discipliner l'égocentrisme et développer l'altruisme". Edgar Morin, 2004.
(philosophe, sous réserve), Albert Jacquard (généticien), Ryadh Sallem (triple champion d'Europe de Basket Fauteuil et Président de CAPSAAA), So Kalmery (République Démocratique du Congo, artiste, compositeur interprète, ), Catherine Trautmann (députée européenne), Jean Fabre (Genève, Programme des Nations Unies pour le Développement), Pierre Radanne (président de l'Association 4D Dossiers et Débats pour le Développement Durable), Gilles Berault (ACIDD - Communication et information pour le développement durable), Daniel Jover (Barcelone, president de l'Association pour la Promotions des Initiatives Sociales et Economiques APRISE-PROMOCIONS), Robert Lion (Président d'Agrisud, ancien directeur de cabinet du Premier Ministre et DG de la Caisse des Dépôts, membre du Grenelle de l'environnement), Michel Mousel (Président Fondateur de l'Association 4D)
Et sous réserve : Nicolas Hulot
Toutes les journées sont organisées selon la même trame, afin de permettre à chacun de progresser personnellement sur chaque thème proposé.
Pique-nique libre et improvisé.
Les coordinateurs de chaque journée marqueront le début des animations en expliquant les principes de la démarche.
Au travers des ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... proposés par de multiples associations, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible.
Trois scènes d'agoras seront les lieux de l'échange. Autour des "passeurs", issus de différents horizons géographiques et couvrant un champ particulier de la recherche humaine (sciences, arts, spiritualités, philosophie, politique au sens large), chacun est invité, à partir de son expérience personnelle, à venir nourrir un débat touchant une problématique humaine essentielle. Sur chaque scène sera décliné un thème précis, en lien avec le thème global de la journée.
Rencontres avec des témoins de vie.
Le retour à des rencontres plus intimes permettra aux participants de proposer des pistes d'actions concrètes de coopérations possibles, à partir des réflexions menées dans l'après-midi.
"Repas aux 1000 saveurs" à la soirée d'ouverture le 4 juillet
Pique-nique improvisé pour le 5 et 6 juillet
Concerts, théâtre, animations, étonnements, découvertes...
Collaboration potentielle et travail coopératif : les jardiniers du service des espaces verts de La Ville de Lyon et de la direction de la Voirie du Grand Lyon, la FRAPNA, les jeunes en service civil volontaire de l'association Unis-cité, les Scouts et guides de France, les bénévoles des Dialogues en humanité, l'ONF, l'association Oïkos, les Compagnons, l'Amicale du Nid...
Vous souhaitez participer à la construction de la nuhé? Faîtes-vous connaître dès à présent en contactant Arnaud Billard abillard@grandlyon.org (04 26 99 35 56)
Face au besoin d'éthique de l'entreprise et au désir de SENS dans le travail, comment développer une "écologie humaine dans l'entreprise"? Quelles sont les REALISATIONS qui peuvent nous inspirer pour progresser dans cette direction?
Coordinateurs : Jean Clément (Forum Citoyen, ancien chef d'entreprise), 'Henri Jacot', Jacques Lagrange (ARGO)
Animateur :Denis Cocquet (ARGO)
Introducteurs : 'Farida Rémila' (femme - chef d'entreprise Agence Mordicus)Anna Malysa (conseil en stratégie d'entreprise), Bruno Rebelle (co-fondateur de Vétérinaires sans Frontières, ex-numéro 2 de Greenpeace International, conseiller en développement durable et solidarité internationale), Marc Flecher (réseau international Entreprendre pour apprendre), Joel Seché (Président de Seché Environnement, entreprise de traitement des déchets), Evelyne Briois (DRH Total Petrochemicals France Usine de Carling), Henri Jacot (professeur d'économie, conseiller régional Rhône-Alpes)
Avec également , Bruno Lebuhotel (Président de l'URSCOP), Thibault de Saint Simon (Corporate Social Responsability, AVIVA France), Olivier Giraud (MAIN BLEUE EcoLavage Automobile Sans Eau), Christophe Cesetti (Coordinateur de projet Développement Durable pour le Groupe ISS France),
Nous sommes 80% de la population à vivre en ville en Europe et plus de 50% dans le monde, nous rêvons de villes plus humaines plus douces à vivre et plus belles. Nous sommes en train d'inventer un nouvel art de vivre ensemble, une nouvelle urbanité; de nouvelles formes facilitant le lien social.
Coordinatrice : Pascale Simard (Agence d'urbanisme)
Animateur : Michel Mousel (Président Fondateur de l'Association 4D)
Introducteurs : François Grether (architecte urbaniste, Paris - Lyon Confluence), Catherine Parmentier (Directrice générale des Eurocités), Hibat Tabib (directeur de l'AFPAD association pour la formation, la prévention et l'accès au droit, Pierrefite "ville-médiation"), Thérèse Rabatel (déléguée à l'égalité des femmes et aux temps de la ville), Serge Orru (président de WWF), Robert Lion (Président d'Agrisud, ancien directeur de cabinet du Premier Ministre et DG de la Caisse des Dépôts, membre du Grenelle de l'environnement)
Avec également Gérard Magnin (EnergieCités, association des villes européennes pour la promotion des politiques énergétiques durables), Olivier Frerot (directeur de l'Agence d'urbanisme de Lyon), Georges Verney-Carron (galeriste, président de Art et Entreprise - sous réserve), Jean Frébault (président du Conseil de Développement du Grand Lyon), des aménageurs promoteurs, des élus, des citoyens.
Que nous est-il permis d'espérer aujourd'hui en regard des utopies d'hier (réalisées ou non)? Quels moyens l'humanité peut-elle se donner pour vivre mieux sa propre condition? Comment passer d'une force de résistance à une force de coopération? Comment renoncer à une logique de civilisation et de pacification fondée sur la peur de la barbarie extérieure (la figure de l'ennemi) au profit d'une logique d'"humanisation" et de "planétarisation" (Edgar Morin) fondée sur la maîtise de la barbarie intérieure (de notre propre "inhumanité") ?
Coordinateur :
Animateurs : Michael Coppet (AI-TI, association pour l'histoire et la mémoire des peuples), Francine Jacob (SYNTONYS Ouvreurs Stratégiques)
Introducteurs : Chico Whitaker (Prix Nobel de la justice sociale et co-fondateur du Forum Social Mondial de Porto Allegre), Djura (chanteuse berbère), Eric Lesueur (Grameen Bank Véolia), Patrick Chamoiseau (écrivain et éducateur martiniquais), Stéphane Hessel (Collège Ethique International, Ancien Résistant et Ambassadeur de France auprès des Nations Unies), Père Christian Delorme (prêtre lyonnais engagé auprès des populations d’origine magrébine, auteur de "Un prêtre catholique sur les pas de Ghandi"),Max Armanet (directeur du développement journal Libération), Nathalie Perrin-Gilbert (Ville de Lyon), Juliette Esmeralda sociologue (Martinique),
Avec également Patrick Viveret (philosophe, conseiller-maître à la Cour des comptes, auteur de "Pourquoi ça ne pas plus mal" et "Reconsidérer la richesse") ainsi que les héritiers et héritières spirituels de Lucie Aubrac, d'Aimé Césaire et de Joseph Ki-Zerbo
Comment aller vers plus d'équilibre et de sagesse économiques? Des investissements durables peuvent-ils contribuer à limiter l'ampleur des crises financières ? Comment remettre monnaie et finance au service d'un développement durable? En quoi le développement des microcrédits, l'insertion par l'économique, les finances carbone sont-ils des leviers d'action à démultiplier ?
Coordinateur : Jean-Paul Karsenty (économiste et prospectiviste)
Animateur : Fabrice Lang (SYNTONYS Ouvreurs Stratégiques)
Introducteurs : Marc Yor (Professeur à l'université Pierre et Marie Curie, Académicien des Sciences - ), Alain Grandjean (Conseiller développement durable en stratégie d'entreprise, Conseil scientifique à la Fondation Nicolas Hulot, auteur de "Le plein s'il vous plait" avec Jean-Marc Jancovici), Daniel Gbeve (association MINONKPO, partenaire d'ECIDEC au Bénin), Thierry Vandevelde (Fondation VEOLIA et VéoliaWaterForce),
Avec également Gérard Collomb (Sénateur - Maire de Lyon et Président du Grand Lyon), Jacky Blanc (La NEF banque éthique), Claude Alphandéry (Membre du CIPMF Centre International Pierre Mendes France, président du CNAIE), Jean-Baptiste de Foucauld (Solidarités nouvelles face au chômage), Corentin Rémond (Directeur Fondation FACE), Dominique Cherblanc (directeur du développement durable délégation Rhône Alpes d'EDF), Myriam Carbonare (Présidente d'Ecidec), Jean-Marie Albertini (économiste, directeur de recherche émérite au CNRS), Jean Brière (président de Démographie – Ecologie), des représentants de la Grameen Bank, le CADR (Collectif des Associations de Développement en Rhône Alpes)
Les liens entre les hommes et la nature ont de tous temps été à l’origine de cultures et de civilisations riches et diverses, que nous avons en partie oubliées. Peut-être la crise écologique est-elle une occasion unique de réinventer ces liens à la fois culturels, symboliques et imaginaires à la nature?
Coordinateurs : Eric Plouzeau (Directeur du Parc zoologique de la Tête d'Or), Béatrice Korc (réalisatrice)
Animateur : Pierre Goirand (Pierre Goirand Conseil)
Introducteurs : Siddhartha (Inde, Pipal Tree), Claude Ponti (illustrateur de livres pour enfants), Françoise Lemarchand (Editrice, Nature et Découverte), So Kalmery (chanteur de Brakka, République Démocratique du Congo), Faouzi Skali' (Docteur en anthropologie, éthnologie et sciences des religions, Fondateur des rencontres du festival de Fès de la culture soufie "Orient - Occident"), Pascal Picq (paléoanthropologue au Collège de France), 'Kiflé Sélassié Beseat' (Ethiopie ancien directeur du patrimoine de l'UNESCO)
Avec également : Alain Chabrolle (Vice-président de la FRAPNA), Enzo Fazzino (UNESCO), Joel Seché (chef d'entreprise, Séché Environnement), François Letourneux (Président d'EUROSITE Réseau des organisations pour la protection du patrimoine naturel européen, Président du Comité français de l’UICN Union internationale pour la conservation de la nature, Co-organisateur de la 1ère Fête de la Nature), Georges Képénékian (Adjoint au maire à la Culture Ville de Lyon), Gilles Rogers (directeur ArtsCbi)
Sommes nous capables de fédérer nos initiatives isolées, de construire des alliances durables à partir des potentialités créatrices répérées ? Qu'est-ce que cela signifie pour nous en termes de changement culturel profond et d'organisation sociale?
Réflexions sur les motivations du passage à l'action, et du passage de l'action individuelle à l'action collective (interaction transformation personnelle/transformation sociale, cohérence entre action personnelle et action collective, sociale ou professionnelle...). Les expériences de terrain des intervenants et la sagesse qu'ils en ont tirée seront le fondement des débats.
Coordinateurs et animateurs : Séverine Millet (Nature Humaine), Ivan Maltcheff (Réseau interaction Transformation Personnelle Transformation Sociale)
Introducteurs : François Lerique (Président des AMAP d'Ile de France et co-fondateur de deux AMAP), Anna Malysa (Consultante en stratégie d'entreprise, elle a piloté le projet Pédibus), Eric Julien (auteur-réalisateur, président de l'association Tchendukua - Colombie, consultant en management de projet, co-fondateur de l'Alliance pour la planète), Lan Huong (journaliste, Vietnam), Catherine Dolto (haptothérapeute), Tapas Bhatt (Inde, thèse sur l'écoféminisme).
"La société de haute complexité devrait assumer sa cohésion non seulement par de justes lois, mais aussi par responsabilités, solidarités, intelligences, initiatives, consciences des citoyens. Plus la société se complexifiera, plus la nécessité de l'auto-éthique s'imposera. (...) On pourrait résumer l'auto-éthique par les deux commandements : discipliner l'égocentrisme et développer l'altruisme". Edgar Morin, 2004.
Substituer un désir d'humanité à nos désirs de possession et de domination. Faire (re)connaître de nouveaux indicateurs de richesse.
Coordinateurs : Philippe Piau (metteur en scène, membre du Collectif Richesses), Célina Whitaker (Coordinatrice projet Monnaie SOL européen, membre du Collectif Richesse)
Animateurs : Philippe Piau, Hélène Combe (Nantes, Observatoire de la Décision Publique),
Introducteurs : Jean Fabre (Genève, Programme des Nations Unies pour le Développement), Andre Abreu (Brésil, France Libertés), Henryane De Chaponay (CED Amérique Latine), Jean-Baptiste De Foucauld (ancien Commissaire au Plan, président-fondateur de l'association "Solidarités nouvelles face au chômage"), Hugues Puel (Economiste, auteur de "Economie et Humanisme")
Avec également Fazette Bordage (centre culturel Mains d'Oeuvres, Saint-Ouen), Manu Baudinier (Directeur des Centres Sociaux Rhône-Alpes), Roland Lilin (Ingénieur, Président de l'association Passeport Pluriel, membre du Réseau d'échanges réciproques de savoirs sur la santé), Nadine Outin (Organisation des Droits de l'Enfant), Alain Grandjean (Conseiller développement durable en stratégie d'entreprise, Conseil scientifique à la Fondation Nicolas Hulot, auteur de "Le plein s'il vous plait" avec Jean-Marc Jancovici), le CADR (Collectif des Associations de Développement en Rhône Alpes), Eric Jayat (association Axès Libre, militant de l'accès à la culture en prison), le réseau FAIRE, Produit Interieur Doux, la Fondation FACE, Culture'elles (Vaulx en Velin)
Les nouvelles technologies, la révolution du vivant : que seront l'homme de demain et son environnement technique?
Certaines technologies, comme les nanotechnologies, permettent de rêver le futur, de renouer avec une technique riche d'avenir et de perspectives. L'enjeu de la réconciliation entre progrès technologique et progrès humain nous invite à concevoir la technologie comme soutient à plus d'humanité ; à s'accorder sur les finalités éthiques à assigner au développement de la technique ; à savoir articuler recherche ambitieuse et politique de précaution ; à assurer l'indépendance et l'intégrité de la science vis-à-vis du pouvoir financier ; et surtout à faire en sorte que les orientations de la recherche (re)edeviennent un enjeu poltique, un objet d'éducation et de débat démocratique, une préoccupation citoyenne
Coordinateurs et animateurs : Gilles Berault (ACIDD), Jean Pouly (Agence mondiale de solidarité numérique)
Introducteurs : Albert Jacquard (généticien), Ryadh Sallem (triple champion d'Europe de Basket Fauteuil et Président de CAPSAAA), Daniel Jover (Barcelone, réseaux de savoirs APRISE-Promotions), Catherine Trautmann (députée européenne, Vice-présidente de la Communauté Urbaine de Strasbourg), Catherine Vidal (neurobiologiste, spécialiste des rapports hommes/femmes), François Auguste (vice-président de la Région Rhône-Alpes à la démocratie participative),Moureau, Valérie-EveDéléguée de l'association La Voix Du Net, Dorothée Benoit-Browaeys (journaliste, déléguée générale de Vivagora association pour le débat public sur les technologies du vivant),Hugues Liese (psychanalyste)
Avec également Patrick Bazin (Conservateur des Bibliothèques de Lyon), Christian Scheiber (Professeur de Biophysique, chercheur à l'Institut des Sciences Cognitives de Lyon), Emilie Bret (Région Rhône-Alpes), Jean-Philippe Pierron (docteur en philosophie, chargé de cours à l'Université Lyon 3 - sous réserve), Grégory Bourbon (GUL groupe d'utilisateur linux, responsable Système d'information au Grand Lyon), Gérard Wormser (philosophe www.sens-public.org)
Comment s'adapter à un monde qui change et faire face aux défis auxquels l'humanité est confrontée, aux enjeux du climat, aux grandes migrations ? Comment être acteur dans un monde qui bouge ? Nous avons besoin d'imaginer ensemble une cohérence pour demain. Fonder cette cohérence sur la richesse de nos diversités exige la mise en place de stratégies coopératives et la mobilisation d'une formidable capacité d'intelligence collective. Par exemple, comment organiser collectivement et de la façon la plus humaine possible les grandes migrations à venir (économiques et climatiques ...) ?
Coordinateur :
Animateur : Michel Mousel (Président Fondateur de l'Association 4D)
Introducteurs : Pierre Radanne (Président de l'Association 4D), Patrick Viveret (philosophe, conseiller-maître à la Cour des Comptes, auteur de "Pourquoi ça ne pas plus mal" et "Reconsidérer la richesse"), Dr Barbara Glowczewski (directrice de recherche au CNRS, Laboratoire d'Anthropologie Sociale, auteur de multimédias avec les aborigènes d’Australie), Doris Buttignol (réalisatrice documentaire, auteur du projet Couverture Vivante), Dr Tiécoura Traoré (économiste, ancien ingénieur des chemins de fer maliens, expert auprès des tribunaux maliens, tête de réseau de Cocidirail association de citoyens maliens), Mona Savard (Chef Entreprise Arc Informatique, Canada)
Avec également Bernard Chabot (association Negawatt), Charles Kabeya (IDLH et COSI - sous réserve), Jean-François Ploquin (COSI -) et les porteurs du projet Couverture Vivante : Isabelle Slempkes (Ecosite de la Drôme), Didier Jouve (vice-président de la région Rhône-Alpes au développement durable), Camille Bussy
avec le Collectif des habitantes du quartier Saint-Jean de Villeurbanne, Nantes, Sculptures Sociales et Mains d'Oeuvres (Paris et région parisienne), des femmes engagées au Vietnam, au Québec et au Bénin, la Maison des Passages (Lyon), des femmes nominées pour le Prix Nobel de la Paix 2005, des ambassatrices, femmes chefs d'entreprises, artistes, médicins, élus.
« Comment les femmes contribuent-elles à plus d’humanité dans leurs vies ? », à partir de témoignages croisés, de parcours de vie de femmes, de l'implication de femmes dans des actions collectives, et de la prise en compte du féminin (que l’on soit homme ou femme) dans un cheminement vers plus d'humanité.
« Racontez-nous ce qui vous a rendues plus humaines dans votre vie ».
porter les valeurs féminines que l’on soit homme ou femme.
Tous les jours à 18h sur l'une des scènes sonorisées
Témoignage des acteurs du dispositif "Culture à l'hôpital" au Centre hospitalier Saint Joseph Saint Luc
Avec Dr Georges Kepenekian et Dr Sergine Heckel(gynécologue obstétricienne), Isabelle Bretaudeau (Université Lyon 2, département de musique et de musicologie), Anne-France Boissenin (directrice de la communication et du mécénat pour l'Orchestre National de Lyon), Emmanuelle Réville (association Papagueno) et Gilles Rogers (directeur ArtsCbi)
Avec également, pour la culture en prison, Eric Jayat (association Axès Libre) et Bernard Bolze (campagne "Trop c'est Trop"), et pour la culture en milieu hospitalier, Mohamed Attia.
Témoignages de femmes de différentes régions de France et du monde à l’initiative de Parcours de femmes en humanité (PFH) :
Les témoignages de femmes issues des quartiers populaires de Paris, Nantes et Lyon seront ponctués par ceux de quelques femmes emblématiques, parmis lesquelles Djura (cinéaste, chanteuse, écrivaine, fondatrice du groupe berbère Djur Djura, porteuse d'un projet d'opéra des cités), Annie Sasco (directrice de recherche à lInstitut National de la Santé et de la Recherche Médicale, responsable de l'Equipe Epidémiologie pour la Prévention du Cancer, responsable de programme international femme et cancer, nominée pour le Prix Nobel de la paix en 2005 pour les 1000 femmes), Zarina Khan (philosophe et femme de théatre, nominée pour le Prix Nobel pour les 1000 femmes), Danielle Mitterrand (Présidente de la Fondation France Liberté), Christel Hartmann-Fritsch (Centre culturel de Berlin), Claude Lardy (Présidente de Bioforce, Lyon), Henryane de Chaponay (Centre d'Etudes pour le Développement - Amérique Latine, militante du Forum Social Mondial, Collectif Richesse, Cousine du Roi Baudouin de Belgique), Anna Malysa (Conseil en stratégie d'entreprise), Myriam Carbonare (Présidente de l'association Ecidec, et chargée de mission Economie Sociale et Solidaire à la Ville de Lyon), Lan Huong et Thuy Thanh (journalistes, Agence à Bruxelles pour le journal Vietnamien), Tôn Nu Thi Ninh (Ministre au Viêt Nam), Delphine Poubangui (Nantes-Afrique), Pascale Spianti (Sculptures Sociales), Evelyne Briois (DRH Total Petrochemicals France, Usine de Carling), Mireille Grange (association Paroles de femmes), Fily Sangaré (secrétaire à la promotion féminine au sein de Cocidirail, collectif de citoyen au Mali), Vandana Shiva ( Directrice de la Fondation de recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles - sous réserve), et plusieurs femmes ambassadrices de leur pays en France, en Europe ou auprès de l'UNESCO
Sont associées à l'organisation Parcours de femmes en humanité: Fazette Bordage (Mains d'oeuvres à Saint-Ouen, culture et citoyenneté), Hélène Combe (Observatoire de la Décision Publique), Nadine Chopin (Maison des Passages à Lyon), Fernanda Leïté (Centre Culturel Oeucuménique Pierre Lachaize à Villeurbanne), Nadine Outin (Organisation des Droits de l'Enfant), Varinia Gunther (Dresde, étudiante en sciences politiques secteur ONG et international), Célina Whitaker (Collectif Richesse), le collectif des habitantes de Saint-Jean à Villeurbanne.
Tous les jours, de 18h à 19h, à l'initiative des participants
Rencontres des artistes pour + d'humanité, avec pour la coordination Anne France Boissenin (Auditorium et Orchestre National de Lyon) + Mariwak, Jean-Pierre Bouchard (Ville de Lyon, Musiques Actuelles), Gilles Rogers, Fazette Bordage (chargée de mission Nouveaux Territoires de l'Art), Georges Verney-Carron (galeriste, président fondateur de Art et Entreprise), Jean Hurstel, président de Banlieues d'Europe
en présence des musiciens de l'orchestre National de Lyon et de tous les artistes présents : Djur Djura, Claude Ponti, So Kalmery, Coline Serreau (sous réserve), Patrick Chamoiseau, Sylvie Deshors, Claude Tourtet, Zarina Khan, Philippe Piau, Pierre Roba, Daniel Kambéré (sous réserve), Anne Monteil-Bauer, Catherine Blanchard, Lone Hestehave, William Mingau-Darlin, Sandra Martinez, ...
- Lancement d'une coopération des artistes plasticiens autour d'un élément symbolique des Dialogues (ex: l'arbre à palabre), en collaboration avec les scolaires
- Atelier photo participatif avec Mariwak (photos d'arbres)
Rencontres des médias sur leur contribution à plus d'humanité, à l'initiative des "Reporters d'espoirs" (Patrick Busquet), en présence de tous les journalistes et acteurs des médias invités : Geneviève Guicheney (France TV), Max Armanet (Libération), Georges Didier et Caroline Chabot (revue Réel), Marc-Olivier Padis (revue Esprit - sous réserve), Denis Bernardet, Benoît de la Fonchais, Lan Huong, Thuy Thanh, Manola Gardez, Gilles Bérault, Michel Deprost, Karim Mahmoud-Vintam, ...
Rencontres pour promouvoir les biens communs de l'humanité, avec Nadine Outin, Sylvie Mauchamp fondatrice du festival de Dijon des musiques sacrées du monde, Faouzi Skali (fondateur du Festival de Fez de la Culture Soufie "Orient Occident"), Enzo Fazzino (UNESCO)
Quelles coopérations à partir du Forum jeune en humanité, en présence des jeunes participants du forum et des entreprises qui les ont parrainés, avec pour la coordination Arnaud Billard (Master Ethique et Développement Durable), Stephane Ayrault (AIVH), Magali Héraud-Arouna (ECIDEC) et Pierre Crépeaux (Grand Lyon, mission écologie, Plan Climat).
Avec également Najat Vallaud-Belkacem (Adjointe au maire de Lyon à la Jeunesse et la vie associative, Conseillère Générale du Rhône), Philippe Tiberghien (Président d'UNIS-CITE, service civil volontaire), Wafaa Fawzi (ENS Lettres et Sciences humaines, chargée de mission diversité sociale et accès aux grandes écoles), Jean-Claude Richez (Directeur des Etudes à l'INJEP, Institut National de la Jeunesse et de l'Education Populaire), Benoît Bouix (ONISEP Ressources éducatives sur l'orientation), le CJD Lyon (Centre des Jeunes Dirigeants), Jean Frébault Président du Conseil de Développement du Grand Lyon, Marc Flecher (association Entreprendre pour apprendre)
Quelles coopérations à partir des parcours de femmes en humanité ?, des femmes de banlieue aux femmes Prix Nobel, avec Célina Whitaker et Varinia Günther pour la coordination
- Témoignages singuliers et témoignages croisés
- Un parcours sur les 3 jours reliant les activités faisant une place particulière au féminin
Comment les femmes contribuent-elle à plus d'humanité dans leurs vie?
Le Forum Jeune en humanité aura lieu du 29 juin au 6 juillet.
Il comprendra 4 jours de formation au Couvent de la Tourette, puis 3 jours de participation aux Dialogues en humanité.
Ce "chantier durable" réunira 40 jeunes "leaders" de 18 à 30 ans, parrainés par des entreprises, pour des ateliers et conférences-débats sur les enjeux du développement durable (le changement climatique, la finance solidaire, l'éducation participative, l'entreprise responsable) ainsi que des sessions de développement personnel assurées par l'association Art of Living.
Avec ECIDEC, l'Agence Locale de l'Energie, le Centre des Jeunes Dirigeants et l'APPEL.
La participation au Forum Jeune est encore ouverte à candidature. Contact : abillard@grandlyon.org ou 04 26 99 35 56
Pour connaître le programme du Forum et les modalités d'inscription, téléchargez la plaquette de présentation du Forum :
Présentation Forum Jeune en humanité (fichier pdf 115Ko).
Abtroun Myriam Présidente de l'association AISA
Alembik Yves Pédiatre généticien
Alphandéry Claude Membre du Centre International Pierre Mendes France,
Ancel Geneviève Coordinatrice des Dialogues en humanité et chargée du développement durable au cabinet du Président du Grand Lyon
Andreani Emmanuelle Architecte
Armanet Max Directeur du développement au journal Libération
Aubry Alain Mouvement pour la Terre et l'Humanisme, Stratégie Colibri (aide à l'action locale), création d'évènement avec Pierre Rabhi
Ayrault Stéphane Association Art de Vivre et World Youth Forum
Bazin Patrick Directeur des Bibliothèques de Lyon
Bébada Didier (Bénin) Porto Novo - Savalou et institut des Droits de l'Homme
Belaziz Samia Adjointe au maire de Villeurbanne, chargée de la coopération internationale
Berault Gilles Président d'ACIDD Université d'été de la communication et de la société de l'information
Bernardet Denis Journaliste
Bertholet Laetitia Fondation de France
Besserve Laurence Reflexologie plantaire – Yoga Village
Bhatt Tapas (Inde Auroville) spécialiste Ecologie et Femme en Inde et de Vandana Shiva
Billard Arnaud Master Ethique et développement durable, Assistant coordinateur des Dialogues en humanité
Blanc Marie-Neige Conseillère municipale à Villeurbanne, Bénévole aux Dialogues en humanité
Boissenin Anne-France Directrice de la communication et du mécénat pour l'Orchestre National de Lyon
Bolze Bernard Campagne "Trop c'est trop" pour la dignité en prison
Bonnell Marine Etudiante en Environnement et développement durable à Montréal, Assistante coordinatrice des Dialogues en humanité
Bordage Fazette Présidente de "Mains d’œuvres" Saint-Ouen
Bouix Benoît ONISEP Ressources éducatives sur l'orientation
Brachet Olivier Vice-président du Grand Lyon, Directeur du Forum Réfugiés
Braillon Céline Présidente de l’ADELS Association pour la démocratie et l'éducation locale et sociale
Braun Sophie Master Géographie et Tourisme, Chargée de mission logistique des Dialogues en humanité
Busquet Patrick Reporters d'Espoirs
Carbonare Myriam Présidente d'ECIDEC, Mission Economie sociale et solidaire, Ville de Lyon
Casoli Farida Conseillère municipale à Villeurbanne, présidente du centre social de St Jean à Villeurbanne
Cesetti Christophe Coordinateur de projets Développement Durable pour le Groupe ISS France
Chabrolle Alain Vice-président de la FRAPNA (Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature et de l'Environnement) membre du Directoire de la FNE
Chamoiseau Patrick Ecrivain éducateur Antilles
Champagne Luc Antenne Sociale, Semaines Sociales de France sur "Religions et Société" (du 21 au 23 novembre 2008, à Lyon)
Chaussende Philippe Association Art de Vivre – Yoga Village
Chaigneau Laurent Association etmouvance du Shiatsu Solidaire
Cherblanc Dominique Directeur du développement durable EDF
Chopin Nadine Présidente de "la Maison des Passages" à Lyon sur la mise en valeur de la diversité culturelle
Claisse Gérard Vice-président du Grand Lyon, démocratie et citoyenneté
Clément Jean Chef d'entreprise à la retraite, Forum Citoyen Rhône-Alpes
Cochez Isabelle Présidente de l'association Urban E-Tic Nord et Sud
Collomb Gérard Sénateur, Maire de Lyon, Président du Grand Lyon
Combe Hélène Observatoire de la décision Publique Nantes
Connan Jean-François Directeur du développement durable Groupe ADECCO
Coppet Mickael Association Ai-Ti pour l'histoire et la mémoire des peuples
Coste Paul président de l'association européenne HESPUL (énergies renouvelables), Conseiller municipal de Corbas et Conseiller communautaire du Grand Lyon
Crozon Pascale Député du Rhône, conseillère municipale à Villeurbanne
Dantec Ronan adjoint au maire de Nantes et vice-président de Nantes Métropole, chairman Working Group du Comité executif sur le climat et l'énergie des Eurocités
Darne Jacky Vice-Président du Grand lyon
Darquier Christian Directeur du marketing groupe ADECCO
Davy François PDG groupe ADECCO (sous réserve)
De Chaponay Henryane CED Amérique Latine
De Foucauld Jean-Baptiste (France) Ancien commissaire au Plan, président-fondateur de l'association "Solidarités nouvelles face au chômage" et du club "Convictions" il a publié plusieurs ouvrages portant notamment sur la crise contemporaine du lien social
De la Fonchais Benoît Conseil éditorial
Del Rio Paracolls Nuria licence de Sciences de l’Information, spécialisée en communication financière et économie solidaire. Auteure de « Rescata tu dinero : finances solidaires et transformation sociale »
Deshors Sylvie Ecrivain
Didier Georges et Chabot Caroline Revue REEL
Djura Artiste franco-berbère, fondatrice du groupe Djur Djura, porteuse du projet l'Opéra des Cités
Dolto Catherine Médecin, haptothérapeute
Domeizel Claude Sénateur, Alpes de Hautes-provence
Drechsler Michèle Inspectrice de l'Education Nationale Institut national de recherche pédagogique
Dulin Antoine Scouts et Guides de France
Duhoo Hélène Architecte
Dumont Pierre Président de la Fondation du Prado (aide à l'enfance maltraitée et en difficulté)
Eichholtzer Marie Etudiante à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, Chargée de mission pour les Dialogues en humanité
Elia Maité Adjointe au maire de Schiltigheim chargée de la jeunesse
Espéralda Juliette Martinique, Sociologue
Fabre Jean UNDP/PNUD
Fazzino Enzo UNESCO
Fawzi Wafaa Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines, sur la diversité sociale et l'accès aux grandes écoles
Flecher Marc Co-président de l'association "Entreprendre pour apprendre" pour la création de mini entreprises à l'école (pour les jeunes collégiens, lycéens, apprentis ou demandeurs d'emploi)
Frébault Jean Président du Conseil de Développement du Grand Lyon
Frérot Antoine Président VEOLIA Eau
Frérot Olivier Directeur de l'Agence d'Urbanisme de Lyon
Gardez Manola Journaliste Alliance Internationale de Journalistes
Gbévé Daniel Directeur de l'association Minonkpo (microfinance, Bénin)
Giovacchini Heidi adjointe au Maire de Lyon en charge de nouveaux modes de vie urbains, directrice stratégie et développement des hôpitaux privés de Lyon
Giraud Olivier Entreprise "La Main Bleue" lavage éco-responsable de voiture sans eau
Glissant Edouard écrivain
Glowczewski Barbara Directrice recherche au CNRS, anthropologue
Goirand Pierre European World Café : investir la ville sur les différents dialogues culturels (ex. en Juin 2007 à Bilbao)
Grandjean Alain Conseil en stratégie pour les chefs d'entreprises sur le développement durable, Conseil scientifique à la Fondation Nicolas Hulot, auteur de "Le plein s'il vous plait" avec Jancovici
Grange Mireille Directrice Paroles de Femmes
Guicheney Geneviève Dirige le projet développement durable de France TV- Membre de 4D
Günther Varinia (Allemagne) Sciences Politiques - Coopération internationale et ONG, Assistante coordinatrice des Dialogues en humanité
Gusso Gabrielle Praticienne du Shiatsu (thérapie manuelle d'origine japonaise), Shiatsu Solidaire (accès gratuit aux soins)
Harpet Cyrille Professeur des humanités et du développement durable INSA Lyon
Hartmann-Fritsch Christel(Allemagne) Centre Culturel de Berlin "Schlesische 27"
Hadj Minoune Milouka Chargée de mission
Hébert-Matry Aline Projet MUZZ avec Claude Ponti
Héraud-Arouna Magali Association ECIDEC (Microcrédit au Bénin et au Sénégal)
Heckel Sergine Gynécologue obstétricienne
Hessel Stéphane Ancien Résistant et Ambassadeur de France auprès des Nations Unies, auteur de "Danse avec le siècle", militant de la Paix, pour les Droits de l'Homme et les "sans papiers"
Hestehave Lone Artiste
Hulot Nicolas Fondation Nicolas Hulot - sous réserve
Jacquard Albert Généticien. Il consacre l'essentiel de son activité à la diffusion d'un discours humaniste destiné à favoriser l'évolution de la conscience collective.
Jacob Francine SYNTONYS Ouvreurs Stratégiques (consultants entreprise en accompagnement au changement)
Jacot Henri Conseiller régional Rhône-Alpes, Economie, Formation, Travail, Evaluation
Jayat Eric La Culture en Prison
Jouve Didier Vice-Président du Conseil Régional Rhone Alpes
Julien Eric Président de l'association Tchendoukua auteur de "Kogis, le réveil d'une civilisation précolombienne" éd Albin Michel
Kahn Zarina Philosophe et femme de théatre (France, Sarajevo...)nominée parmi les 1000 femmes pour le prix Nobel de la Paix 2005
Karsenty Jean-Paul Economiste et professeur d'histoire
Kambéré Daniel Artiste peintre République démocratique du Congo, travaille avec les enfants soldats
Katz Roland Terre et Humanisme
Képénékian Georges Adjoint au Maire de Lyon à la Culture
Kiejna Ghislaine Psychologue clinicienne - haptothérapeute,
Korc Béatrice Auteur, réalisatrice a produit de nombreux films sur des thémes liés à la nature entre autre
Kretzschmar Cyril Président du Forum Citoyen Rhône Alpes
Lagraulet Bérengère Directrice du Développement durable VEOLIA Environnement
Lang Fabrice SYNTONYS Ouvreurs Stratégiques (consultants entreprise en accompagnement au changement)
Laronde Pierre Festival de la Terre
Lavallée Michelle Conservateur de Musée Strasbourg
Lazare Maeva Etudiante bénévole aux Dialogues en humanité
Le Danff Jean Pierre Fondation Nicolas Hulot- Initiative sur les dimensions écologiques et sociologiques de la crise économique sur le modèle ‘’Eco-psychologie’’ dans le monde anglo-saxon
Lebuhotel Bruno Président de l'URSCOP
Letourneux François Président d'Eurosites et de l'UICN (Europe) co-organisateur de la fête de la nature
Leïté Fernanda CCO Jean-Pierre Lachaize de Villeurbanne
Lilin Roland Président de l'association Passeport Pluriel, Réseau d'échanges réciproques de savoirs sur la santé
Lion Robert Président d'Agrisud, ancien directeur de cabinet du Premier Ministre et DG de la Caisse des Dépôts, Membre du Grenelle de l'environnement
Magnin Gérard EnergieCités, association des villes européennes pour la promotion des politiques énergétiques durables
Maltcheff Ivan Réseau Transformation Personnelle Transformation Sociale
Malysa Anna Consultante en stratégie managériale des entreprises
Mahmoud-Vintam Karim Directeur éditorial Article Z, Rédacteur en chef du Forum Madmundo, Président de NSAE France (Nous Sommes Aussi l'Eglise)
Mansot José Président de l'INES Education (Institut National de l'Energie Solaire - France)
Mariwak Photographe, projet MUZZ avec Claude Ponti
Martin, Jean-Pierre Ingenieur, architecte pour le Grand Lyon
Mauchamp, Sylvie Fondatrice du Festival de Dijon des musiques sacrées du monde et des " Rencontres associées"
Mignon Aurélia Chef de projet A la Croisée des Mondes
Millet Séverine Association Nature Humaine www.nature-humaine.fr – Créée par les personnes de l’écologie humanitaire- Co-fondateur de l’Alliance pour la Planète- Etudie les freins/moteurs à l’action
Monteil-Bauer Anne Comédienne et écrivain
Morin Edgar Philosophe (représenté par ValerieEveMoreau pour LaVoixDuNet)
Moreau Valerie-Eve déléguée générale de l'association LaVoixDuNet et organisatrice de la fête de l'internet (Journée Mondiale de la Société de l'information)
Mousel Michel Président fondateur de l’Association 4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable), ancien Président de l'ADEME et de la Mission Interministérielle à l'Effet de Serre, négociateur du protocole de Kyoto
Orru Serge WWF
Outin Nadine Organisation des Droits des Enfants
Pachaury Rajendra K. (Inde) Prix Nobel de la Paix 2007 avec Al Gore, Président du GIEC qui regroupe 3000 chercheurs dans le monde sur le changement climatique - sous réserve
Paccoud Martine Sage femme,
Parmentier Catherine Directrice générale des Eurocités
Pautz, Frédéric Directeur du jardin botanique du Parc de la tête d'Or
Piau Philippe Metteur en scène du ‘’Paradoxe de l’Erika’’ collectif richesse
Plouzeau Eric Directuer du parc zoologique du Parc de la tête d'Or
Ponti Claude Peintre, dessinateur pour livres pour enfants, projet MUZZ (musée virtuel des oeuvres d'art des enfants)
Poubangui Delphine Nantes - Afrique
Pouly Jean Directeur de l'Agence internationale de Solidarité Numérique
Puel Hugues Economiste auteur de ""Economie et Humanisme"" éd Cerf
Rabatel Thérèse Déléguée à l'égalité des femmes et aux temps de la ville
Rebelle Bruno Consultant Politiques et stratégies de développement durable / Coopération et solidarité internationale
Rémond Corentin Directeur de la Fondation FACE Rhône Alpes
Richez Jean-Claude Directeur des Etudes à l'INJEP (Institut national de la Jeunesse et de l'Education populaire)
Rigaud Gérald Crieur Public de la Croix Rousse, Ministère des Rapports Humains
Roba Pierre Compagnie la Tribouille. Diffusion du rapport ‘’Reconsidérer la richesse ‘’ auprès des publics non avertis. Metteur en scène du "Paradoxe de l'Erika" et du "Radeau de la monnaie". Joue dans les quartiers.
Rocard Michel Député européen, ancien Premier Ministre de la France - sous réserve
Sallem Ryadh Triple champion d'Europe Basket Fauteuil, président de CAPSAAA, organisateur du Défistival
Sasco Annie Epidémiologiste pour la prévention du cancer, directrice de recherche à l'INSERM (HDR, MD, MPH, MS, DrPH) nominée pour le prix Nobel de la Paix 2005 parmi les 1000 femmes
Scheiber Christian Professeur de Biophysique, chercheur à l'Institut des Sciences Cognitives de Lyon
Schmitt-Casanova Amanda Association Art de Vivre et World Youth Forum
Schwendener Daniela Médiatrice, La CIME médiation
Segala Lygia (Brésil) anthropologue, professeur à l’Université Fédérale Fluminense de Rio (UFFE), chercheur invitée par le Centre de Recherches sur le Brésil Contemporain (CRBC) de l’IHESS à Paris.
Ségur, Frédéric Mission arbre et écologie au Grand Lyon
Sélassié Beseat Kiflé Ethiopie, ancien directeur du patrimoine UNESCO
Siddhartha (Inde - Bengalore) Fondateur de Pipal Tree, il ^ène une reflexion et une action sur le lien entre spiritualité, écologie et pauvreté. Une de ses actions est la formation aux femmes et aux intouchables
Skali Faouzi (Maroc) Fondateur des rencontres du Festival de musique sacrées de Fez et du Festival du soufisme, docteur en anthropologie, ethnologie et science des religions
Spianti Pascale Sculptures sociales
Sultan Sarah Adjointe au maire de Villeurbanne, chargée de la petite enfance
Tabib Hibat (directeur de l'AFPAD, Association pour la Formation, la Prévention et l'Accès au droit, à Pierrefite "ville-médiation")
Tiberghien Philippe Président d'UNISCITE
Toumi Fatiha Responsable culture, bibliothèque de la Condition des Soie
Tourtet Claude Artiste, travaille avec des personnes en grande précarité
Trân Lousteau Brigitte
Trautmann Catherine Députée européenne, vice-présidente de la communauté urbaine de Strasbourg pour le développement économique, ancienne Ministre de la Culture
Vallaud-Belkacem Najat Adjointe au maire de Lyon en charge des evénements, de la jeunesse et de la vie associative, Conseillère Générale du Rhône, Conseillère Régionale Rhône-Alpes
Van de Velde Thierry Directeur de la Fondation VEOLIA et VEOLIA Water Force (intervient dans les situations de crise dans le monde Sri Lanka, Chine, Floride, Afrique, Birmanie...)
Vix Jean-Luc philologue Université Marc Bloch Strasbourg
Viveret Patrick Philosophe, conseiller-maître à la Cour des Comptes, auteur de ""Reconsidérer la richesse"" editions de l'Aube et "Pourquoi çà ne va pas plus mal?" ed Fayard-Transversales
Vo-Dinh Serge Secrétaire général groupe ADECCO
Volle Mady (Mali) Présidente d'honneur de l'association MALIRA, ancienne bibliothécaire
Wera Kaka Thérapeute de la lignée des pajés*, écrivain et conférencier au Brésil et dans d'autres pays. Il coordonne des actions humanitaires et écologiques à travers l'Institut Arapoty (organisation pour la diffusion de la culture et de la médecine sacrée indigène). Il est membre du Conseil Mondial pour la Préservation de la Diversité Culturelle et des Traditions Ancestrales, récemment fondé, ayant son siège à New Delhi, Inde, présidé par Swami Dayananda, et sous le patronage du Dalai Lama. (sous réserve)
Vesco Gilles Vice président du Grand Lyon pour la mobilité urbaine
Whitaker Célina Projet SOL et Collectif Richesse
Whitaker Chico (Brésil) Livelyhood Award 2006 (Prix Nobel Alternatif pour la justice sociale) auteur de "Changer le monde, nouveau mode d'emploi"
Zémor Pierre Conseiller d'Etat
Zinsou Lionel Bénin, administrateur de la banque Rothschild
Un partenariat entre associations, institutions et entreprises pour une co-production des Dialogues en humanité :
le Festival de Dijon des musiques sacrées du monde,
et les "rencontres de Dijon",
l'Alliance pour la Planète,
l'Organisation Internationale de la Francophonie,
Economie et Humanisme,
Forum pour une Mondialisation Responsable www.forum-lyon.com,
le Collectif Richesse,
les Créatifs culturels,
le Réseau Banyan,
le Festival du Soufisme de Fez et le Festival de Musique Sacré de Fez- Maroc,
Pipal Tree à Bengalore - Inde,
CEDAL (Amérique latine),
Ekodafrik http://ekodafrik.net/
EchoMundi (pour le débat public)
le CRID (Centre de Recherche International pour le Développement),
le CCO Jean-Pierre Lachaize(Centre Culturel Œcuménique de Villeurbanne),
les Ateliers de la Citoyenneté,
la CRESS Chambre Régionale de l'Economie Sociale et Solidaire Rhone Alpes
le MAN Mouvement pour une Alternative Non-Violente www.nonviolence.fr,
le Musée Africain de Lyon www.musee-africain-lyon.org,
6ème Continent,
l'ESDEC Centre interdisciplinaire d’éthique et Chaire Ethique du Travail,
le Forum Citoyen,
Les Lyonnes,
Paroles de Femmes,
CAPSAAA (cap sur le sport, l'amitié, l'art et l'aventure) www.capsaaa.net,
www.defistival.org,
le Forum Réfugiés,
la Fédération des Centres Sociaux,
la Fédération des MJC,
l’INJEP,
l’AFEV,
la Campagne Trop C’est Trop,
le Réseaux des Bibliothèques de Lyon,
l’ODP (Observatoire de la Décision Publique),
4D (Dossiers et Débats pour un Développement Durable)www.association4d.org,
l’Organisation des Droits des Enfants,
le Conseil des Jeunes, le Conseil des Enfants, les Conseils de Quartiers,
Banlieues d’Europe www.banlieues-europe.com,
Passage,
l’Alliance pour une Europe des Consciences,
l'Université Terre du Ciel,
Fight Aids Monaco,
la Fondation pour les Progrès de l’Homme - Charles Léopold Mayer,
le Réseau Silyon-Village de la solidarité http://cadr.free.fr,
la Fondation Réussite Scolaire,
Handicap International,
AI-TI www cyberquebec.ca/assoaiti,
Habitat et Humanisme,
la FRAPNA,
le COSI Centre d'Information et de Solidarité avec l'Afrique,
le Secours Populaire www.spf69.org,
le Secours Catholique,
Mains d’œuvres,
Sculpture sociale,
le Crieur Public,
la FONDA,
la Maison des Babayagas et l'Université du Savoir des Vieux UNISAVIE,
TPTS (interaction Transformation Personnelle et Transformation Sociale),
Face Lyon,
Solidarité Nouvelle Face au Chomage,
la Fondation Nicolas Hulot,
l'Association pour la biodiversité culturelle, e-forum ,
la Cité de la Création,
ZY’VA (Nanterre),
la revue Territoires,
l' Association Chine-Services,
le CIPMF (Centre International Pierre Mendes France),
France Active,
Environnement Magazine,
la Fabrique des Idées,
le Parc Zoologique de Lyon,
le Jardin Botanique de Lyon,
Cap Canal,
l'ADELS,
l'Association Amitié franco-éthiopienne http://france-ethiopie.com/
le journal REEL www.journalreel.info,
HESPUL (promotion des énergies solaires),
ARTHROPOLOGIA www.arthropologia.org,
l'Association FACE,
Archi-Studio Paris,
Siz'Ix architectes,
les Editions Yves Michel www.yvesmichel.org,
HBéditions,
la librairie Shambhalla www.shambhalla-lyon.fr
Reporters d'Espoirs,
UNIS-CITE (service civil volontaire de jeunes) www.uniscite.fr ,
l'association Entreprendre pour apprendre,
Kaka Wera www institutoarapoty.com.br,
ECIDEC Echanges internationaux pour le développement et la coopération www.ecidec.org (Appui au microcrédit au Bénin et au Sénégal),
Syntonys (Francine Jacob et Fabrice Lang)
l’URSCOP,
le Crédit Coopératif,
EDF,
Véolia,
ADECCO,
GL Events
la Cité des Congrès de Lyon,
la Fondation Bullukian,
la Fondation Scientifique de Lyon et du Sud Est,
la Nef,
la Fondation ADECCO,
Nature et Découvertes,
l'association étudiante La part du Colibri,
Chèque Déjeuner,
la MACIF,
le CJDES Rhone Alpes (Centre des jeunes Dirigeants de l'Economie Sociale)
les Scouts et Guides de France,
le Grand Lyon,
la Ville de Lyon,
la Région Rhône Alpes,
les Villes de Villeurbanne, Rilleux la Pape, Vaulx en Velin, la Tour de Salvany, Saint Germain en Mont d'Or, Pierre Bénite, Bron, Dardilly,
le CIFAL Centre Associé des Nations Unies pour la Santé et le Développement durable,
l’APPEL (fédération des éco-entreprises en Rhône-Alpes),
l'Espace des temps du Grand Lyon,
le Conseil de Développement du Grand Lyon,
le Musée d'Art Contemporain de Lyon,
le Réseau des Ecoles de Citoyens RECit,
Culture XXI,
SYNTONYS Ouvreurs Stratégiques (consultants entreprise en accompagnement au changement),
Développement Durable Le Journal www.developpementdurablelejournal.com ,
Les Sources de l'Info
Vivagora, association pour le débat public sur les technologies du vivant
A "Dialogues en humanité", le contenu des échanges est très important. Néanmoins, nous pensons que la forme, en paix, un pas est franchi."
Venez avec le désir d'être curieux, et ces "règles du jeu" tiendront plus du jeu que de la règle!!
7 défis se présentent aujourd'hui à l'humanité :
Patrick Viveret, co-initiateur des Dialogues en humanité, est philosophe et directeur du Centre international Pierre Mendes France.
Extraits du livre de Patrick Viveret, Pourquoi ça ne va pas plus mal?
"C’est l’objet d’une grande initiative internationale, le projet "Dialogues en humanité", que de sonner le tocsin tout en montrant que l’humanité peut, en même temps qu’elle assure sa survie, franchir un saut qualitatif décisif dans son histoire.
L’une des premières manifestations organisées a été une série de rencontres internationales autour de sept défis majeurs sur lesquels l’humanité va jouer son avenir dans le siècle qui vient.
Texte pour les Dialogues en humanité 2008 : Défis mondiaux, défis humains
"L’humanité est confrontée à des rendez-vous cruciaux où elle joue sa propre existence. Elle se trouve devant des défis identifiés, en particulier les risques écologiques et les inégalités sociales qui mettent en danger le vivre-ensemble. Ces risques ne sont pas simplement juxtaposés. Ils peuvent interagir et provoquer des crises systémiques, par exemple des crises financières. À l’échelle générationnelle, l’ensemble de ces risques relève du court terme : ce sont des enfants déjà nés qui seront concernés.
Dans cette période critique de l'histoire de l'humanité, personne ne peut relever les défis séparément. Nous avons donc besoin de construire des alliances entre des types d’acteurs aux intérêts et visions de l’avenir diverses, voire contradictoires, mais qui ne peuvent pas s’enfermer dans des stratégies parallèles. Nous devons agir sur plusieurs leviers et passer des alliances, y compris conflictuelles. Le Forum de Lyon a montré qu’elles sont envisageables. Face à l’ampleur des risques majeurs, nous devons construire ces alliances entre institutions internationales, acteurs économiques, société civile, territoires, puissance publique, traditions spirituelles… Il ne s’agit pas de masquer les différences et les divergences mais, dans le cadre d’alliances nouvelles, de repérer des zones d’accord fondamentales et de construire des zones de désaccords et de conflits positifs. Des « plates-formes d’accords partiels » sont possibles sur des enjeux majeurs tels que l’eau, les risques de guerre, le dérèglement climatique, la lutte contre la misère, la prolifération des armes de destruction massive…
Ces stratégies supposent de s’appuyer sur la capacité de l’humanité à faire face aux défis qu’elle rencontre, comme elle l’a fait au long de son histoire. Il est donc urgent de développer notre désir d’humanité. Notre action ne peut pas s’appuyer seulement sur une « heuristique de la peur » (H. Jonas). La lucidité sur la gravité des risques est en effet nécessaire, mais la peur finit par générer impuissance et angoisse. Pour faire face aux risques, nous devons miser à la fois sur « le principe espérance » et sur le « principe de responsabilité ». Nous sommes ainsi mis au défi de développer de l’imaginaire positif, du désir d’humanité. Nous sommes devant la nécessité d’un saut qualitatif qui fasse passer l’humanité à un niveau de conscience supérieure ; pas seulement une conscience rationnelle supérieure, mais l’intelligence du cœur. Nous ne sommes plus dans l’ordre de l’hominisation, mais dans celui de l’humanisation ( )."
Contribution du "Printemps de toutes les richesses" par Célina Whitaker, Le fil : ce qui compte vraiment
L’objectif de la manifestation est de redonner de la « valeur » à tout ce qui fait richesse pour chacun et pour tous, en redonnant à ce terme son sens étymologique, « force de vie ».
Aujourd’hui, ce qui donne de la valeur à nos vies n’est pas pris en compte dans les systèmes de comptabilité nationales ni dans les finances publiques, est occulté par une vision purement monétaire de la richesse. Du coup, c’est comme si ce qui est essentiel n’avait plus de valeur.
On voit bien comment ce qui a une valeur économique encadre et oriente en priorité nos vies sans que l’on en prenne conscience, comment tout ceci est devenu un « sens commun » que l’on ne s’autorise plus à questionner.
Il est donc essentiel de changer notre regard sur ce qu’on met derrière le mot richesse, sur ce qu’est le pouvoir, sur les relations de l'être humain avec la nature et avec lui-même. Nous voulons reprendre conscience que chacun de nos gestes construit nos choix de vie et oser nous ré-approprier les sujets qui nous concernent.
Le « printemps, ou l’année (!!, le siècle ??) de toutes les richesses » se propose d’ouvrir des portes, de déclencher des prises de conscience autant sur la notion de richesse et sur les mécanismes économiques que sur tout ce qui compte pour nous et fait la valeur de nos vies, sur tout ce qui œuvre pour de plus justes relations entre les êtres humains et avec la nature et la planète.
POURQUOI MAINTENANT ? Parce que les gens sont mûrs :
- l’enquête sur les modes de vie, appelée par extension avec la même enquête faite aux états unis « créatifs culturels » montre qu’il y a 17% de CC en France et 21% d’Alter créatifs, soit plus d’un Français sur 3 en attente d’autre chose d’un point de vue sociétal.
- de plus en plus d’initiatives qui réinterrogent la notion de richesse, en France et dans le Monde, et proposent de nouveaux indicateurs pour mesure les richesses, au niveau de la société civile mas aussi au niveau institutionnel, comme le conseil régional Nord Pas de Calais qui met en place l’IDH et un BIP 40 régional, et même l’OCDE qui s’est réunie les 27/30 juin 2007 à Istanbul sur « Mesurer et favoriser le progrès des sociétés » et les nouveaux indicateurs de richesse, ou encore la conférence « Beyond GDP » (Au-delà du Produit Intérieur Brut) organisée par l’Union Européenne les 19 et 20 novembre 2007.
- Le développement des expériences de micro-crédit, qui essayent une réponse pour les exclus des circuits financiers classiques (et Yunnus obtient le prix Nobel de la paix).
- L’importance grandissante des initiatives autour du développement durable, de leur médiatisation, et du caractère essentiel du bien être personnel pour faire société.
L'Enjeu : passer d’une phase pionnière à une première déclinaison globale.
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Accueil par Monsieur Gérard Collomb Sénateur-Maire de Lyon, Président du Grand Lyon ou son représentant
Soirée animée par Nathalie Calmé journaliste et auteure de plusieurs livres d'entretiens ("Gandhi aujourd'hui", "les chemins de l'espoir", "l'esprit de Fez")
la crise financière et la crise écologique, dans leur démesure, sont capable d'engendrer une gigantesque crise civilisationnelle.
Quelles sont les conditions face à un tel risque, pour que l'humanité relève ce défi et rende possible un saut qualitatif ?
Comment mobiliser nos capacités de régulation, d'anticipation et de coopération ?
Référents et participants présentis: Patrick Chamoiseau, écrivain, éducateur, Martinique, en lien avec la Maison des Passages de Lyon
Kaka Wera Jacupe (homme médecin d'Amazonie, Kaka Wera est un thérapeute de la lignée des pajés*, écrivain et conférencier au Brésil et dans d'autres pays. Il coordonne des actions humanitaires et écologiques à travers l'Institut Arapoty organisation pour la diffusion de la culture et de la médecine sacrée indigène. Il est membre du Conseil Mondial pour la Préservation de la Diversité Culturelle et des Traditions Ancestrales, récemment fondé, ayant son siège à New Delhi, Inde, présidé par Swami Dayananda, et sous le patronage du Dalai Lama.), Fazette Bordage (Centre Culturel "Mains d'Oeuvres" à Saint Ouen), Christel Hartmann-Frisch (Centre Culturel de Berlin Schlesiche 27), Marc Flecher (réseau international Entreprendre pour apprendre), Mohamed Taleb (philosophe), Robert Lion (Agrisud, ancien directeur de cabinet du Premier Ministre et DG de la Caisse des Dépôts, membre du Grenelle de l'environnement), Patrick Viveret (philosophe et conseiller maître à la Cour des Comptes), Patrick Busquet (Reporters d'espoirs)
Pique-nique libre et improvisé.
Les coordinateurs de chaque journée marqueront le début des animations en expliquant les principes de la démarche.
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
|
Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès-Cîmes |
|
Accès-Cîmes, "pour voir d'en haut l'agitation d'en bas" :accro-branche contemplatif et respectueux de la nature, le temps de (re)découvrir ou d'apprendre l'Arbre, de goûter le plaisir des cîmes, d'éprouver la relation de confiance entre le grimpeur et l'assureur... avec Accès-Cîmes. |
Construction d'une maison du dialogue |
|
Construction d'une maison du dialogue, ou "Nuhé",Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Contes pour enfants et adultes |
|
Contes pour enfants et adultes.Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants (2 à 10 ans) et proposeront un bibliobus (bibliothèque mobile) ainsi qu'un espace lecture et contes (presse, revues, bande-dessinées) pour les plus grands et les parents avec des albums à consulter sur place pour les tout petits. |
Couverture vivante |
|
Atelier "Couverture vivante"Création collective composée d’autoportraits sur tissus confectionnés par des femmes du monde entier véhiculant un message de Paix et de préservation du vivant pour les générations futures." Avec Isabelle Slempkes et Camille Bussy (Ecosite de la Drôme). |
Découverte de l'artisanat touareg |
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Découverte de l'artisanat touaregavec l'artisan bijoutier Mohamed El Maouloud AG HAMID. |
Découverte de l'EMDR |
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Découverte de l'EMDRL’EMDR vise la guérison des traumatismes par la stimulation bilatérale du cerveau. L’atelier débutera avec la diffusion du film de Michel Meignant "La légende de l'EMDR" (sauf dim.). Avec Michel Meignant (médecin, psychothérapeute, président de la fédération professionnelle de psychothérapeutes FF2P) et Michelle Vinot-Coubetergues (psychothérapeute, membre de la FF2P et coach en entreprise) |
Découverte de la monnaie complémentaire SOL |
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Découverte de la monnaie complémentaire SOL :une utopie réalisable? Avec Maryline Mougel (URSCOP). |
Découverte des outils de la médiation |
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Découverte des outils de la médiation :l'approche des émotions-miroirs. Avec Daniela Schwendener (La Cime Médiation), Hibat Tabib (AFPAD), Jacqueline Morineau (anthropologue, médiation pénale *) et les femmes de Bois-l'Abbé. |
Découvrir les finances solidaires |
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Découvrir les finances solidaires :Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Espace jeux ludothèque |
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Espace jeux ludothèque pour les enfants et leurs parentsavec Farid L’Haoua de Croc’aux jeux |
Exposition "Corps-accord" |
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Exposition "Corps-accord" :textes d'Arnaud Marvillet et photos de Jako Bidermann. |
Inventer la ville du XXIème siècle |
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Inventer la ville du XXIème siècleavec Pascale Simard et Georges Boichot (Agence d'urbanisme) et Etienne Régent (atelier d'architecture Siz'Ix). Laissons-nous rêver la cité de demain. Un dessinateur professionnel traduira "en direct" nos représentations imaginaires les plus audacieuses. Les textes, dessins et perspectives récoltés alimenteront l'agora de 16h "Construire et vivre dans des villes plus humaines". |
Lectures de l'écrivain Sylvie Deshors |
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Lectures de l'écrivain Sylvie Deshors,avec l'association Urban E-Tic Nord et Sud. |
Librairie Shambhalla |
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La librairie Shambhalla (Lyon 3ème)proposera la vente de nombreux ouvrages humanistes, dont les dernières parutions des intervenants des Dialogues en humanité tous les jours à partir de 12h, ainsi que des séances de dédicace par les écrivains tous les jours, de 19h à 19h30. |
Lyon + 6 |
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Lyon + 6° : Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Mandala de fleurs |
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Atelier "Mandala de fleurs"L'atelier Mandala propose une expérience de création collective, faîte avec des matériaux naturels. C'est une invitation à savourer la vie par la création d’un poème en couleur avec l'artiste suédoise Lone Hestehave... |
Marathon des Miles de l'art |
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Le "Marathon des Miles de l'art"Engagé dans un Tour du monde, le Marathon des Miles de l'art invite tous ceux qui le souhaitent à peindre collectivement une fresque sur l'Humanité. Toutes les toiles réalisées seront exposées en Egypte en 2010 pour matérialiser l'esprit de la collaboration internationale, avec Stéphanie Gicquel, en lien avec l'UNESCO. |
Mieux acheter pour mieux vivre |
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Mieux acheter pour mieux vivre :pédagogie pour la gestion de son argent. Avec Finances et Pédagogie, Corentin Remond (fondation FACE) et Dominique Cherblanc (EDF). |
millénium éthiopien |
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Exposition photo du festival "Couleurs d'Ethiopie 2000 - millénium éthiopien",avec Shoki Ali Said (association pour l'Amitié Franco-éthiopienne, Association Urban E-Tic Nord et Sud). |
Musée virtuel des oeuvres d'art des enfants du monde |
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Musée virtuel des oeuvres d'art des enfants du monde,avec Claude Ponti, peintre, dessinateur de livres pour enfants (plus de 60 titres) et dessinateur de presse depuis 20 ans. |
Parachutes de jeu coopératif |
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Parachutes de jeu coopératifavec les bénévoles du MAN (Mouvement pour une Action Non Violente) : s'accorder sans paroles pour réussir ensemble ce jeu réalisé avec une toile de parachute. |
Parcours sur le secret des plantes |
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Parcours sur le secret des plantes :"Cultivons notre bien-être" au jardin botanique du Parc de la Tête d'or + Exposition photo "Couleurs source de bien-être". |
Poésie verticale |
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Atelier participatif sur la "poésie verticale" de Roberto Juarros,avec le comédien William Mingau Darlin : pour vivre ensemble à travers une expérience poétique et musicale et visiter notre imaginaire. |
Réinventer des représentations de soi |
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Comment réinventer des représentations de soi ?Echange écrit et oral d'expériences personnelles sur les représentations que nous, femmes, avons de nous-mêmes. L'auteur Anne Monteil-Bauer témoignera à partir de son roman "Ecchymose". Au terme de l'atelier, les participantes seront invitées à réaliser une broche symbolisant leur propre "parcours de femme en humanité". Avec Nadine Chopin (présidente de la Maison des Passages) et Anne Monteil-Bauer (écrivain et metteure en scène) |
Science Académie |
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Science Académie :Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Shiatsu Solidaire |
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Shiatsu Solidaire :le Shiatsu est une tradition japonaise simple et naturelle qui consiste à appliquer des pressions avec les doigts sur tout le corps afin de le défatiguer. Avec Laurent Chaigneau, Gabriella Gusso, Christine Breton et l'école "iokaï Shiatsu" (Paris). Séances individuelles et collectives de Shiatsu, séances de Do-In. |
Yoga village |
|
Yoga villageà l’initiative de Philippe Chaussende (association Art de vivre). |
Trois scènes d'agoras seront les lieux de l'échange. Autour des "passeurs", issus de différents horizons géographiques et couvrant un champ particulier de la recherche humaine (sciences, arts, spiritualités, philosophie, politique au sens large), chacun est invité, à partir de son expérience personnelle, à venir nourrir un débat touchant une problématique humaine essentielle. Sur chaque scène sera décliné un thème précis, en lien avec le thème global de la journée.
Pour une écologie humaine dans l'entreprise / le bonheur dans l'entreprise / le besoin d'éthique dans le travail, avec Henri Jacot, Bruno Lebuhotel, Jean Clément (Chef d'entreprise à la retraite), Denis Cocquet (conseil régional Rhône-Alpes), Joel Seché (président de Séché Environnement, entreprise de traitement des déchets), Bruno Rebelle (conseiller en développement durable et solidarité internationale), Anna Malysa (conseil en stratégie d'entreprise), Thibault de Saint Simon (Corporate Social Responsability chez AVIVA France), Farida Rémila (chef d'entreprise agence Mordicus), Antoine Martin (ex-DRH groupe Danone), Marc Flecher (réseau international Entreprendre pour apprendre), Evelyne Briois (Total Petrocheicals France-Carling), François Davy (président ADECCO)
Olivier Frerot, Michel Mousel, Thérèse Rabatel (adjointe au maire de Lyon pour la parité homme/femme et aux Temps de la ville), Georges Verney-Carron (galeriste, président de Art et Entreprise,)Basil Gueorguiewsky (WWF), François Grether (architecte urbaniste, Paris - Lyon Confluence), Catherine Parmentier (Euroités), Hibat Tabib (directeur de l'AFPAD association pour la formation, la prévention et l'accès au droit, Pierrefite "ville-méditation"), Christel Hartmann-Fritsch (Centre culturel de Berlin)
Chico Whitaker (Prix Nobel de la Justice sociale et co-fondateur du Forum Social Mondial de Porto Alegre), Nurjahan Begum (general manager de Grameen Bank Bengladesh), Stéphane Hessel (Collège Ethique International, ambassadeur en France auprès des Nations Unies), Paul Tran Van Tinh (Ambassadeur de l'Union Européenne), Djura (chanteuse, écrivain et réalisatrice berbère), Eric Lesueur (Grameen Bank, Veolia), Christian Delorme (prêtre lyonnais engagé auprès des populations d'origine maghrébine, auteur de "Un prêtre catholique sur les pas de Gandhi"), Max Armanet (directeur du développement journal Libération), Juliette Esmeralda (Martinique, sociologue), les héritiers et héritières spirituels de Lucie Aubrac, Aimé Césaire, Joseph Ki-Zerbo
Le retour à des rencontres plus intimes permettra aux participants de proposer des pistes d'actions concrètes de coopérations possibles, à partir des réflexions menées dans l'après-midi.
"Repas aux 1000 saveurs" à la soirée d'ouverture le 4 juillet
Pique-nique improvisé pour le 5 et 6 juillet
Avec la pièce de théatre "Le radeau de la monnaie" (inspirée du rapport de Patrick Viveret "Reconsidérer la richesse") par Pierre Roba et la Compagnie de la Tribouille (http://latribouille.free.fr) et le collectif Richesse (Philippe Piau)
ainsi que des concerts, animations, étonnements, découvertes...
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la crise financière et la crise écologique, dans leur démesure, sont capable d'engendrer une gigantesque crise civilisationnelle.
Quelles sont les conditions face à un tel risque, pour que l'humanité relève ce défi et rende possible un saut qualitatif ?
Comment mobiliser nos capacités de régulation, d'anticipation et de coopération ?
Référents : Jean-Baptiste de Foucauld, Patrick Chamoiseau (écrivain, éducateur Martinique), Rajendra K Pachaury (Président du GIEC et Prix Nobel de la Paix 2007) (sous réserve), Pierre Zémour (Conseiller d'Etat), Pascale Spianti (Sculptures sociales), Jean Fabre (Programme des Nations Unies pour le Développement, Genève), Danielle Mitterrand (Présidente de France Libertés), Anne-France Boissenin (Musique à l'hopital), Séverine Millet (association Nature Humaine), Pierre Laronde (Festival de la Terre), Djur Djura (artiste France-Algérie-Berbère)
Toutes les journées sont organisées selon la même trame, afin de permettre à chacun de progresser personnellement sur chaque thème proposé.
Pique-nique libre et improvisé.
Rassemblement actif des participants autour de l'arbre à palabre avec le Crieur public.
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
A quoi sert l'argent? |
|
A quoi sert l'argent ?avec Ecidec, la Nef, Minonkpo (Bénin). Des comédiens qui interpellent le public sur le rôle de l’argent et son accessibilité ; des acteurs de la finance solidaire qui présentent des réponses innovantes... sans conteste une rencontre pour échanger sur un sujet qui nous concerne tous ! |
Accès-Cîmes |
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Accès-Cîmes, "pour voir d'en haut l'agitation d'en bas" :accro-branche contemplatif et respectueux de la nature, le temps de (re)découvrir ou d'apprendre l'Arbre, de goûter le plaisir des cîmes, d'éprouver la relation de confiance entre le grimpeur et l'assureur... avec Accès-Cîmes. |
Approche humaniste de l'enfance |
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Pour une approche humaniste de l'enfance :rassurer et contenir. Avec Catherine Dolto (médecin haptothérapeute), Ghislaine Kiejna (psychologue clinicienne - haptothérapeute), Martine Paccoud (sage femme) et Yves Alembik (pédiatre généticien). |
Cap Sport Art Aventure Amitié |
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Jeux, sports et danses autour de la force du handicap,avec Ryadh Sallem (triple champion d'Europe de Basket Fauteuil) et l'association CAP-SAAA (Cap Sport Art Aventure et Amitié): danse rock n’ roll entre "valides" et "non-valides", basket en fauteuils et foot en aveugle. |
Chant polyphonique corse |
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Découverte du chant polyphonique corse,avec Fabien Haug. Passage de l'île aux souvenirs (atelier réservé aux hommes). |
Construction d'une maison du dialogue |
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Construction d'une maison du dialogue, ou "Nuhé",Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Contes pour enfants et adultes |
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Contes pour enfants et adultes.Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants (2 à 10 ans) et proposeront un bibliobus (bibliothèque mobile) ainsi qu'un espace lecture et contes (presse, revues, bande-dessinées) pour les plus grands et les parents avec des albums à consulter sur place pour les tout petits. |
Couverture vivante |
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Atelier "Couverture vivante"Création collective composée d’autoportraits sur tissus confectionnés par des femmes du monde entier véhiculant un message de Paix et de préservation du vivant pour les générations futures." Avec Isabelle Slempkes et Camille Bussy (Ecosite de la Drôme). |
Découverte de l'artisanat touareg |
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Découverte de l'artisanat touaregavec l'artisan bijoutier Mohamed El Maouloud AG HAMID. |
Découverte de l'EMDR |
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Découverte de l'EMDRL’EMDR vise la guérison des traumatismes par la stimulation bilatérale du cerveau. L’atelier débutera avec la diffusion du film de Michel Meignant "La légende de l'EMDR" (sauf dim.). Avec Michel Meignant (médecin, psychothérapeute, président de la fédération professionnelle de psychothérapeutes FF2P) et Michelle Vinot-Coubetergues (psychothérapeute, membre de la FF2P et coach en entreprise) |
Découverte de la monnaie complémentaire SOL |
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Découverte de la monnaie complémentaire SOL :une utopie réalisable? Avec Maryline Mougel (URSCOP). |
Découverte des outils de la médiation |
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Découverte des outils de la médiation :l'approche des émotions-miroirs. Avec Daniela Schwendener (La Cime Médiation), Hibat Tabib (AFPAD), Jacqueline Morineau (anthropologue, médiation pénale *) et les femmes de Bois-l'Abbé. |
Découvrir les finances solidaires |
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Découvrir les finances solidaires :Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Espace jeux ludothèque |
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Espace jeux ludothèque pour les enfants et leurs parentsavec Farid L’Haoua de Croc’aux jeux |
Jeu de rôle sur la sobriété énergétique |
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Redécouvrir les 4 éléments :l'eau, l'air, la terre, le feu, avec Nadine Outin (Organisation des Droits de l'Enfant) et Sophie Ducrez (association FLAMME). Cet atelier nous invitera à redécouvrir les 4 éléments dans notre environnement extérieur, à réfléchir sur leur interaction actuelle et son amélioration possible en vue d’un « éco-développement-durable ». |
Langue kabyle et chant berbère |
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Découverte de la langue kabyle et du chant berbèreavec la chanteuse, écrivain et réalisatrice berbère Djura. |
Librairie Shambhalla |
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La librairie Shambhalla (Lyon 3ème)proposera la vente de nombreux ouvrages humanistes, dont les dernières parutions des intervenants des Dialogues en humanité tous les jours à partir de 12h, ainsi que des séances de dédicace par les écrivains tous les jours, de 19h à 19h30. |
Lyon + 6 |
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Lyon + 6° : Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Mandala de fleurs |
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Atelier "Mandala de fleurs"L'atelier Mandala propose une expérience de création collective, faîte avec des matériaux naturels. C'est une invitation à savourer la vie par la création d’un poème en couleur avec l'artiste suédoise Lone Hestehave... |
Marathon des Miles de l'art |
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Le "Marathon des Miles de l'art"Engagé dans un Tour du monde, le Marathon des Miles de l'art invite tous ceux qui le souhaitent à peindre collectivement une fresque sur l'Humanité. Toutes les toiles réalisées seront exposées en Egypte en 2010 pour matérialiser l'esprit de la collaboration internationale, avec Stéphanie Gicquel, en lien avec l'UNESCO. |
millénium éthiopien |
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Exposition photo du festival "Couleurs d'Ethiopie 2000 - millénium éthiopien",avec Shoki Ali Said (association pour l'Amitié Franco-éthiopienne, Association Urban E-Tic Nord et Sud). |
Musée virtuel des oeuvres d'art des enfants du monde |
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Musée virtuel des oeuvres d'art des enfants du monde,avec Claude Ponti, peintre, dessinateur de livres pour enfants (plus de 60 titres) et dessinateur de presse depuis 20 ans. |
Nos représentations de l’arbre à palabres |
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Nos représentations de l’arbre à palabres,élément symbolique des Dialogues en Humanité. Atelier photo avec Mariwak et l’agence Mordicus. Atelier plastique avec les Enjoliveuses. |
Parachutes de jeu coopératif |
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Parachutes de jeu coopératifavec les bénévoles du MAN (Mouvement pour une Action Non Violente) : s'accorder sans paroles pour réussir ensemble ce jeu réalisé avec une toile de parachute. |
Parcours sur le secret des plantes |
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Parcours sur le secret des plantes :"Cultivons notre bien-être" au jardin botanique du Parc de la Tête d'or + Exposition photo "Couleurs source de bien-être". |
Poésie verticale |
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Atelier participatif sur la "poésie verticale" de Roberto Juarros,avec le comédien William Mingau Darlin : pour vivre ensemble à travers une expérience poétique et musicale et visiter notre imaginaire. |
Redécouvrir les 4 éléments |
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Redécouvrir les 4 éléments :l'eau, l'air, la terre, le feu, avec Nadine Outin (Organisation des Droits de l'Enfant) et Sophie Ducrez (association FLAMME). Cet atelier nous invitera à redécouvrir les 4 éléments dans notre environnement extérieur, à réfléchir sur leur interaction actuelle et son amélioration possible en vue d’un « éco-développement-durable ». |
Science Académie |
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Science Académie :Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Sensibilisation aux cultures africaines |
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Sensibilisation aux cultures africainesà travers l’explication du masque et la promotion de produits africains issus du commerce équitable. Avec Patrice Mabari (association Tila). |
Shiatsu Solidaire |
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Shiatsu Solidaire :le Shiatsu est une tradition japonaise simple et naturelle qui consiste à appliquer des pressions avec les doigts sur tout le corps afin de le défatiguer. Avec Laurent Chaigneau, Gabriella Gusso, Christine Breton et l'école "iokaï Shiatsu" (Paris). Séances individuelles et collectives de Shiatsu, séances de Do-In. |
Yoga village |
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Yoga villageà l’initiative de Philippe Chaussende (association Art de vivre). |
Trois scènes d'agoras seront les lieux de l'échange. Autour des "passeurs", issus de différents horizons géographiques et couvrant un champ particulier de la recherche humaine (sciences, arts, spiritualités, philosophie, politique au sens large), chacun est invité, à partir de son expérience personnelle, à venir nourrir un débat touchant une problématique humaine essentielle.
Renouveler l'imaginaire et repérer les potentialités créatrices face à la crise financière, à la crise écologique qui dans leur démesure nous entraînent vers une crise civilisationnelle grave
passer d'un monde à l'autre Vers un nouvel art de vivre ? Le Manifeste du CIPMF (Centre International Pierre Mendes France)Jean-Paul Karsenty (économiste et historien),. Le développement des micro-crédits avec Grameen Bank Danone et Véolia, La Nef, ECIDEC, Minonkpo (Bénin), le CADR, Roland Calba (ATTAC Rhône), les Amis de la Terre, la Confédération paysanne, Marc Yor (professeur à l'université Pierre et Marie Curie, Académie des Sciences), Daniel Gbévé (directeur de MINONKPO, micro crédit au Bénin), Myriam Carbonare (présidente d'ECIDEC), Thierry Vandevelde (fondation VEOLIA et VeoliaWaterForce), Jean-Paul Karsenty (économiste et prospectiviste), Jean-Marie Albertini (directeur de recherche émérite CNRS)
et Vivre ensemble son rapport à la (bio)diversité culturelle, avec Béatrice Korc (réalisatrice) et Eric Plouzeau, Alain Chabrolle de la FRAPNA l'UNESCO, le CRID, la Maison des Passages, Mains D'Oeuvres, l'Association d'amitié franco-éthiopienne, AI-TI, Siddhartha (Inde, fondateur de Pipal Tree à Bengalore, Fireflies Ashram), Claude Ponti (illustrateur de livres pour enfants, dessinateur de presse), So Kalmery (chanteur et danseur de brakka, République Démocratique du Congo), Faouzi Skali (docteur en anthropologie, éthnologie et sciences des religions, fondateur des rencontres du Festival de Fès et de la culture soufie "Orient-Occident"), Pascal Picq (paléoanthropologue au Collège de France), Kiflé Sélassié Beseat (Ethiopie, ancien directeur du patrimoine UNESCO), Lionel Zinsou (Bénin, administrateur de la Banque Rotchild)
Réflexions sur les motivations à l'action, le passage de l'individuel au collectif (interaction transformation personnelle et transformation collective, cohérence entre action personnelle et action collective, sociale ou professionnelle...) Sommes nous capables de construire des alliances durables à partir des potentialités créatrices répérées ? Qu'est-ce que cela signifie pour nous en termes de changement culturel profond et d'organisation sociale? Les expériences terrains des intervenants et la sagesse qu'ils en ont tiré seront le fondement des débats
Avec Séverine Millet (Nature Humaine), Ivan Maltcheff (Collectif Richesse), Catherine Dolto (haptothérapeute), Eric Julien (association Tchendukua, Colombie, co-fondateur de l'Alliance pour la planète), Lan Huong (journaliste, Vietnam), Caroline Quazzo (a piloté le projet cantine bio des crèches parentales parisiennes), Terre et Humanisme, Anna Malysa, François Lerique (bureau du réseau des AMAP d'Ile de France et co-fondateur de deux AMAP), Tapas Bhatt (Inde, Auroville, thèse sur l'éco-féminisme)
Le retour à des rencontres plus intimes permettra aux participants de proposer des pistes d'actions concrètes de coopérations possibles, à partir des réflexions menées dans l'après-midi.
Pique-nique improvisé et saveurs du monde
Avec la pièce de théatre "Le radeau de la monnaie" (inspirée du rapport de Patrick Viveret "Reconsidérer la richesse") par Pierre Roba et la Compagnie de la Tribouille (http://latribouille.free.fr) et le collectif Richesse (Philippe Piau)
ainsi que des concerts, animations, étonnements, découvertes...
Représentation musicale avec So Kalmery (République démocratique du Congo)
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la crise financière et la crise écologique, dans leur démesure, sont capable d'engendrer une gigantesque crise civilisationnelle.
Quelles sont les conditions face à un tel risque, pour que l'humanité relève ce défi et rende possible un saut qualitatif ?
Comment mobiliser nos capacités de régulation, d'anticipation et de coopération
Pique-nique libre et improvisé.
Les coordinateurs de chaque journée marqueront le début des animations en expliquant les principes de la démarche.
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Accès-Cîmes |
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Accès-Cîmes, "pour voir d'en haut l'agitation d'en bas" :accro-branche contemplatif et respectueux de la nature, le temps de (re)découvrir ou d'apprendre l'Arbre, de goûter le plaisir des cîmes, d'éprouver la relation de confiance entre le grimpeur et l'assureur... avec Accès-Cîmes. |
Cap Sport Art Aventure Amitié |
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Jeux, sports et danses autour de la force du handicap,avec Ryadh Sallem (triple champion d'Europe de Basket Fauteuil) et l'association CAP-SAAA (Cap Sport Art Aventure et Amitié): danse rock n’ roll entre "valides" et "non-valides", basket en fauteuils et foot en aveugle. |
Chant Swaeli et découverte du brakka |
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Transmission du chant en Swaeli et découverte du brakkaavec le chanteur et danseur congolais So Kalmery. Le brakka est une musique qui puise sa source dans les rites ancestraux africains tout en y intégrant des influences urbaines. Ancêtre du rap et du hip-hop, cette musique est indissociable de la danse et se pratique sous forme de compétitions. |
Construction d'une maison du dialogue |
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Construction d'une maison du dialogue, ou "Nuhé",Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Contes pour enfants et adultes |
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Contes pour enfants et adultes.Les bibliothécaires de Lyon viendront raconter des histoires aux enfants (2 à 10 ans) et proposeront un bibliobus (bibliothèque mobile) ainsi qu'un espace lecture et contes (presse, revues, bande-dessinées) pour les plus grands et les parents avec des albums à consulter sur place pour les tout petits. |
Couverture vivante |
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Atelier "Couverture vivante"Création collective composée d’autoportraits sur tissus confectionnés par des femmes du monde entier véhiculant un message de Paix et de préservation du vivant pour les générations futures." Avec Isabelle Slempkes et Camille Bussy (Ecosite de la Drôme). |
Découverte de l'artisanat touareg |
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Découverte de l'artisanat touaregavec l'artisan bijoutier Mohamed El Maouloud AG HAMID. |
Découverte de l'EMDR |
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Découverte de l'EMDRL’EMDR vise la guérison des traumatismes par la stimulation bilatérale du cerveau. L’atelier débutera avec la diffusion du film de Michel Meignant "La légende de l'EMDR" (sauf dim.). Avec Michel Meignant (médecin, psychothérapeute, président de la fédération professionnelle de psychothérapeutes FF2P) et Michelle Vinot-Coubetergues (psychothérapeute, membre de la FF2P et coach en entreprise) |
Découverte de l'Intelligence collective |
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Découverte de l'Intelligence collective.Des traditions spirituelles aux technologies de pointe, de la théorie des systèmes à la sociologie, des traditions orales à l'Internet, l'intelligence collective nous ouvre une perspective radicalement neuve sur l'humanité. Jean-François Noubel, pionnier dans cette nouvelle discipline et fondateur de l'organisme de recherche TheTransitioner.org, nous invitera à voyager dans ces nouveaux espaces. |
Découverte des outils de la médiation |
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Découverte des outils de la médiation :l'approche des émotions-miroirs. Avec Daniela Schwendener (La Cime Médiation), Hibat Tabib (AFPAD), Jacqueline Morineau (anthropologue, médiation pénale *) et les femmes de Bois-l'Abbé. |
Découvrir les finances solidaires |
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Découvrir les finances solidaires :Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Espace jeux ludothèque |
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Espace jeux ludothèque pour les enfants et leurs parentsavec Farid L’Haoua de Croc’aux jeux |
Exposition "Corps-accord" |
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Exposition "Corps-accord" :textes d'Arnaud Marvillet et photos de Jako Bidermann. |
Jeu de rôle sur la sobriété énergétique |
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Redécouvrir les 4 éléments :l'eau, l'air, la terre, le feu, avec Nadine Outin (Organisation des Droits de l'Enfant) et Sophie Ducrez (association FLAMME). Cet atelier nous invitera à redécouvrir les 4 éléments dans notre environnement extérieur, à réfléchir sur leur interaction actuelle et son amélioration possible en vue d’un « éco-développement-durable ». |
L'intelligence collective |
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Atelier sur l'intelligence collective,avec Jean-François Noubel (responsable du pôle Intelligence Collective de l'université de Montréal). |
Le dialogue interculturel en Europe |
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Le dialogue interculturel en Europe :Une utopie réalisable ? Une urgence citoyenne ? |
Le Dicollectif |
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Le Dicollectifcréation collective autour de la langue et de son imaginaire, avec l'association La soupe au caillou. |
Les nanotechnologies et la citoyenneté |
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Les nanotechnologies et la citoyenneté,avec François Auguste (vice-président de la Région Rhône-Alpes délégué à la démocratie participative). Les nanotechnologies : une science à la pointe du progrès mais pour quels usages ? Quels sont les risques, les avantages, les conséquences économiques et sociétales liés à ces nouvelles technologies ? Les participants de l’atelier citoyen « nanotechnologies et décision publique », organisé par le Conseil régional Rhône-Alpes en 2007, animeront le débat en livrant leur expertise citoyenne, leur expérience et leurs témoignages. |
Librairie Shambhalla |
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La librairie Shambhalla (Lyon 3ème)proposera la vente de nombreux ouvrages humanistes, dont les dernières parutions des intervenants des Dialogues en humanité tous les jours à partir de 12h, ainsi que des séances de dédicace par les écrivains tous les jours, de 19h à 19h30. |
Lyon + 6 |
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Lyon + 6° : Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Mandala de fleurs |
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Atelier "Mandala de fleurs"L'atelier Mandala propose une expérience de création collective, faîte avec des matériaux naturels. C'est une invitation à savourer la vie par la création d’un poème en couleur avec l'artiste suédoise Lone Hestehave... |
Marathon des Miles de l'art |
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Le "Marathon des Miles de l'art"Engagé dans un Tour du monde, le Marathon des Miles de l'art invite tous ceux qui le souhaitent à peindre collectivement une fresque sur l'Humanité. Toutes les toiles réalisées seront exposées en Egypte en 2010 pour matérialiser l'esprit de la collaboration internationale, avec Stéphanie Gicquel, en lien avec l'UNESCO. |
millénium éthiopien |
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Exposition photo du festival "Couleurs d'Ethiopie 2000 - millénium éthiopien",avec Shoki Ali Said (association pour l'Amitié Franco-éthiopienne, Association Urban E-Tic Nord et Sud). |
Nos représentations de l’arbre à palabres |
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Nos représentations de l’arbre à palabres,élément symbolique des Dialogues en Humanité. Atelier photo avec Mariwak et l’agence Mordicus. Atelier plastique avec les Enjoliveuses. |
Parachutes de jeu coopératif |
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Parachutes de jeu coopératifavec les bénévoles du MAN (Mouvement pour une Action Non Violente) : s'accorder sans paroles pour réussir ensemble ce jeu réalisé avec une toile de parachute. |
Parcours sur le secret des plantes |
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Parcours sur le secret des plantes :"Cultivons notre bien-être" au jardin botanique du Parc de la Tête d'or + Exposition photo "Couleurs source de bien-être". |
Poésie verticale |
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Atelier participatif sur la "poésie verticale" de Roberto Juarros,avec le comédien William Mingau Darlin : pour vivre ensemble à travers une expérience poétique et musicale et visiter notre imaginaire. |
Redécouvrir les 4 éléments |
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Redécouvrir les 4 éléments :l'eau, l'air, la terre, le feu, avec Nadine Outin (Organisation des Droits de l'Enfant) et Sophie Ducrez (association FLAMME). Cet atelier nous invitera à redécouvrir les 4 éléments dans notre environnement extérieur, à réfléchir sur leur interaction actuelle et son amélioration possible en vue d’un « éco-développement-durable ». |
Relocalisons l'économie |
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Relocalisons l'économie :les circuits courts de distribution. Atelier culinaire autour d'un panier de fruits et légumes de saison, animé par l’Alliance Rhône Alpes, Alter-conso, l’association « @ deux pas des champs » et Croc'éthic, et coordonné par la Mission économie sociale et solidaire avec Myriam Carbonare (Ville de Lyon). |
Science Académie |
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Science Académie :Atelier Forum Jeunes en Humanité |
Shiatsu Solidaire |
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Shiatsu Solidaire :le Shiatsu est une tradition japonaise simple et naturelle qui consiste à appliquer des pressions avec les doigts sur tout le corps afin de le défatiguer. Avec Laurent Chaigneau, Gabriella Gusso, Christine Breton et l'école "iokaï Shiatsu" (Paris). Séances individuelles et collectives de Shiatsu, séances de Do-In. |
Yoga village |
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Yoga villageà l’initiative de Philippe Chaussende (association Art de vivre). |
Trois scènes d'agoras seront les lieux de l'échange. Autour des "passeurs", issus de différents horizons géographiques et couvrant un champ particulier de la recherche humaine (sciences, arts, spiritualités, philosophie, politique au sens large), chacun est invité, à partir de son expérience personnelle, à venir nourrir un débat touchant une problématique humaine essentielle. Sur chaque scène sera décliné un thème précis, en lien avec le thème global de la journée.
le Produit Interieur Doux, le Collectif richesse, CADR, Mains d'Oeuvres, le réseau FAIRE (les nouveaux indicateurs de richesse), Jean Fabre (Genève, Programme des Nations Unies pour le Développement), André Abreu (Brésil, France Libertés), Henryane de Chaponay (CED, Amérique Latine), Jean-Baptiste de Foucauld (ancien commissaire au Plan, président-fondateur de l'association Solidarités nouvelles face au chômage), Hugues Puel (économiste, auteur de "Economie et Humanisme"), Chris Laroche (proviseure du lycée Brossolette de Villeurbanne), Didier Jouve (vice-président au développement durable de la Région Rhône-Alpes).
Des technologies pour rêver le futur : La question humaine et la société de l'information, la révolution du vivant, internet coopératif, nanotechnologies..., avec Gilles Berault (ACIDD), Jean Pouly (Agence internationale de solidarité numérique), Daniel Jover (APRISE-Promocions, Barcelone, réseaux de savoirs), Emilie Bret (Région Rhône-Alpes), Pierre Zemor (Conseiller d'Etat), Catherine Trautmann (députée européenne, vice-présidente de la Communauté Urbaine de Strasbourg), Albert Jacquard (généticien), Ryadh Sallem (triple champion d'Europe de Basket Fauteuil et Président CAP-SAAA), Catherine Vidal (neurobiologiste, spécialiste des rapports hommes/femmes), François Auguste (vice-président de la Région Rhône Alpes à la démocratie participative), Dorothée Benoit-Browaeys (journaliste, Viagora association pour le débat public sur les technologies du vivant)
Comment s'adapter à un monde qui change, dans nos têtes mais aussi face aux enjeux du climat, aux grandes migrations ? Comment être acteur dans un monde qui bouge ? Nous avons besoin d'imaginer ensemble une cohérence pour demain. Proposons de la fonder sur la richesse de nos diversités face aux défis auxquels l'humanité est confrontée. Nous pouvons répondre en mobilisant l'intelligence collective. Par exemple, il est possible si nous le voulons d'organiser de façon la plus humaine les grandes migrations (climatiques ...)
Patrick Viveret (philosophe, conseiller-maître à la Cour des Comptes, auteur de "Pourquoi ça ne va pas plus mal ?" et "Reconsidérer la richesse"), Pierre Radanne (président de l'association 4D), Gérard Magnin, Robert Lion, Michel Mousel, le projet Couverture Vivante avec Isabelle Slempkes (Ecosite de la Drôme), Doris Buttignol (cinéaste documentaire, réalisatrice du film Voyage en mémoire indienne sur la déforestation au Canada), Mona Savard (Chef Entreprise Arc Informatique, Canada), Dr Tiécoura Traoré (économiste, collectif de citoyens maliens Cocidirail, Mali - sous réserve), Dr Barbara Glowczewski (directrice de recherches CNRS, anthropologue, auteur de multimédias avec les aborigènes d’Australie), Didier Jouve (vice-président région, développement durable - sous réserve), Jacky Darne (vice-président du Grand-Lyon
Le retour à des rencontres plus intimes permettra aux participants de proposer des pistes d'actions concrètes de coopérations possibles, à partir des réflexions menées dans l'après-midi.
"Repas aux 1000 saveurs" à la soirée d'ouverture le 4 juillet
Pique-nique improvisé pour le 5 et 6 juillet
Avec la pièce de théatre "Le radeau de la monnaie" (inspirée du rapport de Patrick Viveret "Reconsidérer la richesse") par Pierre Roba et la Compagnie de la Tribouille (http://latribouille.free.fr) et le collectif Richesse (Philippe Piau)
ainsi que des concerts, animations, étonnements, découvertes...
Représentation musicale avec So Kalmery (République démocratique du Congo)
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NB : Eléments mis en forme à partir de la seule journée d’échanges du 7 novembre 2008 – en dehors de toute documentation complémentaire…
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Finalement c’est une question qui soulève (encore) le débat après plusieurs années d’existence.
Les avis sont notamment partagés sur l’essence même des dialogues, et donc leur(s) objectif(s). La notion d’ « espace d’échanges autour de la question humaine », volonté historique de la création des Dialogues, fait l’unanimité. Est-ce seulement un espace / un temps d’échange sous forme d’agoras, d’ateliers ? A ce sujet les avis diffèrent. Certains estimant que c’est une fin en soi. D’autres souhaitant inscrire l’action de Dialogues en Humanité dans un objectif de transformation sociale.
Les échanges générés par les journées « Dialogues en Humanité » apportent à chacun un « bénéfice », un « enrichissement » personnel (termes controversés de nos jours…). Cet apport, selon les premiers, peut constituer une fin en soi car les Dialogues invitent à un changement de posture dans la relation à l’autre. La qualité relationnelle des Dialogues est d’ailleurs largement soulignée. Ce changement de posture, dans un esprit d’égalité de contribution (chacun étant expert de la question humaine), peut être durable et se poursuivre hors Dialogues. Ce changement opéré ne serait-il pas alors un 2nd objectif des Dialogues ? Force est de constater en effet que les échanges réellement équilibrés dans notre société -où les interlocuteurs sont dans une posture d’égal à égal- sont plutôt rares. N’y-a-t-il donc pas de façon sous-jacente chez chacun des membres actifs des Dialogues une volonté d’impacter malgré tout la société ? La question reste ouverte… certains recherchant avant tout leur propre bien-être procuré par ces rencontres.
Il émerge toutefois, chez d’autres membres actifs du comité d’orientation, en parallèle du maintien de cet espace facilitateur d’échanges, une volonté d’aller au-delà en visant la transformation sociale. Au-delà de l’événementiel se met alors en place une logique de mouvement, qui doit s’accompagner d’une logique de concertation, pour parvenir à une problématique politique. Pour une mise en musique potentielle d’un « Yes we can » ?
La question de l’humanité relevant de chaque « Humain », par définition, chacun est invité à participer aux Dialogues. Pour autant, les Dialogues, essentiellement 3 journées de rencontre actuellement, sont limités par des aspects logistiques : la forme actuelle dans le merveilleux cadre du Parc de la Tête d’Or ne saurait accueillir des millions de visiteurs. L’accès aux Dialogues n’est-il pas limité également par l’absence de définition précise de leur objet-même ? La question se pose. Il est en effet possible d’imaginer que si l’objectif de transformation sociale était vraiment affiché, il pourrait entraîner la volonté de communiquer auprès d’un plus grand nombre, de sorte à multiplier les voies, les porteurs d’impact. Il est vraisemblable que la fréquentation des Dialogues est directement liée au plan de communication actuel (que je ne connais pas). En outre chaque visiteur du Parc de la Tête d’Or, peut participer, au pied levé, aux échanges.
Des personnalités, des « célébrités », participent, contribuent également aux Dialogues. L’originalité, la force des Dialogues résident dans l’absence de casquettes de ces personnalités qui contribuent comme tout un chacun, ni plus, ni moins… Tout au moins est-ce la philosophie affichée, qui à quelque fois été mise à mal semble-t-il.
Par ailleurs, il est remarquable de constater deux postures fondamentalement différentes au sein des membres actifs des Dialogues.
Certains se sentent initiés, éclairés, éveillés, vraisemblablement de façon inconsciente, « trahis » par le langage. Mais ainsi, se placent en tant que porteurs particuliers de messages, d’attitudes, de sens. Et sont dans une posture de transmettre, voire d’amener un public à un changement de mode de pensée…
La place de la pédagogie a ainsi été discutée. A-t-elle ou non sa place ?
D’autres affirment avec force qu’aucun n’a « plus » à apporter que l’autre en raison du fondement : « Contrairement à toutes les autres questions, la question humaine n’a aucun expert : elle est l’affaire de tous et de chacun d’entre nous ». L’enjeu est bien d’échanger des expériences, des avis.
Pour autant il est vraisemblable que des participants lambda arrivent d’abord dans une posture de réception, l’un des enjeux étant sans doute que progressivement ils passent « en mode émission » afin d’équilibrer l’échange, le dialogue, encouragés par les propos des grands témoins d’humanité…
Les Dialogues peuvent être perçus comme caisse de résonnance d’associations, de mouvement corolaires. Bien implantés et jouissant d’une certaine notoriété, les Dialogues peuvent en effet permettre à des « plus petits » de se faire entendre.
Les Dialogues s’inscrivent, par ailleurs de fait, logiquement, dans un plus vaste réseau dans lequel gravite mouvements, associations, courants, forums…
La question du statut des Dialogues est d’actualité, notamment pour des raisons matérielles – perception de subvention.
Mais au-delà du motif matériel déclencheur de cette réflexion, le sujet soulève de façon prégnante les questions de l’objet, de l’essence, des objectifs des Dialogues en Humanité. La réponse à ces questions pourrait être une discussion préalable au choix de la forme de constitution. La réflexion s’amorce finalement sur la pointe des pieds semble-t-il, dans une certaine appréhension de figer les choses. Comme si définir un objet, clarifier les objectifs faisaient prendre le risque d’une perte de spontanéité, d’originalité…
Toutefois, si ce sujet n’est pas éclairci au préalable, certains choix de forme, a contrario, par exemple l’association, vont imposer de fait la définition précise de l’objet par la rédaction des statuts.
Dans tous les cas, la réflexion et l’échange entamés semblent amener à une clarification de l’objet, même si l’une des conclusions peut très bien être le statuquo en terme de forme et / ou de fonctionnement.
Laure Vallade
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Djura (cinéaste, chanteuse, écrivaine, fondatrice du groupe berbère Djur Djura, porteuse d'un projet d'opéra des cités)
Elle s’est élevée très tôt contre la condition de la femme kabyle et de la femme algérienne en général.
Quand d’autres chanteuses chantaient la beauté de la femme arabe et des chansons à l’eau de rose, elle, elle disait à ses soeurs qu’il fallait briser le joug du machisme et des traditions, mieux que ça elle a apporté aussi un sang nouveau sur le plan musical : le son Djura ", analyse Yacine Berkani, critique musical algérien.
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Le Forum de la Jeunesse en Humanité s’inscrit dans la lignée des « World Youth Forum – Ethique dans le monde des affaires» au Parlement Européen de Bruxelles (2007) et de Strasbourg (automne 2008) organisés par l’Association Internationale pour les Valeurs Humaines.
C’est une première en France. Il représente une opportunité pour 40 jeunes de 18 à 30 ans (étudiants, jeunes chefs d’entreprises, militants associatifs, jeunes leaders issus des quartiers populaires) d’engager une réflexion féconde et une action concrète en rapport avec les grands défis de l’humanité.
Une occasion de faire rimer transformation individuelle et transformation sociale, développement personnel et développement durable.
Présentation Forum Jeune en Humanité (fichier pdf 115Ko).
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Tout d'abord, l'atelier des Mandalas fut une belle expérience j'avais expérimenté d'autres du même esprit, .comme je l'ai évoqué ce matin, cet atelier peut nous faire cheminer plus loin sur le chemin le moins fréquenté...
Je propose
La criée une idée originale qui a enthousiasmée la plupart des personnes
Toilettes sèches vraiment appréciées
Le programme était intense et ce sentiment de n'avoir pas eu asez de temps d'intégration
Peut on l'alléger afin de permettre de faire plus d'ateliers et assister à plus d'agoras,
comment peut-on concentrer l'énergie de la rencontre par l'ouverture et la Clotûre,
Vivre ces journées de manières fraternelles dans la joie et la prise de conscience de poser un acte.
Belle Initiative la Nuhée bravo.
Proposition Atelier sur la famille générations de 7 à 77 ans...
La famille du futur...
Construire ensemble la maison du futur...
Proposition de Faouzy Skali . (Jeûne)
Je garde le doux souvenir de belles rencontres porteuses d'espérance
Aussi le Slogan, Voyons Grand , commençons Petit Agissons vite (GPA) nous permettra d'aller à L'Essentiel... Source de vie
Avec tout mon coeur, La question humaine commence par là !
Myriam ABTROUN
Il me semble que je n’ai pas vécu trois jours et demi de suite aussi merveilleux que ceux que je viens de vivre.
Les dialogues en Humanité m’ont permis de vivre des moments d’une intense émotion. Il n’y avait là que des personnes emplies d’humanité : invités, organisateurs, participants, bénévoles, tous unis dans un même élan de solidarité.
J’ai moi-même eu le plaisir et la chance de me trouver auprès d’une femme exceptionnelle, Nurhajan Begum pour laquelle j’ai traduit en simultané les débats autour du thème « Utopies et Résistances » sous un arbre à palabre qui rappelait étrangement les réunions dans les villages pour écouter les griots ou résoudre les problèmes du quotidien dans diverses régions d’Afrique.
Ces brillants esprits, rassemblés là pour donner humblement leur vision du monde actuel et nous entraîner vers celui de demain, dévoilèrent, avec honnêteté et beaucoup d’intelligence, leurs propres définitions de l’utopie.
Il émanait une grande paix dans cette discussion ouverte et libre.
Et moi, je me tenais près de cette très belle femme, si fluette, si gracile et je me sentais toute petite à côté de cette grande dame de la finance. Madame Begum, toute de vert vêtue et qui avait apporté pour l’occasion un châle noir. Ma bouche chuchotait près de son oreille en instantané les propos des participants. Soudain, le soleil dardant ses rayons intensément sur nous. Madame Nurhajan Begum me confia alors, dans un geste d’une incroyable douceur son châle que je posai religieusement sur mes genoux. Très émue j’eus conscience tout au long de ma traduction du contact du vêtement d’une femme incroyablement humble et pourtant d’une telle force !
A la fin des deux heures de débat, Madame Nurhajan Begum s’est levée, elle s’est retournée vers moi, elle m’a d’abord serré la main en me remerciant de son beau regard puis m’a embrassée très chaleureusement. J’avais facilité la communication en n’étant qu’un petit canal mais cela lui permit d’être véritablement intégrée, en sa qualité de femme d’abord parmi tous ces hommes et ensuite en sa qualité de directeur général de la banque Grameen dans cet échange international. Normalement, un interprète ne travaille pas plus d’une demi-heure en simultané. J’ai fait cela deux heures durant, sans même m’en rendre compte, tant le sujet et les personnes qui participaient m’ont donné des ailes. Je n’ai ressenti aucune fatigue après. Traduire est en soi une grande responsabilité puisqu’il s’agit de transmettre aussi fidèlement que possible non seulement les mots mais aussi la pensée.
Je suis très fière d’avoir pu participer à ces dialogues en Humanité.
J’ai vécu un autre évènement exceptionnel. Le dernier jour des dialogues en Humanité, je voulais acheter le livre de Siddharta entre autres et me le faire dédicacer par cet homme avec lequel j’ai eu la chance de pouvoir échanger durant les trois jours. Il faut reconnaître qu’il nous raconta le premier soir une histoire courte mais profonde. En effet, il explique qu’il y a deux petits oiseaux sur une branche. L’un, très affairé, s’active et n’arrête pas de bouger et de s’occuper. L’autre quant à lui ne bouge pas et ne fait qu’observer l’oiseau qui s’affaire. Siddharta conclut que ces deux oiseaux sont un seul et même oiseau et qu’ils représentent juste les deux parties de nous même, la partie tournée vers le monde extérieur et l’autre partie, tournée vers nous même, vers notre monde intérieur… Et que la plupart du temps, nous nous occupons beaucoup plus de notre extérieur que de notre intérieur, de notre vie matérielle plutôt que de notre vie spirituelle. Une histoire qui fait réfléchir.
Mais j’étais occupée à donner un coup de main pour les mandalas de fleurs et je voulais une fois que j’aurai fini, m’arrêter à la librairie pour l’acheter.
Je passe devant une table où est assis Siddharta et je vois qu’il tient à la main un livre, celui que je souhaite acheter « Lettres du Gange ».
Je lui dis que je vais vite à la librairie puisqu’il est là et que je lui rapporte un livre à me dédicacer. Il me dit que ce n’est pas la peine, et que le livre qu’il tient à la main est pour moi.
Une amie bénévole avait déjà acheté ce livre pour moi. Elle était allée trouver Siddharta pour lui demander s’il pouvait me le dédicacer avant qu’elle ne me l’offre. Et Siddharta avait donc eu assez de temps et surtout du cœur pour m’écrire un mot extraordinaire que je relis depuis avec grand plaisir même si j’en ai fini la lecture.
Je souhaite à cette occasion revenir sur une histoire simple de ce livre mais dont le sens est facile à comprendre.
Il s’agit de fourmis, toutes entassées les unes sur les autres et formant une espèce de pyramide. Une fourmi à l’écart se demande ce qui se passe et rejoint la foule, ou plutôt le tas de fourmis en train de s’activer. Elle comprend que chacune grimpe sur les autres afin d’accéder au sommet. Dans la lutte beaucoup sont écrasées et meurent. Finalement et totalement par hasard, dans la cohue générale, une fourmi se trouve propulsée tout en haut et elle s’écrie :
« Mais, il n’y a rien de plus là-haut, il n’y a rien d’extraordinaire à voir ! » ... A méditer ...
J’ai été très touchée du geste de cette amie qui avait eu une telle attention et avait déjà tout organisé à l’avance en complicité avec Siddharta. Merci Alicia, Merci Siddharta.
Sophie Gerspacher
Voilà, que je reviens à Paris après un long été plein de belles surprises. Je vais essayer de conclure l’expérience de “Dialogues” (m’excuse pour l’orthographie, mais mon correcteur d’ortho bugge en ce moment… il ne fonctionne qu’en anglais).
Chaque jour j’ai commencé par expliquer ce qu’est mon approche de mandala ; un travail de création et de guérison individuel et collective dans un cercle de paix (même principe que la Roue de Médecine chez les Amérindiens). Quand on travaille sur sa propre guérison, on travaille aussi la guérison de l’humanité et de la terre.
– Démarrage par un groupe scolaire d’envir. 15 enfants. Energie très intense, un peu chaotique au début, mais en canalisant, les enfants sont bien entrés dans la construction. Energie vivante et joyeuse. 5 adultes ont travaillé en solo et 3 adultes en binôme avec leur enfant. Une trentaine de personnes ont passé, regarder et/ ou poser des questions. Ils sont été surpris d’apprendre qu’il est possible de travailler sur sa propre guérison et pour la terre simultanément. Plusieurs personnes souhaitent revenir avec enfants/ amis pendant le week-end.
Le mandandala n’étant pas terminé (il restait des espaces vides) reste à finir le samedi.
– Au début, un cercle d’environ 12 personnes. Puis, des gens sont arrivés progressivement. Après échange, et accord du groupe, je les ai proposé de prendre place à l’intérieur du cercle au fur et à mesure de leur arriver. La construction s’est fait dans un courant harmonieux. La communication était intense, partant de l’étonnement des uns et des autres, en découvrant la richesse des créations différentes et la simplicité dans les partages. Plusieurs personnes ont été surpris par la sensation de douceur, par la beauté et la profondeur accompagnant le travail. A la fin, les personnes du groupe ont témoigné d’une sensation de bien-être, de plénitude et de richesse intérieure.
Les personnes qui sont arrives la dernière heure ont complété le mandala du vendredi, qui a été terminé.
Bcp de personnes sont passé, posant des questions. C’était très intense pour arriver à gérer en même temps la gestion du groupe et rester disponible pour la communication avec les gens qui passait.
- La construction a commence par un groupe d’env. 15 personnes. Des gens sont arrivés pour participer tout au long du travail. Je les ai intégré en prolongeant les 4 axes (à l’extérieur du cercle), puis à l’intérieur du cercle. Ca communiquait beaucoup, autour de l’énergie de guérison et d’ouverture. Les gens parlaient de leurs difficultés et de leurs expériences. Petit à petit l’énergie est devenue légère, joyeux et doux. Une belle complicité s’est installée dans le groupe. Les personnes qui ont participé disaient avoir vécu une expérience très poétique, ils se sentaient habité par une sensation de richesse, d’émerveillement et d’unité.
Heureusement j’avais demandé deux filles bénévoles de m’assister pendant l’atelier. Il y avait énormément de passage… des gens qui avait du plaisir a observer, discuter et questionner (cela restait très intense pour la gestion du groupe et pour la communication).
Pendant le travail du 3 jours, plusieurs personnes sont entrées dans des constructions chaotiques, où j’ai ressenti la présence de la souffrance (dans la partie de construction individuelle). En les interrogant (à part, un par un) ils ont confirmé qu’il y avait en effet, la présence d’énergies difficiles. Après d’avoir expliqué ma démarche professionnelle (d’art thérapie), j’ai proposé un accompagnement spécifique dans le cadre du travail de groupe. Chacun a retravaillé sa structure en y mettant plus de conscience dans la construction pour arriver à transmuter l’énergie. A la fin, ces personnes ont évoqué, une transformation structurante, accompagné par un ressenti de libération / apaisement et la légèreté qui en découlait.
- J’ai été inscrite dans l’Agora pour les artistes. Je m’imaginais que les artistes allaient se réunir pour poser le cadre, échanger des idées et les points forts avant le démarrage.
Au démarrage, la parole des artistes partait dans un registre émotionnel ; témoignages par plusieurs artistes qui avait du mal à trouver leur place dans notre société (et ainsi du mal à donner du sens à leur pratique). Le ton est monté assez vite, devenant revendicateur et agressif, on tournait en rond, sans issue. La tension qui s’installait faisait que c’était difficile de poser des questions/ faire des commentaires qui pourrait permettre de changer le cheminement de la parole.
Soit en témoigner de mon expérience, j’attendais avec impatience que le régulateur canalise la parole. Vue que cela ne venait pas, et avec la qui tension montait, un des artistes s’est mis à raconter un récit passionné, sa vie intime … le public était tellement capté que je ne me suis pas senti de l’interrompre… je pensais qu’elle allait venir à parler aussi de sa place d’artiste et de sa pratique en lien avec la société… elle a parlé jusqu’au bout de son histoire personnelle.
J’étais frustré la fin, ayant la sensation qu’aucun d’entre nous (artistes) n’avait réussi à nourrir le cercle de façon constructeur par nos expériences différents.
Dans les autres Agoras (où j’ai assisté), il y a eu quelques récits d’expérience riches et passionnants. Mas pour les discussions plus conceptuelles j’ai trouvé qu’il y avait un manque d’écoute et de lien entre les personnes qui participait, faisant que c’était difficile de suivre le fil, et de développer les thèmes plus en profondeur.
Réflexions par rapport à l’atelier Mandala : Je n’avais pas l’habitude d’avoir un aussi grand public pendant le travail. Le passage de gens demande beaucoup d’attention, pour être vraiment disponible pour les questions et les échanges.
Il aurait été bien de former quelques bénévoles à ce principe de travail (= les faire vivre l’expérience + transmission de connaissances de base), afin qu’ils puissent m’aider à gérer les situations les plus simples (circulation de gens, gestion de matériaux, transmission de connaissances de base pour les personnes qui arrivent en cours de travail… ) afin que je puisse être plus disponible pour les situations qui demandent plus d’investissement. (La formation prendra ½ journée). J’espère qu’il sera possible en 2009 de prévoir dans l’organisation quelques (2 à 3 ) personnes qui peuvent m’accompagner dans l’atelier Mandala pendant les jours de l’événement.
Oui, je souhaite vivement reconduire l’expérience. Les thèmes “Vivre le temps”, “revisiter nos mémoires pour construire la vie” et l’intelligence du Coeur” me parlent beaucoup sachant que ma spécialité, en parallèle avec l’art-therapie, c’est d’accompagner dans un travail sur les mémoires émotionnelles et “archétypales” (expansion de conscience). Ce travail permet d’harmoniser et équilibrer les énergies intérieurs conflictuelles et/ ou contradictoires, d’apaiser le mental et ouvre vers une plus grand conscience de soi… vers la conscience du Coeur.
Pour 2009 j’imagine que le travail de l’atelier Mandala se fait en 2 temps. La 1ère partie (de la création) peut être des mandalas de purification ; travaillant sur 1 mémoire “d’ombre” dans le cercle de guérison. La deuxième partie, je le vois comme une création célébrant notre mémoire la plus heureuse, en forme de “petites pirogues” faite de feuilles et des fleurs, qui vont voguer sur l’étang autour de l’île (à vérifier si cela sera accepté par l’intendance du parc). Dès que le projet sera travaillé, je vous l’envoie.
Le fonctionnement d’Agoras : Il me semble important que les personnes qui animent l’Agora, le prépare ensemble, posant un cadre avec une intention commune, qui permet de mieux canaliser la parole.
Il est très difficile d’échanger en groupe à un niveau profond, si le cadre n’offre pas d’outil qui permet de relier les gens les uns aux autres, car beaucoup d’êtres fonctionnent avec une pensée de connaissance, de maîtrise et de pouvoir. Par mon expérience d’accompagnatrice j’ai souvent constaté que la connaissance sans la conscience a une tendance à amener à une pensée mentale de séparativité.
J’anime des groupes de créativité pour des personnes en difficulté depuis 12 ans, et c’est très clair que la “réussite” de chaque séance dépend du cadre que je pose au départ. L’enjeu étant de créer une cohérence d’unité, connecter avec l’écoute du coeur pour que chacun puisse créer et s’exprimer librement en se sentant respecté, que le travail soit nourri d’un énergie positif et constructeur qui tient compte de l’harmonie de l’ensemble du groupe.
Cela se fait en mobilisant la présence et la sensibilité par une écoute active afin de faciliter la création d’un lien de coeur à coeur entre les participants, leur permettant de se connecter à une énergie qui ouvre vers une pensée / conscience collective.
J’étais heureuse de vivre cette expérience. Le contact avec le public, les échanges et le retour de gens a été enrichissant. Les personnes que j’ai rencontrées étaient très touchées par la force, la profondeur et la beauté, émues par la dimension poétique de ce travail.
Peu de personnes avaient entendue parlé du travail de création et de guérison collective, c’était un des sujets principaux dans les échanges. Je ressens un fort désir de continuer à partager et à transmettre ce travail, pour permettre aux êtres d’approfondir et agrandir en ouverture, en créativité et en conscience.
On aurait tort de voir dans les Dialogues en humanité, organisés au parc de la Tête d’ or (voir article dans LYonenFrance), de simples rencontres intellectuelles, un brin fumeuses.
L’ une des invitées vedettes, cette année, était Nurjahan Begum, la directrice générale de la Grameen Bank, dite aussi "banque des pauvres", qui a révolutionné l’ accès au crédit dans les pays du tiers-monde. La Grameen est maintenant considérée comme un modèle, y compris dans les pays les plus riches de la planète, comme la France, où se développe par exemple l’ADIE. L’initiative a obtenu le prix Nobel de la paix en 2006.
Mme Begum Grameen Bank
envoyé par jjancel
Un prêt de 27 dollars à un groupe de 42 femmes
Fondé par un économiste indien, Muhammad Yunus en 1976, le programme Grameen a débuté par un prêt de 27 dollars de cet homme à un groupe de quarante-deux femmes d’un petit village du Bangladesh, pour développer une "microactivité". Véritable succès, la banque travaille aujourd’hui dans plus de 50 000 villages. Sa spécificité est d’être détenue par les emprunteurs pauvres eux-mêmes (à 94 %), dont 97 % sont des femmes.
99 % des sommes prêtées sont remboursées
Depuis sa création, la banque a déboursé 4,69 milliards de dollars de prêts et affiche des taux de remboursement de près de 99 %. Depuis dix ans, la Grameen Bank s’est lancée dans d’autres ambitieux projets, tous basés sur un souci de résoudre un problème social de manière durable, sans sacrifier la viabilité économique. Pour la Grameen Bank, les solutions viendront des nouveaux "entrepreneurs sociaux ou environnementaux". Elle est en effet persuadée que les entreprises à but social sont le meilleur remède contre la pauvreté et seront mieux armées dans le futur que les entreprises traditionnelles.
Un projet avec Veolia pour réduire la contamination (naturelle) des eaux
C’est dans ce contexte que la Grameen Bank s’est rapprochée de Véolia, avec l’objectif d’appliquer à l’approvisionnement en eau potable les principes du "social business". En effet, au Bangladesh, la presque totalité des nappes phréatiques du pays se trouvent de façon naturelle contaminées par l’Arsenic et dans des proportions souvent dangereuses pour la santé.
Nurjaham Begum, directrice générale de la Grameen Bank
L’occasion est donc donnée à Veolia Eau de mettre en œuvre des solutions efficaces pour acheminer une eau de qualité aux populations rurales à très faibles revenus. De ce partenariat, naîtra une société enregistrée au Bangladesh sous la raison sociale Grameen-Veolia Water Ltd. Elle sera détenue à parité par Grameen Healthcare (filiale de Grameen pour l’hygiène et la santé) et Veolia Water AMI (filiale de Veolia Eau pour l’Afrique, le Moyen-Orient et le sous-continent indien). Elle assurera la construction et l’exploitation de plusieurs usines de production et de traitement des eaux de surface dans certains villages déshérités du centre et du sud Bangladesh. Au total, 100 000 habitants de 5 villages environ seront desservis moyennant un investissement total estimé à 500 000 euros.
Un projet solidaire sans pertes ni dividendes
Le projet, s’il réussit sera, selon Eric Lesueur, directeur des projets chez Veolia, appelé à s’étendre sur d’autres communes du pays. En effet, en application des préceptes du social business "pas de pertes, pas de dividendes", cet investissement sera remboursé par les factures d’eau réglées par les habitants, ce qui permettra ensuite de lancer des projets analogues ailleurs. Les équipements seront réalisés localement sur la base du savoir-faire transféré par Veolia Eau. Le vaste réseau de la Grameen Bank sera mis à profit pour le recouvrement des factures d’eau par des mécanismes adaptés. Une dizaine d’emplois seront créés dans chaque village concerné.
Une eau spécifiquement destinée à l’alimentation
La première unité en projet permettra d’alimenter 20 à 25 000 habitants de Goalmari (village à 100 km à l’est de Dhaka) en eau potable répondant aux besoins alimentaires (boisson, cuisson des aliments), conformément aux normes de l’OMS. Après une étude fine des besoins des usagers, un réseau de distribution spécifique sera installé. Il comprendra notamment des bornes-fontaines, des réservoirs de stockage et des branchements groupés.
Invitée aux Dialogues en humanité durant trois jours à Lyon pour s’interroger sur la question humaine avec d’autres citoyens du monde, "Mme Begum a rencontré écrivains, philosophes, artistes, chefs d’entreprises, témoins de vie… et partagé avec eux une expérience unique au monde, dans une ambiance décontractée et conviviale".
Le comité d’orientation du 6 décembre 2007 a mis en lumière trois grands axes de réflexion.
Quelles thématiques pour les Dialogues en humanité 2008 ? Sous quelles formes ? Comment consolider la démarche ? Réactions au texte de Patrick Viveret : «Sortir du mur». Suggestions.
la crise financière et la crise écologique, dans leur démesure, sont capable d'engendrer une gigantesque crise civilisationnelle.
Quelles sont les conditions face à un tel risque, pour que l'humanité relève ce défi et rende possible un saut qualitatif ?
Comment mobiliser nos capacités de régulation, d'anticipation et de coopération ?
Redécouvrons des systèmes d'échanges plus solidaires, faisons le choix d'un nouvel art de vivre vers une "sobriété heureuse", identifions nos points d'accord et construisons nos désaccords pour faire de nos différences un atout.
Le printemps de toutes les richesses ou printemps des créatifs culturels comme de nombreuses initiatives à travers le monde, à Fez, Bengalore, Pondichéry, Berlin, Ouagadougou, Sao Paulo, ... rendent possible une mise en réseau.
Les prochains Dialogues en humanité doivent être placés dans la perspective de la venue à Lyon du Dalaï Lama en 2010 et de la sagesse qui en sera le thème (« Où sont les sages d’aujourd’hui ? »). Ce rendez-vous nous invite d’ores et déjà à nous ouvrir à d’autres influences, d’autres traditions que les nôtres, sans pour autant perdre notre substance. Comment entrer dans cette dynamique ?
Pour faire bouger la question humaine, il ne s’agit plus seulement d’alerter nos concitoyens sur la gravité des enjeux mais aussi de les persuader qu’il existe des solutions pour écarter les dangers qui nous menacent (d’où les texte «Sortir du mur»). Sinon, face à la triple crise que nous vivons – écologique, financière et de civilisation - le déni et le désespoir guettent.
Entrer dans cette démarche d’espérance suppose de sortir de l’opposition entre ceux qui donnent le primat à la transformation des structures politiques et collectives et ceux qui mettent l’accent sur la transformation personnelle, la quête de la sagesse. Fuyons les logiques binaires qui ont fait le malheur de l’humanité (capitalisme vs communisme…).
On ne traitera des problèmes de notre temps que si l’on conjugue lucidement le principe d’espérance et le principe de responsabilité.
Un peu partout dans le monde des personnes et des groupes expérimentent déjà d’autres façons de vivre. Ils représentent cette espérance. Pour la faire grandir, il s’agit de tisser un réseau de liens vivants entre ces pionniers, qui se vivent souvent comme minoritaires. (C’est par exemple ce qui se passe avec les personnes qui travaillent sur les agendas 21.) Les DH sont une occasion de repérer ces acteurs, de leur donner la parole et de les faire coopérer.
Selon Karim Mahmoud Vintam, les jeunes générations vivent dans une société où prédomine la logique du moindre mal, une société dans laquelle on a évacué l’idée même de choix moral et d’utopie. Résultat : deux moyens privilégiés pour être reconnu comme sujet aujourd’hui sont l’argent et la violence. Comment donner d’autres horizons aux jeunes ?
Il faut réhabiliter l’idée de radicalité, propose pour sa part Geneviève Guicheney. Invitons les bloggers et les animateurs de réseaux qui ont créé leur espace d’expression.
Faisant écho au constat de Karim, Séverine Millet parle de sentiments de culpabilité et d’impuissance. Face à l’immensité de la tâche, elle propose de commencer par ce qui est accessible : soi. Inutile d’espérer changer le monde si nous ne commençons pas par nous-même. C’est un processus de conversion auquel nous sommes appelés.
Michel Mousel pointe le risque de l’entre-soi : « Il ne suffit pas de tisser des liens entre « nous » (acteurs sensibilisés) mais entre tous. » Il s’agit de co-construire le débat avec ceux qui ne partagent pas forcément notre point de vue (dynamique des désaccords féconds). Qu’attendons-nous de ceux qui viennent au DH ?
Problématique reprise par Célina Whitaker, qui propose de « construire de nouveaux imaginaires » par un dialogue constructif entre « grands témoins » et citoyens ordinaires. On sortirait alors d’une position d’unanimité pour avancer entre personnes qui partagent les mêmes valeurs mais qui les pensent et les mettent en pratique différemment. A cet égard, Daniela Schwendener souligne l’importance des ateliers qui permettent cette co-construction.
Quelques suggestions pour enrichir les Dialogues en humanité
Partant de l’expérience du « Paradoxe de l’Erika », Philippe Piau évoque la fécondité des débats qui ont suivi la pièce. Karim Mahmoud Vintam suggère d’organiser des évènements simultanés de trois jours, étapes d’un parcours commun, pour créer des lieux d’échanges avec des formes différentes.
Geneviève Ancel insiste sur les initiatives d’essaimage des Dialogues qui peuvent se développer dans de nombreux lieux (Inde, Maroc, Brésil, Ouagadougou…) et informe que lors de sa visite à Berlin dans le cadre du sommet franco-allemand suite à l’initiative de Christel Hartmann-Fritsch, le Maire de Berlin est prêt à accueillir des Dialogues en humanité en 2009.
Pierre Goirand témoigne de l’expérience des World Cafés, moyen simple de déclencher des réflexions citoyennes. Il met cet outil à disposition des Dialogues en humanité.
Pour faire en sorte que les débats ne ressemblent pas à des conférences, Marie-Neige Blanc recommande de porter plus d’attention à la disposition des gens (en cercles concentriques, non hiérarchisés) ainsi qu’à l’instauration d’un temps de dialogue en petits groupes
Patrick Viveret propose de structurer les prochains Dialogues en humanité avec ces trois thèmes
Philippe Chaussende : bénévole d’Art de Vivre’’ – Yoga Village- Projet socio-humanitaire
Henryane de Chaponnay : CEDAL
Pierre Goirand : European World Café : investir la ville sur les différents dialogues culturels (ex. en Juin 2007 à Bilbao)
Benoît de la Fonchais : conseil éditorial
Marie-Neige Blanc : bénévole aux Dialogues en humanité
Maeva Lazare : étudiante bénévole aux Dialogues en humanité
Jean Pierre Le Danff : Fondation Nicolas Hulot- Initiative sur les dimensions écologiques et sociologiques de la crise économique sur le modèle ‘’Eco-psychologie’’ dans le monde anglo-saxon
Séverine Millet : association Nature Humaine – Créée par les personnes de l’écologie humanitaire- Co-fondateur de l’Alliance pour la Planète- Etudie les freins/moteurs à l’action
Philippe Piau : metteur en scène du ‘’Paradoxe de l’Erika’’ collectif richesse
Pierre Roba : compagnie la Tribouille. Diffusion du rapport ‘’Reconsidérer la richesse ‘’ auprès des publics non avertis. Jouent dans les quartiers.
Michel Mousel : ‘’compagnon historique’’ de Dialogues en Humanité. Pdt fondateur de l’Association 4D
Geneviève Guicheney : dirige le projet développement durable de France TV- Membre de 4D
Geneviève Ancel : coordinatrice des Dialogues en Humanité et chargée du développement durable au cabinet du Président du Grand Lyon
Georges Didier et Caroline Chabot Revue REEL
Nadine Outin Organisation des Droits des Enfants
Schwendener Daniela médiatrice
Celina Whitaker projet SOL et Collectif Richesse
Karim Mamoud-Vintam
Hélène Combe Observatoire de la décision Publique Nantes
Fazette Bordage Mains d’œuvres
Céline Braillon présidente de l’ADELS
Roland Lilin
Geneviève Ancel propose un tour de table pour clarifier d’éventuelles mésententes ou « désaccords féconds » sur le background général des Dialogues. Elle rappelle que l’esprit général consiste à aborder les éléments critiques de la question humaine, mais toujours sur le volet positif, dans une démarche constructive et en recherchant les leviers d’action possibles.
Elle évoque les « personnalités d’appels » dont les noms ont été associés à chacun des 3 thèmes, tout en signalant qu’il n’y a pas d’experts en humanité. L’objectif est précisément que se rencontrent des sages de toutes les traditions spirituelles du monde, mais également des sages de nos quartiers, des artistes, des chefs d’entreprises engagés, des scientifiques qui réfléchissent aux enjeux mondiaux actuels, etc.
Myriam Carbonare se demande s’il s’agit simplement de délivrer des témoignages vivants suscitant l’échange, ou si les Dialogues ont également vocation à aboutir sur des propositions d’initiatives concrètes.
Selon Jean Clément, il ne faut pas opposer témoignages et prises d’initiatives, car les uns accouchent des autres de manière informelle.
Geneviève Ancel rappelle en ce sens l’importance des temps de rencontre à l’intérieur de chaque journée (le temps du repas, par exemple), au cours desquels se tissent des liens entre les personnes. A ce titre, l’institution a davantage pour rôle d’accompagner la naissance des projets émergents que de les organiser elle-même. Le rôle du politique est d’ouvrir des espaces de dialogue constructif. Revenant sur l’interrogation de Myriam Carbonare, elle insiste également sur la nécessité d’incarner nos valeurs, notamment par la mise en résonnance des agoras (temps du discours partagé) avec les ateliers du sensible.
Marie-Neige Blanc se demande s’il ne faudrait pas instituer un temps de délibération finale, de retour sur expérience, de débat conclusif au cours duquel chaque participant s’exprimerait sur le mode : « Au terme de ces 3 jours, voilà ce que j’en retiens pour l’avenir ». Il importe, explique-t-elle, de dépasser le stade des velléités, de ne pas en rester à l’état de projet permanent. Pour aller plus loin dans la capitalisation et la pérennisation des Dialogues, il pourrait ainsi être intéressant de formuler un communiqué conclusif qui pourrait ensuite circuler dans nos réseaux et au-delà.
Sur ce point, Geneviève Ancel considère que les Dialogues ont vocation à « donner à penser » à chacun (et notamment aux décideurs politiques présents sur place), plutôt qu’à formuler de grandes déclarations, souvent consensuelles et vaines. L’essaimage spontané vaut mieux qu’une déclaration solennelle et contraignante. On peut s’inspirer en ce sens de la démarche de Chico Whitaker lors du Forum Mondial de la Justice Sociale (Porto Allegre).
Henri Jacot la rejoint sur ce point : la richesse des Dialogues est de faire exister la rencontre en petite assemblée dans un but non partisan. Quant au retour sur expérience, il s’effectue déjà spontanément, de manière informelle : chacun communique sur ses projets d’avenir, qui entrent en résonnance avec ce que font les autres et mettent en perspective ce qui se fait ici.
Geneviève Ancel évoque la forme libre que doivent continuer de prendre des interventions spontanées dans l’espace « sans murs » du Parc de la Tête d’Or (d’où l’importance d’une organisation stable qui permette une spontanéité constructive). Elle rappelle également l’importance du « temps des coopérations» au sein de chaque journée des Dialogues (18h-19h30). Toutefois, il serait intéressant de réfléchir à la valorisation des retours sur expériences, écrits notamment, que transmettent chaque année les participants.
Est également abordé le risque d’un découpage générationnel par la mise en place d’ateliers consacrés par exemple aux nouveau-nés (Catherine Dolto souhaite réunir l’ensemble des personnels soignants de la naissance) ou aux femmes (Parcours de Femmes en Humanité). Il est important que le thème abordé ne conditionne pas un public cloisonné ou discriminé. D’où l’enjeu de la présentation.
Henri Jacot évoque à ce titre l’expérience positive de 2006 où le débat sur les femmes avait mobilisé un public aussi bien masculin que féminin.
Selon Marc Favier, il est impératif que les Dialogues évoquent la question de l’argent, notamment en rapport avec la hausse du prix du pétrole et l’opportunité qu’y trouvent les spéculateurs d’amplifier la crise, de telle sorte que la crise financière en arrive à « doubler » la crise écologique. Geneviève Ancel propose d’inviter des traders ou des étudiants en commerce. Pascale Simard suggère de faire intervenir le Casino sur la question de la valeur « non fonctionnelle » de l’argent joué. Ces 2 propositions reste à creuser. Par qui ?
Myriam Carbonare coordonnera un atelier sur les expériences locales de consommation responsable (AMAP, Jardins de Cocagne, Finance solidaire, etc.). Par ailleurs, elle témoignera elle-même dans un parcours de femme sur le micro-crédit, l’équité, la dignité, et la perception de la pauvreté. Elle propose également une exposition photo de l’Ecidec sur les bénéficiaires du micro-crédit, intitulée « La dignité au quotidien ». Pourrait-on inviter le photographe à témoigner, ou une femme du Bénin bénéficiaire d’un micro-crédit ? (rencontre envisagée avec traders ou patron du Casino : que signifie l’argent « pour jouer » par rapport à l’argent « pour survivre » ?).
Sur la question de l’argent, Geneviève Ancel évoque par ailleurs le budget modeste des Dialogues (ce qui est partiellement volontaire : pour que les Dialogues restent transposables, il importe de trouver des systèmes d’échanges démonnétarisés).
Sur le caractère « festif » des Dialogues, Jean Clément explique que la fête ne passe pas forcément par le divertissement, la mise en scène et le spectacle. Le simple fait de s’asseoir sur un banc à l’improviste et de rencontrer des « sages » de toute origine est déjà festif (comme ce fut le cas, par exemple, pour Stéphane Hessel, Marek Holtes ou Albert Jacquard).
Cependant, les arts, et tout particulièrement la musique, représentent une forme de langage alternatif qui permet de dire ce que les mots taisent, et donne à ceux qui ne maîtrise pas le langage discursif l’occasion de s’exprimer sur la question humaine, comme le rappelle Marc Favier qui propose d’inviter Marc Vella, déjà présent à Lyon au moins de Juin pour « Tout le monde dehors ».
Un atelier s’inscrira également dans la lignée de l’intervention musicale au service des grands brûlés de l’hôpital St Joseph, programmée par Anne-France Boissenin, et au cours de laquelle, par le jeu magique du son, tous les soignants se sont réunis autour d’enfants émerveillés. Dans cet atelier, une représentation de musiciens « pédagogues », capable de transmettre, en plus de l’émotion musicale, le sens de leur démarche bénévole, pourra accompagner le témoignage des médecins. Cet atelier pourrait être confié à Emmanuelle Réville de l’association Papagueno (association de musiciens classiques se produisant bénévolement en milieu carcéral et hospitalier). > à mettre en contact avec Bernard Boltze, Eric Jayat et Isabelle Bretodeau pour le milieu carcéral, Mohammed Attia pour le milieu hospitalier, et Bouchard, responsable des Musiques Actuelles à la Ville de Lyon.
Ancel, Geneviève Grand Lyon, Conseillère technique Développement durable
Ayrault, Stéphane Professeur à la fondation The Art of Living, Responsable des programmes Ethics in Business au sein de l’Association Internationale pour les Valeurs Humaines
Billard, Arnaud Grand Lyon, Assistant coordination pour les Dialogues en Humanité
Blanc, Marie-Neige Bénévole pour les Dialogues, Candidate sur la liste PS des municipales de Villeurbanne
Boissenin, Anne-France Auditorium Orchestre National de Lyon, Dir. de la communication et du mécénat
Bourquin, Brigitte EDF
Braun, Sophie Grand Lyon, Responsable logistique pour les Dialogues en Humanité
Bret, Emilie Région Rhône-Alpes, Directrice Prospective et Evaluation de la Citoyenneté
Buhot, Mathilde Ville de Lyon, Etudiante en Economie sociale et solidaire
Carbonare, Myriam Ville de Lyon, Mission Economie sociale et solidaire ; Association ECIDEC (micro-crédit au Bénin)
Chabot, Caroline Journal Réel
Clément, Jean Economie et Humanisme ; ex-chef d’entreprise
Favier, Marc (remplaçant de Jacky Blanc) la NEF (Finance solidaire)
Jacot, Henri Professeur de droit du travail ; Conseiller régional Rhône-Alpes
Massieye, Fanny Grand Lyon, Chargée de communication pour les Dialogues en Humanité
Simard, Pascale Agence d’urbanisme ; Master pro Sociologie des organisations (réalise une étude sociologique sur l’organisation des Dialogues en Humanité)
Zekri, Nadia Association CAPSAA (handisport)
Ancel, Jean-Jacques Webmaster du site des Dialogues en Humanité
D'abord un grand bravo pour l'organisation de ces trois jours, qui furent un succès entier. Félicite pour nous tous les acteurs qui ont travaillé d'arrache-pied pour qu'au final, tout paraisse si facile.
Grâce à la complicité de la météo, le dimanche nous a vu rassemblés plus serrés, et donc amenés à être plus proches, à ressentir plus pleinement le groupe comme un tout.
Merci pour ces très beaux moments d'humanisme.
Toutes les praticiens d'Etmouvance ont retiré de grandes joies de notre atelier.
Joie de pouvoir donner à beaucoup de participants (nous avons donné 60 shiatsu de 30 minutes),
joie aussi d'échanger avec certains d'entre eux sur leurs projets et leurs motivations.
L'année prochaine, si tu nous invites de nouveau, nous tâcherons de nous organiser de façon à pouvoir faire le tour, nous aussi, des différents ateliers. Nous voudrions aussi permettre aux animateurs des autres ateliers de trouver un peu de détente dans un shiastu à des horaires qui leur conviennent.
Nous souhaiterions pouvoir participer aux forums, de façon à témoigner sur le shiatsu solidaire, son esprit, sa pratique, ses premiers retours d'expérience . Nous aurions aussi à apprendre des réalisations des autres mouvements engagés comme nous vers une humanité plus paisible et plus coopérative.
Ces deux jours donnent une autre couleur à l'avenir et prouvent qu'il existe des forces qui ne résignent pas à la violence et à l'exclusion mais qui ouvrent au contraire le chemin d'une "humanité durable".
Au nom de tous les praticiens d'Etmouvance, je t'envoie ce témoignage d'amitié et t'assure que nous sommes prêts à renouveler cette magnifique expérience.
Laurent Chaigneau etmouvance@yahoo.fr
Construction d'une maison du dialogue, ou "Nuhé", à la manière des indiens Kogis (Colombie). Eric Julien (association Tchendukua). Collaboration potentielle : l'association Oïkos, la FRAPNA, les Compagnons, l'Amicale du Nid, l'association Unis-cité, COSI, les Scouts et guides de France
Montée de la nuée
envoyé par chris78830
S'il y a bien une chose à laquelle Eric Julien tient comme à la prunelle de ses yeux, c'est bien à la survie des indiens Kogis. Il y a quelques années, cette tribu vieille de 3000 ans sauve le géographe français d'un œdème pulmonaire lors d'un voyage en Colombie. Depuis, il œuvre pour sa sauvegarde en achetant pour ses membres des hectares de terre avec son association, Tchendukua. Pour sensibiliser les promeneurs au sort réservé à ces indiens de Colombie, il dirige jusqu'à ce mercredi au parc de la Tête d'Or les travaux d'une réplique de la Nuhé, lieu symbolique de la vie des Kogis.
Les Kogis entretiennent un rapport quasi-filial à la terre et se soignent par les plantes. Leur philosophie est simple : « chercher à dominer l'autre, c'est se détruire sois-même », explique Geneviève Ancel, conseillère technique pour le développement durable au Grand Lyon.
Traditionnellement, la tribu réunit ses membres dans la Nuhé pour discuter des problèmes du groupe. D'ordinaire sans chef, elle choisit à cette occasion le membre le plus compétent pour mener le débat. « Cette façon de procéder ne peut que nous interpeller sur notre manière de gérer les conflits », analyse Geneviève Ancel. Comme au sein des Kogis, la construction de la Nuhé du parc de la tête d'Or a permis à quelques bénévoles d'ouvrir un dialogue sur le chantier.
Mon rêve serait que les non-Indiens, les “civilisés”, comme ils s’appellent eux-mêmes, arrivent à comprendre un peu les Indiens. Cela nécessitera beaucoup de dialogues, je ne sais pas quand cela arrivera, mais je pense, qu’un
jour, le non-Indien devra commencer à penser la nature, en fait, à se penser lui, à ce qu’il est. Les “Indiens” peuvent encore nous enseigner cette “réalite”, ils n’ont pas oublié qu’ils font partie de la nature, que c’est une partie de nous, qu’il est possible de vivre en harmonie avec elle. Si on apprend à connaître un peu la nature, à la respecter, on peut apprendre à se respecter soi-même, pour cela il faut être patient et respecter le temps...
Gentil Cruz-Patiào, 1951-2005
Dans l’esprit de ce “message” laissé par Gentil Cruz-Patiào, Colombien métis qui a passé plus de vingt ans de sa vie auprès des Indiens kogis, en Colombie, ce livre nourri de textes, interviews et photos, est une “mise en dialogue” de notre modernité, via certains de ses experts, philosophes, biologistes, médecins, ethnologues, consultants, psychothérapeutes, et trois “mamus”, représentants “spirituels” de la société des Indiens kogis.
Dialogues entre deux regards mais aussi et surtout deux “praxis” du monde, deux manières d’y vivre, de s’y relier, d’être et d’agir. Un dialogue non plus pour opposer ou comparer, mais pour, enfin, s’enrichir de l’autre et de son expérience. Où l’on peut découvrir que loin d’être de simples témoins de ce que nous ne sommes plus, les peuples “racines”, dont font partie les Kogis, sont sans doute porteurs de solutions originales à même de nous aider à faire face aux grands enjeux de notre temps. Ce dialogue est mené en compagnie de plusieurs spécialistes venus d’horizons très divers.
Ce livre n’a pas strictement pour objet les Indiens kogis, en particulier leurs pensées ou leur mode de vie, mais plus la frontière qui sépare deux mondes : celui d’une tradition millénaire, basée sur une relation intime au vivant; celui de notre modernité toujours plus rapide, efficace et englobante. C’est l’occasion de découvrir qu’il existe des sociétés sans pauvres, où la solidarité est une réalité quotidienne et partagée, dont la finalité est de maintenir l’équilibre : équilibre de soi avec soi, de soi avec les autres et de soi avec le monde. Des sociétés qui luttent “pied à pied”, pour ne pas perdre leur mémoire. Celle-ci, disent-ils, est comme les yeux faits pour voir : si elle se perd, tout devient obscur.
Sauvé d’un oedème pulmonaire par les Indiens kogis, Eric Julien a vécu plusieurs années auprès des derniers héritiers des sociétés précolombiennes du continent sud-américain. Président de l’Association française “Tchendukua. Ici et Ailleurs”, il a rencontré Gentil Cruz en 1992. Ensemble, ils ont travaillé pendant plus de dix ans au service de cette communauté, afin de les aider à retrouver leurs terres ancestrales. Aujourd’hui, près de 1500 ha de terres qui ont été rachetés et restitués aux membres de la communauté kogi. Sur ces terres, plus de 300 personnes se sont réinstallées, faisant revivre leur culture. Il est l'auteur de deux ouvrages : Le Chemin des neuf mondes (Albin Michel, 2001) et Kogis, le réveil d'une société précolombienne (Albin Michel, 2004).
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Nouer des liens physiques et sociaux
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Suite construction
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Fabrication du toit
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Contrairement à toutes les autres questions, la question humaine n’a aucun expert : elle est l’affaire de tous et de chacun d’entre nous ; elle est une affaire d’expérience de vie, de sensibilité, de conscience. Chacun a à apprendre de l’autre.
Au cœur du Parc de la Tête d’Or, le Grand Lyon organise la 6ème édition des Dialogues en Humanité. Ce forum mondial de la question humaine est né en 2002 lors du Sommet Mondial de Johannesburg de la rencontre entre Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Président de la Communauté urbaine du Grand Lyon, et Patrick Viveret, philosophe. Cette démarche s’inscrit dans la tradition humaniste de Lyon avec une ambition : poser la question humaine comme question politique.
Télécharger le programme (fichier pdf 300ko)
Patrick Viveret, dans son ouvrage "Pourquoi ça ne va pas plus mal ?"
"C’est l’objet d’une grande initiative internationale, le projet "Dialogues en Humanité", que de sonner le tocsin tout en montrant que l’humanité peut, en même temps qu’elle assure sa survie, franchir un saut qualitatif décisif dans son histoire.
L’une des premières manifestations organisées a été une série de rencontres internationales autour de sept défis majeurs sur lesquels l’humanité va jouer son avenir dans le siècle qui vient.
A "Dialogues en Humanité", le contenu des échanges est très important. Néanmoins, nous pensons que la forme, la manière dont nous échangeons est tout aussi importante, car elle permet d'augmenter la diversité des personnes qui échangent et la qualité de ce qui est échangé.
Afin d’explorer les leviers et obstacles sur notre chemin vers plus d’humanité, nous avons réuni des scientifiques, des artistes, des "sages", des décideurs politiques et économiques, ainsi que des représentants des principales traditions spirituelles du monde entier, pour les inviter à engager un dialogue "à hauteur d’homme" avec un large public, un vrai dialogue susceptible de dépasser le clivage traditionnel entre "sachant" et "apprenant", entre expert et citoyen, sur des sujets qui engagent notre avenir collectif.
L'échange s'effectue au-delà de la parole, car le "faire" et le "ressenti" permettent souvent de mieux prendre conscience de nos comportements que le "dire". C'est pourquoi les ateliers et tous les moments qui ne privilégient pas la parole sont particulièrement importants. Ils permettent de développer le registre du sensible, tant dans le rapport à l'autre que dans le rapport à soi ou à la nature.
Ne soyons pas étonnés de voir émerger des règles, mêmes dans un espace de parole libre car, comme le dit Michel Bonemaison (directeur du Musée Africain de Lyon):
"Toute assemblée à ses lois, la palabre a les siennes ; elles sont simples. Chacun à son tour est invité à s’exprimer ; tous ont le devoir d’écouter jusqu’au bout, sans interrompre ; nul n’est laissé pour compte. Il n’est pas nécessaire qu’un jugement soit porté (…). Après avoir siégé, tous peuvent repartir en paix, un pas est franchi."
Venez avec le désir d'être curieux, et ces "règles du jeu" tiendront plus du jeu que de la règle!!
Au menu de cette 6e édition, nous vous proposons des espaces pour tous les goûts et tous les âges.
Dans le cadre de l'édition 2007 de "Sous les arbres...", dont le thème est "Vivre ensemble", nous revenons aux 7 thèmes de réflexion à l'origine de la fondation de Dialogues en Humanité. Ces thèmes sont regroupés pour n'en former plus que trois. Nous nous réunirons donc le
ou construire sa vie (production, consommation...) par un nouvel art de vivre
ou construire des logiques de paix face aux logiques de guerre (économiques, sociales, militaires, culturelles, religieuses, ...).
ou construire des espaces de qualité démocratique face aux logiques autoritaires.
Toutes les journées sont organisées selon la même trame, afin de permettre à chacun de progresser personnellement sur chaque thème proposé.
Pique-nique libre et improvisé.
Les coordinateurs de chaque journée marqueront le début des animations en expliquant les principes de la démarche.
A travers les rencontres avec des témoins de vie et au travers des ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... proposés par de multiples associations, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible.
Liste Des Ateliers Confirmés
Trois scènes d'agoras seront les lieux de l'échange. Autour des "passeurs", issus de différents horizons géographiques et couvrant un champ particulier de la recherche humaine (sciences, arts, religions/spiritualités, politique au sens large), chacun est invité, à partir de son expérience personnelle, à venir nourrir un débat touchant une problématique humaine essentielle. Sur chaque scène sera décliné un thème précis, en lien avec le thème global de la journée.
Le retour à des rencontres plus intimes permettra aux participants de proposer des pistes d'actions concrètes de coopérations possibles, à partir des réflexions menées dans l'après-midi.
Pique-nique improvisé et temps festifs
Aves la Compagnie de la Tribouille et leur pièce "Le paradoxe de l'Erika", inspirée du rapport de Patrick Viveret "Reconsidérer la richesse". (http://latribouille.free.fr)
ainsi que des concerts, animations, étonnements, découvertes...
Sous le Haut Patronage de l'UNESCO
Alliance pour la Planète,l'Organisation Internationale de la Francophonie Economie et Humanisme, Forum pour une Mondialisation Responsable www.forum-lyon.com ,Collectif Richesse, les créatifs culturels, Réseau Banyan, le Festival du Soufisme de Fez et le Festival de Musique Sacré de Fez- Maroc, Pipal Tree à Bengalore - Inde, CEDAL (Amérique latine), le CRID (Centre de Recherche International pour le Développement), le CCO (Centre Culturel Œcuménique de Villeurbanne), les Ateliers de la Citoyenneté, le MAN Mouvement pour une Alternative Non-Violente www.nonviolence.fr et les membres des associations palestiniennes et israeliennes, Nova Barcelone(association intervenante dans le monde arabe), le Musée Africain de Lyon www.musee-africain-lyon.org, 6ème Continent, ESDEC Centre interdisciplinaire d’éthique et Chaire Ethique du Travail, Forum Citoyen, Les Lyonnes, Paroles de Femmes, CAPSAAA www.capsaaa.net, www.defistival.org, Forum Réfugiés, la Fédération des Centres Sociaux,la Fédération des MJC, l’INJEP, l’AFEV, Campagne Trop C’est Trop, Le Réseaux des Bibliothèques de Lyon, l’ODP (Observatoire de la Décision Publique), 4D (Dossiers et Débats pour un Développement Durable)www.association4d.org, L’Organisation des Droits des Enfants, le Conseil des Jeunes, le Conseil des Enfants, les Conseils de Quartiers, Banlieues d’Europe www.banlieues-europe.com, Passage, l’Alliance pour une Europe des Consciences, Université Terre du Ciel, Fight Aids Monaco, la Fondation pour les Progrès de l’Homme- Charles Léopold Mayer, Réseau Silyon-Village de la solidarité http://cadr.free.fr, la Fondation Réussite Scolaire, Handicap International, AI-TI, Habitat et Humanisme, FRAPNA, COSI Centre d'Information et de Solidarité avec l'Afrique, Secours Populaire www.spf69.org, Secours Catholique, Mains d’œuvres,www.studiodesculpturesociale.org, le Crieur Public, la FONDA, la Maison des Babayagas et l'Université du Savoir des Vieux UNISAVIE, TPTS (interaction Transformation Personnelle et Transformation Sociale), Face Lyon, Solidarité Nouvelle Face au Chomage, Fondation Nicolas Hulot, Association pour la biodiversité culturelle, e-forum www.peopledaily.com.cn,Cité de la Création, ZY’VA (Nanterre), la revue Territoires, l' Association Chine-Services, CIPMF (Centre International Pierre Mendes France), France Active, Environnement Magazine, la Fabrique des Idées,le Parc Zoologique de Lyon, le Jardin Botanique de Lyon, Cap Canal, l'ADELS, Association Amitié franco-éthiopienne, REEL www.journalreel.info, HESPUL (promotion des énergies solaires), ARTHROPOLOGIA www.arthropologia.org, Association FACE, Archi-Studio Paris, Siz'Ix architectes, Editions Yves Michel www.yvesmichel.org, HBéditions, librairie Schamballa, Reporters d'Espoirs,
L’URSCOP, le Crédit Coopératif, EDF, Véolia, ADECCO, GL Events et Cité des Congrès de Lyon, la Fondation Bullukian, la Fondation Scientifique de Lyon et du Sud Est, la Nef, la Fondation ADECCO,Nature et Découvertes, la part du Colibri, Chèque Déjeuner, MACIF, Souts et Guides de France,
Le Grand Lyon, La ville de Lyon, La Région Rhône Alpes, les Villes de Villeurbanne, Rilleux la Pape, Vaulx en Velin, la Tour de Salvany, Saint Germain en Mont d'Or, Pierre Bénite, Bron, Dardilly, le CIFAL Centre Associé des Nations Unies pour la Santé et le Développement durable, l’APPEL (fédération des éco-entreprises en Rhône-Alpes), L'espace des temps du Grand Lyon, le Conseil de Développement du Grand Lyon, Musée d'Art Contemporain de Lyon, Le Réseau des Ecoles de Citoyens RECit, Culture XXI,
Patrick Viveret, philosophe, auteur du rapport « Reconsidérer la Richesse », co-fondateur des dialogues en humanité, Conseiller-Maître à la Cour des Comptes.
Gérard Collomb Sénateur Maire de Lyon, Président du Grand Lyon, Président des Euro-Cités
Pierre Rabhi Fondateur du Mouvement International "Terre et Humanisme" et "l'Appel pour une Insurrection des Consciences". Yehudi Menuhin dit de lui "de ses propres mains, Pierre Rabhi a transmis la Vie au sable du désert... Cet homme très simplement sain, d'un esprit net et clair, dont la beaucté poétique du langage révèle une ardente passion, a fécondé des terres poussièreuses avec sa sueur, par un travail qui rétablit la chaîne de vie que nous interrompons continuellement"
Faouzi Skali (MAROC), Docteur en anthropologie, ethnologie et sciences des religions, membre du Groupe des Sages nommé par le Président de la Commission Européenne, contribue à la reflexion sur le Dialogue entre les peuples et les cultures dans l’espace euro-méditerranéen, fondateur du colloque international « une âme pour la mondialisation » lié au Festival de Musique Sacrée de FEZ et auteur de plusieurs ouvrages sur le soufisme, il vient de créer le premier Festival de culture Soufie.
Siddharta (INDE), fondateur de Pipal Tree à Bengalore, a ouvert l’ashram de Fireflies, il mène de longue date une reflexion sur l’interconnexion entre vie spirituelle, action sociale et écologie.Il a mis en œuvre de multiples actions de terrain et des formations destinées aux populations locales : pour l’amélioration des conditions de vie, l'apaisement des conflits interreligieux, la transormation des rapports entre sexes et entre castes, la prise de conscience que sens du sacré et respect du monde vivant tout entier ne saurait être dissociés. Il est le coordonnateur Asie-Pacifique de l’Alliance pour un Monde Responsable et Uni.
Christel Hartmann-Fritsch (Allemagne) Directrice du Centre culturel Schlesische à Berlin, membre du CA de l’OFAJ (Office Franco-allemand pour la Jeunesse) préside un théâtre et construit des coopérations inter-culturelles pour les jeunes entre l’Allemagne, la France et la Turquie.vient de diriger l'opéra champêtre "Furioso" au Postbahnhof de Berlin avec 300 artistes pour la clôture de la présidence européenne d'Angela Merckel
Vivian Labrie Québec Uni contre la Pauvreté (Canada)
Jean-Baptiste De Foucauld ancien Commissaire au Plan, Président de Soldarités Nouvelles face au Chômage et du club "Convictions"
Jacky Darne Vice-Président du Grand Lyon pour les finances et le budget, 1er adjoint de Rilleux la Pape
Gérard Claisse Vice-Président du Grand Lyon pour les relations avec les citoyens et les usagers
Jean-Claude Richez (INJEP) responsable des études et de la recherche sur la Jeunesse et l’Education Populaire
Jacques Varet Directeur de la Prospective au BRGM
Bruno-Marie Duffé Chaire d’Éthique au travail
Fazette Bordage Mains d’œuvres - St Ouen en réseau d’artistes
Patrick Bazin Directeur des Bibliothèques de Lyon
Bernard Bolze Campagne « trop c’est trop » sur le respect du numérus clausus en prison
Henryane De Chaponay CED Amérique Latine et Forum Social Mondial.Issue par son père de la plus ancienne famille lyonnaise de Chaponay et de la famille royale belge par sa mère,cousine du Roi Baudouin, proche de Ben Barka ou de Chico Whitaker, militante infatigable des Droits Humains en Amérique du Sud, en Europe et en Afrique, membre du Collectif richesse
Nadine Outin Organisation des Droits des Enfants
Célina Whitaker Projet SOL Monnaie Solidaire
Hélène Combe Observatoire de la Décision Publique
Ivan Maltcheff Réseau Transformation Personnelle Transformation Sociale
Michel Mousel Président de 4D (Dossiers et Débats pour un développement durable), ancien Président de l’ADEME et de la MIES (Mission Interministérielle à l’Effet de Serre)
Eric Plouzeau directeur du Parc Zoologique de Lyon et vétérinaire sur le tournage du film « le peuple migrateur »
Jean Touzet directeur adjoint du parc zoologique de Lyon, spécialiste de la bio-diversité en Amérique du Sud
Frédéric Pautz directeur du jardin botanique de Lyon
Claire Harpet Master éthique et développement durable
Béatrice Korc Réalisatrice film
Jean Clément Economie et Humanisme
Thérèse Clerc et Suzanne Goueffic de la Maison des Babayagas de Montreuil et de l'université du savoir des vieux (UNISAVIE),
Serge Depaquit Vice président de l'ADELS,
Didier Minot du réseau des écoles de citoyens (RECIT),
Pierre-Yves Madignier directeur de la stratégie EDF
Dominique Cherblanc responsable du développement durable EDF Rhône Alpes,
Antoine Frérot Président de VEOLIA EAU
Bérangère Lagraulet responsable pour le développement durable Véolia Eau
Bruno Rebelle ex responsable de Greenpeace,
Jean Vidaud Président Economie et Humanisme et Association Chine Service
M. Pellecuer directeur d’Economie et humanisme
Hugues Puel économie et humanisme
Georges Decourt
Hervé Chaygneaud-Dupuy (ateliers de la citoyenneté)
Antoine Martin (Président de l’Agence de Lutte contre l’Illettrisme)
Mireille Elmalan Maire de Pierre-Bénite et Vice-Présidente du Grand Lyon pour l'Eau
Krystel Seda AI-TI
Michael Coppet AI-TI
Claudia Luce metteur en scène
Yasmina Chanson Pieds nus Artiste chanteuse et musicienne
Mercedes Alfonso conteuse cubaine,Contes Voyageurs "Cuba Contée"
Dominique Mercier-Balaz,guitariste
Eugénie Opou, écrivaine
JJMC HarmonY, groupe de musiciens caraibéens
DIALEK, groupe de musiciens
Rachel Haab Forum pour une Mondialisation Responsable
Michel Bonnemaison Directeur du Musée Africain de Lyon
Georges Képénékian chirurgien et membre de la Fondation Bullukian
Mohamed Sidrine 6ème Continent
Jérôme Sturla AFEV Rhône Alpes
Georges Didier psychothérapeute, association Sublimons la terre (donner le meilleur de soi sans attendre de retour) et directeur de publication du journal REEL, auteur de "la fonction paternelle"
Caroline Chabot journaliste
Sylvain Paratte Directeur du Centre social Quartier Vitalité à la Condition des Soies
Anthony Diao journaliste et judoka
Claude Tourtet artiste plasticien (art thérapie en hôpital psychiatrique, travaille avec les petits frères des pauvres)
Catherine Perrotin philosophe et directrice du Centre Interdisciplinaire d’Ethique (Université Catholique de Lyon)
Michèle Cauletin
Renaud Joubert écrivain et directeur de la Fondation ADECCO
Céline Braillon Présidente de l’ADELS
Jean-Claude Micot Président de l’Association pour le classement de la Forêt de Tronçais (futaie Colbert) au Patrimoine Mondial de l’UNESCO
Xavier Bolze spécialiste du débat public (ITER, autoroute Gap Sisteron)
Jean-Michel Daclin Vice-Président chargé du rayonnement international, du tourisme et de la coopération décentralisée
Thérèse Rabatel Vice-Présidente du Grand Lyon pour l’espace des temps
Béatrice Vessiller Vice-Présidente du Grand Lyon pour l’éducation au développement durable
Guy David Vice-Président du Grand Lyon chargé de la coordination des politiques d’insertion
Maurice Charrier Vice-Président du Grand Lyon, chargé de la politique de la Ville et Maire de Vaulx en Velin
Yves Fournel Adjoint au Maire à l’enfance et à la petite enfance Ville de Lyon
Louis Pelaez Adjoint au Maire de Lyon à la jeunesse
José Mansot Maire de La Tour de Salvagny
José Pentoscrope économiste, président du Centre d’information, Formation, Recherche et Développement pour les Originaires d’Outre-Mer (CIFORDOM), président des Associations et Organisations d’Intérêts pour les Originaires des Antilles-Guyane
Louise Lassonde directrice de l’Agence Internationale de Solidarité Numérique
Shoki Alisaid, président de l'association d'Amitié Franco-Ethiopienne
Dominique Yannogo Burkina Faso prêtre fondateur de l'Association de solidarité Marthe et Marie
Pierre Trigano psychanalyste, fondateur école d'accompagnement symbolique et spirituel, cabaliste, auteur du "sel des rêves"
Francine Godard entrepreneur association les Lyonnes
Pierre Calame Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l'Homme
René Roussillon, psychanalyste, membre de la société psychanalytique de paris(SPP), professeur de psychopathologie à l'université Lyon II
Bernard Devert prêtre, fondateur de l'association Habitat et Humanisme
Hubert Julien-Laferrière Maire du 9ème arrondissement de Lyon
Dominique Bolliet Maire du 4ème arrondissement de Lyon
Yves Le Bars CEMAGREF
Dr Guenael Rodier OMS
Marcel Clodion urbaniste PDG de Cosinus conseil à Fort de France
Wafaa Fawzi Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines
Ryadh Sallem triple champion d'Europe Basket Fauteuil, directeur de CAPSAAA Cap Sport Art Aventure Amitié, Président du comité régional ile de France Sports adaptés, Président de Défistival ( Mayotte, Wallis et Futuna, mais aussi Madagascar, Congo, Brésil, Liban, Tunisie, Maroc, Burkina, Sénégal,...)
Francisca Rodriguez (Chili. Coordinatrice de la campagne mondiale pour la reconnaissance des semences comme patrimoine des peuples au service de l'humanité, fondatrice de l'Association Nationale des Femmes Rurales et Indigènes, fait partie de la coordination de Via Campesina Internationale)sous réserve
Dot Keet (Afrique du Sud. Engagée dans l'éducation populaire et la mobilisation sur la mondialisation dans le African Trade Network et le Transnational Institute)sous réserve
Boris Kagarlitsky (Russie. Sociologue du travail, syndicaliste et journaliste. Directeur de l'institut russe de recherches sur la mondialisation - IPROG)
Béatrice Monroy(Italie) Ecrivain engagée, libraire militante et Réalisatrice. Directrice de la "libre école d'écriture" à Palerme
Marilyn Waring (Nouvelle Zélande, agricultrice, maître de conférences et consultante en politique sociale et en travail social. Députée au Parlement néo-zélandais de 1975- 1984)sous réserve
Jean Hurstel Président de Banlieues d'Europe
Sarah Levin directrice de Banlieues d'Europe
Bruno-Philippe Fléchet entrepreneur
Gaston Kelman écrivain
Gus Massiah (CRID)
Sossé Sossou (Bénin. Ecrivain et journaliste)
Jean Vanoye (1er Vice-Président du Conseil Economique et Social de la Région Rhône-Alpes)
Lama Denys Rinpoché (Karma Ling)
Gérald Rigaud crieur public de la Croix Rousse et représentant du Ministère des droits humains
Claude Sisowath Figth Aids Monaco
Emmanuel Piegay ERAI Entreprise Rhone Alpes International
Claire Douchet (Représentante de l’agence de coopération internationale espagnol à Jérusalem)
Ruth Stégassy journaliste France culture émission Terre à Terre
Eliane Patriarca Journaliste Libération
France Charlet Forum Réfugiés
Lazare Ki-Zerbo Organisation Internationale de la Francophonie Département des Droits de l'Homme
CESETTI Christophe Chargé Développement Durable ISS France
Jacky Blanc banque éthique La Nef
Marc Jedlizka directeur d'HESPUL (photovoltaique)
Corentin REMOND , Directeur de l'association FACE
Etienne Régent architecte
Doudou Diène Rapporteur spécial auprès des Nations Unies sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée, membre du Conseil Internationa ld'Auroville
François Bouchardeau éditeur HB éditions
Yves Michel éditeur Yves Michel Edition
Arnab B. Chowdhury (Pondichéry, Inde) Fondateur, Ninad - société de
conseil en e-Learning et Knowledge Management, compositeur, écrivain, enseignant
Antonella Verdiani (Paris, Florence, Auroville)consultante, chercheuse en sciences de l'éducation, Chaire Unesco de Culture de la paix et développement humain de Florence (Italie)
Sandra Martinez chorégraphe
Pakoune chants du monde
Jean-Pierre Claveranne Président de la Fondation Bullukian
Lionel Roche avocat, Président de l'APPEL
Guy Walter Assises Internationales du Roman, Villa Gillet, Subsistances de Lyon
Stéphane Hessel ancien ambassadeur de France auprès des Nations Unies, militant international pour les Droits Humains, poète.
Zhang Lun Chine, responsable du Centre indépendant d'Etude Euro-Chine,(CEEC), sociologue, économiste, philosophe, témoin actif de la Chine depuis 30 ans, auteur de "La vie intellectuelle en Chine après la mort de Mao" édition Fayard 2003, Cahier International de sociologie "La Chine en transition"
Marc Lebret Président du Carrefour des mondes et des Cultures, chargé du Conseil de Développement Durable Ville de Paris
Edgar Laloum éducateur et formateur,co-fondateur des centres Beït-Ham (acceuil des jeunes en difficulté idraeliens et palestiniens en Israël, membre du Carrefour des Mondes et des Cultures
Jean-François Connan directeur du développement durable groupe ADECCO
Alain Grandjean Fondation Nicolas Hulot, Chef d'entreprise, polytechnicien, co-auteur de Le plein s'il vous plait.
Albert Jacquard Généticien, membre du comité consultatif national d'éthique, il consacre l'essentiel de son activité à la diffusion d'un discours humaniste destiné à favoriser l'évolution de la conscience collective
Jamila Hassoune Maroc Libraire active et initiatrice de la "caravane civique" (concept original de caravaning instructif et de nomadisme civique qui consiste à diffuser l'instruction à tous ceux qui en sont privés, dans les milieux défavorisés)
Wanda Munoz Mexique - responsable du département soutien aux victimes Handicap International
Nadine Gelas vice-présidente du Grand Lyon en charge du rayonnement international pour la mode et la création
Daniel Kambere artiste peintre de la République Démocratique du Congo, travaille avec les enfants soldats, expose à Boston, New York et Genève des oeuvres sur la Paix
Modeste Mulasa Luzembi, Administrateur adjoint du District du Kwango
République démocratique du Congo sur le processus de mise en œuvre de la décentralisation
Jean-Louis Touraine député du Rhône
Alain Chabrolle Vice-président de la FRAPNA Rhône, administrateur de la FRAPNA Région Rhône-Alpes
Christian Valantin Organisation Internationale de la Francophonie, Conseiller personnel du Président Abdou Diouf, ancien proche de Lazare Ki-Zerbo (invité d'honneur des Dialogues en Humanité en 2006) et du Président Léopold Sédar Senghor
Enzo Fazzino UNESCO
Jean-Luc Foucher écrvain, auteur de "ressources inhumaines", "le manifeste pour réussir l'emploi des personnes handicapées","handicap et diversité", "Vingt ans d'engagement, vingt ans d'action" pour l'anniversaire de la Loi sur le handicap
José-Marie Bel Président du comité français de soutine aux actions de l'UNESCO au Yémen et en Ethiopie, Fondateur de l'APAY, de la Maison du Yémen et président de l'espace Reine de Saba à Paris
Philippe Lavodrama professeur de géopolitique
Sonia Hémingray secrétaire de l'association Amitié Franco-Ethiopienne
Delphine Baya Présidente de l'association des Amis de l'Afrique Francophone
Nacéra Aknak Khan Culture XXI
Marlène Tuininga, section française de la Ligue des femmes pour la paix et la non violence, journaliste reporter, auteure de "Les femmes face à la guerre"
Julie Banzet, déléguée nationale de RECit
Denise Mail, Responsable du programme 'Parcours du citoyen' à RECit
Laetitia Prangé, Personne ressource à Advocacy
Dalia Obeid du Mouvement de la Gauche démocratique du Liban
Germain Buffeteau de RECit
Pierre Victoria Conseil Mondial de l'Eau
Jean Vanoye 1er vice-président du Conseil économique et social de
Eric Colas, Advocacy
Frédéric Roméo, Advocacy
Florence Milleret, Advocacy
Nabil Mimouni, Advocacy
Clara Halter artiste
Marek Halter écrivain
Aurore Merle doctorante en sociologie + Chine
Elodie Maire chargée d'études à Economie et Humanisme
Sandra Martinez KIWAT CIE La recherche chorégraphique de Sandra Martinez, née à Barcelone en Espagne, venue très jeune en France, l’a toujours menée au croisement de diverses pratiques, sur la voie du métissage, à la rencontre de différentes cultures.
Après un parcours d’interprète au théâtre et à la danse (K.Saporta, L.Leong, R.Lopez Munoz, S.Tranvouez) et inspirée par le travail de certains artistes (C.Divèrres, C.Bastin, C.Régy, C.Boltanski) Sandra Martinez crée dès 1991 ses propres chorégraphies au sein de diverses compagnies (Cie d’Elles, Cie Rialto,…). Ayant toujours orienté sa recherche chorégraphique vers la pluridisciplinarité, elle fonde Kiwat Cie en mai 2001 et centre son travail sur les questions de mémoire, identité et territoire.
Jean-Gabriel Bernhardt, chanteur et poly-instrumentiste évolue dans un univers musical mélangeant le jazz, la chanson, les performances improvisées. Sensible aux arts du mouvement, il collabore de plus en plus régulièrement avec des projets mêlant musique et danse.
Christine Cohen ,ancienne chanteuse lyrique ,s'intéresse aujourd'hui à la création contemporaine et collabore avec des musiciens d'origines diverses. Elle enseigne et travaille à la formation de cercles de chants.
Fleur Duverney-Prêt, installée à Marseille depuis sept ans, elle mène en parallèle des activités de chorégraphe, d'interprète et de pédagogue. Ses principales sources d'inspiration sont la danse théâtre, l'acrobatie et le théâtre d'objet pour donner à voir nos paysages intérieurs.
Ludovic Goma, né à Makoua, République du Congo, chercheur en Musique et Danse thérapeutique, est chorégraphe-musicien spécialiste des instruments traditionnels Africain. De 1979 à 2007, il parcourt les quatre coins du monde : diplômé du CFRAD à Brazzaville ; Ballet National de St-Pétersbourg; Ecole Nationale de Samba Rio de Janeiro; co-créateur des Tambours de Brazza; chorégraphe du Ballet National Congolais et de la Cie YELA-WA, Congo Brazza.
Dora Kaafar, née en Tunisie. Ancienne voltigeuse à cheval, suis depuis 4 ans une formation en arts du spectacle et prépare un master sur "l'Ex-Il du Corps". En 2004 et 2005, elle participe à Théâtre In Situ, ballades artistiques sous la direction de Geneviève Schwoeble.
Won Kim, d’origine coréenne/américaine, étudiant en Master 2 à l’Université Paris 8, est comédien/danseur et fut entraîné au Mime Corporel pendant 3 ans avec Leela Alaniz et Thomas Leabhart.
Marc Marchand, âgé de 35 ans, il grandit entre Bretagne et Normandie. Dès l'âge de cinq ans, il pratique la danse, le solfège, la chorale, suivent le violon, plus tard le théâtre et les marionnettes. Il est donc danseur, comédien, marionnettiste, et chante avec grand plaisir.
Larbi Namouchi, tunisien, débute à l'âge de 11 ans par les danses urbaines, 3 ans plus tard il rentre au Sybel Ballet Théâtre de Tunis, dirigé par Sihem Belkodja. Il rejoint la France fin 2005 où il intègre l'Académie Internationale de la Danse, il travaille depuis avec plusieurs cies de danse contemporaine.
Alma Palacio, née en 1989 à Paris, d'origine argentino -suisse, rentre au CNR de Paris en 2003 puis au CNSM en 2006 en danse contemporaine. Elle participe à diverses créations au Conservatoire de Bagnolet et étudie parallèlement la technique Mathias Alexander.
Junko Saïto : danseuse, chorégraphe, née à Tokyo, parcourt différents espaces. Au fil de ses expériences, elle s'installe à Paris pour sa recherche artistique et sa volonté d'ouverture sur le monde.
Stefan Sao Nélet, franco-vietnamien, réalisateur et vidéaste, il travaille autour de la question des inégalités. Il a une écriture cinématographique singulière où il interroge la forme et le sens des choses afin d’ouvrir des portes aux spectateurs.
Ruth Unger, après des études de flûte moderne à Graz, Autriche, la vie l’emporte à Paris, fin 1992. Ce monde des multitudes culturelles l’initie à l’ouverture des sens et lui fait rencontrer la flûte traversière en bois. Cet instrument lui permet de trouver une manière d’expression plus intime, grâce au contact du bois avec son souffle et par le touché.
Rifflé Hailé Sélassié Ethiopie ancien directeur à l'UNESCO
Pascale Crozon députée, adjointe au maire de Villeurbanne
- Pique-nique libre et improvisé avec notamment :
- Présentation des animations et des principes de la démarche par Michel Mousel Président de 4D
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
|
Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
A la rencontre des petites bêtes (29) |
|
Arthropologia : |
Mes émissions de CO2 |
|
S’initier à un usage raisonné des modes de déplacement en gérant au mieux son quota personnel |
Mon empreinte écologique |
|
Se rendre compte de l’impact de notre mode de vie sur la planète. |
Observation du repas des primates |
|
Guidés par le directeur du Jardin Zoologique du Parc de la Tête d’Or. Rendez-vous à l’accueil. |
Produit intérieur doux |
|
Pourquoi ne pas imaginer d’autres façons de compter qui tiennent compte… de ce qui compte |
Respirer le ciel |
|
Atelier de respiration inspiré des pratiques du taï-chi et du chi-qong. |
Rêve en humanité |
|
Tous ensemble, exprimer nos rêves pour faire vivre les espaces du futur. |
Mais aussi ... :
Témoignage de vie (15h à 16h sous l'arbre à palabre) avec
Autour des "passeurs", issus de différents horizons géographiques et couvrant un champ particulier de la recherche humaine (sciences, arts, religions/spiritualités, politique au sens large), chacun est invité, à partir de son expérience personnelle, à venir nourrir un débat touchant une problématique humaine essentielle.
Espace Kiosque
Animateurs : Michel Mousel (4D) /Didier Jouve (VP Région Rhône Alpes)
Vivian Labrie (Canada, Collectif pour un Québec sans pauvreté)
Pierre Yves Madignier(EDF)
Pierre Rabhi (Terre et Humanisme)
Lama Denys Rinpotché (Karma Ling)
Jérôme Caviglia (Entrepreneur - Atemia Développement)
Bruno Rebelle (Greenpeace)
Faouzi Skali (Maroc, Festival du Soufisme)
Les réserves naturelles s’épuisent et l’accès des populations à ces ressources est inégal. Cela nous interpelle et nous amène à réviser notre façon de prélever et gérer les ressources de la Terre. Nous pouvons nous emparer de ce moment critique comme une opportunité pour nous interroger : comment revoir notre façon de vivre, de consommer, de produire ? Comment partager ces ressources à travers le monde et entre les générations actuelles et à venir ? Comment allier sobriété et solidarité, un mode de vie de qualité et profitable à tous ?
Espace Théâtre
Animateurs : Hélène Combe (ODP) /Jacky Darne (VP Grand Lyon)
Bruno Marie Duffé (Chaire d'éthique du travail)
Albert Jacquard (Généticien)
Georges Képénékian (Chirurgien, Fondation Bullukian)
Siddartha (Inde, Pipal Tree)
Patrick Viveret (Philosophe)
Comment permettre à chacun d’être maître de son corps et des soins qu’il y apporte ? Devant l’existence actuelle d’une fracture nord - sud, comment favoriser l’accès équitable aux moyens offerts par la science moderne, sans abandon de l’expertise traditionnelle ? Dans les sociétés actuelles, comment appréhender les questions d’acharnement thérapeutique, de vie et de mort ?
Espace Arbre à Palabre
Animateurs : Béatrice Korc (réalisatrice) /
Antoine Frérot (PDG Véolia Eau)
Alain Grandjean(Fondation Nicolas Hulot)
François Letourneux (Président de UICN)
Eric Plouzeau (Jardin Zoologique)
Serge Orru(WWF)
Francisca Rodriguez (Chili, Reconnaissance des semences)
Pascal Picq Paleoanthropologue au Collège de France
Etienne Regent(France, Architecte)
Jacques Weber(France, Institut Français de la biodiversité)
L’Homme a cru pouvoir dominer la nature, la contraignant à ses exigences. Nos activités de production peuvent-elles devenir une œuvre collective volontaire, respectueuse des cycles naturels ? Quelle place pour la nature dans le monde urbain ? Les agricultures contemporaines peuvent-elles répondre au déficit alimentaire, énergétique ? Peuvent-elles cesser de dégrader le milieu naturel et prendre en compte le long terme ?
en présence de
[bg|2007/Defi_Ecologie|5|120|sort||#ffffff]
[bg|2007/Defi_Ecologie/Ateliers|5|120|sort||#ffffff]
[bg|2007/Defi_Ecologie/Agoras|5|120|sort||#ffffff]
[bg|2007/Defi_Ecologie/Temoins|5|120|sort||#ffffff]
Face aux logiques de guerre(économique, financière, militaire, culturelle, religieuse, ...), construisons des logiques de paix
- Pique-nique libre et improvisé avec notamment :
- Présentation des animations et des principes de la démarche par Nadine Outin, Déléguée Générale,de l'ODE- Organisation des Droits des Enfants
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
|
Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Être à soi, être à l’autre, être ensemble |
|
Venez apprendre et pratiquer la relaxation et le rapport à l’autre avec Catherine Dolto. |
Gérer les conflits |
|
Par la mise en scène ou le jeu de rôle, venez apprendre à gérer les conflits. |
Israël et Palestine |
|
Propositions de gestions de conflits par des personnes des sociétés civiles israéliennes et des |
Parachutes de jeux coopératifs |
|
Un jeu de balle sur toile de parachute qui ne peut réussir que grâce à la coopération de tous les joueurs. |
Toucher le monde |
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Accéder à la compréhension par le geste et la danse. En lien avec le thème du jour. |
Mais aussi ... :
Témoignage de vie (15h à 16h sous l'arbre à palabre) avec
Autour des "passeurs", issus de différents horizons géographiques et couvrant un champ particulier de la recherche humaine (sciences, arts, religions/spiritualités, politique au sens large), chacun est invité, à partir de son expérience personnelle, à venir nourrir un débat touchant une problématique humaine essentielle.
Espace Kiosque
Animateurs : Serge Perrin MAN/ Antonella Verdiani
Wanda Munoz (Mexique, Handicap International)
Stéphane Hessel (ancien ambassadeur de France aux Nations Unies, co-rédacteur de la Charte des Nations Unies, militant pour les droits de l'Homme, poète)
Edgar Laloum (Carrefour des Mondes et des cultures)
Zhang Lun (Chine, Sociologue)
Marek et Clara Halter
Intervenants d’associations du territoire palestinien et d’Israel
Associations d'Israël et Palestine:
-International Palestinian Youth league (IPYL) Hebron
-Arab Education Institute (AEI), Bethlehem
-Al Rowwad Theatre, Bethlehem
-Interfaith Dialogue, Hebron
-New Profile, Tel Aviv
-Seruv, Courage to refuse, Jerusalem
-Combatant for Peace
-Peace Now
+ l'association NOVA de Barcelone qui intervient sur la gestion de conflit dans le monde arabe
Le XXème siècle aura été un siècle où de nombreuses guerres ont fait des victimes par millions. La guerre qui est la continuation de la politique par d'autres moyens est surtout un dérèglement inhumain des conflits. Dans cette perspective, les sociétés civiles sont des acteurs de paix, qui peuvent apporter des solutions. Les populations civiles sont les premières victimes des conflits, mais peuvent-elles les arrêter ? Comment les civils peuvent-ils faire appliquer et évoluer les accords diplomatiques pris sur le plan international ?
Espace Arbre à Palabre
Animateurs : Rachel Haab /Hugues Puel
Jean-François Connan (Directeur du développement durable du groupe ADECCO)
Jean-Baptiste de Foucauld(Solidarité Nouvelle Contre le Chomage)
Boris Kagarlitsky (Russie, journaliste)
Jacky Blanc (Banque éthique NEF)
Francisca Rodriguez (Chili, Reconnaissance des semences)
Patrick Viveret (Philosphe)
Celina Withaker (Projet SOL)
Les conflits d'intérêts économiques sont générateurs de tensions entraînant violences nationalistes, ethniques, religieuses et souvent militaires. Or, une économie durable a besoin d'une paix durable. La mondialisation de l'économie est-elle une chance pour la paix dans le monde ou un facteur de déstabilisation économique ? Comment les différentes rencontres et forum économiques, sociaux et politiques au niveau mondial peuvent être des lieux de régulation qui favorise la paix ?
Comment la régulation de l'économie mondiale peut permettre une prévention des conflits ?
Espace Théâtre
Animateurs : Nadine Outin/Wafaa Fawzi
Yvette Bailly (Décennie de la paix)
Catherine Dolto (médecin-haptothérapeute)
Enzo Fazzino (Chef Section de la mobilisation des publics, du portail et des publications
Bureau de l'information du public UNESCO)
Richard Pétris (Ecole de la paix)
Faouzi Skali (Maroc, Festival du Soufisme)
Siddharta (Inde,Pipal Tree)
La déclaration des Nations-Unies de 1999 énonce pour les gouvernements, les organisations internationales et la société civile que : « L’éducation à tous les niveaux est le principal moyen d’édifier une culture de la paix ». L'éducation doit ainsi jouer un rôle pour apprendre à ne pas avoir peur des conflits, pour apprendre à se faire respecter tout en respectant l'autre, pour apprendre à trouver des solutions positives à nos conflits de tous les jours. Des nombreuses pratiques pédagogiques sont expérimentées depuis plusieurs années pour apprendre à ne pas avoir peur des conflits, à se faire respecter tout en respectant l'autre, à favoriser le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension et de coopération mutuelles.
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Face aux logiques autoritaires, construisons une démocratie de qualité
- Pique-nique libre et improvisé avec notamment :
- Présentation des animations et des principes de la démarche par Patrick Viveret et Nacéra Aknak Khan de Recit et Culture XXI
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
Atelier de médiation |
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Venez apprendre à gérer les différends entre vos proches en devenant un tiers indépendant, |
Communication non-violente |
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Développer un art de la communication basé sur l’empathie et l’authenticité pour maintenir le dialogue |
La démocratie au quotidien |
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Un jeu de rôle pour comprendre la pratique de la démocratie dans tous nos moments de vie : |
Marcher sur la terre |
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Atelier de danse. En lien avec le thème du jour. |
Savoir argumenter |
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Un jeu de rôle en deux temps : deux équipes se confrontent autour d’un question tirée au sort puis leurs capacités à débattre seront analysées. |
Mais aussi ... :
Témoignage de vie (15h à 16h) avec
Autour des "passeurs", issus de différents horizons géographiques et couvrant un champ particulier de la recherche humaine (sciences, arts, religions/spiritualités, politique au sens large), chacun est invité, à partir de son expérience personnelle, à venir nourrir un débat touchant une problématique humaine essentielle.
Dans chacune des agoras, il sera intéressant de revenir sur les élections en France en terme de réflexion sur le fonctionnement de notre démocratie dans le cas concret de la dernière campagne électorale et notamment dans la relation médias, citoyen, sondage d'opinion et personnalités politiques.
Espace Arbre à Palabre
Animateurs : Nacéra Aknak Khan (Culture XXI)/ Hugues Puel (Economie et Humanisme)
Thérèse Clerc (maison des Babayagas de Montreuil) ;
Faouzi Skali ;
Annick Thébia-Melsan (Brésil, Dialogues entre les civilisations, ONU) ;
Magalie Santamaria (Forum Réfugiés) ;
Jean Baptiste de Foucauld (Solidarité Nouvelle contre le Chômage)
Les initiatives de collectifs ou d'associations se multiplient en matière de logement, de déplacements, de santé ou tout simplement de « bien vivre ensemble ». Comment faire en sorte que les politiques publiques reconnaissent ces initiatives, encouragent leur développement et favorise l’évaluation des décisions engagées? Peut-on s'inspirer des démarches de développement communautaire qui sont menées en Inde, en Amérique du Nord et du Sud ? Comment prendre en considération les points de vues des citoyens sans voix (jeunes, résidents étrangers, usagers de la santé mentale, entre autres) ?
Espace Kiosque
Animateurs : Thérèse Rabatel VP Grand Lyon /Mickael Coppet AI-TI
Patrick Busquet (Reporters d'Espoir)
Arnab B.Chowdhury (Inde, Auroville)
Christel Hartmann-Fritsch (Allemagne, Directrice du Centre culturel Schlesische27)
Boris Kagarlitsky (Russie, IPROG)
Vivian Labrie (Canada, Collectif pour un Québec sans pauvreté)
Patrick Viveret (Philosophe)
Céline Braillon (ADELS) ;
Dalia Obeid du Mouvement de la Gauche Démocratique du Liban, wiki/fichiers/2007/texte%20Dalia%20Obeid.pdf texte Dalia Obeid.pdf
La démocratie perd sa substance face aux logiques autoritaires. Quelle démocratie en pratique face aux logiques liberticides ? Du fait d’actions anti-terroristes et sécuritaires, les libertés individuelles diminuent. Quelles démarches entreprendre pour que les valeurs humaines puissent reconquérir les champs de la citoyenneté ? Comment faire pour que les logiques de fraternité puissent prendre le dessus sur les logiques des conflits identitaires ?
Espace Théâtre
Animateurs : Gérard Claisse VP Grand Lyon et Ivan Malcheff TPTS
Jean Claude Richez (Institut National de la Jeunesse et de l'Education Populaire)
Sossé Sossou (Bénin/France, Ecrivain, journaliste)
Ruth Stégassy (France-culture)
Pierre-Yves Madignier directeur de la stratégie EDF ;
Béatrice Monroy (Sicile, lutte contre la Mafia) ;
Comment faire pour que les citoyens n'abandonnent pas leur citoyenneté après les élections ? Comment permettre à chacun d'acquérir des «compétences démocratiques » et être acteur de sa vie, de la cité ? Alors même que l’intérêt pour la politique reste fort chez les individus, le monde des institutions publiques est une énigme pour beaucoup. Le fossé se creuse ainsi de plus en plus entre ceux qui ont accès à ce monde et la majorité de ceux qui l'ignorent. L’Internet (wikis, blogs, logiciels libres…) a-t-il un impact dans la création de nouveaux espaces démocratiques ? Quelles nouvelles modalités de citoyenneté peut-on imaginer ?
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Le temps des coopérations, Défilé de Mode transculturel
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Au cœur du Parc de la Tête d’Or, le Grand Lyon organise la 6ème édition des Dialogues en Humanité. Gérard Collomb Sénateur Maire de Lyon, Président du Grand Lyon, Président des Euro-Cités.
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Une rencontre en humanité, Lyon, Juillet 2007.'''
« Les signaux d’alerte qui montrent que l’humanité est à l’un des plus décisifs moments de sa jeune histoire ne cessent de s’allumer, mais nous continuons à gérer nos petites affaires, à défendre nos petits intérêts, à mijoter nos petites haines, comme si nous avions l’éternité devant nous. »
Patrick Viveret.
Envoyée spéciale de « Citoyens » aux Dialogues en Humanité, cet été à Lyon, je suis venue travailler sur les trois thèmes proposés par Patrick Viveret :
Des conférences, des agoras d’échanges, des ateliers d’expérimentation sensible, des veillées festives sous les arbres centenaires du Parc de la Tête d’Or. Et quelle affiche exceptionnelle : Albert Jacquard, Pierre Rabhi, Jean-Baptiste De-Foucauld, Catherine Dolto, et bien d’autres intervenants, sociologues, scientifiques, médecins, artistes, ambassadeurs, venus du monde entier, impliqués dans toutes sortes d’institutions et de projets, échangeant leurs expériences et leurs idées, dialoguant avec les militants associatifs et les promeneurs Lyonnais. Autant dire que je m’apprêtais à noircir des pages entières sur ces réflexions et sur ces débats, sur l’impact de cette multitude d’initiatives sur la marche du monde.
Un jeune homme élancé, en uniforme de garde champêtre, est venu placer son pupitre au centre des événements. C’est le crieur public, envoyé par le Ministère des Rapports Humains. Tapant des mains et des pieds, se déhanchant devant une foule médusée, il est venu annoncer les programmes, secouer les indifférences et réveiller les esprits. D’une voix tonitruante, l’œil vif et l’air espiègle, il invite chacun à respirer profondément, à crier du plus profond de soi puis à embrasser son voisin. Voilà ce qui s’appelle une entrée en matière !
Pendant trois jours, cet étonnant personnage a sillonné les allées, commenté les événements, apostrophé les passants. Et pendant trois jours, je n’ai pas arrêté de rire à son passage. Un rire de joie pour son humour, mais aussi un rire d’émotion pour sa poésie, un rire lucide pour le monde en danger. Car le crieur ne se contente pas d’annoncer les nouvelles ; il crie la chaleur des rencontres, la beauté des choses, la douceur des mots; il crie la catastrophe annoncée, mais aussi l’espoir et le désir.
Je me suis renseignée : notre crieur n’en est pas à son coup d’essai. Depuis quelques années, chaque dimanche matin, il s’installe sur la place de la Croix Rousse, à Lyon, pour lire et commenter les messages que lui postent les habitants du quartier. C’est ainsi qu’il crée du lien, qu’il sème du bonheur et qu’il cultive les consciences, offrant à son public une prestation garantie à forte teneur en VARAHU (Valeur Ajoutée en RApports HUmains).
D’ailleurs, c’est avec cette même pudeur joyeuse, cette même mélancolie exubérante, et surtout avec cette même voix tonitruante, qu’il a accueilli Nicolas Sarkozy venu à Lyon en pleine campagne présidentielle :“Mr Sarkozy, je vous accuse, je vous comprends, je vous défie...”, lui dit-il, en invitant cet enfant qui souffre à déposer les armes et renoncer à être Président de la République pour se soigner !
L’humour est le meilleur remède contre le mal-être ambiant, le puissant antidote à cette « dépression nerveuse universelle » qui nourrit la peur, engendre les comportements mortifères et attise les désirs de possession. S’il est vrai que l’un des principaux défis de notre humanité, pour éviter sa prochaine « sortie de route », est sa capacité à traiter sa propre part d’inhumanité, alors j’en suis maintenant persuadée : c’est la poésie et l’humour qui sauveront le monde !
Frédérique RIGAL,
Comité de Rédaction.
Racontée par l’agroécologiste Pierre Rabhi[# Pierre Rabhi est le créateur de l’association Terre et Humanisme, qui oeuvre pour la transmission de l'agroécologie, pratique agricole éthique visant l'amélioration de la condition de l'être humain et de son environnement. Agriculteur, écrivain et penseur, il est notamment l'auteur de nombreux ouvrages, dont Graines de Possibles, co-signé avec Nicolas Hulot. Son dernier livre : "Terre mère homicide volontaire » est paru aux éditions Le navire en pleine ville, en 2007.], le 6 juillet 2007
Deux terres se rencontrent.
L’une dit à l’autre : « tu as vraiment mauvaise mine ! Qu’est-ce qui t’arrive ? ». « J’ai attrapé l’humanité » répond l’autre, la voix tremblante.
« Ah ! Ce n’est pas grave ! reprend la première : Je l’ai eue… je ne l’ai plus… Ne t’inquiète pas ! ».
Dimanche 8 juillet 2007, Agora 16 à 18 H
Comment faire pour que les citoyens n’abandonnent pas leur citoyenneté après les élections ? Comment permettre à chacun d’acquérir des « compétences démocratiques » et être acteur de sa vie, de la cité. Alors même que l’intérêt pour la politique reste forte chez les individus, le monde des institutions publiques est une énigme pour beaucoup. Le fossé se creuse ainsi de plus en plus, entre ceux qui ont accès à ce monde et la majorité de ceux qui l’ignorent. L’Internet a-t-il un impact dans la création de nouveaux espaces démocratiques ?
Quelles nouvelles modalités de citoyenneté peut-on imaginer ?
Avec Jean-Claude Richez (Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire), Sossé Sossou (Bénin, France, écrivain/journaliste), n’a pas pu rester car son train avait été prévu pour 17 heures, Haïlé-Mickaël Tadelech (Ambassadeure d’Ethiopie), Ruth Stégassy (« Terre à terre » France Culture), Monsieur Kiflé Sélassié Beseat, poète, ancien directeur du Fonds International pour la Promotion de la Culture de l’UNESCO. Parmi le public, Ryadh Sallem triple champion d’Europe de basket.
Madame Haïlé-Mickaël Tadelech adresse ses remerciements aux organisateurs et exprime ses regrets de ne pas avoir pu venir plutôt. En préambule de son intervention, elle invite le public à faire une petite expérience. « Lorsqu’on parle de l’Ethiopie, qu’est-ce que vous comprenez ? ».
Plusieurs personnes s’expriment dans l’Agora.
L’éthiopie c’est un désert, une partie de l’Afrique. Un homme rapporte que son beau frère qui a séjourné en Ethiopie en tant que coopérant, a gardé un amour pour ce pays.
D’autres représentations sont évoquées : la famine, les conflits, la guerre, la géologie.
Madame Haïlé-Mickaël Tadelech : « L’Ethiopie, on pense qu’elle est désertique, alors que c’est le premier pays producteur de café, le premier cheptel d’Afrique (10ème rang mondial). L’Ethiopie a aussi un art culinaire (sauces, spécialités de lentilles, de légumes et d’épices). On dit qu’on épice les choses épicées, c’est le pays des épices. L’Ethiopie c’est une histoire, une culture de deux millénaires. Le pays n’a jamais été colonisé. On parle peu de l’Ethiopie, un pays qui est ni francophone, ni anglophone. Un peuple discret, introverti, cela vient sans doute des guerres de résistances. Ceux qui sont allés en Ethiopie viennent avec des idées toutes faites. Il y a des gens connus qui sont tombés amoureux de l’Ethiopie. On dit qu’un pays qui cesse de se nourrir de sa culture, cesse d’exister. On se nourrit de notre culture, on est fier de notre culture, de notre histoire de deux millénaires. Mais on souffre d’une image qui n’est pas représentative de notre histoire, de l’image construite par les médias sur l’Afrique. Les médias filment seulement la guerre, la famine. Est-ce que les caméras ne peuvent voir autre chose ? Les news traitent seulement des crises, les médias ne font pas du bien car ils privent la population d’informations, de dialogues. La responsabilité est partagée par tout le monde, on ne laisse pas les gens participer, s’investir ».
L’animateur : Comment vous avez essayé d’agir pour que la responsabilité soit partagée ?
Madame Haïlé-Mickaël Tadelech «Dans un premier temps on ne laisse pas les gens participer, s’investir. Après on a opté pour la démocratie, on a laissé les gens gérer leurs affaires à tous les niveaux. Mais la femme est privée de son droit à participer, aux affaires de la communauté. Si on oublie la femme, on oublie la moitié de l’humanité. Il faut un engagement politique au niveau des gouvernements et des citoyens. Il fallait faire des lois, une politique de développement. Il n’y a pas de paix sans développement, il faut l’égalité entre les deux sexes ».
Monsieur Kiflé Sélassié : « Il y a un déficit d’image de l’Ethiopie, une image contrastée. Il y a une richesse archéologique, deux montagnes. Il faut être conscient de la participation du peuple chrétien, au débat sur la démocratie avec les musulmans dans un pays de 78 millions d’habitants pour arriver à une démocratie. Deux principes, il faut respecter la religion, la religion est une affaire personnelle et le pays est le bien de tous, on ne se bat pas pour des questions religieuses. Le même droit, la même justice pour les 83 peuples. C’est une contribution que l’Ethiopie peut apporter ».
Jean-Claude Richez : « Il y a des similitudes avec ce que l’on dit sur les quartiers populaires en France. Il faut la reconnaissance en France d’une citoyenneté active, il faut libérer des espaces pour que les citoyens exercent leurs capacités. Il y a beaucoup d’associations qui contribuent à libérer les initiatives des citoyens (5000 à 8000 étudiants font par exemple de l’accompagnement scolaire). Il faut mobiliser l’investissement des citoyens. A Strasbourg, des citoyens ont pu s’investir dans le fonctionnement des équipements de proximité. Un deuxième axe consiste à multiplier les lieux de participation (conseil de jeunes), multiplier les occasions de s’investir dans la cité. Les associations ont pour rôle de pérenniser les mouvements. Lors d’ateliers de la citoyenneté : on calque les modes de participation sur le rôle des élus à la vie politique. Les modes de participation entre citoyens et élus, se résument à choisir entre telles ou telles options. Alors que dans une structure, l’auto organisation fait émerger les besoins, au sein d’espaces de fraternité (les gens peuvent s’exprimer lors de l’organisation de repas), les maires viennent en tant que citoyens. Qu’est-ce que vivre pour soi et vivre avec les autres. Exemple de papys, de mamies qui interviennent pour éviter le divorce de couples.
Ryadh : « Dans le milieu du handicap, on perd sa citoyenneté, pour aller voter, il faut des rampes. Qu’est-ce qu’on peut apporter de notre expérience pour éviter le handicap ? Ryadh explique son action dans les écoles. Une cassette sur les jeux para olympiques est visionnée. Les grandes familles de handicaps sont expliquées. Il faut avoir conscience qu’on est tous des handicapés. Des ateliers d’apprentissage de la langue des signes et un parcours en aveugle sont organisés. Qu’est-ce que le pire des handicaps ? « C’est d’être handicapé de la vie, de ne pas chercher à réaliser ses rêves. Les enfants comprennent qu’ils peuvent changer leur monde et le monde. La citoyenneté c’est être heureux, c’est être un ambassadeur du bonheur. Les enfants ont aussi mesurés différents lieux de leur commune, pour élaborer un projet d’accessibilité aux handicapés. Faire un acte citoyen, c’est regarder et s’occuper des autres.
Ruth Stégassy : Association Récit : Comment permettre à un individu d’être acteur de sa propre vie. 500 à 600 personnes organisent différents actions, dans différentes villes et mutualisent leurs expériences. Ils oeuvrent pour d’autres rapports humains». Il faut partir du citoyen. A Palerme, une mobilisation des citoyens contre la mafia sicilienne est organisée. Depuis 50 ans des générations ont été tuées par la mafia. En 1970, une guerre de la mafia a tué beaucoup de gens, des intellectuels, des membres de la bourgeoisie qui avait lutté contre la mafia. A 18 ans, j’ai assisté au meurtre d’un jeune de 18 ans et trouvé le nom de l’assassin. Plusieurs de mes amis ont été tués. En Italie, la Sicile est comme un état autonome, un état où il est possible de tout faire. Des gens se sont organisés contre la mafia, ont engagés un combat contre le silence. La mort devient un instrument pour gouverner. Le pays, les gens sont devenus muets, ils ne parlent pas. Etre libraire, c’est un métier dangereux, il ne faut pas lire, comprendre, être savant. Un silence contre l’identité des femmes siciliennes avec des enfants. Faire comprendre aux citoyens qu’on peut retrouver la vérité sans être tué. Le problème de ne pas parler, c’est l’holocauste des intelligences. Palerme, c’est la cinquième ville d’Italie. L’action consiste à aller dans les banlieues, à apporter des livres et à raconter des histoires. Des mythes de l’Europe du sud, raconter Antigone, dans un quartier occupé à 100% par la mafia. L’église s’est compromise avec la mafia. Sachant que les bibliothèques publiques ont été détruites, des gens qui travaillent dans un centre médical, ont crées dans une chambre une petite bibliothèque. Un exemple de courage familial, un jour des vieilles femmes amènent dans le centre médical un enfant. Il porte une arme, il marchait à côté de son père. L’enfant a pris un livre et il a dit : « maintenant on va écouter madame qui raconte des histoires ». Il faut inventer chaque jour, se plonger à l’intérieur des gens, trouver des petites choses. Les mafieux sont mes sœurs et mes frères ».
Monsieur Valentin, président de la francophonie, sénégalais. Il a participé aux actions du gouvernement sénégalais. « Au début de l’indépendance, il fallait changer le réel colonial dans lequel nous avions vécu. Plusieurs réformes ont eu lieu: La création d’un grand service d’animations rurales, pour se mettre à la portée des populations. Cette éducation citoyenne a eu des prolongements. Elaboration d’un nouveau code de la famille, qui a durée 11 ans. Un travail en partenariat avec les chefs religieux, car il fallait tenir compte des coutumes. Le président Senghor était chrétien, alors que la majorité du pays est musulmane. Le statut de la femme, a été revalorisé, la protection de l’enfance accrue. Les chefs religieux de chaque communauté ont acceptés le code. En 1970, des émissions radiophoniques ont données la parole aux paysans qui ont exprimés leurs problèmes. Des experts qui étudiaient la sécheresse ont appris des paysans. La carte semencière a été adaptée à la climatologie. L’éducation, la citoyenneté existaient d’un côté et pas de l’autre. Les citoyens n’allaient pas voter, puis cela a changé. Il y a eu un respect et une critique des institutions, une alternance politique dans le pays. La vie politique a été apaisée. Cette expérience politique a été observée par l’étranger ».
L’animateur : Les nouveaux médias, font-ils la promotion de la citoyenneté active. Le président de 4D réalise une encyclopédie du développement durable. La participation citoyenne est intéressante si elle s’articule autour d’un projet de transformation sociale, un constat pour aller vers une société différente, plus égalitaire, plus équitable.
Une participante indique qu’à Vénissieux, en 2005 un groupe d’habitants a organisé un mouvement de participation citoyenne, relaté dans « Diversité, altérité, modernité, la coopération décentralisée », L’Harmattant, Procoop.
Xavier Bolze, a participé à la commission nationale de débats publics ITER (nucléaire). Il a quitté le débat. « Des réunions techniques étaient organisées avec le public, toutes les personnes étaient à égalité. La question était quelle parole écouter ? Il faut exposer des arguments, pas des opinions puis recenser ces arguments, et répondre à chacun. Etablir un lien entre les échanges et les décisions politiques. Mais des parlementaires refusent la légitimité de ces débats. Le système français actuel, ne les prend pas en considération. De même que l’évaluation, le suivi des décisions ne se font pas. Les médias sont défaillants ».
L’animateur : « Quelle représentation politique, quelle participation citoyenne, quel débat politique. Quelle est la qualité des outils pour organiser le débat public. Le Grand Lyon a mis en place une démarche participative, sur les gros dossiers. Un nouveau régime de citoyenneté, ce n’est pas seulement s’organiser en parti et aller voter. Chacun est capable dans un régime démocratique de mobiliser ses capacités. Les NTIC contribuent à remettre en circulation la parole, favorise l’information, les échanges ». (DF c’est aussi un moyen d’organiser des actions citoyennes.
Madame Haïlé-Mickaël Tadelech : « Il faut donner une importance à chaque citoyen. Faire des actions reconnues à un niveau mondial pour lutter contre l’excision, le mariage précoce. Nous avons organisé des animations rurales : les médias diffusent dans les langues locales, actuellement 80 % de la population a bénéficié d’une éducation primaire. Les associations franco-éthiopienne situées à Paris et à Lyon, organisent des manifestations culturelles, font la promotion de l’Ethiopie. Un dialogue en humanité doit se réaliser entre nos deux peuples ».
Monsieur Kiflé Sélassié : « Il faut promouvoir une citoyenneté active. Autour d’une table, il y a celui qui préside et les autres. La palabre c’est s’exprimer donner un espace, un « rendez-vous donner/ recevoir (Senghor) ». Lorsqu’on écoute les citoyens, ils votent, si la parole est étouffée, les citoyens abandonnent le vote. Les NTIC peuvent être utiles où nous asservirent. Il faut rappeler qu’il y a des gens qui meurent pour voter. Les élus doivent avoir une pédagogie de l’écoute car les citoyens ont parfois une parole confuse. Il faut prendre la dimension du vécu, pour une démocratie active. Si les élus entendent les citoyens alors les programmes sont « du sur mesure qui fonctionnent ». En Ethiopie, mère de l’humanité, plus on connaît le monde extérieur, plus on se sent éthiopien. «
A la fin du débat, j’ai pu assisté à un moment de poésie, merveilleux et subtile. Monsieur Kiflé Sélassié a lu l’ensemble des poèmes, d’un de ses ouvrages à un jeune enfant qui était accompagné de son père. Il nous a fait découvrir la dédicace de monsieur Aimé Césaire. J’ai même eu droit à un inédit déclamé dans le hall.
DF : « L’humanité se tisse de rêves et de poésies, les âmes voyagent et se rencontrent. Ne faudrait-il pas réserver une place à la poésie aux Dialogues en Humanité ? »
Dimanche 8 juillet 2007, Agora, 15 à 16 heures. Il pleut nous sommes abrités au palais des congrès. Dans de grands espaces de briques, la pensée est plus facile à modeler, à mettre en forme, comme un jeu de Legos en somme.
Boris KAGARLITSKY, Russie. Sociologue du travail, syndicaliste et journaliste. Directeur de l’institut Russe de recherche sur la mondialisation, questionné par François BOUCHARDEAU, HB Editions. Boris KAGARLITSKY a publié « Voix rebelles du monde » HB Editions, il a grandi en URSS.
FB « Qu ’est-ce que cela a représenté comme changements? ».
BK « J’ai toujours habité dans la même rue…. », « J’ai été arrêté pour dissidence du temps de BREGNIEV, j’ai été accusé d’activités anti-soviétique et j’ai fait 13 mois de prison». « BREGNIEV est mort en 1993. ELSINE était député du Conseil, à l’Assemblée de Moscou. Après j’ai été accusé d’avoir une activité pro soviétique, (le contexte avait changé). L’idée d’une démocratie sociale est apparue ». « J’ai commencé ma vie politique dans un groupe de marxistes indépendants, qui dénonçaient la bureaucratisation et soutenaient la démocratie ». « Après la chute de L’Union Soviétique, le discours était contraire au capitalisme et en même temps l’idée d’une démocratie de marché était défendue. Mais la démocratie c’est pour les gens fait remarquer BK. « Du temps d’ELTSINE, j’étais toujours en dissidence, je n’aime pas cela, j’aimerais qu’on soit majoritaire ».
FB « Qu’est-ce qui t’a décidé à être en dissidence ? ».
BK « Ma formation culturelle, n’est pas très différente de celle d’autres pays, de la France. Lorsque j’ai été arrêté mon voisinage a dit : « il est fou ». Moi je voulais un marxisme, un socialisme démocratique. Il y avait un seul livre de cuisine qui s’appelait : Manger une alimentation de bon goût et bon pour la santé. On a même organisé la vie des écrivains, ils vivaient ensemble dans le même quartier. Du temps d’ELTSINE, il y avait de la corruption morale. Une classe très privilégiée, qui avait une bonne éducation, mais critiquait le système de l’URSS. Ma famille participait au mouvement révolutionnaire mais pas en tant que membre du parti bolchevik. Mon grand-père a été emprisonné pendant 18 ans. Il a été décoré et réhabilité. Il y avait une tradition gauchiste, révolutionnaire dans ma famille mais pas stalinienne. Il y a aussi l’Influence de livres qui n’étaient pas dans les bibliothèques ». BK s’est senti isolé dans ses idées. Il a suivi une formation universitaire de spécialiste du théâtre et de sociologie des cultures à l’université. « Je n’ai pas pu achever mes études car j’ai été arrêté (Perestroïka). Puis un jour, j’ai reçu un coup de téléphone du comité central du parti qui m’a demandé : « monsieur voulez-vous faire un diplôme professionnel, un doctorat en sciences politiques ? » (une récompense après la prison). J‘ai ensuite travaillé comme sociologue. Maintenant à Moscou, c’est devenu à la mode d’être gauchiste. MARCUSE, Samir AMIN sont publiés. Maintenant c’est plus facile de publier des auteurs opposés au capitalisme ».
FB « Vous êtes directeur de l’Institut Russe sur la mondialisation, c’est le meilleur institut de Russie ? »
BK « C’est facile d’être le meilleur, on est le seul institut, on n’a pas de concurrence, c’est un monopole. C’est comme le livre de cuisine dont j’ai parlé… C’est un institut qui est un pont entre la gauche russe et le mouvement international, (féministe, écologiste, défense des droits de l’homme, alter mondialiste). Nous avons organisé la participation au forum social de Londres et d’Athènes avec peu de ressources. C’est plus dur d’organiser un voyage en bus de Moscou à Londres que d’écrire un article. Nous ne sommes pas réunis comme des chercheurs mais comme des activistes, nous avons un travail de consultation auprès de syndicalistes, de groupes d’écologistes et de gauches. Le problème, c’est la centralisation. Il faut aller dans d’autres villes, pas à Moscou. En 2005, le premier forum a été un succès. En 2006, nous avons fait une erreur, nous avons organisé le forum en même temps que le G8 à Saint-Pétersbourg. La majorité a décidé de choisir la même ville et la même date que le G8. Les conséquences ont été la répression, 300 personnes ont été arrêtées avant le forum, puis libérées 3, 4 jours après. Le problème c’est que vous ne devez pas exposer vos camarades à une répression non nécessaire. Le forum était dominé par des groupes de gauche sectaires, anarchistes, troskistes qui contrôlaient le forum. Les activistes n’étaient pas assez présents. On a accepté que le forum se tienne dans un stade, qu’on a appelé le « Pinochet stadium ». On a créé nous-même un camp de concentration. .. . Les gens sont entrés et sont ressortis, une femme a dit que « ce que tu as vécu illustre l’absurdité ».
FB « Quelle est la synthèse que tu fais de ces changements »
BK « Certains amis russes regrettent l’Union Soviétique. CHADEV, philosophe du 19ème siècle, a écrit sur le sens de l’histoire. Le destin de la Russie est important car nous devons donner une leçon importante. Mais il ne faut pas répéter le passé, Nicolas 1er, Pierre 2. Le processus de la révolution n’est pas terminé. En 1834, en France la situation était aussi absurde, le résultat n’était pas formidable. C’était plus ou moins identique culturellement et psychologiquement. Le gouvernement de POUTINE dit qu’il a des choses positives mais nous nous ne sommes pas d’accord pour avoir une grande armée, seulement pour ce qui concerne le logement, l’emploi et l’éducation.
FB « Vous êtes isolé maintenant dans la société ? »
BK « Maintenant la société est devenue plus à gauche. Mais cela ne c’est pas traduit dans la vie politique, il n’y a pas de représentativité ». Il y a un problème de distance entre le processus social et la représentativité. En Russie c’est de la démocratie contrôlée, c’est le gouvernement qui décide. Le mouvement syndical est devenu important. Ils sont dans les secteurs stratégiques, ceux qui ont connus une croissance astronomique (automobile, transport, pétrole, ..). Il y a une législation contre les grèves mais il y a des grèves et des grèves sont gagnées. L’opinion publique se mobilise, les classes moyennes sont favorables aux grèves. Beaucoup travaillent avec les syndicats, participe à la création de nouveaux mouvements (centralisés, bureaucratisés). C’est un espoir car chaque jour, il y a des luttes et des victoires.
FB « La perception en France, c’est qu’on parle de pouvoir autocratique, de la Tchétchénie, on ne parle pas de la société en mouvement »
Jean-Marie CHOVIER « On oubliait que des gens essayaient de résister, de se battre, il y a une victoire de la société civile ».
BK « Il y a eu une victoire de la société civile, contre la monétisation. C'est-à-dire l’abolition des privilèges aux étudiants, aux malades, c’était un avantage symbolique, une compensation en monnaie. La loi 132, prévoyait d’arrêter de donner des réductions. Deux millions de personnes étaient dans la rue. La police n’est pas trop intervenue car leurs avantages étaient également supprimés. Le gouvernement a changé, c’est comme en France pour vous avec le CPE. Il y a des différences entre la France et la Russie mais ce n’est pas une autre planète, c’est le même monde. En Russie, les émeutes en France ont été présentées comme des émeutes des étrangers. En Russie, les étrangers ne peuvent travailler dans des administrations. Maintenant on a des restrictions d’emploi dans le privé. Beaucoup de russes ont un passeport pour travailler dans une ville. Le propiska a été remplacé par l’enregistrement. On doit avoir un tampon de la police. Certaines personnes pour rester dans une ville achètent régulièrement des billets d’avions qu’elles n’utilisent pas pendant plusieurs années pour faire croire qu’elles ne séjournent pas régulièrement dans une ville.
Danielle FALQUE, 16 août 2007
Le sort du monde arabe se trouve coincé entre les dictatures, les occupations et les courants islamistes extrémistes. Nous nous contenterons aujourd’hui de parler précisément de la question libanaise dans le sens où le Liban subit l’impact de la politique régionale et internationale.
L’ Etat Libanais se démarque des autres états arabes, nés à la même époque que lui. En fait, le Liban est construit sur le confessionnalisme politique et administratif institutionnalisé formellement. La répartition du pouvoir se fait entre les trois plus grandes confessions : le président est obligatoirement maronite, le premier ministre sunnite et le président du parlement chiite.
Toute la vie des libanais a été depuis gérée par la confession. L’état civil et le statut personnel relèvent du religieux : les mariages (il n’y a toujours pas de mariage civil, ce qui complique les mariages mixtes) les divorces, les funérailles, les naissances… chaque citoyen se revendique chiite, sunnite, orthodoxe, druze, maronite… avant de se présenter comme libanais. La guerre civile a à son tour, renvoyée chaque communauté à sa « région ». C’est ainsi, par exemple, que l’université libanaise s’est divisée en plusieurs sections : les unes pour les chrétiens et les autres pour les musulmans.
C’est cette division confessionnelle qui a fait du Liban, le plus vulnérable des pays arabes suite aux flots des réfugiés palestiniens, chassés brutalement et injustement de chez eux. Par ailleurs, la création d’un Etat juif, donc basé sur une religion, n’a pu que pousser les autres confessions à nourrir de telles ambitions afin de se « défendre ».
En 90, l’armée syrienne, présente sur le sol libanais depuis 76, suite à une entente israélo-syrienne, pénètre sur le reste du territoire libanais non occupé par Israël, et grâce au feu vert américain, le régime baasiste s’impose sur le champ politique libanais. La tutelle syrienne contrôlait tout : la politique, la sécurité, la liberté d’expression de même que la résistance du Hezbollah, parti chiite libanais et seule milice de la guerre civile a avoir le droit de garder les armes, transformée désormais en résistance au sud du Liban.
Au départ la résistance dans le sud étaient menée par la gauche. Cependant après la chute du communisme, il y eut une nouvelle forme de résistance, cette fois religieuse et non plus laïque, qui, financée par l’Iran, et appuyée par la Syrie, ne pouvait que véhiculer l’idéologie de la république islamiste iranienne. Le passage de la résistance laïque à la résistance islamiste, se fit par la chasse aux intellectuels de gauche, porteurs d’une autre vision du Liban. En 2000, après le retrait des troupes israéliennes du Liban, le Hezbollah, n’a pas rendu ses armes à l’Etat libanais.
Après l’assassinat de l’ex-premier ministre Rafic el Hariri en février 2005, le soulèvement populaire de la rue libanaise (appelé « l’Intifada de l’Indépendance »), le soutien international, et le changement de la politique des Etats-Unis après le 11 septembre, mirent fin 15 ans après, à la tutelle syrienne au Liban.
L’armée syrienne se retire du Liban au printemps 2005, mais passe à une nouvelle forme d’agression et de violence en s’attaquant aux intellectuels et aux politiciens. La première cible fut l’historien et journaliste Samir Kassir, un des co-fondateurs et des piliers du
jeune mouvement de la Gauche Démocratique libanais, dont je suis membre, fondé seulement quelques mois avant son assassinat.
Sa deuxième victime fut un autre grand intellectuel de la gauche, Georges Hawi, ancien secrétaire du Parti communiste libanais, et uns des premiers initiateurs de la réconciliation libanaise. Ensuite la série d’assassinats a ciblé deux journalistes et un nombre de politiciens anti-syriens avec des attentats dans plusieurs quartiers libanais terrorisant la population civile, qui ne voit plus son salut que dans la séquestration à domicile ou dans l’émigration.
Samir Kassir dans la lutte pour cette indépendance a milité pour la cause des intellectuels syriens persécutés par le régime pour la démocratie en Syrie. Pour lui, un printemps de Beyrouth allait sans doute créer un effet domino, provoquant ainsi une vague de démocratisation dans le monde arabe.
La nouveauté avec Samir Kassir c’est d’avoir permis un chemin interne, un appel à une nouvelle Renaissance arabe (la Nahda) qui se fraye entre les dictateurs arabes et l’hégémonie américaine. C’est-à-dire de faire entendre une voix arabe, moderne, démocratique, laïque, contraire à toute forme d’extrémisme religieux luttant aujourd’hui contre l’occupation étrangère.
Parallèlement cette lutte pour l’indépendance n’a pas pu être achevée pour plusieurs raisons. Les calculs confessionnels et l’agression syrienne ne permirent pas les réformes.
Il est nécessaire de commencer par l'abolition du confessionnalisme administratif, politique, et « social » qui consiste, par exemple, à régler indépendamment des bases religieuses les questions de « statut personnel, tout cela dans les limites d’un Etat, fort, et non plus menacé par une milice armée (le Hezbollah qui refuse même le dialogue quand on touche à la question de son désarmement).
Tout ceci dans la construction d’un Etat de droit, laïque, qui assure au citoyen, homme et femme (surtout, partenaire indispensable) la sécurité, et la liberté sous toutes ses formes, la liberté d’expression primant, vu que la libération de l’individu est fondamentale pour la création d’une société plus juste. Des réformes sont à faire sur tous les plans : politique, économique, social afin de lutter contre les privilèges sociaux dont bénéficient une petite minorité libanaise, alors que la grande majorité du peuple s’appauvrit de plus en plus.
Mais ne nous trompons pas, tant que la question israélo-palestinienne n’est pas réglée, et tant que la dictature du régime syrien est en place, et tant que la communauté internationale laisse faire toutes ses injustices, le Liban comme la région ne peut trouver la stabilité, la démocratie, la liberté et la paix.
Henryane de Chaponnay et Jamila Hassoune sont deux femmes qui n'auraient jamais du se rencontrer tant leur origine sont si diverses. Henryane de Chaponnay est la confondatrice de l'institut de recherche d'application de développement . Jamila Hassoun est l'initiatrice de la caravanne d'Afrique et Libraire. Deux femmes, deux destins qui ont fini par se rencontrer il y a quelques années par leurs actions en faveur du développement du savoir.
Certaines rencontres ont été déterminantes dans son action. Elle donna des cours d'anglais à partir de l'arabe au Maroc et enseigna à la soeur de Ben Barka qui était passionné par le développement de l'alphabétisation. Parmi les personnalités rencontrées il y a notamment Paolo FRERE qui milite en faveur de l'alphabétisation au Brésil. Henryane de Chaponnay sera quelques temps plus tard le lien entre les différents projets existants au Brésil. Cette activité est peu reconnue puisque FRERE fut emprisonné par son action car pour voter au Brésil il faut savoir lire... Sa rencontre avec Louis Massignon, l'un des pères de l'indépendance au Maroc, a été déterminante dans son action.
Elle doit son ouverture d'esprit par le passé de son ancienne gouvernante qui avait vécu en Chine, la guerre et le partage des travaux de la ferme avec des fermiers qui étaient sur les terres de son père.
Henryane de Chaponnay travailla pour le développement culturel des affaires culturelles marocain.
Jamila Hassoune est l'ainé de 6 enfants et son père était instituteur à Marackech. Elle puise son action notamment dans ses souvenirs où elle ne compris pas pourquoi elle devait cacher les livres lorsqu'elle assista à l'âge de 6 ans à l'arrestation de son père, marxiste léniniste. Elle exerce un métier difficile comme libraire car il y a 50% d'analphabétisation. Elle constata par ses activités qu'il y avait des diplômés sans le "savoir" pour ceux qui sont allés à l'université; il y a peu de librairie au Maroc et peu d'université et aucune dans le haute Atlas. L'aventure de Jamila Hassoune commenca en 1994 dont le but est d'apporter un certain savoir dans le monde rural par l'intermédiaire des livres.
Elle est la première femme libraire a faire cette démarche dans les villages. Son activité est accentuée par une certaine marge de liberté depuis 1999. Je me suis interrogé sur la difficulté d'exercer cette action par une femme et sur les réticences éventuelles au Maroc mais Jamila Hassoune n'a pas rencontré d'obstacles particuliers sur ce point.
La même préoccupation essentielle pour le développement du savoir par Henryane de Chaponnay et Jamila Hassoune ont permis une première rencontre il y a quelques années entre ses deux femmes.
Cette préoccupation persistante se justifie car le développement du savoir est la plus grande richesse de l'Homme comme le souligne Jamila Hassoune.
FLECHET Jean-Francois
L’expert pour l’ONU Doudou Diène a découvert la manifestation Dialogues en humanité durant cet été 2007. Il a été séduit par la spontanéité et la vérité des échanges, le caractère informel de l’organisation, et le fait que « le cadre naturel correspond intimement au thème ».
Françoise Nowak : Doudou Diène, vous êtes le rapporteur spécial de l'ONU contre le racisme et la xénophobie. Qu’est-ce qui a motivé votre participation, cette année, aux Dialogues en humanité ?
Doudou Diène : J’ai été invité ici par Antonella Verdiani, qui est à l’origine du débat qui s’est tenu sur Auroville en fin d’après-midi. Elle m’a demandé de témoigner du vécu personnel que j’ai de cette communauté unique, et de donner mon point de vue sur son évolution. Cet aspect est au cœur de mes réflexions, puisque j’ai pour mission de conseiller le gouvernement indien ainsi que les habitants de la ville d’Auroville, sur le fonctionnement de cette entité indépendante, en tant que membre du Conseil Consultatif International d’Auroville.
Je n’avais jamais entendu parler des Dialogues en Humanité auparavant, mais cette expression m’a séduit, car elle a fait écho en moi. J’ai rencontré tout à l’heure des gens qui semblaient ne pas être très heureux des discussions auxquelles ils ont participé. Je dois dire que moi au contraire, j’ai beaucoup aimé ces rencontres, et je suis particulièrement sensible à leur « forme ».
F. N. Ce qui vous plaît dans la forme de cet événement, est-ce la spécificité du lieu où il se tient? Est-ce le déroulement de la manifestation ?
D. D. : Les deux aspects sont importants. Le côté spontané du public, ce mélange entre des gens simplement curieux et des spécialistes qui viennent partager leur savoir et leurs questionnements, de façon attentive et ouverte, tout cela est pour moi très agréable. Dans ce parc de la Tête d’Or, on est très loin des réunions internationales, où les échanges peuvent parfois être étouffés par… disons… un excès de formalisme. Dans le contexte de ces « dialogues » on apprend beaucoup. La parole est directe et va droit à son but. Sans le savoir, les gens appliquent ici le proverbe africain qui dit « quand tu fais un discours, aies pitié pour ceux qui écoutent » ! Une organisation non figée génère également de la créativité : j’ai couru d’un point à l’autre. Pendant ce temps, des idées me sont venues. Quand le corps et l’esprit se déplacent pour chercher, tout ce qu’on entend devient une nourriture !
Le lieu aussi est important : pendant que je parlais, durant le débat sur Auroville, j’ai regardé les arbres, hauts, verts et nimbés de lumière. Ils sont vivants ! Cette vibration naturelle nous influence subtilement. Le cadre naturel correspond intimement au thème. C’est une sorte de symbiose. Le mental qu’on avait en entrant change. On est touché par l’harmonie du site.
F. N. : E en terme de contenu, que diriez-vous ?
D. D. : Un proverbe africain dit que « dans la forêt, lorsque les branches des arbres se querellent, leurs racines s’embrassent ». Pour résoudre les problèmes, il faut donc revenir aux racines, à ce qui est universel, bien qu’intangible. Les gens qui viennent ici font une recherche individuelle, intense et profonde. Leurs questions sont parfois formulées sans souci de la forme, parce qu’ils ne parlent pas le langage –convenu- de la « tribu », mais celui du ressenti. Ce ne sont pas des interrogations abstraites. C’est donc très différent de ce dont j’ai l’habitude. En conséquence, j’ai été plus intéressé par les questions que par les réponses. De toutes façons, ce que l’on fait des réponses est le résultat d’une « distillation » qui dépend de chaque terrain humain.
F. N. : Avez-vous envie de revenir ?
D. D. : Je reviendrai sûrement. Je vais de même parler de cette manifestation à des personnes que je connais, et leur recommander d’y participer.
Propos recueillis le 7 juillet 2007 par Françoise Nowak
L’architecte et urbaniste Emmanuelle Andreani a découvert les Dialogues en humanité en 2007, ainsi que ses deux filles. Toutes trois ont participé à des ateliers ludiques et instructifs... sur tous les plans. Emmanuelle Andreani en témoigne. (chapeau)
Françoise Nowak : Emmanuelle Andreani, vous êtes architecte et urbaniste. Les Dialogues en humanité de cette année 2007 sont les premiers auxquels vous participez. Comment avez-vous découvert cette manifestation, et qu’y avez-vous fait ?
Emmanuelle Andreani : Mon mari est lui aussi architecte et urbaniste. A ce titre, il a été invité à participer à un des grands débats programmés dans le cadre de cet événement, sur le thème du lien entre la nature et la ville. J’ai trouvé intéressant de venir voir de quoi il retournait, en participant hier à un atelier consacré à la ville de demain, organisé par EDF, et en revenant aujourd’hui avec mes deux filles. Elles ont pu ainsi profiter d’une proposition de l’association Quart Monde, qui tient un stand destiné à sensibiliser les enfants sur la thématique de la différence et la pauvreté, et nous avons également joué à un jeu associatif, ludique et instructif sur l’intérêt de s’unir pour réaliser des objectifs bénéfiques pour chacun.
F. N. : Qu’avez-vous retiré de votre atelier d’hier ?
E. A. : Ce jeu de rôle a fait en sorte que les personnes de milieux très différents qui étaient là se sont écoutées. Son objectif était de faire comprendre à tous comment fonctionne une ville, et de nous en faire imaginer ensemble une qui consommerait moins, et valorisait ses déchets en tenant compte des points de vue de chacun. Nous avons donc évidemment parlé de la maison individuelle et, au départ, deux camps se sont constitués. Les tenants de ce type d’habitat avaient une grande répugnance pour les barres d’immeubles. Les autres, dont je faisais partie, excluaient la solution pavillonnaire, parce qu’elle est créatrice d’étalement urbain, dévoratrice d’espace naturel, et qu’elle rend quasi incontournable le recours à la voiture dans la ville. Comme dans le cadre de mon activité, je donne des cours sur le thème du projet urbain à des étudiants, j’avais déjà réfléchi à cette question, et cet atelier m’a donné l’occasion de tester mes idées. J’ai réussi à convaincre la dame la plus violemment opposée, dans le groupe, à l’habitat collectif, du bonheur qu’elle pourrait éprouver à vivre dans ce que j’appelle un « immeuble-villa ». Dans une telle structure, les cages d’escalier permettraient un accès individualisé à des appartements différents les uns des autres, et toutes ces unités d’habitations donneraient sur un parc collectif, fait de terrasses-jardins, par un accès qui leur serait spécifique. J’ai été entendue ! De plus, cette dame et moi avons toutes deux retiré de cette conversation une sensation très positive. C’est très encourageant pour moi, sur le plan professionnel !
F. N. : Aujourd’hui, 7 juillet 2007, que s’est-il passé, pour vos filles ?
E. A. : Tout d’abord, elles ont suivi un atelier auquel je les ai simplement accompagnées. Dans un premier temps, les animateurs de l’association Quart Monde les ont invitées à regarder une exposition de dessins, en leur expliquant dans quel contexte ces dessins avaient été faits et ce qu’ils racontaient.
Il s’agissait de travaux d’enfants pauvres à qui l’on avait demandé, d’une part, de dessiner collectivement sur un même papier ce qu’ils voulaient, avec l’idée de réaliser quelque chose d’harmonieux ensemble, et d’autre part, en complément, d’écrire chacun, dans une forme de cœur figurée à un endroit précis « ce qu’on ne voit pas ». Puis les animateurs ont proposé aux enfants qui étaient présents de faire la même chose. La plus petite de mes filles m’a fait inscrire dans le cœur : « que les enfants pauvres puissent venir dans le parc », et elle pensait, bien sûr, au Parc de
En tout état de cause, elles ont couru ensuite chercher leur père pour lui raconter ce qu’elles avaient fait, et il ne fait aucun doute pour moi que grâce à cet atelier, l’une et l’autre ont été sensibilisées à ces enfants pauvres qu’elles ne côtoient pas, et plus généralement à « l’autre » : à tous les humains qu’elles ne connaissent pas.
F.N. : L’atelier que vous avez fait ensuite avec vos deux filles vous a-t-il apporté autre chose ?
E. A : Oui, car il s’agissait d’effectuer des action très physiques à plusieurs- comme gonfler une toile de parachute en la soulevant- sans se parler… C’était donc à la fois très drôle et bien moins évident qu’il n’y paraît ! Se mettre d’accord et se coordonner avec quelqu’un à distance, rien qu’au regard, demande beaucoup d’attention et d’engagement de soi, mais c’est réjouissant! Nous étions 10 personnes, et nous avons joué à faire rouler une balle sur cette toile puis à la faire passer dans le trou central de cette bâche, et même à passer tous nous-mêmes sous le tissu… J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à chaque étape, et nous avons tous beaucoup ri. J’ai ainsi découvert qu’on pouvait donner envie d’être coopératif avec très peu de moyens, et que pour certaines choses qui paraissent simples de l’extérieur, une coopération d’au moins trois personnes s’impose. Seul ou même à deux, c’est l’échec assuré ! Réussir à plusieurs, avec du plaisir pour chacun. Que rêver de mieux ?
F. N. : Reviendrez vous en 2008 ?
E. A. A priori oui… et avec enthousiasme ! J’espère d’ailleurs qu’il y aura au programme davantage de propositions d’activités pour les enfants.
Propos recueillis le 7 juillet 2007 par Françoise Nowak
Pour Jean-Claude Micot, président d’association très investi dans un projet de développement pour la forêt de Tronçais : « la gestion exemplaire de ce territoire, jusqu’à ce jour, peut éclairer les débats sur le fait que la frugalité est porteuse de beauté, et qu’elle n’est synonyme ni de renoncement ni de régression !
Françoise Nowak : Jean-Claude Micot, vous êtes le président fondateur de l’association Tronçais, Patrimoine de l’humanité, dont l’objectif est de préserver la qualité et l’avenir de la forêt du centre de
Jean-Claude Micot : Les gens qui fréquentent Dialogues en humanité ont des qualités communes fondamentales : ils sont passionnés, et vivent dans la quête perpétuelle d’apporter leur contribution à une société qui fonctionnerait de façon plus harmonieuse qu’aujourd’hui. Heureusement, ils viennent tous avec l’idée qu’eux même ont à progresser dans ce sens, ce qui évite le grave écueil d’être imbus de soi-même ! De la sorte ici, même si l’on s’oppose parfois, cela n’est jamais dans l’intention de se faire du tort, et cela change tout par rapport aux débats « classiques » : on peut venir en confiance.
F. N. : En quoi votre propre projet s’inscrit-il dans la démarche de Dialogues en humanité ?
J.-C. M. : La forêt de Tronçais est un modèle de sylviculture. On ne trouve pas au monde de chênes de meilleure qualité que ceux qu’on y produit, depuis des siècles, à partir d’une espèce locale (« chêne sessile »), et selon un entretien qui magnifie leur frugalité : pour obtenir ce résultat inégalé, il faut faire pousser ces arbres de façon très serrée, en accompagnant leur croissance par la plantation intersticielle de hêtres que l’on doit abattre et remplacer environ tous les cent ans par de plus petits. La présence des hêtres « gaine » les chênes et les empêche de faire des branches latérales. Ainsi, au lieu de se disputer la lumière et l’espace, ces végétaux cherchent à s’élever plutôt qu’à s’étendre. Il y a de quoi en prendre de la graine ! Or justement ici, on vient parler de l’urgence de passer d’une société centrée sur la consommation, à une société frugale, pour assurer la survie de l’humanité ! Je me sens donc réconforté, encouragé à continuer à lutter pour que la forêt de Tronçais soit entretenue comme cela s’est fait au cours des siècles précédents. Il ne s’agit cependant pas du tout de la mettre sous cloche, mais d’évoluer tout en faisant en sorte qu’elle reste la référence mondiale de la forêt, et la matière première des barriques les plus recherchées sur la planète pour faire vieillir le bon vin -de quoi assurer également d’avoir les moyens d’entretenir ces 10500 hectares !- En retour, la gestion exemplaire, jusqu’à ce jour, de ce territoire peut éclairer les débats sur le fait que la frugalité est porteuse de beauté, et qu’elle n’est synonyme ni de renoncement ni de régression !
F. N. : Qu’êtes vous venus chercher dans le cadre des Dialogues en humanité de 2007 ?
J.-C. M. : Dans ce contexte constructif, c’est un plaisir de venir présenter et promouvoir mon projet, ainsi que de prendre connaissance de ceux des personnes que je rencontre. Il est très rassurant de découvrir qu’un certain nombre de gens ont eux aussi, sur d’autres registres, des objectifs centrés sur le devenir « essentiel » de l’homme, des objectifs qui débouchent sur ce que j’ai envie d’appeler « le merveilleux». S’il y a autant d’initiatives de cette teneur, dont une partie en cours de réalisation, c’est que la mienne n’est sans doute pas utopique non plus ! En confrontant ici l’expérience des autres et celle de mon association , je peux conforter le bien fondé de mes idées et les faire évoluer. Savoir comment ceux à qui j’en parle ressentent mon propre projet est très important pour pouvoir le réévaluer, et je me nourris beaucoup des propositions élaborées par mes interlocuteurs pour essayer de régler les problèmes écologiques, culturels ou sociétaux. Ces échanges ont bien sûr aussi de bons côtés « pratiques » : on s’y donne des pistes concrètes, des chemins dont on est sûr qu’ils mènent quelque part, puisque d’autres les ont déjà empruntés, des nouvelles portes auxquelles aller frapper. Ils permettent également d’enrichir son carnet d’adresse. Enfin ces débats font avancer dans la connaissance de soi-même, de son environnement naturel et humain. Grâce à tout cela, je peux mesurer le travail encore nécessaire pour faire aboutir ma propre démarche…
F. N. : Présenter ici votre projet a-t-il déjà eu des incidences concrètes ?
J.-C. M. : Oui. J’ai participé aux Dialogues en humanité de l’année dernière, et j’y ai rencontré le directeur du jardin botanique de Lyon. Nous avons bien sûr tous deux échangé sur la forêt de Tronçais. Naturellement, la conversation s’est portée sur une variété de renoncule dont l’humanité avait perdu la trace depuis 1613, et que l’on a retrouvée dans cette forêt, en 1998, puis aux Etats-Unis, au début des années 2000.
J’ai revu cet homme cette année, et lui ai offert un plan de cette rareté végétale. Cette fleur est donc maintenant présente dans trois endroits identifiés au monde, et le public a le privilège de pouvoir l’observer au jardin conservatoire de Lyon, grâce à l’événement Dialogues en Humanité ! Il n’est par ailleurs pas exclus que cet épisode ait donné envie à ce spécialiste de parler « dans son monde » de l’intérêt manifeste de préserver la forêt de Tronçais.En tout état de cause, on peut vraiment affirmer que ces « Dialogues » sont fertiles, à tous les sens du terme.
L’association Tronçais, Patrimoine de l’humanité table sur un entretien de la forêt du même nom axé sur la « frugalité » pour garantir une qualité et un développement optimaux à ce territoire.
Le bonheur dans la frugalité ! Le projet de L’association « Tronçais, Patrimoine de l’humanité -TPH » pourrait bien être emblématique de l’avenir de notre propre espèce. Loin de vouloir pétrifier la forêt de Tronçais dans une histoire qui n’évolue pas (voir l’article « Dialogue avec la forêt de Tronçais »), cette association souhaite introduire ou réintroduire au cœur de cet écosystème tout une série d’activités. Elle y met toutefois une condition sine qua non : celle d’agir au service de la valorisation de cette forêt, à tous les sens du terme, à commencer par celle de sa qualité. D’où la démarche, en premier lieu, de faire reconnaître ce territoire en tant que patrimoine mondial par l’UNESCO, dans la catégorie « paysages culturels ».
L’association TPH envisage notamment d’y créer une tonnellerie, qui constituerait la meilleure garantie de provenance et de qualité proposées aux acquéreurs de barriques pour le vin, trop souvent exposés à des contrefaçons. TPH prévoit également d’adjoindre à cet atelier une oenothèque, où seraient présentés tous les crus « accomplis » en fûts de Tronçais soit, d’après cette structure, « les meilleurs vins et spiritueux du monde ».
Selon Jean-Claude Micot, le président fondateur de TPH, une étude prospective réalisée par l’Office national des eaux et des Forêts, dans les années
Si, comme ce même responsable l’affirme, « la barrique en chêne de Tronçais vaut au minimum 600 euros, alors que la concurrence, essentiellement américaine, ne satisfait personne, malgré l’attrait de son prix dix fois moindre »… il ne faut sans doute pas hésiter à conserver le mode de production et d’entretien traditionnel de cette forêt, ainsi qu’à préserver la cohérence de ses usages. Cela permettra de transmettre ce fleuron exceptionnel aux générations futures, dans son état optimal.
« La frugalité des conditions imposées à ces arbres de
Françoise Nowak
Propos recueillis le 8 juillet 2007
La programmation d’une rencontre entre jeunes Israéliens et Palestiniens dans le cadre des Dialogues en Humanité de
Françoise Nowak: Stéphane Hessel, votre activité d’ambassadeur de France, et votre réactivité aux grands événements du monde font que vous êtes extrêmement sollicité et occupé. Qu’est-ce qui a motivé votre participation à la « mouture » de l’été 2007 de Dialogues en humanité ?
S. H : En avril 2007, j’ai longuement séjourné en Palestine, à Bil’in. Les paysans qui résident là-bas travaillaient normalement dans des champs qui leur sont devenus inaccessibles, depuis la construction du mur-frontière, érigé par les Israéliens. Tous les huit jours, les villageois de Bil’in forment une marche non violente en direction de cette barrière. Je suis allé les rencontrer, pour discuter et manifester avec eux, en compagnie de deux partenaires français, d’une suédoise qui a reçu, il y quelques années, le prix Nobel de la paix, et d’Israéliens courageux.
Au-delà du bonheur de retrouver de vieux amis, dans le magnifique Parc de
F. N. : Quel a été le sens de votre intervention, durant cet atelier ?
S. H : J’ai essayé de faire un historique du problème : de rappeler ce qui s’est passé en 1948, en 1967, et d’expliquer où l’on en est aujourd’hui. D’un côté, pour les Israéliens, garder un état juif deviendrait impossible si les Palestiniens voulaient revenir sur leurs terres d’autrefois. De l’autre, les Palestiniens ne peuvent renoncer à Jérusalem, car c’est la deuxième ville sainte de l’Islam. Il faut donc changer les mentalités des uns et des autres, pour rétablir un dialogue et une confiance réciproque…d’où l’intérêt de faire se rencontrer des jeunes Palestiniens et des jeunes Israéliens. Connaître des gens des deux pays qui s’inscrivent dans ce processus de pacification, ainsi que ceux qui organisent leur rencontre, est très intéressant. Durant cet échange, j’ai en particulier beaucoup apprécié les interventions de Monsieur Edgar Laloum, ainsi que les propos éclairants d’une psychanalyste, elle aussi très investie dans ce travail.
Après cet atelier, j’ai repris la parole durant une « agora », c'est-à-dire dans un débat plus élargi. J’y ai dit combien il est crucial, pour parvenir à une résolution du conflit israélo-Palestinien, de relayer l’action des Nations Unies par celles d’ONG associatives, qui constituent un important réseau international.
F. N. : Aviez vous participé, par le passé, à d’autres Dialogues en Humanité?
S. H : Oui, pour leur première saison, en 2002, époque où cet événement était programmé au château de
Pour moi, il y a un lien très puissant entre la démarche de faire émerger une déclaration universelle des droits de l’homme, menée par les Nations Unies, dans les années 1940, celle de programmer des Dialogues en Humanité, sous tendus par la pensée de Patrick Viveret, et le travail réalisé de longue date avec lui, au Centre international Pierre Mendès-France : dans cette structure, des spécialistes mettent en commun leurs approches très diverses -philosophique, scientifique ou politique- en vue d’oeuvrer à la construction d’une société plus juste et plus humaine.
F. N. : Au final, qu’avez-vous retiré des Dialogues en humanité de cette année ?
S. H : Une grande satisfaction, déjà parce que j’aime m’informer sur tout. Par ailleurs, je n’ai pas l’intention d’être encore longtemps très actif. Savoir que ces gens existent, qu’ils prennent en quelque sorte « le relais », est très important pour moi. Enfin, j’ai aussi trouvé du bonheur à être de ces journées : quant on apporte de l’espérance à un groupe, on en retire soi-même autant de bienfait que le groupe concerné.
De l’époque de la résistance à ce jour, le diplomate Stéphane Hessel n’a jamais dévié de sa ligne directrice : œuvrer à la mise en place d’une culture de la non violence, au service de l’humanité toute entière. (chapeau)
Stéphane Hessel est un « ambassadeur d’humanité » infatigable. Né à Berlin, en 1917, cet ambassadeur de France ne cesse encore aujourd’hui, à 90 ans, de défendre la paix et la non violence. Résistant de la seconde guerre mondiale, il rejoint le général de Gaulle en 1941. En 1944, il est envoyé en mission en France. Il y est arrêté par
Actuellement, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage de
Stéphane Hessel soutient, depuis sa création en 2001, le fonds associatif Non-violence XXI, mis en place par les 11 principales organisations non-violentes françaises. Il compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique, dont l’objectif est de trouver des réponses intelligentes et appropriées aux attentes des peuples, face aux nouveaux défis de notre temps.
Au delà des mots, Stéphane Hessel s’engage de façon concrète. En 2003, il a signé, avec d'autres anciens résistants, la pétition "Pour un traité de l'Europe sociale" et en août 2006, un appel contre les frappes israéliennes au Liban, paru dans Libération et dans L’humanité, à l’appel de l’Union juive de France pour la paix.
En 2007, il est allé soutenir sur place les manifestations pacifiques des habitants du village palestinien de Bil’in, privés de leurs champs par le mur-frontière édifié par les Israéliens.
Propos recueillis le 7 juillet 2007 par Françoise Nowak
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"Si quelqu’un commençait par se demander qu’est-ce que l’homme ? Quels sont ses besoins ? Quelle est pour lui la meilleure façon de se réaliser ? (…) S’il reconnaissait cela, il pourrait utiliser les produits de la science et de l’industrie en fondant toujours ses choix sur ce même critère : est-ce que cela me rend plus humain ou moins humain ?" (George Orwell, Tribune, 11 janvier 1946) |
Au cœur du Parc de la Tête d’Or, le Grand Lyon organise du vendredi 7 au dimanche 9 juillet 2006 la 5ème édition des Dialogues en Humanité, forum mondial de la question humaine né en 2002 lors du Sommet Mondial de Johannesburg de la rencontre entre Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Président de la Communauté urbaine du Grand Lyon, et Patrick Viveret, philosophe. Cette démarche s’inscrit dans la tradition humaniste de Lyon avec une ambition : poser la question humaine comme question politique.
Après le succès de la précédente édition « Des raisons d’espérer ? », nous avons choisi de poursuivre notre démarche avec « Sous les arbres… », hommage à l’Afrique, à ses arbres à palabre, à sa sagesse millénaire, à ses résistants et à ses martyrs. Une approche exotique ? Bien au contraire, car l’Afrique concentre aujourd’hui, de façon exemplaire, les défis éthique, démocratique et écologique auxquels l’humanité est collectivement confrontée.
Afin d’explorer les leviers et obstacles sur notre chemin vers plus d’humanité, nous avons choisi de réunir des scientifiques, des artistes, des « sages », des décideurs politiques et économiques, ainsi que des représentants des principales traditions spirituelles du monde entier, pour les inviter à engager un dialogue « à hauteur d’homme » avec un large public, un vrai dialogue susceptible de dépasser le clivage traditionnel entre « sachant » et « apprenant », entre expert et citoyen, sur des sujets qui engagent notre avenir collectif.
Selon Michel Bonemaison, directeur du Musée Africain de Lyon : « Toute assemblée à ses lois, la palabre a les siennes; elles sont simples. Chacun à son tour est invité à s’exprimer; tous ont le devoir d’écouter jusqu’au bout, sans interrompre; nul n’est laissé pour compte. Il n’est pas nécessaire qu’un jugement soit porté (…). Après avoir siégé, tous peuvent repartir en paix, un pas est franchi. » Il en découle trois règles fondamentales qui seront également celles de ces Dialogues en Humanité :
Présentation dialogues en humanite 2006 (fichier pdf 1,7Mo).
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
- Les ateliers de découverte |
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Parce qu'il n'existe pas qu'une forme de language, des ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir et grandir en humanité autrement que par le seul discours, à travers 3 parcours thématiques : |
Arbres sauvages arbres apprivoisés |
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Promenade découverte des arbres du Brétillod et du quai Général de Gaulle à Lyon. |
Banyan |
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Le Banyan, également appelé "ficus multipliant", prend racine depuis les branches : |
Improvisation |
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Dans sa démarche d'expérimentation théatrale, l'association Et Compagnie pousse plus loin les limites du spectacle vivant, en proposant une nouvelle forme d'expression improvisée où chacun est invité à participer. |
Le Dialogue |
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Création d'une peinture collective avec Patrick Guérin et Dominique Parola |
Nourir les corps et les esprits |
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Découvrir, au traver d'un conte africain, le rôle de la femme reliant production, commerce et lien social. Par Denis Tedie de l'association Espace Afrique. |
Partenaires contre le SIDA |
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Entre appréhension et implication, notre rapport au SIDA est souvent ambigu. A travers des cartes/question, cet atelier est l'occasion de faire le point et d'identifier des pistes propres à faire de chacun d'entre nous des partenaires contre cette maladie. Une animation d'Albertine Pabingui, de l'Association Interculturelle de Lutte contre le SIDA entre France et l'Afrique sub-saharienne. |
Paysages sonores |
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Quelques "exercices" à partir de ce qui est entendu de notre environnement suivis d'une discussion autour de la notion de paysage sonore |
SOL, monnaie citoyenne |
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La monnaie nous échappe et semble diriger le monde. A nous tous de la remettre à la bonne place. |
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
---|---|---|
- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
- Les ateliers de découverte |
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Parce qu'il n'existe pas qu'une forme de language, des ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir et grandir en humanité autrement que par le seul discours, à travers 3 parcours thématiques : |
Arbres sauvages arbres apprivoisés |
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Promenade découverte des arbres du Brétillod et du quai Général de Gaulle à Lyon. |
Ecoutez-nous ! Changeons le monde ! |
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Les enfants dessinent leur silhouette et l'animent d'un coeur : |
Girafe |
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L'atelier s'intéressera au regard que l'on pose sur l'animal. Il portera sur l'observation visuelle d'un animal africain emblématique qu'est la girafe avec pour guide Claire Harpet. |
Improvisation |
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Dans sa démarche d'expérimentation théatrale, l'association Et Compagnie pousse plus loin les limites du spectacle vivant, en proposant une nouvelle forme d'expression improvisée où chacun est invité à participer. |
La Centrale de Tri |
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"La Centrale de Tri", ou le bouton comme "plus petit objet culturel commun", une oeuvre basée sur "le discernement contre la discrimination" : |
Le Dialogue |
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Création d'une peinture collective avec Patrick Guérin et Dominique Parola |
Le plateau des échanges |
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Entre désir et rejet, confiance et méfiance, où se situer, dans cette zone intermédiaire où l'échange est possible, désiré, craint, nécessaire, souhaité, espéré ... |
Nourir les corps et les esprits |
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Découvrir, au traver d'un conte africain, le rôle de la femme reliant production, commerce et lien social. Par Denis Tedie de l'association Espace Afrique. |
Parcours |
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Une pièce de théatre sur l'accueil réservé aux demandeurs d'asile (Secours catholique et Forum Réfugiés) |
Partenaires contre le SIDA |
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Entre appréhension et implication, notre rapport au SIDA est souvent ambigu. A travers des cartes/question, cet atelier est l'occasion de faire le point et d'identifier des pistes propres à faire de chacun d'entre nous des partenaires contre cette maladie. Une animation d'Albertine Pabingui, de l'Association Interculturelle de Lutte contre le SIDA entre France et l'Afrique sub-saharienne. |
Paysages sonores |
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Quelques "exercices" à partir de ce qui est entendu de notre environnement suivis d'une discussion autour de la notion de paysage sonore |
SOL, monnaie citoyenne |
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La monnaie nous échappe et semble diriger le monde. A nous tous de la remettre à la bonne place. |
Une idée, une initiative |
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Oser mettre en lumière les idées, les savoir faire, les envies... que chacun(e) détient en soi, et qui parfois peuvent devenir des supports d'échanges sociaux, voire une activité à part entière (animé par Fazette Bordage des Mains d'oeuvres et Hélène Combe de l'Obesrvatoire des Décisions Publiques). |
Titre | Thème_et_Jour | Corps |
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- Le temps de la formation au discernement et au sensible |
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Proposés par de multiples associations,artistes ou scientifiques, il s'agira d'amorcer la réflexion par le sensible au travers d'ateliers artistiques, comportementaux, ludiques... parce qu'ils n'existent pas qu'une seule forme de langage, ces ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir autrement que par le seul discours et se former au discernement : |
- Les ateliers de découverte |
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Parce qu'il n'existe pas qu'une forme de language, des ateliers accueillent tous ceux qui veulent échanger, s'enrichir et grandir en humanité autrement que par le seul discours, à travers 3 parcours thématiques : |
Argumentation |
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Depuis l'antiquité, argumenter est un savoir-faire autant qu'un "savoir-vivre-en-société". C'est aussi la condition indispensable de toute vie démocratique. C'est pourquoi les Ateliers de la Citoyenneté proposent un atelier d'exercices ludiques sous forme de jeu de rôle pour que chacun puisse y affuter ses compétences d'argumentations. |
Ecoutez-nous ! Changeons le monde ! |
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Les enfants dessinent leur silhouette et l'animent d'un coeur : |
Girafe |
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L'atelier s'intéressera au regard que l'on pose sur l'animal. Il portera sur l'observation visuelle d'un animal africain emblématique qu'est la girafe avec pour guide Claire Harpet. |
La Centrale de Tri |
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"La Centrale de Tri", ou le bouton comme "plus petit objet culturel commun", une oeuvre basée sur "le discernement contre la discrimination" : |
Le métier de vivre |
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Un jeu pour découvrir les compétences nécessaires au difficile mais passionnant métier de vivre ensemble. Avec l'associationCap SAAA |
On atterrit |
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Une initiation aux parachutes de jeux coopératifs ave le Mouvement pour une Alternative Non-Violente (MAN) |
"Dialogues Sous les arbres 2006" en hommage à Afrique(s)...
Dans le Parc de la Tête d’Or (Lyon), les "Dialogues en Humanité" prennent place dans l'évènement piloté par la ville de Lyon, "Sous les arbres...". Cela permet de toucher un public plus vaste et d'offrir la démarche des "Dialogues" au grand public.
Joseph Ki-Zerbo né le 21 juin 1922 à Toma (Haute-Volta, aujourd’hui Burkina Faso) et décédé le 4 décembre 2006 à Ouagadougou. Il nous a fait l'honneur de son témoignage de vie sous l'arbre à palabre du Parc de la Tête d'Or à Lyon le 9 juillet 2006.
La Génération Ki-Zerbo est née " Chaque génération a des pyramides à bâtir", a dit le Professeur Joseph Ki-Zerbo. Le mardi 28 octobre à 15H, "un petit monde" constitué essentiellement d'universitaires a posé la fondation d'une "pyramide" qui porte le nom du Professeur. La Génération Joseph Ki-Zerbo (GJKZ) est ainsi née. L'Assemblée générale constitutive qui s'est tenue au Centre d'Etude pour le Développement Africain (CEDA), fondé par le Professeur lui-même, a connu une mobilisation de taille, avec la présence de la famille Ki-Zerbo représentée par Jacqueline Ki-Zerbo, épouse de Joseph Ki-Zerbo et sa fille Françoise. Issaka Yaméogo, étudiant en année de licence de philosophie, préside la nouvelle association pour un mandat de deux ans renouvelable une fois. La GJKZ a justifié le choix de défendre et promouvoir les idées du Pr. Ki-Zerbo : "Le chemin vers la liberté est parsemé de ronces, d'embûches et de chausse-trapes mais le choix de notre mentor ne fut pas un hasard. L'homme est en lui-même une grandeur intellectuelle, un monument, et pas parmi les moindres. Il s'est fait valoir à travers de nombreux actes et a joué sa partition pour le développement endogène de l'Afrique en nous laissant une célèbre formule pleine de sens : "On ne développe pas, on se développe". De l'homme, nous nous inspirons de ses idées intellectuelles et de certaines de ses valeurs nobles mises au service de l'Afrique et de son pays.". La Génération Joseph Ki-Zerbo est un mouvement intellectuel et culturel qui se fixe pour objectif d'oeuvrer à mieux comprendre et faire connaître les idées intellectuelles et panafricanistes du Professeur Ki-Zerbo, de lutter contre toute forme d'oppression physique et mentale de l'homme noir, de prendre pour exemple les grands hommes ayant lutté pour l'Afrique et "participer à la réhabilitation de la conscience historique africaine". A la fin de la soirée, Jacqueline Ki-Zerbo, très émue, nous a confié : "c'est une graine qu'on vient de mettre à terre". Elle a témoigné que le Pr a accordé beaucoup d'intérêts à la jeunesse et elle a souhaité que les bâtisseurs de la GJKZ soient aussi tenaces comme l'a été le Pr lui-même. Pour Françoise Ki-Zerbo, la naissance de la GJKZ témoigne que "la relève est assurée". Le Président de l'Association a promis de travailler pour une véritable implantation de la Génération. Comme baptême de feu, la GJKZ a pris part massivement à une conférence publique animée au CEDA par Bruno Sanou, enseignant à l'université de Ouagadougou, un des disciples de Ki-Zerbo, sur le thème "La contribution de l'élite intellectuelle africaine à la pensée de Joseph Ki-Zerbo". Avec comme modérateur, le philosophe et Pr. Mahamadi Savadogo, la conférence a connu des débats très riches sur la vie et surtout la pensée du Pr. Ki-Zerbo. Boukari Ouoba
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Rosemarie Bodard, retraitée :
« Organiser ce genre de rencontre est extraordinaire ! En 2006, j’étais là dès 9 heures du matin pour y participer ! J’y ai entendu parler de religion, de longévité de vie… j’ai discuté avec les libraires, que j’ai retrouvés tout à l’heure avec bonheur, car il sont vraiment très sympathiques.
Ce qui m’a motivée à venir, en tout premier lieu, c’était de rencontrer des gens intéressants, de pouvoir nouer des liens.
En 2006, j’ai échangé avec une conseillère municipale du 7ème qui était à côté de moi, durant l’intervention d’Amina Traoré, une ancienne ministre du Mali. J’avais été frappée de l’énergie de cette oratrice, et interpellée par une intervention dans le public, à la fois très pertinente et très désespérante. Cela m’a engagée à entamer une conversation avec cette voisine, que je n’aurais sans doute jamais croisée ailleurs ! De fil en aiguille, je lui ai dit que je pouvais venir à « Dialogues en humanité », parce que je n’habitais pas loin, et que selon moi, il y aurait matière à créer un nouveau métier pour des jeunes : celui de « raccompagnateur » de personnes seules (et surtout de femmes) qui voudraient sortir le soir, mais qui ne le font pas, par peur. Cette idée m’est sans doute venue du fait que je suis née dans une petite bourgade de Lorraine, et que je suis retraitée et seule, moi aussi. J’habite Lyon depuis 7 ans, mais c’est pour moi une grande ville, trop anonyme… J’espère bien revoir cette conseillère, au détour de l’un ou l’autre des débats programmés cette saison-ci. J’ai tenté une fois de la joindre, suite aux « dialogues » de 2006, mais cette démarche est restée sans écho… Dans ce cadre extérieur magnifique du parc de la Tête d’or, tout est plus facile. Dialogues en Humanité, ça humanise la ville !
Propos recueillis le 6 juillet 2007 par Françoise Nowak
Lyon, le 10 décembre 2005
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"Si quelqu’un commençait par se demander qu’est-ce que l’homme ? Quels sont ses besoins ? Quelle est pour lui la meilleure façon de se réaliser ? (…) S’il reconnaissait cela, il pourrait utiliser les produits de la science et de l’industrie en fondant toujours ses choix sur ce même critère : est-ce que cela me rend plus humain ou moins humain ?" (George Orwell, Tribune, 11 janvier 1946) |
Au cœur de la Fête des Lumières, le Grand Lyon organise le samedi 10 décembre 2005 à Lyon la 4ème édition des Dialogues en Humanité, manifestation populaire qui, grâce à votre participation, a l’ambition de devenir un véritable forum de la question humaine.
Afin d’explorer ensemble les leviers et obstacles sur notre chemin vers plus d’humanité, nous avons choisi de réunir des scientifiques, des artistes, des représentants du monde politique et de l’entreprise, et des représentants des principales traditions spirituelles du monde entier autour du thème suivant : "Des raisons d’espérer ?".
Les questions économiques, sociales, scientifiques, culturelles ou spirituelles ont leurs forums, leurs colloques, leurs spécialistes. Tous, à leur manière, effleurent un domaine particulier de la question humaine, aucun ne la traite en tant que telle.
Contrairement à toutes les autres questions, la question humaine n’a aucun expert : elle est l’affaire de tous et de chacun d’entre nous ; elle est une affaire d’expérience de vie, de sensibilité, de conscience. Chacun a à apprendre de l’autre.
Changer notre regard pour réduire la fracture entre les cultures, entre les générations, entre les disciplines, entre le pensé et le senti, telle est l’ambition des Dialogues. Pour y parvenir, chacun est invité à s’inscrire gratuitement à l’une des nombreuses manifestations organisées au cœur de l’agglomération lyonnaise :
- Dans l’une des nombreuses agoras organisées autour de "passeurs" issus de tous les horizons géographiques et de tous les domaines (scientifiques, artistes, représentants des principales traditions spirituelles, responsables politiques, acteurs de l’économie…). Il ne s’agit pas de conférences, mais d’espaces de débat et de dialogue avec des personnalités choisies pour la richesse de leur expérience humaine, prêtes à débattre, à interpeller et à se laisser interpeller par le public ;
- Parce qu’il n’existe pas qu’une forme de langage, des ateliers pratiques accueilleront tous ceux qui veulent échanger, s’enrichir et grandir en humanité autrement que par le discours : échanges gastronomiques, créations artistiques communes, ateliers d’improvisation, initiation à la non-violence active, rencontres musicales, découverte du handicap...
9h00 – 10h00 : ACCUEIL DES PARTICIPANTS (Hôtel de Ville de Lyon)
10h00 – 12h00 : AGORAS ET ATELIERS PRATIQUES
14h00 – 18h30 : RASSEMBLEMENT DES PARTICIPANTS À L’HÔTEL DE VILLE
(Palais Saint-Pierre)
Qu’est-ce que le progrès ? Et quel chemin avons-nous parcouru depuis les cavernes ? Pour le meilleur, une partie de l’humanité n’a jamais été aussi riche, bien soignée, associée aux décisions qui la concerne. Pour le pire, la capacité de se détruire, des inégalités profondes, une perte de sens généralisée dans des sociétés orientées par les impératifs économiques. Alors, où est le progrès dans tout cela ?
Avec la participation de :
(Villa Gillet)
Les Canuts avaient une devise : "vivre en travaillant ou mourir en combattant". Peut-on trouver un écho à cette devise aujourd’hui ? Comment faire vivre la question humaine dans les comportements entrepreneuriaux.
(Hôtel de Ville)
La culture est auréolée d’un grand prestige. Et tout le monde a été bercé par des adages tels que "la musique adoucit les mœurs". Qu’en est-il réellement ? La culture a-t-elle empêché l’Allemagne de sombrer dans le nazisme ? Que peut la culture au sens large pour nous faire grandir en humanité ? Telles sont les questions que soulèvera cette agora.
(Condition des Soies)
Le travail n’a jamais été autant valorisé qu’aujourd’hui, dans des sociétés marquées par un chômage de masse. Alors, le travail rend-il humain ? Est-il un instrument de liberté et d’accomplissement, ou au contraire une "torture" (du latin "tripalium", d’où vient le mot travail) ? Peut-on restreindre le travail à l’activité salariée, alors que les bénévoles, les artistes, les femmes au foyer font un "travail" aussi essentiel que peu reconnu ?
(Condition des Soies)
(Hôtel de Ville)
L’actualité nous rappelle cruellement le potentiel de violence que renferme chacun d’entre nous. Faut-il en chercher les causes du côté de notre histoire, de nos gènes, de nos conditions de vies ? La question reste ouverte…
(Condition des Soies)
(Hôtel de Ville)
Qu’est-ce qui distingue le corps humain du corps animal ? Qu’implique un corps mutilé ? La sexualité peut-elle être un levier vers plus d’humanité ? Le corps humain se cultive-t-il et, si oui, comment ? Croisement de regards autour d’un thème central dans nos vies.
(Hôtel de Ville)
Qu’est-ce que l’école ? Que peut-on en attendre pour bâtir un monde plus humain ? Que peut l’école contre la violence, pour des femmes et des hommes égaux dans leurs différences ? Quelles réformes pour demain ? Autant de questions qui sont au cœur de tout projet politique pour demain.
(Hôtel de Ville)
Drogues dures, drogues douces, consommation, télévision, médicaments, travail, sexe… Comme si la vie était trop pénible ou trop morne par elle-même, une majorité d’entre nous se "drogue", s’échappe, se divertit comme il le peut. Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce la condition de toute vie humaine ? Comment s’en libérer pour habiter pleinement notre présent ? Est-il seulement souhaitable de s’en libérer ? Quelques éléments de réponse dans cette agora.
(Hôtel de Ville)
Les migrations font l’humanité depuis la nuit des temps. En France comme ailleurs, les vagues successives d’immigrants ont battu en brèche le mythe de races nationales pures. Voulues ou forcées, économiques, politiques ou environnementales, les migrations vont dessiner demain un nouveau monde qu’il convient d’anticiper pour ne pas le subir.
(Condition des Soies)
Thèmes |
Lieu |
Animateurs |
Hommes/femmes mode d’emploi (atelier d’improvisation) |
Condition des Soies |
Compagnie d’improvisation "Et Compagnie…" |
Vis ma vie en fauteuil roulant |
Hôtel de Ville |
Association des paralysés de France |
Apprendre la non-violence active en jouant |
Condition des Soies |
Mouvement pour une Alternative Non Violente |
Croître en humanité par la communication non-violente |
Condition des Soies |
Geneviève Wilson (ANCV) |
Les Mots : un jeu pour prendre conscience de la multiplicité de nos représentations et de nos rapports affectifs aux mots |
Palais Saint-Pierre |
Fazette Bordage, Henryane de Chaponnay, La Hors De… |
Vexations au quotidien : dénoncer, subir ou contourner ? |
Condition des Soies |
Centres sociaux du Rhône, Temps Fort (groupe de théâtre forum) |
Découvrir les jeux de société coopératifs |
Condition des Soies |
Associations Mains d’œuvres, Croq’aux jeux, les Cigales, la Ludothèque… |
Happython (des évènements qui vous ont rendus heureux) |
Thierry Vermont thierry@espacedubonheur.com en lien avec le journal "Métro" |
Un bus imprégné des mémoires, des transformations, du passé, du présent et du futur du quartier de la Duchère réalisé avec ses habitants dans le cadre du projet culturel de développement du Grand Projet de Ville de la Duchère.
Un projet inscrit dans l’Art Sur la Place de la Biennale d’Art Contemporain et la Fête des Lumières, et coordonné par la compagnie Là Hors De (info@lahorsde.com).
Une conférence à l’EM Lyon (Ecully) avec l’IMS, le CJD, le CJDES
Une création chorégraphique franco-suisse en hommage à Le Corbusier - Compagnie de danse Hallet Eghayan – Première mondiale du 9 au 12 décembre 2005. A Lyon aux Echappées Belles (04.78.64.87.60)
Philippe Marcel (PDG d’ADECCO France), Muriel Pernin (Ecrivain Cité plume), Bernard Bolze (Observatoire International des Prisons), Frédérique Garcin (Alliés), Bruno Lebuhotel (URSCOOP), Jean-Baptiste Richardier (Handicap International), Jacques Robin (Philosophe), Hugues Puel (Economiste), Jean Clément (Economie et Humanisme), Michel Mousel (4D), Ugo Iannuci (Chaire Lyonnaise des Droits de l’Homme), Christophe Dalin (COSI), Ya Mutuale Balume (Coopération au développement), Michel Bonemaison (Musée africain), Simone Blazy (Conservateure du musée Gadagne), Bérangère Lagraulet / Thierry Vandevelde (Véolia Water force), Bayer Crop Science, Maurice Charrier (Maire de Vaulx-en-Velin), Dominique Bolliet (Maire du 4ème arrdt), Myriam Tierce-Monnier (Centres sociaux du Rhône), Henryane de Chaponay (Cedal Amérique Latine), Mireille Mendès-France (Droits de l’Homme), Chico Whitaker (Co-fondateur du Forum Social Mondial), Célina Whitaker (Collectif richesse), Fazette Bordage (Mains-d’œuvre/culture et citoyenneté à Saint-Ouen), Patrick Viveret (auteur de "Pourquoi ça ne va pas plus mal"), Gérard Claisse (VP Grand Lyon pour les relations avec les citoyens), Régis Chomel de Varagne (IMS), Lionel Roche (APPEL),Jacques Terrenoire (Forum international économique et social), Gérard Wormser (ENS-Sens Public), Philippe Aigrain (Sopinspace, auteur de "Cause Commune"), Najat Belkacem (Conseillère régionale), Nadine Outin (Organisation des Droits de l’Enfant), Jacques Varet (Directeur de la prospective du BRGM), Hugues Sibille (Crédit Coopératif), Catherine Trautmann (Députée européenne), Paulette Guinchard-Kunstler (Députée), Céline Braillon (Conseil National de la Ville), Jean Fabre (PNUD), Tima Lazarus (businessman Sri Lanka), Bernard Dossou (Maire de Porto Novo au Bénin), Bruno-Marie Duffé (Philosophie et éthique sociale : travaux sur la permanence de la dérive totalitaire + comment en arrive-t-on à rendre la violence légitime ?), Martin Robain & Rodo Tisnado (Architecture Studio), Etienne Régent (Siz-ix), Alain Godard, Francine Godard, Robert Hanskens (CIFAL Lyon, centre associé des Nations Unies), Christel Hartmann-Fritch (Art director-Berlin), Frédéric Pautz (Directeur du jardin Botanique de Lyon), Thérèse Rabatel (Vice-Présidente du Grand Lyon à l’Espace des Temps), Claude Beau (Magistrate), Olivier Brachet (Forum Réfugiés). Francis Pithon (Réseau Santé), Fernanda Leïté (Directrice CCO-Villeurbanne), Max Armanet (Revue La Vie ), Carine Bergne (Association Justice pour Tous), Cherif Ferjani (auteur de "le politique et le religieux dans le champ islamique", professeur à l’IEP, Maison de l’Orient et de la Méditerranée), Patrick Bazin (Directeur des bibliothèques de Lyon), Béatrice Vessiller (Vice-présidente du Grand Lyon, Présidente d’un conseil de quartier à Villeurbanne), Michel Eyghayan (Chorégraphe, Cie de danse Hallet Eghayan), Pascal Picq (paléoanthropologue), Michel Reppelin (Président du Pôle Environnement au Grand Lyon), Nathalie Veuillet (metteur en scène La Hors De), Wilfried Haberey (compositeur), Pierre Souchaud (rédacteur en chef de la Revue Artension), Renan Dantec (adjoint au maire de Nantes pour le développement durable), Hélène Combes (Extra-Muros), Annick Thébia-Melsan (auteur réalisateur documentaire Brésil/Guyane, auteur du rapport à Kofi Annann sur le dialogue entre les civilisations), Pierre Jacubowisz (Glocal forum Lyon, Paris Marseille, Genève), association départementale des anciens résistants et déportés, Henri Jacot adjoint au maire de la Ville de Lyon, Bernard Devert (Habitat et Humanisme), Christian Boiron, Jean-Louis Bruguière (magistrat), Mathieu Loos (Et Compagnie…), Thierry Vermont (Espace du bonheur), Bernard Saincy (CGT), Jean Vanoye (CFDT), Pascal Bavoux (Trajectoires-Reflex), Abdelkader Damani (Budurable), Jérôme Sturla (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville), Christian Scheiber (Professeur de médecine, chercheur en imagerie médicale et sciences cognitives), Frédérique Bourgeois (Forum Réfugiés), Jean Costil (CIMADE), Djida Tazdaït (Marche des beurs de 1983), Marie-Ange De Mester (Assistante sociale), Jean Vidaud (Chine Services + Economie et Humanisme), Charlie Bauer, Ingrid Augot, Thierry Pech, Maurice Thévenet (ESSEC, CNAM), Pierre De Locht (Théologien), Philippe Hubert (Orange), Laurent Malterre, Christiane Taubira (députée), Théo Klein (avocat au barreau de Paris et de Jérusalem, ex-Président du CRIF), Charles Abelé (Maître de Aïkido), Micheline Convert (Fédération des Parvis), Corinne Lepage (CAP 21), Jean-François Gantois, Safia Otokoré, Elfriede Hart, Jean-Paul Brighelli, Chris Laroche (Proviseur du Lycée Doisneau à Vaulx-en-Velin), Hélène Grata (Religieuse), Abd Al Malik, Richard Pétris (Ecole de la Paix à Grenoble), Philippe Meirieu, Yves Fournel, Edgar Morin, Jean-Yves Calvez (Prêtre, Théologien), Bruno Allenet (Fondation entreprise/Réussite scolaire), Anne-Marie Grozelier (Lasaire), Sylvie Besnard (OREE-LVMH), Philippe De Mester (délégué régional RFF), Yves Alembik(pédiatre),Renaud Joubert (Fondation Adecco), Manan Atchekzai , des lycéens des Lycées Doineau et du Parc, Danièle Meaudre (présidente des Lyonnes), sans parler de tous les autres que nous n’avons pas cités mais qui se reconnaîtront…
Dialogues en Humanité – Propositions pour BioVision 2005 – Lyon, 8 mars 2005
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Animation des ateliers :
Sylvie Drouot-L’Hermine et Cyrille Harpet (atelier orange)
Jean-Pierre Decor et Arthur Readeker (atelier jaune)
Philippe Aigrain et Joris Vandeputte (atelier rouge)
Rapporteurs : Guillaume Arnould, Nicolas Mourgeon, Isabelle Volle
Trois ateliers Agriculture et Nutrition se sont tenus simultanément. Réunissant une trentaine de personnes, les débats font l’objet d’une synthèse générale présentée ici à partir des éléments repris par les rapporteurs de chaque atelier.
« on va dans le mur avec les modèles actuels » du fait de :
Les politiques agricoles sont nécessaires par pays ou par grands ensembles pour tenir compte des disparités dans le développement. Se développer suppose généralement de pouvoir vendre. Les problèmes agricoles ne sont pas déconnectés des conditions de vie des populations locales et de leur solvabilité. Si on n’a pas une protection des marchés locaux au préalable, les solutions techniques sont inopérantes. La protection des marchés est à moduler en fonction du stade de développement des pays. Elle renvoie aussi à un problème d’éducation du consommateur pour favoriser les achats locaux, question pertinente pour les pays du Nord comme ceux du Sud.
Les inégalités sociales et politiques à l’intérieur des pays (question de la réforme agraire par exemple) se conjuguent aux inégalités entre pays : peut-on viser l’autonomie alimentaire dans un contexte de géopolitique internationale ? Peut-on développer l’agriculture des PVD sans les contraindre à être approvisionnés par les pays du nord ? Les deux aspects politiques essentiels sont les systèmes de marché et la détermination des priorités de la recherche agronomique (développement de nouvelles filières agro-alimentaires, de nouveaux itinéraires techniques, recherche sur la manière de satisfaire les besoins nutritifs de base au moindre coût, développer parallèlement la diversité des espèces consommées et la préservation de la biodiversité).
La croissance démographique et les risques de changement climatique imposent de penser l’avenir autrement que par le passé. Les modes de production agro-alimentaire portés par les pays industrialisés sont à l’origine d’impacts globaux (gaz à effet de serre) et locaux (usages de produits phytosanitaires) sur l’environnement. La notion d’empreinte écologique permet de repérer des modes de production plus respectueux de l’environnement que d’autres. Comment faire pour privilégier les produits et les services (transport) qui émettent moins de gaz à effet de serre ?
Pour faire face à l’accroissement démographique, il s’agit bien de recourir à des technologies adaptées, mais aussi de partir des systèmes agraires locaux et non pas des seules technologies.
La notion de bassin naturel est importante mais se trouve souvent associée à la monoculture intensive. Ce mode de production exige un fort développement des transports. Comment donner priorité à la proximité dans l’aménagement du territoire ?
Les modes de consommation, les choix alimentaires peuvent avoir une incidence directe ou indirecte sur la préservation de l’environnement et sur la santé publique. La réduction de consommation de viande peut contribuer par exemple à réduire ces impacts. Peut-on s’inspirer du régime alimentaire des années 50 en Europe et aux Etats-Unis ?
La technique est un outil au service de la politique. L’éducation donne du sens à l’action politique collective qui reste déterminante. Comment soutenir les collectivités locales (des pays riches et pauvres) dans leur effort d’éducation sur la nutrition ? Ne faut-il pas mettre en place une gouvernance mondiale de l’agriculture et de la nutrition ?
Dans le domaine agro-alimentaire, des séries de rupture et de confrontation sont observables à plusieurs niveaux : en premier, une confrontation entre les modèles de développement agricole (échelon global, échelon local), lesquels ne tiennent pas compte des spécificités culturelles, sociales et environnementales ; en second, des conflits d’usage et de techniques (culture traditionnelle, biologique et OGM) ; en troisième, des confrontations quant à la préservation des ressources (usage de pesticides pour protéger les cultures et impacts sur les ressources en eau).
Des confrontations sont aussi observables dans la perception et les interactions entre des acteurs, ici citadins et ruraux, là experts et non experts, entre chercheurs du domaine public et du privé. Ces clivages culturels, entre savoirs et pratiques, contribuent à maintenir un niveau de dialogue biaisé sinon inexistant.
Enfin, ces clivages sont accentués par des technologies de rupture apparues avec le nucléaire, les Organismes Génétiquement Modifiés.
L’émergence des grandes industries telles que le nucléaire et l’agro-alimentaire fait suite à des choix politiques. Détenteurs de pouvoirs financiers, scientifiques et technologiques importants, ils sont associés à des monopoles et se caractérisent par l’irréversibilité des choix. Dans ce contexte, des ONG exercent une résistance et une influence dans le débat public. Sont exigés la transparence des entreprises quant aux risques et un affichage des incertitudes relatives à ces nouvelles technologies. L’analogie entre les enjeux énergétiques (nucléaire, pétrolier) et alimentaires (OGM) est établie du fait de ces technologies de rupture.
Que ce soit les ressources en eau, en énergies, en alimentation, elles relèvent d’un patrimoine commun. Les OGM relèvent aussi de ce patrimoine commun, d’où la nécessité de statuer sur ce patrimoine génétique (brevetable / non brevetable) et de développer une recherche mondiale publique. Il est impératif d’établir un inventaire de choses non brevetables, appartenant au patrimoine commun de l’humanité. Or, déjà la brevetabilité des OGM introduit des formes d’injustice : un cultivateur biologique dont les plants sont contaminés par les OGM d’une culture voisine est tenu d’acheter le brevet auprès de la firme propriétaire. Ensuite, la question de la légitimité du libre-échange des OGM se pose quant au bien commun qu’ils devraient représenter. Le risque est de voir surgir une production agricole centrée dans les pays du sud et la détention de brevets par les pays du nord, entretenant de nouvelles dépendances et obérant l’accès à l’autonomie. Dans ce contexte, quelle place est accordée pour les agricultures des pays du sud prises entre le libre-échange au détriment des productions locales et les politiques agricoles menées en Europe et aux Etats-Unis ? Pour reprendre une formule lapidaire, comment arbitrer sachant qu’une vache en Europe est plus subventionnée qu’un paysan en Afrique.
Enfin, l’absence de bilan énergétique dans les coûts de production de l’agro-alimentaire (production dans des bassins naturels mal adaptés) renforce la dépréciation des productions locales.
Les acteurs des pays dits en développement ou encore les moins avancés ne sont pas ou trop peu représentés dans les Dialogues en Humanité. Peut-on parler en leur nom ? Peut-on imaginer les mêmes Dialogues à Ouagadougou ? Quelle est l’échelle pertinente pour la tenue de débats citoyens ? L’agglomération, la ville, la région pour les questions relatives à l’agriculture ? Pour faciliter le débat public et sortir du blocage entre experts et profanes, faut-il imaginer créer des espaces démocratiques en entreprise ? Recourir aux outils tels que les Wiki et Internet ? Cela reste toutefois des outils au service des hommes et des dialogues à instaurer mais qui ne sauraient se substituer au dialogue vrai en humanité, dans l’échange des regards, dans la présence physique, dans l’interpellation éthique que suscite le visage de l’autre.
Animation : ((Marie-Françoise Villard)), ((Jean-Philippe Bonan))
En matière agricole et de santé publique, les limites sont celles de la solvabilité des acteurs. L'existence de systèmes économiques et financiers capables d’assurer la solvabilité est vitale et préalable à toute production satisfaisant les besoins. Seul un marché capable de faire circuler les services et l’information peut aussi faire circuler des denrées, comme ((Adam Smith)) le formulait dès le XVIIIe siècle (La richesse des nations).
Notre réflexion de ce matin avait une dimension cachée mais centrale : elle renvoie aux mythes : nos propos véhiculent toutes sortes de croyances relatives à ce que nous pouvons espérer, au souhaitable et au possible, aux craintes et aux risques. La règle de notre parole est de tenter de conjurer des dangers potentiels à partir de convictions fondamentales. Nous prenons au sérieux nos craintes, réfléchissons en humains représentants notre espèce pour soulever des questions qui nous mettent en relation avec une Idée de nous-même qui nous intègre à l'humanité. Tel est le statut particulier de la parole à Dialogues en Humanité. A partir des affects fondamentaux, nous croisons les dimensions de scientificité et des sciences sociales, et esquissons la manière dont nous pouvons nous rendre maîtres de notre destin : le Genre humain est en jeu aussi dans l’agriculture et la santé !
Peut-on penser la santé en termes économiques ? Comment penser le rapport privé/public ? La question de la santé n'est-elle pas trop sérieuse pour être laissée aux mains des spécialistes ? Comment instaurer la démocratie dans la politique de santé et de recherche ? La médecine n'est-elle pas le prototype d'un rapport hiérarchique où règnent les experts et le mandarin ? Ne faut-il pas prendre en compte dans les attentes de tous la part réduite du temps de travail par rapport à la durée effective de la vie humaine dans les pays riches ? Comment informer les patients ? Autant de questions brûlantes.
Il conviendrait de tendre vers une démocratie qui accepte de se nourrir de l’expertise, mais qui refuserait qu'elle devienne une sorte de dictature, et qui la cantonnerait au rôle d'aide à la formation des jugements.
Il importe évidemment de rappeler que Lyon a une place spécifique dans le domaine de la santé (100 000 salariés) * autant dire qu'il y a là un enjeu de réflexion civique et identitaire considérable. Il y a là un projet de « pôle de compétitivité » de santé biologie qui engage une véritable coopération métropolitaine. Mais que signifie en cette matière la « compétitivité » ? Une santé compétitive dans une échelle mondiale ? au niveau d’une collectivité locale, d’un territoire. Qu’est ce qu’une santé compétitive ? En quoi la santé contribue-t-elle à l'attrait de territoires où il fait bon vivre ? Un territoire sera d'autant plus compétitif que l'on aura envie d'y venir, et la santé y participe. La Ville de Lyon a un rôle au niveau du bien être et valorise la compétitivité d’une ville et de ses services par rapport à une autre, en terme de qualité et d'accessibilité, de tranquillité des espaces publics, etc. Des maisons médicales de garde peuvent elles exister hors de Lyon ? Il convient à l'évidence d'avoir d'autres représentations de la richesse et d'autres rapports à la monnaie pour éviter des effets pervers.
La santé est une filière économique, certes. Mais il faut aussi intégrer les citoyens dans le domaine de la santé. A quel niveau l'implication de tous peut-elle se faire ? Local, régional, mondial ? Il convient certainement de favoriser le service public en lui donnant plus de moyens, plus de continuité, et en favorisant sa collaboration avec le privé.
La santé « pour tous » engage-t-elle des réponses singulières, une responsabilité locale, des échanges culturels entre pays ? A tous ces niveaux il y a quelque chose à penser. Un telle dynamique est porteuse d'un renforcement du pouvoir politique par la régulation des modes d'accès et de l'allocation de moyens.
Nous serions donc à la veille de créer une démocratie du bien-être (Welfare) où la construction d’une expertise civique viendrait assouplir l'expertise comme domination, que nous sommes nombreux à rejeter. Il faut construire conditions d’une délibération civique.
Comment résoudre les dissonances entre patient et médecin ? Dans la formation médicale, entre l'objectif de santé pour tous et la qualité réelle des soins répondant aux maladies graves ? La recherche de sophistication des protocoles de soins s'est substituée à l'exigence hippocratique de soulager la douleur et de na pas faire de mal. La scientificité est devenue une forme de conviction quasi-religieuse qui ne cherche guère à comprendre les autres. Pourtant le besoin de connaissance est un besoin pour tous : c'est le rapport entre question économique et approche de la santé. Si la monnaie devient une fin en soi, elle engage une forme de maladie mentale où les hommes se méprisent au lieu de s'estimer; où la santé publique n'est plus un souci prioritaire alors même que la santé pour tous est un horizon parfaitement accessible, et que les gains financiers de l'amélioration de la santé dans le monde seraient considérables, de véritables leviers de développement.
La distance qui nous sépare de cet objectif semble alors invalider le projet démocratique lui-même, alors même que la démocratie semble conditionner toute richesse et toute générosité véritables : quelle richesse est humaine si elle n’est pas assujettie à une démocratie vivante ? Et les limites de cette démocratie s'aperçoivent dans les différences caractérisant l'accès aux soins entre groupes sociaux et entre pays. La question de l'accès aux soins est donc centrale, tant dans les pays développés (où existent d'importantes différences d'accès entre populations) que dans les pays du Sud. Résoudre ces inégalités relève d'une question d’égalité entre citoyens, c'est un problème politique.
Comment donner les outils et les informations pour que localement et globalement on puisse les utiliser ? N'y a-t-il pas en Europe une « médecine de brousse » pour ceux qui n’ont pas moyen d’accéder à santé, et ceci même en France ?
Question de la prévention, accessibilité culturelle, financière. Comment appréhender, comme le dit un livre récent, « l’hôpital vu du lit », quand on passe de l’autre côté ?
Faisons donc la part entre des risques, des craintes, d’un côté et de l’autre des ressources. Etablir une relation entre ces deux pôles, telle est le véritable enjeu démocratique. Du côté du risque, n'est-ce pas un mythe que la « santé pour tous » quand des épidémies restent toujours possibles ? Et si on ne meurt plus de mort naturelle, mais d’une maladie, cela veut dire qu'il y a des coûts importants et démultipliés. L'amélioration de qualité de vie est un horizon réaliste, mais passe-t-il toujours par des besoins hospitaliers ?
Il existe des définitions de la santé, et une santé pour tous est possible selon divers critères. Ces définitions sont évidemment sujettes à évolution, par exemple pour apprécier la douleur de l'enfant et la réalité de sa prise en charge.
Voici par exemple trois définitions de la santé :
Par delà le fait de savoir comment ces définitions sont établies (et par qui), elles posent questions : une santé pour tous, est-ce une santé parfaite pour tous ? De qui vaut il mieux s’occuper ? Peut-on sélectionner les bénéficiaires prioritaires en équité ou en justice ?
Ce sont autant de questions à résoudre. Il y en a bien d'autres : comment développer l'accès aux soins pour tous ? Quelles actions individuelles et collectives peuvent appuyer les organisations soucieuses de la santé pour tous les vivants ? Quels sont les facteurs qui dégradent et qui améliorent la santé ? Comment penser et organiser la prévention? L'évolution de la société est-elle toujours accompagnée par celle du système de la santé ?
Si la monnaie n’a de sens qu’en tant que moyen de faciliter les échanges et de stimuler l’activité, la question de la solvabilité devrait pouvoir être résolue, et nous devons critiquer les excès de la quantification dans le domaine de la santé.
C'est la question de la politique des temps de vie : il faut changer notre représentation de l’activité. Face aux grandes pathologies mondiales, il apparaît à l'évidence que certains soins dispensés dans les pays riches relèvent d'une médecine de confort. A contrario, comment prendre en charge les maladies mentales ? Cela ne renvoie pas à des traitements médicamenteux produisant une guérison rapide, mais renvoie à une vaste politique de santé publique. A la lumière de cet exemple, il apparaît que les orientations des politiques de santé relèvent souvent de combinaisons d'intérêt. Certaines maladies sont elles plus rentables que d’autres ? C'est la question de la détermination des politiques de recherche et des tensions entre recherche privée et publique : quelle est l'importance des calculs de rentabilité ?
Dans ces domaines, la solidarité humaine se justifie pour des raisons systémiques, tant soigner les sociétés pauvres et les pauvres de toute société participe de la prévention destinée aux riches et au reste de la société. Il convient donc de ne pas surinvestir la médecine curative par rapport à la prévention.
Il faut évidemment tenter de simplifier et de hiérarchiser les objectifs pour pouvoir agir concrètement et établir une véritable démocratie de la santé. Cela passera nécessairement par le renforcement de la prévention et des moyens alloués à la santé publique. Par opposition à une médecine à deux vitesses (ou plus) qui, oppose les personnes en fonction de leurs ressources, et oppose « santé d’en haut » et « santé d’en bas », il faut instituer une démocratie compétitive et évaluative de la santé de tous : une approche démocratique civile de la santé associera expertise civile et expertise civique. La Santé pour tous c’est d’abord la santé pour chacun de nous par la prévention. Cela s'oppose à la médecine curative – qui devrait aussi s'attaquer aux pathologies de la richesse et du pouvoir !
La santé ne s’arrête donc pas à la médecine et il y a quelque chose de honteux à conditionner les soins à l'argent disponible alors même que la santé est un droit public primordial. La Santé pour tous c’est aussi la santé de tous à travers la prévention et l'éducation à la santé et au savoir vivre : l'expertise civile et civique passent forcement par l'éducation de chacun et de tous : la santé, c'est l'affaire de tous ! Ici, les oppositions entre privé et public devraient être dépassées, et nous devrions promouvoir l'information, l'écoute et l'accompagnement, qui participent des soins : il importe que la société civile intègre les questions de santé dans ses préoccupations fondamentales.
Animation : ((Bernard Léon et Françis Pithon)
Après les communications de la matinée, la question centrale porte sur la place de l’homme dans le développement des biotechnologies. Madame Lardy lance la discussion en se demandant comment évaluer la place des médicaments dans l'amélioration de la santé. La formation à la santé doit être intégrée à l'interrogation sur le développement individuel et collectif : hygiène, usage des médicaments et éducation des populations sont des facteurs centraux.
Dans ce contexte, le génie génétique pourrait avoir pour effet pervers de créer une dépendance à l'égard de la consommation médicale (utopie de la santé parfaite). Quelles priorités dans la dépense publique ? Les arbitrages entre les budgets de la recherche posent la question des débats collectifs en matière de santé publique et des priorités de recherche : comment éviter d'opposer de manière stérile le progrès des recherches fondamentales et l'aide au développement ?
A quoi bon des recherches sur des médicaments auxquels les destinataires ne peuvent avoir accès, faute de systèmes de santé appropriés ? Comment dépasser la contradiction entre le droit des brevets dans industrie pharmaceutique et la nécessité de favoriser l'accès aux soins pour les populations des pays en voie de développement ? On remarque par ailleurs que l'opinion publique qui s'est mobilisée à propos de l'utilisation des OGM dans l'alimentation ne s'est guère manifestée à propos de la présence d'OGM dans les médicaments ?
Les médecins peuvent à juste titre se tenir pour illégitimement désignés comme dépendant des entreprises pharmaceutiques. La relation du médecin au patient relève d'un engagement humaniste. Les sciences doivent d’abord être au service des hommes. Le développement des biotechnologies doit intégrer des préoccupations éthiques (la relation à l'autre selon Lévinas pouvant servir ici de référence).
L'accès à la santé pour tous soulève la question du financement des recherches. La lettre adressée récemment par les chercheurs à l'OMS (voir sur le wiki) insiste sur la nécessité de répartir les investissements de recherche dans la perspective des « bien communs mondiaux » (ou biens publics mondiaux) auxquels devraient répondre les travaux des laboratoires (tant privés que publics). L’objectif de régulation de la recherche peut inviter à prélever un pourcentage du PIB des principaux pays pour l'affecter à la recherche médicale publique. Ce serait le moyen de contrôler l'ultralibéralisme en fonction de normes liées au bien public et d'une supervision internationale.
Mais il restera la question de l’éducation des acteurs du monde de demain. Quelle santé pour demain : c'est la question des coûts (par ex. : dépenses hôpitaux), de la distribution des capitaux, de l’organisation des structures. Va-t-on vers une marchandisation générale de la vie sociale ? Homogénéisation ?
La question de la diversité culturelle a des implications sur la formation médicale dans les pays non occidentaux, surtout si les structures de santé publique font défaut. Il faut insister sur les conditions culturelles, éducatives et sociales comme des préalables à l'appropriation des technologies. Il faut financer des formations et des infrastructures de santé publique pour améliorer durablement la santé publique : la question est donc moins celle du coût des médicaments que celle des infrastructures médico-sociales. Une approche humaniste privilégiera l'écoute, et la modestie dans le soutien aux populations marginalisées. Elle requiert une réflexion anthropologique.
Quel est le rôle des responsables politiques ? Ont-ils un droit de regard sur la recherche? Peut-on préciser la place de la médecine dans biotechnologies ? Il n'y a pas de lien entre la diffusion effective et les investissements de recherche. Les biotechnologies ne sont pas réservées au domaine de la santé (le textile les intègre aussi). Or les maladies de base ne requièrent pas nécessairement des produits de haute technologie : combien d'Etats sont en échec pour améliorer leurs systèmes de soins depuis qu'ils sont indépendants ? Comment endiguer le développement du SIDA en Afrique ?
La Santé se définit comme bien être physique, mental ET social : plusieurs facteurs jouent, ainsi l'environnement, par exemple, et l'offre de services de médicaments n'est qu'une composante dans l'approche de santé publique : il y a parfois des obstacles d'une toute autre nature à l'accès au soins : question de l’accès physique, financier et culturel (on se demandera quel est l'accès aux soins pour les femmes en Afghanistan, ou dans d'autres pays : Amartya Sen, prix Nobel d'économie n'a-t-il pas établi qu'il « manquait » 100 millions de femmes en Inde ? Les problèmes ne sont pas toujours sophistiqués : l'hygiène, l'eau potable et l'alimentation peuvent être des causes de surmortalité dont les causes relèvent d'approches sociologiques et culturelles autant que techniques et scientifiques.
En Occident, mal être, individualisme, stress et autres dérèglements sont des maladies chroniques qui renvoient également à une détresse humaine plutôt qu'à des pathologies relevant des pharmacopées de pointe. L'homme est en situation dans le monde et son vécu psychologique détermine sa compréhension de lui-même et des autres (Max Scheler) : la promotion de l’humanisme est par soi-même un levier d'action. La solution ne passe donc pas forcément par les médicaments (Cf en France consommation anti-dépresseurs). Les échanges d’expériences, l'injection de l’homme au centre des préoccupations est une manière d'aborder la crise contemporaine (Cf Husserl : pas de responsabilité sans sujet conscient).
Le modèle de santé urbain occidental surprotégé ne saurait être le modèle de santé unique. Sommes nous capables de juger des nécessités des pays comme l'Inde, Thaïlande, qui développent leur propres accès à la santé ? Il y a donc désaccord entre la médecine en Orient et en Occident. Le statut des personnes diffère en tout selon les univers culturels et on pourrait citer les rituels de la naissance, de la maladie, de la mort. Ne pas imposer notre modèle de santé, reconnaître des compétences différentes (risque d’exporter nos propres problèmes ?) Quelle priorité d'intervention ? Faut-il vacciner, faut-il apprendre contraception ? Les problèmes d’urbanisation sont en réalité des problèmes majeurs de santé pour demain, hors de toute pathologie médicale, comme le démontre la grave mortalité des jeunes par accidents. Et comment faire face à la solitude des nombreuses personnes âgées ?
Il y a des problèmes de régulation démocratique au niveau mondial. La définition de l'éthique par Ricoeur renvoie au désir d’une « vie bonne avec et pour les autres dans des institutions justes ». Or il n’y a pas qu’un modèle de vie bonne, mais aussi un problème de justice. Les sciences humaines devraient contribuer à la formation des médecins et des scientifiques. A rebours les lacunes des chercheurs en sciences humaines (manque d’ouverture sur d'autres disciplines) limitent l'interdisciplinarité et la mixité des compétences, en dépit de sa nécessité : la vaccinologie doit prendre en compte les facteurs culturels...
L’éthique est une réflexion sur l’humain et le sens de nos actions. Elle renvoie à la déontologie et aux pratiques médicales. Elle situe la notion de responsabilité au cœur de toutes les actions humaines. Le développement durable intègre la recherche de sens, la responsabilité sociale et le repositionnement des grands industriels à la demande de la société civile. En résumé, la question de la santé pour tous renvoie aux droits de l’homme, aux devoirs des Etats et aux droits des populations. L'équité dans l'accès équitable aux soins (offre comme accès financier) passe par une réflexion sur les indicateurs développement humain des Nations-Unies.
La question est de trouver un système plus efficace afin de penser et mettre en œuvre un projet qui fonctionnerait dans la durée. Entre autre, une lettre envoyée au conseil exécutif de l’OMS, visant à indexer le financement de la recherche sur un pourcentage du PIB de chaque pays, est la preuve même que notre culture occidentale amène à une uniformisation de la médecine sur notre modèle de santé. Le colloque a rappelé que ce modèle ne prenait pas en compte les spécificités propres à chaque culture.
La nécessité de considérer la santé comme une science humaine à part entière et de recréer un dialogue entre le médecin et son patient paraît indispensable, afin d’enrayer le phénomène de sur-médicamentation, par l’éducation du patient. Ainsi médicamenter les populations des pays en voie de développement ne suffit pas. La formation et l’éducation sont à la base d’un système de santé indépendant, autonome, et durable.
cet après midi puisque non seulement vous êtes nombreux, nous sommes également nombreux ici et, de plus, nous avons peu de temps. Nous allons essayer d'avoir un échange entre nous.
Les personnes qui sont ici ont normalement une fonction de "passeurs". Il s’agit donc d'essayer de passer des frontières, de faire des pas de côté et de nous aider mutuellement à trouver des raisons d'espérer. Au fond, l'objet de cet après midi est de retirer le point d'interrogation qui était présent au cours des agoras ou des ateliers de la matinée.
Nous sommes dans une situation où les raisons de désespérer s'agissant d'humanité sont hélas extrêmement nombreuses. Quand les Dialogues en Humanité se sont constitués, lorsque nous en avons parlé avec M. Collomb, Mme Ancel et toute l'équipe du Grand Lyon, l'idée consistait vraiment à dire que l'humanité est à un moment critique de son histoire. Après tout, il s’agit d’une espèce très jeune, de quelques dizaines de milliers d’années, quelques centaines de milliers d’années au mieux. Par rapport à d'autres espèces mammifères, c'est une espèce extraordinairement jeune et qui, au fond, risque la mortalité infantile. Nous sommes à un rendez vous critique de l'histoire de l'humanité et la question fondamentale est de savoir comment nous sommes capables de réussir ces rendez vous critiques qui s'expriment à travers le défi écologique, à travers la révolution du vivant, à travers l'enjeu explosif de ce cocktail de la misère et de l’humiliation, et d'essayer de voir comment réussir ces grands rendez vous critiques pour grandir en humanité.
Ainsi, notre question de l'après midi consiste à essayer de ne pas nous attarder sur les raisons de désespérer dont nous connaissons l’ampleur, mais de vraiment nous centrer sur des raisons d'espérer et évidemment, sans nous cacher la gravité des situations que nous connaissons. Pour reprendre la phrase fameuse de Romain Roland popularisée par Gramsci : "allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté".
Pour réaliser cet exercice, je vais proposer aussi bien à nos passeurs qu'à vous mêmes de commencer par prendre un temps de silence et de réfléchir à deux raisons majeures d'espérance qui sont les vôtres. Que ce soient des raisons personnelles, que ce soient des raisons liées à des sources d'espérance collective. Nous allons prendre ces quelques minutes de silence. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi les écrire sur un papier.
Ensuite, dans un premier temps, nous demanderons à nos passeurs qui sont présents sur cette tribune de donner deux raisons majeures d'espérance.
L’une pour celles et ceux qui ont eu la chance de participer ce matin aux agoras et aux ateliers, à partir de ce qu'ils ont reçu, appris, ressenti au cours de la matinée. Il ne s'agit donc en aucun cas d'une tentative de synthèse ou de restitution qui serait de toute façon impossible dans ce laps de temps restreint. On peut exprimer aussi bien quelque chose qui nous a émus que quelque chose que l'on a appris. Ainsi, premier élément : une raison d'espérer qui est liée à ce que nous avons reçu, ressenti, appris au cours de la matinée.
Puis, en second lieu, une raison d'espérer dans la capacité de grandir en humanité qui nous vient de notre expérience professionnelle, personnelle, politique, et pour les passeurs qui n'ont pas eu la possibilité de venir ce matin, je pense notamment à Mme Lepage, à M. Brachet, à M. Calvez, de pouvoir donner deux raisons fondamentales d’espérance à partir de leur expérience et non pas simplement à partir de cette matinée.
Ensuite, nous commencerons l'échange avec vous avec les mêmes règles du jeu, c'est à dire que si certaines personnes souhaitent intervenir, je leur demanderai de le faire avec cette même règle du jeu pour que nous puissions organiser l'échange.
Est ce clair ? Pas de cartons blancs d'interrogation sur du malentendu ou de l'incompréhension ? Si c’est clair, je vous propose de commencer par prendre ces quelques minutes de silence sur nos raisons d'espérer.
(Minutes de réflexion.)
Je ne vais pas présenter les personnes qui vont intervenir parce que nous sommes sur un terrain où notre expérience d'humanité fondamentale n’est pas dans de l'état civil aussi prestigieux soit il. Simplement, je demanderai aux uns et aux autres avant de donner leurs deux raisons majeures d'espérer de rappeler tout simplement quelle est leur expérience d'humanité à partir de laquelle ils vont nous donner ces raisons d'espérer.
Christiane Taubira qui nous a fait l'amitié d'être dans l'une des rencontres de la matinée qui avait justement pour objet de débattre de la question "l’humanité peut elle progresser ?", a accepté d'ouvrir notre échange. Nous sommes particulièrement heureux de vous accueillir et de vous écouter.
À vrai dire, j'ai accepté presque à mon corps défendant parce que je n'ai guère eu le choix…
(Rires.)
…Parce que je trouvais l'exercice très acrobatique, je dois vous le dire, et finalement, j'aurais aimé entendre les autres, mais je vais les écouter avec beaucoup d'attention.
Je me jette à l'eau. L’exercice est très acrobatique parce que d’abord, ce matin, nous étions déjà dans l'interrogation et cet après midi, nous sommes au delà de l'interrogation. Nous sommes dans, j’allais presque dire, le choix arbitraire. Il ne nous est pas demandé de synthétiser les travaux de ce matin qui ont été passionnants, mais de choisir deux raisons d'espérer. Elles seront forcément insuffisantes, mais je vais oser choisir.
D’abord, j'ai partagé ce matin une tribune avec d'éminentes personnalités, les hauts anthropologues, impressionnants, M. Picq, M. de Locht un théologien de Belgique et le très éminent Théo Klein, avocat pour qui j'ai une affection et une estime particulière et débordante, et une assistance extrêmement motivée et extrêmement engagée sur le thème.
Si je dois vraiment retenir deux raisons d'espérer, la première, je la retiendrai de nos travaux de ce matin et la deuxième, je la choisirai un peu plus personnelle.
Concernant nos travaux de ce matin, évidemment compte tenu de la qualité de la tribune, nous avons été d'une indiscipline exemplaire, c’est à dire que nous nous sommes aventurés dans tous les domaines. Nous avons picoré un peu de science, un peu de technique, un peu de philosophie. Nous sommes donc allés un peu partout sans trop nous attarder nulle part. Cela a été une vraie promenade en harmonie, en polyphonie aussi et je crois, à la fin, en symphonie d’ailleurs parce que certains mots ont surgi de nos propos qui avaient de très belles sonorités comme "altérité", "solidarité", "fraternité", "amour", "responsabilité". Ce sont les mots qui ont été portés avec beaucoup de force par les intervenants de la tribune.
Ce que je retiens de ce matin, c'est qu'il y a vraiment une culture de l'agora ici. C'est surtout le comportement beaucoup plus que le contenu des propos qui m’a émerveillée. Une culture de l'agora, c'est à dire une assistance tout à fait prête à se livrer à ce jeu et qui a vraiment donné la résonance aux propos de la tribune, qui a vraiment donné la réplique, au sens le plus beau du terme, aux propos de la tribune. De plus, cette assistance était constituée principalement de personnes d'âge mûr et un peu grisonnantes.
Je dois dire que lorsque je vois des jeunes très mobilisés sur l'avenir très inquiets, très anxieux et parfois même impétueux, j'éprouve à la fois une très grande tendresse et une très grande inquiétude. En clair, parce que je suis très physique aussi, je pourrais à la fois rire et pleurer lorsque je vois des jeunes qui veulent presser un peu l'avenir.
Puis, lorsque je vois des personnes grisonnantes qui portent encore en elles une très forte révolte et en même temps une très grande espérance, je ressens alors plus profondément ma propre vulnérabilité et en même temps, un très grand espoir pour moi même parce que je me dis que des personnes ne se laissent pas user par la vie et par le temps.
Ma première grande raison d'espérer est cela. C’est cette culture de l'agora, c’est cette inquiétude, mais en même temps, cette mise en commun d'une expérience, d'une réflexion, d'une sensibilité que des personnes d'âge relativement mûr nous ont donnée ce matin et nous ont fait partager.
Ce qui nous conduit, parce que je suis députée et que je participe donc de la démocratie représentative, à réfléchir justement aux limites de la démocratie représentative et à la nécessité vraiment de franchir quelques foulées audacieuses un peu hardies vers la démocratie participative, c'est à dire comment ouvrir des espaces de respiration, d'oxygène pour que la parole citoyenne, la parole civique, pour que l'intelligence citoyenne, pour que la sensibilité citoyenne nous parviennent, montent jusqu'à nous.
Cela me fait la transition vers ma deuxième raison d’espérer : j'ai une expérience parlementaire bien sûr qui est parfois assez désespérante pour tout vous dire, profondément agaçante par moments, rageante même certains jours et j'ai aussi une expérience personnelle très forte. Cette expérience personnelle, je la reçois lorsque je vous rencontre, lorsque je vais dans des réunions, lorsque je réponds à des invitations d'associations ou de personnalités. En fait, lorsque je suis en plein dans la vie, dans ses bouillonnements, dans ses interrogations, dans ses doutes et dans ses incertitudes aussi. Parce que dans la vie, nous sommes beaucoup moins péremptoires qu'à la tribune de l’Assemblée Nationale.
C’est ma deuxième raison d’espérer, c’est que l'humanité est têtue. Elle est têtue parce que je rencontre des personnes extrêmement ouvertes, extrêmement curieuses, extrêmement attachées aussi à leurs convictions et à leurs espoirs. Cela peut donc nous donner des échanges parfois difficiles, parfois tendus, mais toujours respectueux.
Cette deuxième raison d'espérer est de vous dire que nous sommes en un lieu et un temps. Ce lieu, c'est la France. Ce temps, c'est aujourd'hui dans un monde qui est de plus en plus connecté, globalisé comme on dit, mais où l'on constate que plus le discours s'impose sur les valeurs universelles et plus les comportements s'agrippent à des crispations identitaires et que personne n'a totalement tort, personne n'a totalement raison dans cette affaire. C'est à dire que les identités ont lieu, ont raison de s'exprimer parce qu’elles contribuent à la diversité du monde, mais que l'universel est essentiel parce qu’il nous indique bien l'espace qui nous est commun et celui que nous avons bâti ensemble parce que ces valeurs universelles sont imprégnées de toutes les cultures du monde et que nous y tenons.
C'est donc deux raisons majeures d'espérer, j’en ai d'autres aussi, mais on nous a limités à deux. Ces deux raisons majeures d’espérer sont donc cela, cette culture de l'agora, la vitalité présente dans la société française, puis cette humanité têtue, cette humanité têtue en un temps et en un lieu. Ne laissez jamais, par pitié, sous estimer ce que la France apporte au monde.
Merci.
(Applaudissements.)
Ce que vous évoquiez à l'instant me fait penser à cette belle phrase de Niels Bohr qui disait : "si le contraire d'une affirmation vraie est une affirmation fausse, le contraire d'une vérité profonde peut être une autre vérité profonde". Nous sommes bien dans l'intelligence citoyenne et dans la qualité du pluralisme que vous évoquiez.
Je sens que vous avez bien d'autres raisons d’espérer. Dans l'échange ultérieur, vous aurez la possibilité de les exprimer, mais c'est déjà beaucoup d'en avoir deux.
Monsieur Calvez, vous êtes prêtre théologien. Vous avez, je pense par vocation, des raisons d'espérer. Est ce que vous pouvez nous les exprimer ?
Je ne sais pas si j'exprimerai les plus secrètes puisque vous faites allusion à un théologien. Je ne suis pas certain de m'engager dans les raisons les plus profondes, les plus secrètes de mon espérance tout court, mais à l'espérance absolue d'un chrétien, j'attache aussi beaucoup d'espoirs, peut on dire (au pluriel alors), touchant notre monde, notre société, notre temps. Pour rester un peu dans le cadre de nous tous, là, c'est tout de même là dessus surtout que je voudrais m'exprimer. Non sans allusions un petit peu à la situation des religions par exemple dans le monde.
Mon expérience de la vie : une cinquantaine d'années de travail dans les pensées philosophiques. Beaucoup m’ont connu à travers le marxisme, à travers la pensée de Marx. J'ai beaucoup fréquenté les problèmes du développement dans la première étape de ces problèmes, c’est à dire les années 60, environ. Puis, j'ai beaucoup fréquenté l'église, la compagnie de Jésus dans le monde, pratiquement partout.
Personnellement, j'ai l'avantage, si je puis dire, de ne pas avoir été là ce matin, donc d'être tout à fait libre d'alléguer mes raisons d'espérer. Deux seulement. Là, vous me contraignez beaucoup parce que j'en dirais 10.
je suis certainement l’une de ces personnes qui ayant traversé le XXème siècle en a connu toute l'horreur à bien des égards.
Néanmoins, je vais vous dire que pour moi, l'une des raisons d'espérer aujourd'hui, ce sont des choses qui se sont passées voici peu de temps pendant ma vie dans ce XXème siècle. Cette expérience d’hier tout de même assez proche, cela encourage malgré tout le reste que nous pourrions longuement examiner et rebattre.
Oui, quoi par exemple ? C’est que ce siècle a été celui d'un extraordinaire relèvement de la condition de la femme. C'est que ce siècle a été celui de la décolonisation. Des événements, je crois. C'est qu'il y a eu quelque chose comme les droits civiques aux États Unis. Je n'en nomme pas plus, mais quand on revient sur ce temps terrible par ailleurs, on sait que l'humanité a été capable de grandes choses comme cela. Elle l'est encore.
Deuxième raison que j'alléguerai, c’est qu’ayant beaucoup fréquenté justement les philosophies, les religions, j'ai gagné un profond sentiment à savoir que l’on est de plus en plus capable (c'est peut être assez récent cela) dans les pensées philosophiques, dans les pensées religieuses de proclamer ensemble, de tenir ensemble un certain nombre de vérités pratiques, un certain nombre de droits de l'Homme très particulièrement. On est capable de tenir tout cela avec des justifications non unanimes, avec des justifications très diverses.
C'est quelque chose qu'avait souligné Jacques Maritain en son temps, au moment de la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme en 1948. Il a été contesté quelquefois pour cela, mais je crois que cette ferme affirmation que l'on peut s'entendre sur pas mal de choses pratiques qui établissent notre vie sociale commune, on peut s'entendre là dessus et pas moins qu'une Déclaration Universelle des Droits de l'Homme très détaillée et assez complète. Pas moins que cela, on peut s'entendre là dessus à partir de justifications profondes très diverses.
Pourquoi est ce que les hommes sont ainsi faits que nous ne soyons pas unanimes dans les raisons dernières ?
C'est sans doute notre limite, notre faiblesse, mais quand on en vient à prendre conscience ensemble de cette impuissance et de ces faiblesses, je crois que l'on grandit aussi en humanité commune et je pense qu'il y a beaucoup d'entre nous aujourd'hui très divers d'origines, de sources, très divers de justifications qui sont capables, je crois, de cette rencontre, de ce dialogue en humanité.
(Applaudissements.)
C'est important dans des enjeux où nous voyons bien que l'un des sept défis de Dialogues en Humanité était de sortir de la logique de guerres de civilisations, de chocs de civilisations pour aller vers du dialogue de civilisations. Sur une papillote lyonnaise, cette invention délicieuse de papillote où en plus de friandise, on a droit à un petit dessin, une petite phrase, il y avait cette phrase très forte qui disait : "nous avons assez de religions pour nous haïr, mais pas assez pour nous aimer". Je pense justement que l'un des enjeux des dialogues de civilisations, et cela vaut aussi bien pour les religions que pour les spiritualités, les sagesses agnostiques et athées, c'est effectivement cet art de faire œuvre de paix à partir des raisons dernières qui peuvent être différentes.
Chris Laroche, vous étiez là ce matin. Vous êtes proviseur du Lycée Doisneau à Vaulx en Velin.
Dans l'agora à laquelle j'ai eu la chance de participer sur la question de l’entreprise, on a beaucoup parlé de la distinction entre le travail et le métier et le fait que le métier, au sens fort du terme, était un ministère de l'humanité. En effet, le mot "métier" est né de la rencontre entre le "ministère", le "service" et le "mystère". Tout métier est un ministère mystérieux.
Vous, en tant proviseur, vous êtes vraiment au cœur du ministère de l'humanité, donc pouvez vous nous parler de vos raisons fondamentales d'espérer ?
bonjour les jeunes puisque vous êtes jeunes de cœur et d'esprit.
Je suis proviseur du Lycée Robert Doisneau à Vaulx en Velin qui est, je tiens à le préciser en remarque préliminaire, tout sauf une banlieue. Je voudrais profiter de l'audience qui m'est offerte aujourd'hui pour continuer mon combat contre ce terme. On ne parle pas de banlieue quand on parle, au hasard, d'Ecully, Saint Didier au Mont d'Or, etc. Vaulx en Velin, comme Saint Priest, comme Vénissieux, comme Décines, etc. sont des villes en émergence, mais des villes à part entière, des communes qui se développent.
Je suis donc proviseur d'un lycée général et technologique qui n'a que 10 ans d'existence. Ne me considérez pas comme une individualité, pensez qu'ils sont 700 derrière moi, élèves et personnels, et que mes collègues des deux lycées de Vénissieux, Lycée Marcel Sembat et Lycée Jacques Brel, pourraient être là à ma place et vous diraient très certainement les mêmes choses. Je tiens à insister là dessus. Ce dont je peux témoigner, c’est d’une expérience collective et de réalités qui ne sont certainement pas assez médiatisées, mais certainement pas de vitrines ou d'exception.
Ma première raison d'espérer très personnelle tient à l'actualité récente. Avec les chefs d'établissements dont je viens de parler et ceux de Vaulx en Velin, des collèges et des écoles en particulier, du lycée professionnel, nous étions aux premières loges pendant les semaines un peu agitées et très médiatisées que nous avons pu connaître. Ce qui nous a frappés, ce qui m'a vraiment marquée, c'est le calme de nos établissements scolaires.
Je trouve que c'est très fort de sens. Les écoles, les collèges et les lycées sont restés particulièrement paisibles, particulièrement dans ces territoires en émergence dont je parle où vivent tant de personnes défavorisées. Cela dit quelque chose du sens que l’école peut encore avoir et nos établissements ne sont pas habituellement des pétaudières épouvantables.
Ceci dit, nous avons senti une grande gravité chez nos élèves et aucun ne s'est livré à des prédations. Cela, c’était vraiment ce qui m’habitait personnellement. J'ai dit en arrivant dans l'atelier que ce matin, j'étais, par exemple, très portée par ce que j'avais vu en quittant le lycée où à 9 heures, étaient arrivées comme tous les samedis matins des élèves qui venaient non pas parce qu’il y a des cours, mais parce que le lycée est ouvert à ceux qui veulent venir travailler volontairement pour être ensemble au milieu des livres et pour s’entraider, travailler en groupe entre eux d’abord avant de demander du soutien.
Il y a donc tout cela de réalité très forte de l'école aujourd'hui autour de moi qui est pour moi une raison d'espérer.
La deuxième, je l'ai sentie dans l'atelier où Abd Al Malik était avec moi tout à l'heure. J'y ai vu passer la notion très forte de métissage. Que ce soit le métissage du travail des équipes, des échanges, des expériences, le métissage des origines, le métissage des couleurs de peau. Je travaille dans un territoire où, je tiens à vous en rappeler quelques caractéristiques, il y 40 % de chômage, 65 % de logement social, des dizaines d'origines culturelles et ethniques différentes. Je n'emploierai certainement pas le terme "racial", mais celui "d'origines ethniques". Ceci dit, nos élèves sont à 90 % d’abord des citoyens français comme vous et moi et je trouve d'ailleurs cette salle bien homogène comme couleur moyenne de peau. Cela me change de mon vécu.
(Rires.)
Ces réalités du métissage dans ces territoires qui bougent très vite en ce moment, je les trouve déterminantes, fortes de sens et d'espoir pour l'avenir de notre société et j'ai retrouvé cela à travers les débats de cette agora qui ont été plus, disons, dans la confrontation que dans le conflit, mais dans pas mal d'échanges forts, animés et métissés aussi. Je pense donc que c'est un terme essentiel pour l'avenir de notre société et pour moi, le fait que cette notion soit de plus en plus acceptée alors qu'elle a fait si longtemps très peur, que l'on ne voulait pas mélanger les identités, c'est à mon avis une raison très forte d'espérer pour la société française et sa richesse future.
(Applaudissements.)
Je ressens fortement ce que vous dites. J'habite dans une cité de la banlieue parisienne à Nanterre et je sais, par exemple, que face à tous les cas de racisme qui montent, la meilleure réponse que l'on ait pu apporter est d'organiser par exemple des repas "saveurs du monde", c’est à dire faire comprendre à quel point le métissage que vous évoquez est une ressource absolument fondamentale. Servi face à toutes les régressions émotionnelles qui viennent aujourd’hui du creusement des inégalités sociales, on ne combat pas les régressions émotionnelles simplement par de la critique rationnelle. Il faut construire des émotions positives et l'une d'entre elles est justement de vivre l'extraordinaire valeur de la diversité du monde dans nos propres cités.
Abd Al Malik que beaucoup connaissent, auteur, compositeur, écrivain, qui était aussi dans cette agora, et donc il ne s'agit pas de restituer cet atelier, mais vous même, aussi bien à partir de l'agora qu'à partir de votre propre vécu, sensibilité, expérience, comment est ce que vous réagissez ?
J'ai envie de dire deux choses. Déjà par rapport aux débats de ce matin, ce que j'ai trouvé porteurs d'espoir, c'est que j'ai entendu des personnes qui sont sur le terrain et qui font vraiment avancer les choses et qui font avancer les choses, mais par rapport à l'école. Pour moi, c’est particulièrement important parce que c'est l'école, en grande partie, qui a fait aujourd'hui de moi finalement l'homme que je suis.
Bien sûr, il y a eu cette idée de confrontations, etc., mais ce qui est bien et fort, c’est que j'ai vu des femmes et des hommes de bonne volonté qui, au quotidien, font avancer les choses avec l'outil du savoir. Je pense que c'est vraiment important et donc personnellement, j'ai juste envie de rendre hommage à ces femmes et à ces hommes, dont Mme Laroche, vraiment pour cela. C'est la première des choses.
La deuxième chose est que j'ai envie de vous parler en fait, à vous tous. J'ai envie de vous dire que moi, je peux sembler être un cliché. Je suis noir, je viens d'un quartier que l'on dit "difficile". Moi, je dis "vivant". Je suis musulman et je suis rappeur. Si vous voulez, tout cela pourrait faire de moi quelqu'un de très suspect finalement.
(Rires.)
Cependant, j'ai aussi envie de vous dire que la France d'aujourd'hui, comme le monde d'aujourd'hui, n'est plus la France d’hier, comme le monde d’hier. Les choses ont changé et j'ai envie de vous dire que ces identités là sont les miennes, mais je suis heureux de dire aussi que je suis Français et que j'aime mon pays.
J'ai envie de vous dire aussi que je suis heureux d'être dans un pays dont la devise est "liberté, égalité, fraternité". Je suis heureux d'être dans un pays qui, par des principes laïques, républicains, démocrates, nous donne les moyens de vivre tous ensemble avec nos différences, avec nos particularités et d'être en cela dans une espèce de grand projet commun et de nous donner la main et d'avancer ensemble.
J'ai envie de vous dire que l'Islam que je vis, c’est quelque chose que je vis dans mon intimité, quelque chose qui me permet, comment dire… C’est avant tout comme le judaïsme finalement, le christianisme, comme les autres spiritualités qui ne sont pas nécessairement religieuses, c'est avant tout une expérience d'amour, quelque chose qui me fait dire que non seulement j'ai besoin de l'autre pour être moi, mais que je suis l'autre et que la France me donne les moyens justement par ses principes démocrates, laïques et républicains, me permet justement d'être moi en entier et de partager avec l'autre différent de moi.
J'ai envie de vous dire que dans ces quartiers que l'on dit "difficiles", qui font peur, il y a une majorité de personnes qui sont comme moi. Des personnes finalement qui, certes, sont différentes, mais qui ont envie de participer avec vous tous au dynamisme de notre pays.
J'ai envie de dire que l'outil fonctionne parfaitement bien. Après, ce n'est pas parce que celui qui tient l'outil peut être maladroit, cela ne remet pas en cause l'outil, cela ne remet pas en cause ce qu’est notre pays et c'est vraiment ce que j'ai envie de dire ici.
Pour moi, c'est cela l'espoir et l'espoir, c'est de dire que la France, telle que nous pouvons la lire sur ses principes (je parlais de liberté, d'égalité et de fraternité), sur des principes républicains, démocrates, laïques, finalement reste encore à faire. Je pense et je suis convaincu qu'à partir du moment où l'on aura compris que ces personnes qui viennent de ces quartiers font partie aussi, sont composantes entières de ce pays et se sentent Français aussi et qu'elles s'expriment comme elles peuvent et que même si parfois, c'est difficile, et nous avons pu le voir avec ces récents événements, ce n'est qu'une période transitoire. Toute période transitoire est toujours difficile, mais elle est aussi transitoire et passagère. J'ai envie de croire et je crois qu'ensemble, nous pourrons vraiment faire avancer les choses et vivre justement dans ce pays qui est finalement arc en ciel et qui est porteur finalement de tant d'espoirs.
J'ai envie de vous dire cela en tant que jeune noir, rappeur, qui vient d'un quartier difficile, qui est musulman, mais qui se sent avant tout homme, qui vous parle en tant que citoyen et que derrière tout cela, finalement, nous sommes juste des femmes et des hommes avec un même cœur qui bat et c'est essentiel d'avancer ensemble comme cela.
(Applaudissements.)
qui sont d’ailleurs aussi celles du drapeau pace.
Monsieur Klein que je connais bien, ancien Président du CRIF, comment vous, à partir de votre propre tradition, vivez vous cette couleur d'arc en ciel ?
Plusieurs raisons d'espérer.
La première, la plus évidente en ce qui me concerne personnellement, c'est que je suis né en 1920, que je suis ici cet après midi avec vous et que j'espère pouvoir encore, pendant un certain nombre d'années, être parmi vous.
(Rires.)
Évidemment, cela ne va pas chercher très loin et je souhaite à tous ceux qui sont dans cette salle d'atteindre le même âge et de continuer non pas simplement à vivre, mais à espérer et à espérer pouvoir faire quelque chose.
La deuxième raison que j'ai d'espérer, c'est que j'ai été élevé, j’allais dire, depuis des siècles dans l'idée que l'espérance, c'était la vie même. Ce n'est pas seulement le moteur de la vie, c'est le sens même de la vie. Il n'y a aucun sens à notre vie si nous n'espérons pas. Le problème est de savoir ce que nous espérons.
Ce matin, au cours des débats que nous avons eus sur le sens du progrès, les bienfaits du progrès, les progrès du progrès, si je puis dire, j'ai beaucoup apprécié le fait que, par des approches différentes, parfois peut être un peu contradictoires, nous sommes arrivés à nous donner le sentiment que nous avions les mêmes raisons de penser que le progrès existait, qu'il y avait des raisons très profondes de penser et d'espérer que les choses, petit à petit, par étape, nous apporteraient mieux que le passé.
Le fait que l'on puisse, justement à partir d'approches différentes, à partir d'idéologies parfois différentes, mais par la reconnaissance de valeurs communes, espérer est pour moi un fait important.
Ce que nous venons d'entendre de la part de ce jeune homme, ce cri qu'il nous lance, cet appel qui s'adresse à nous venant de lui est fondamental. Il est fondamental dans une société où trop souvent, les affrontements se font dans la méconnaissance de l'autre et dans l'attribution à l'autre de sentiments qu'on lui prête et qu'on lui prête parce que cela nous arrange quelque part.
Je crois que l'espérance, le désir d'espérer que nous avons doit nous conduire avant tout à nous considérer (c’est ce que j'ai essayé de répéter ce matin) comme étant chacun d'entre nous totalement responsable dans sa manière d'agir et de penser de l'avenir de tous. Nous sommes à tout moment responsables de nous mêmes et responsables de l'autre, responsables de tous les autres. C'est le message de ce matin et c'est celui que je voudrais transmettre cet après midi.
Merci.
(Applaudissements.)
Je crois que nous voyons à travers nos échanges que la question des contradictions, voire des confrontations, que nous évoquions aussi bien avec Mme Laroche que M. Malik, ne doit absolument pas nous faire peur.
Construire du conflit, c'est une alternative à la violence. De la même façon que dans un débat, construire des désaccords est une alternative aux malentendus et aux procès d'intention. Le propre de la qualité démocratique est effectivement d'être capable de construire un certain nombre de différences, de divergences. Quand nous parlions avec Corinne Lepage tout à l'heure, elle me disait : "de toute façon, nous sommes confrontés à de tels défis que, quelle que soit la force de nos convictions, l'idée qu'après tout nous pouvons nous tromper et par conséquent, la curiosité à l'égard de la conviction ou de l'opinion d'autrui est aujourd'hui devenue une ressource".
Madame Lepage, comment, dans ce débat, dans cet échange, vous même vous ressentez vos propres raisons d'espérer ?
Je dirais que je les prendrai dans l'ambivalence même de ce qui est à la source de nos raisons de désespérer. C'est à dire l'homme et le progrès. L'homme d'abord. Je crois qu'il y a au fond de chacun d'entre nous et puis, c'est vrai, en fonction des individus, des tendances, je dirais, heureusement très lourdes que sont la faculté de révolte, Christiane Taubira le disait tout à l'heure. La faculté de révolte devant ce qui est insupportable, injuste, innommable et qui reste et qui demeure et ce, quelles que soient les époques, quels que soient les âges. Je crois que c'est quelque chose d'extrêmement important : ne jamais accepter comme définitif et acquis ce qui ne doit pas l’être.
La seconde chose est que s'il y a au fond de beaucoup d'entre nous et de beaucoup d'individus, beaucoup d'individualisme, d'égoïsme, pour certain une irresponsabilité absolument totale, un goût du lucre invétéré, il y a aussi une immense générosité, un besoin de l'autre, le sens de la responsabilité et, peut être au delà de tout, un instinct de conservation qui fait que lorsque la crise apparaît comme trop grave, c'est cet instinct de conservation qui finit quelque part heureusement par l'emporter et ramener un peu au bon sens.
Je dirais que mes raisons d'espérer sont précisément dans tout cela qui est au fond même de l'être humain et qui l'oblige à se dépasser et à pouvoir se dépasser.
C’est ce qui conduit aujourd'hui à ce renouveau de la société civile, à la puissance, à mon avis encore trop faible, des organisations non gouvernementales qui apportent, précisément dans un monde gouverné par l'économie, l’économisme et le court termisme, une dimension dont l'homme a incontestablement et inévitablement et, je dirais, heureusement besoin.
La seconde raison d'espérer est dans le progrès. C'est Jonas qui écrivait dans un petit livre qui s'appelait, je crois, "l'avenir de l'humanité", cette phrase qui me semble marquée du sceau du bon sens disant que nous étions "des géants technologiques et des nains éthiques".
L'homme, c'est l'œil, la main et le cerveau.
La main, c'est l'outil, et c'est toute la technologie. L'œil, c'est la vue et toute l'esthétique. Le cerveau, c'est la réflexion, toute la pensée, la religion, la croyance.
Ce XXème siècle a vu un hyperdéveloppement de la main, c'est à dire de la technique, et je ne dirais pas un sous développement, ce serait inexact et présomptueux de ma part, mais disons un développement beaucoup plus maigre de la faculté de comprendre, d'analyser ce nouveau monde qui se crée et l'éthique indispensable qui aurait dû croître en proportion.
Je dirais que ma faculté d'espérer est celle de croire que nous allons être capables d'améliorer notre pensée même, notre représentation du progrès et que nous allons être capables non plus seulement de pouvoir, mais également de vouloir car c'est la volonté qui bien souvent manque quand les capacités techniques permettent de faire des choses qu'il vaudrait mieux éviter de faire. Si nous étions capables effectivement de repenser notre progrès technologique pour le mettre au service de l'humanité et non pas pour le développer contre l'humanité, comme c'est trop souvent le cas que ce soit dans les domaines nucléaires, que ce soit dans des domaines du vivant par exemple et beaucoup d'exemples pourraient être donnés, je pense alors que ce progrès deviendrait une solution pour l'humanité et non pas seulement comme il l'est aujourd'hui… Il est parfois une solution pour l’humanité, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, mais il est aussi un des problèmes majeurs de l'humanité.
Si nous sommes capables au cours du XXIème siècle, et je dirais que le plus tôt serait le mieux, de repenser le progrès et de l’adapter réellement aux besoins de l'humanité, je pense alors que là, nous avons quelques raisons d'espérer d’en sortir.
(Applaudissements.)
que l'un des paradoxes est que nous sommes dans des sociétés qui sont obsédées par la communication et par les technologies dites de communication, et qui, dans le même temps, ont poussé très loin une triple rupture de communication. La rupture de communication avec une nature chosifiée, la rupture de communication avec autrui, autrui étant considéré comme un rival permanent, et la rupture de communication avec soi même, le manque de sérénité, d'intériorité, et que nous avons bien besoin d'avoir des technologies de communication fondamentales, des technologies sapientiales ou spirituelles pour nous aider à rétablir cette triple communication avec le cosmos, avec autrui et avec nous mêmes.
Monsieur Brachet, vous êtes Directeur du Forum des Réfugiés, donc vous êtes sur un terrain où les raisons de désespérer doivent souvent vous prendre à la gorge et en même temps, je sais que la nature même de votre combat, et des personnes avec lesquelles vous le menez en solidarité, vous conduit à exprimer aussi des formes positives sur la capacité pour les collectivités humaines de grandir en solidarité.
Ainsi, pouvez vous nous apporter votre témoignage ?
Je suis assez pragmatique, c’est à dire que je pense que les raisons d'espérer il faut les inscrire dans l'expérience du possible.
J'en ai deux, puisque l'on m'en a demandé deux. Une qui est purement locale. Cette expérience sur Lyon qui m'a montré au fond sur 15 ans qu'il est possible, tenez vous bien, d'accueillir dans l'agglomération lyonnaise depuis 1990 presque 25 000 demandeurs d'asile au rythme de 200 à 500 par mois. Il est possible de passer de 60 places d'hébergement à 2 500. Il est possible de consacrer les moyens économiques pour réaliser un million de nuits d'hébergement dans les 55 communes de l'agglomération lyonnaise, sachant que nous étions partis de pratiquement rien. C’est donc possible.
Je dirais que dans les années 80, il y avait des raisons pour que des réfugiés viennent et nous n'étions pas équipés. Puis, nous avons rendu possible, les uns avec les autres évidemment, ces moyens supplémentaires considérables et quelquefois enviés.
Parallèlement, je dirais que dans ce possible, comme cela a un petit peu débordé sur toutes les communes, j'ai pu discuter avec les Maires, les administrations d'à peu près toutes les communes, de droite, de gauche, de tendances très différentes et dans la discussion, m'apercevoir que je pouvais me faire écouter aussi bien du Maire de Vaulx en Velin qui avait beaucoup de problèmes et chez qui l’on a ouvert 110 places d'accueil que du Maire de Dardilly qui n’est pas de la même tendance où l’on en a mis 200 dans un hôtel à côté de chez lui, du Maire du IIème qui n'est pas de la majorité de la mairie centrale et que j'ai fait patienter pendant trois ans parce que cela débordait un peu sur la place Carnot, etc. Je trouve que c'est une leçon politique que d'avoir expérimenté qu'il était possible d’en accueillir au rythme des arrivées et qu'il était possible de discuter avec quasiment tout le monde sans que chacun ait sorti une mitrailleuse, sans qu'il y ait eu des cocktails molotov et sans que l’on ait tiré sur les personnes qui arrivaient car c'était à quoi nous pensions. Pour moi, c'est donc une grande leçon.
La deuxième est que nous avons été peut être un peu aveuglés pendant ces années là par ce qui a été la faiblesse de l'Europe, par Sarajevo, ville olympique, entrée en barbarie. Alger, tout près de nous, un monde qui se détraque et une Europe qui n'y croit plus.
Cela aurait pu servir de fond de scène à une vision ultra pessimiste et nous avons des raisons de s'inquiéter de cette tendance là, mais nous avons quand même eu, rappelez vous, voici quelques semaines, ce rapport absolument étonnant du groupe d'analyse des crises internationales qui nous a appris quand même, et c'est le deuxième champ du possible, que la société internationale, ces dernières décennies, avait baissé, réussi à entreprendre cette action commune qui avait diminué les guerres de 40 %, les génocides de 20 %, qui fait qu'une guerre qui faisait 68 000 morts n'en fait plus que 600 et qui fait que le nombre de démocraties a été multiplié par quatre.
Par conséquent, ces indicateurs du possible dont on doit d'ailleurs la possibilité (puisque c'est le mot auquel je tiens : "qu’est ce qui est possible ?") largement aux instances internationales décriées, critiquées, contestées, quelque fois même calamiteuses ici ou là et cependant, cette tendance s'est affichée et ce résultat est obtenu.
On régule mieux les choses sur le plan des guerres et des crises internationales aujourd'hui qu'hier. Par conséquent, il n'y a pas de raison que l'on ne fasse pas de progrès encore, même s’il y a d'énormes faiblesses et si peut être même les faiblesses sont maintenant plus visibles au cœur de chez nous et peut être moins en grande périphérie. Bref, pour moi, c'est une source d'espérance de voir émerger au fond déjà le bénéfice d'une certaine gouvernance mondiale.
(Applaudissements.)
Nous allons maintenant entrer dans un deuxième temps d'échanges avec vous mêmes. Évidemment, tout le monde n'aura pas la possibilité d'intervenir, mais nous dégustons chaque fois à travers les expériences, les paroles de quelques uns des saveurs d'humanité.
Je vous demanderai donc de respecter la consigne comme l'ont fait nos premiers intervenants, c'est à dire d'être brefs et de pouvoir exprimer vous mêmes soit éventuellement des questions à nos passeurs, soit vos propres raisons d'espérer.
Je voudrais commencer cet échange en demandant à Pierre de Locht qui est un expert en humanité… Nous sommes tous des "sachants" en humanité, mais vous même avez une expérience humaine particulièrement riche, si vous voulez bien commencer d'introduire cet échange.
Ma première raison d'espérer est qu'il me semble qu'il y a aujourd'hui des prises de conscience importantes que nous n'avions pas voici 30 ou 40 ans. Cela paraissait tout naturel, on ne se rendait pas compte que l'on détériorait la nature. On ne se rendait pas compte que le colonialisme était inacceptable, que la torture, que la mise à mort n'étaient pas acceptables. Tout ce dont nous souffrons aujourd'hui est tout ce qui nous paraît inadmissible et n'écartons pas cela trop vite. Au contraire, cela nous montre que nous avons la conscience qu'il y a dans l'humain autre chose et que l'on est fait pour beaucoup plus.
Je trouve qu'il y a là un stimulant tout à fait nouveau par rapport à la situation de voici une ou deux décennies.
Ma deuxième raison d'espérer est que je vieillis, je suis né en 1916 et plus je vieillis, plus je m'étonne d'être vivant. Je trouve que c'est extraordinaire d'être vivant, d'avoir la chance d'avoir gardé suffisamment de conscience. Ce bonheur d'exister me paraît capital et c'est d'abord en nous que l'optimisme par rapport à l'avenir doit s'engendrer. Si nous avions davantage le bonheur d'exister, alors nous n'aurions plus peur d'accueillir les différences qui sont riches et richesses pour nous.
Je voudrais simplement rappeler en terminant, je l’ai fait ce matin, cette parole du Pape Jean XXIII : "les pessimistes n'ont jamais rien construit".
(Applaudissements.)
Qui souhaite intervenir ?
Jacques Toledano, vous vous présentez rapidement.
Débats et Dossiers pour le Développement Durable et des Amis du Monde Diplomatique voilà encore quelques mois.
Ce matin, j'ai participé à l'atelier 1 sur les raisons d'espérer. Je pense qu'il était sorti quand même une chose et je crois qu'en même temps, il faudrait qu'à la fin de cette journée, nous sortions aussi avec les deux idées qui pourraient potentiellement marquer notre siècle, qui nous donneraient un jalon sur lequel nous devrons continuer à militer pour corriger nos défauts.
Ce qui est sorti, c'est quand même, je crois, que l’on a compris, que l’on comprend un peu mieux ce qu’est la globalisation. Les problèmes environnementaux, la pauvreté ne peuvent pas être traités sous un angle uniquement local.
Seule, la démocratie permet réellement de partager la compréhension ou l'approche de ces éléments.
Je crois qu’il n'existe aucune personne isolée, malgré son extrême intelligence, capable de nous communiquer la solution.
Il faut être là, ensemble, nous approprier ces connaissances et essayer de mieux les faire partager parce que c'est la seule chose qui permettra effectivement d'avancer. Personnellement, j'en suis de plus en plus persuadé et cela, ne fût ce que pour comprendre une deuxième chose. Lorsque l'on a compris ces informations, ces globalités, on ne peut pas avancer sans partager.
Chaque fois, quand on s'écarte du partage, on le voit quelque temps après, la violence émerge. Je crois que profondément, dans chacun de nos instincts, nous ne supportons plus ou de moins en moins les inégalités.
Merci.
(Applaudissements.)
de l'intelligence citoyenne dont Christiane Taubira nous parlait tout à l'heure.
D'autres interventions ?
je suis Camerounaise et j'aimerais témoigner pour des personnes de là bas. "Là bas", cela veut dire en Afrique.
Les solidarités que nous faisons ensemble ici ont des impacts là bas et cela représente tout un pan qui nous donne des raisons d'espérer.
Avec l'association Aquassistance qui est composée de professionnels de l'eau, je participe à l’accès à l'eau potable dans les villages au Cameroun. Je vous assure que là bas, il y a toute une prise de conscience qui se fait aussi. Les erreurs du passé, nous les avons commises ensemble, et là bas, c'est maintenant aussi ensemble que nous essayons de les réparer et de faire de nouvelles réorientations. Cela produit des effets et des résultats qui donnent des raisons véritables d'espérer.
J'ai promis à la personne qui a prononcé ces mots de les répéter partout où je serais avec des Français. C'est un responsable du Comité de l'eau qui, l'été dernier, lorsque nous avons fait la fête de l'eau a dit ceci : "Merci d'abord à Aquassistance, merci à tous les Français qui nous ont sauvés de la mort que l'on buvait en nous offrant une véritable source Vittel".
Merci.
(Rires.)
(Applaudissements.)
Madame, allez y, présentez vous.
je suis professeur des collèges et je voudrais donner mes raisons d'espérer. Je reprends un peu ce qu'ont dit Mme Laroche et M. Malik.
Je trouve qu'il y a beaucoup de raisons d'espérer dans la jeunesse. Je suis vraiment toujours émerveillée de voir nos jeunes qui vont prendre la relève, qui ont plein d'idées et qui nous préparent un monde de demain, qui ont déjà pris je ne sais combien de responsabilités, qui ont pris conscience de tout ce qui se passe. Ainsi, la première raison d'espérer, ce sont nos enfants.
Ma deuxième raison d'espérer est que je vois aussi que de plus en plus autour de moi, avec tout ce matérialisme dans lequel nous avons été plongés, les personnes ont besoin d'une spiritualité qu'elle soit religieuse ou non. Un homme, ce n'est pas seulement quelqu'un qui s'achète des choses, qui mange, mais c’est aussi une personne qui va trouver dans la spiritualité une raison d'aimer autour de lui et c'est cela peut être qui va nous permettre de nous en sortir.
(Applaudissements.)
Lors d'une précédente session de Dialogues en Humanité, Catherine Dolto disait : "nous ne sommes pas seulement des mammifères consommants". Cela rejoint bien votre exigence.
Monsieur, allez y.
ancien Président National du CCFD, Président actuel de l'association des lecteurs de La Vie, administrateur de Forum Réfugiés, entre autres.
Ma raison d'espérer est qu'il me semble que nous sommes en train d'assister à la difficile, lente, balbutiante, mais réelle émergence d'une citoyenneté planétaire et à la prise de conscience active que nous sommes tous interdépendants les uns des autres et que si l'on veut que la vie soit possible sur terre demain, il faudra peut être changer un certain nombre de choses. Je suis frappé par la diffusion de cette conscience non seulement chez nous, mais aussi dans les pays du monde où j'ai l'occasion d'aller assez régulièrement.
Il me semble que cette conscience d’une citoyenneté planétaire est le préalable en route de l'émergence d'une solidarité vraiment planétaire. Je crois que les forums sociaux mondiaux, malgré leurs limites, sont de grands moments où s'exprime cette solidarité.
Malgré tout cela, oui, je crois qu'il y a des raisons d'espérer.
(Applaudissements.)
je suis le Président de la CIMADE à Clermont Ferrand.
Mes deux raisons d'espérer sont déjà des réunions comme celle d’aujourd’hui parce que l’on se sent beaucoup moins seul. On se dit que l'on n'est pas tout seul à avoir un certain nombre d'idées humanistes.
Ma première raison d’espérer, ce sont donc les réunions comme aujourd'hui qui permettent aux personnes qui partagent les mêmes valeurs humanistes de se rencontrer, de partager et d’exposer un certain nombre de questions. Justement, qu’allons nous faire de ce monde ?
J'ai une petite expérience parce que je n'ai que 30 ans, mais on peut s’apercevoir dans le cours de l'histoire que les espérances étaient portées par de grands mouvements déjà structurés intellectuellement, qui avaient déjà des outils politiques, etc. Aujourd'hui, nous avons l'impression que c'est à nous de tout construire. Nous avons donc un espace de créativité qui est énorme et finalement, je pense que cela risque d'être plus dur, plus difficile, mais je crois que ce sera certainement plus riche et plus conforme à la liberté et à la responsabilité de l'être humain.
Ma deuxième raison d'espérer est la force des valeurs humanistes justement parce que cela fait 500 ans que nous les travaillons. Elles sont toujours là, elles nous font toujours marcher, c'est toujours notre moteur. L'histoire leur a donné raison. Je pense donc que malgré tous les mécontentements que nous pouvons recevoir, nous savons que dans ces valeurs là, nous trouverons toujours notre moteur et toujours des idées créatrices.
(Applaudissements.)
D'autres interventions ?
Monsieur, allez y.
Personnellement, j'ai deux raisons effectivement d'espérer. D'abord, il existe une solution transcendant le divin vers l'humain. Je voudrais simplement dire que je suis actuellement en retraite, mais je suis un ancien concepteur en machines spéciales, donc ce n'est pas du baratin. Je suis effectivement apte à aller au bout des problèmes.
C'est ma première solution. Je suis convaincu que cette solution effectivement transcende et je voudrais rejoindre… (?) sur cette transcendance afin de la rappeler sur le plan des forces physiques. Nous avons une résultante qui, politiquement, nous mène droit dans le mur, c’est vrai, mais si notre regard change et notre regard changeant, avec un regard unique en fonction du divin, nous irons effectivement tous dans une direction qui ne sera plus la volonté de l'humain, mais du divin.
Étant motard, il est vrai que l’on conduit par le regard et c'est vrai que même dans des tournants en épingle à cheveux, effectivement, la moto va peut être parer, mais notre regard allant sur une droite extrême, on tournera à droite ou à gauche, etc.
Ma deuxième raison d'espérer est qu’il est vrai que cette solution déculpabilise par son application tous acteurs et spectateurs de cette solution.
Monsieur, allez y.
École Normale Supérieure Lettres à Lyon, également au Comité de la revue des Temps Modernes et de la revue Sens Public, revue électronique.
Les deux raisons que je voudrais dire rejoignent une partie de celles qui ont été dites. Pour la première, puisque certains parmi les anciens présents dans la salle se sont exprimés en parlant du recul que leur donnait l'expérience, je voudrais dire que l'une des premières raisons d'espérer est que nous sommes sortis du XXème siècle en Europe avec une conscience historique beaucoup plus forte que celle des générations qui nous ont précédés. Cette conscience historique, cette conscience des erreurs du XXème siècle et des désastres auxquels elles ont abouti me paraît paradoxalement être l'une des raisons d'espérer puisque la conscience européenne est aujourd'hui une conscience instruite des dangers, des massacres et des violences que nous avons nous mêmes commis voici peu de temps.
Ainsi, première raison d'espérer, la transmission historique et la réflexion commune qui précisément garantissent à la réflexion humaniste d'avoir un socle réaliste et de ne pas être simplement utopique.
Deuxième raison d'espérer plutôt du côté de la jeunesse, comme cela a aussi été dit, et je pense tout particulièrement à la capacité qui, internationalement, s'est développée depuis quelques années autour des communautés fédérées par les réseaux Internet. Qu'il s'agisse de publications, d'échanges, de forums, le travail en plusieurs langues dans des réseaux auxquels il se trouve que je contribue, mais nous sommes assez nombreux, permet, je crois, de penser aujourd’hui que, comme le disait Madame Zidi (?) tout à l'heure, les consciences dans les différents lieux du monde évoluent peut être pour la première fois en pouvant vérifier de manière permanente à minimiser les écarts de réflexion qui peuvent exister entre différentes communautés en différents lieux du monde. Quand on voyage, je crois qu’effectivement, on se rend compte que les mêmes questions sont posées parfois dans des termes un peu différents et que les dialogues sont aujourd'hui beaucoup plus approfondis parce qu'ils peuvent être mieux préparés. L'échange pouvant se poursuivre et pouvant commencer aussi avant les rencontres.
Voilà une raison du passé, une raison de l'avenir.
(Applaudissements.)
On sent bien à travers nos échanges que nos raisons d'espérer sont tout sauf une façon de récuser la lucidité sur l'état du monde et même qu’à certains égards, la conscience du tragique est un élément moteur des raisons qui nous conduisent à choisir au contraire la voie d'une humanité qui est capable de grandir plutôt que de s'autodétruire.
mais en tout cas deux plus particulières.
D'abord, la raison d'espérer est la possibilité de pouvoir échanger avec tout le monde, de pouvoir se ressourcer aussi. En même temps, j’ai envie de poser la question : pour les personnes qui vivent vraiment dans la souffrance, qui n'ont pas l'accès à tous les droits, qui n'ont pas de logement, pas d'emploi, dont les enfants n'arrivent pas à avoir tous les moyens, quand elles ne peuvent pas les aider dans leur parcours scolaire, etc. qu'elles peuvent être pour elles leurs deux raisons d'espérer ? Je me pose franchement des questions. C'est une chose.
Sinon, par rapport à l'intervention sur la mixité qu’il pouvait y avoir dans la salle, qui n'était peut être pas très représentative de la mixité que l'on voit dans les quartiers, je voudrais simplement dire que cela ne s'affiche pas forcément sur les visages. Personnellement, je suis Française d'origine algérienne, j’ai grandi dans un quartier et ce n’est pas affiché. Je pense qu’il y a d'autres personnes qui doivent être dans ce cas. On pourrait effectivement avoir envie que plus de jeunes soient dans la salle, mais il serait intéressant de voir comment ce travail peut se démultiplier dans les quartiers ensuite. J'ai des raisons d'espérer que ce travail puisse se faire.
En tout cas, ce qui est certain, je regarde rapidement la salle, mais je crois que nous sommes à peu près à parité. Beaucoup de femmes sont présentes. L’une de mes raisons d'espérer est que les femmes soient encore plus présentes et actives dans les lieux où l'on peut faire avancer les choses et non pas uniquement dans le quotidien.
(Applaudissements.)
Je donne encore la parole à une personne, en l’occurrence Laurent… (?). Je demanderai ensuite à nos passeurs de réagir à un certain nombre d’éléments et je redonnerai la parole à la salle.
Personnellement, je suis donc plus particulièrement impliqué dans le cadre de l'économie du développement solidaire sur le plan associatif. En regardant un peu et en étant en lien avec des associations ou des démarches dans plusieurs territoires, j'ai envie de répéter ce que certains constatent déjà. J'ai envie de parler de cet appétit démocratique qui se développe, qui fait que beaucoup de personnes ont envie d'être impliquées, de ne pas se laisser faire, de dire leurs mots, d'être partie prenante que ce soit sur des choses qui les concernent très localement ou voire, plus largement. Je pense que c'est quelque chose dont nous avons un peu vu l'expression sur des questions très globales au moment du débat sur la constitution européenne. Parce qu’il y a vraiment eu un débat citoyen très large qui a pris peut être le complément ou le pendant d'un débat peut être formel ou institutionnel qui, lui, ne l'était peut être pas autant. C'est donc une première raison d'espérer devant la complexité dans laquelle nous sommes.
La deuxième, par rapport aux domaines qui ont été évoqués ici que l’on réfère un peu à l'univers de l'économie solidaire, est de se dire qu’il y a quand même beaucoup de personnes qui, à travers des réalisations très concrètes, trouvent d'autres manières d'échanger que ce soit par d’autres formes que celles uniquement monétaires, que ce soit par les échanges mutuels, par la mutualisation des savoirs, par l'échange, par le don, par la convivialité. Je constate qu'il y a énormément de réalisations qui mobilisent des échanges, des rencontres localement et qui ouvrent un autre espace. La difficulté peut être est que pour l'instant, cela ne se retraduit pas beaucoup dans ce qui transparaît de façon très institutionnelle.
(Applaudissements.)
Je sens une appétence très forte à intervenir, je donne alors encore la parole.
Je suis impliqué dans le champ du handicap. J’ai beaucoup de raisons d’espérer quand on connaît les évolutions techniques, médicales et autres, mais je m’interroge quand même sur l’évolution des autres… (?), et notamment chez nous en France, quand on voit la difficulté de considérer comme égale une personne handicapée, malade ou trop âgée. Là, il y a une question fondamentale pour notre humanité.
(Applaudissements.)
Christiane Taubira, nous évoquions l'appétit démocratique et je pensais à ce que vous disiez à propos de la culture de l'agora. Comme vous disiez tout à l'heure que vous aviez bien d'autres raisons d'espérer que les deux que vous nous avez déjà communiquées, j'ai envie de vous redonner la parole parce que de ce fait, vous nous avez mis en appétit.
Je ne sais pas depuis combien de temps, nous sommes ensemble, mais cela me paraît très peu de temps tellement cela a été riche. Je dois dire que la salle elle même, en tout cas, vous, les personnes constituant l'assistance, vous êtes une raison d'espérer parce que votre présence déjà est une raison d'espérer compte tenu de la nature de la manifestation. Je suppose qu’on vous l’a expliqué comme à moi, c’est à dire qu’avec les Dialogues en Humanité, nous allons voir comment on peut non pas affirmer des choses, mais poser des questions, s'interroger. Autrement dit, vous êtes venus en sachant que personne n'allait vous délivrer ni des recettes, ni surtout des postulats et pourtant, vous êtes massivement mobilisés. Vous êtes venus comme je le disais ce matin en sachant très clairement la règle du jeu, c'est que vous étiez appelés à donner plus encore qu'à recevoir. Vous êtes là nombreux et en vous entendant ce matin et cet après midi, je me rends compte qu’effectivement, vous avez plus à donner encore qu'à recevoir. Pour une personne comme moi qui sais à quel point on peut compter sur l'énergie, sur la créativité de ceux qui ne sont pas dans les instances de décision justement, de ceux qui n'ont pas constamment la parole, c'est une très forte raison d'espérer.
Tout à l'heure, je vous disais : s'il vous plaît, ne laissez pas gaspiller ce que représente la France dans le monde. Ce n'est pas une parole de courtoisie à votre égard. Sincèrement. J'ai beaucoup voyagé et je connais la puissance libératrice de l'espérance. Je sais à quel point lorsque les personnes ont des raisons de croire, d'espérer, de savoir qu'elles peuvent changer les choses, je sais à quel point elles deviennent ingénieuses, à quel point elles deviennent inépuisables, à quel point elles deviennent humaines et fraternelles. L'espérance est quelque chose d'absolument extraordinaire.
Je vais vous dire très rapidement comment j'ai vécu mon premier séjour en Afrique du Sud. C’était juste après l'abolition de l’Apartheid. J’étais là en tant qu'observateur international pour les premières élections multiraciales en Afrique du Sud. Dans des villages reculés, on m’a parlé de Victor Hugo et d'Émile Zola. C’est extraordinaire.
Il y a de nombreuses langues qui sont aujourd’hui reconnues dans la Constitution depuis 1996. Il y a l'anglais, l’afrikaans et 11 langues nationales, disons, également reconnues comme langues officielles, mais dans ce pays où normalement, le français n'a pas une place particulière, on m'a parlé de Victor Hugo et d'Émile Zola. Évidemment, j'étais députée, donc j'étais là au nom du Parlement français et on m'en parle comme à une députée française. J'ai trouvé qu'il y avait là une ambivalence et en même temps, une espèce de démarche naturelle vers l'universel. L'universel au sens de ce patrimoine qui nous appartient à tous quelle que soit la communauté humaine qui façonne, qui modèle, qui sculpte une grande valeur humaine, quelle que soit cette communauté humaine, cette valeur nous appartient à tous.
Dans cet échange là, j'étais évidemment complètement déconcertée en même temps éblouie, en même temps très attendrie, très émue. Dans le fin fond de l'Afrique du Sud, on me parle de Victor Hugo et d'Émile Zola. C’est pour cela que je veux vous dire simplement : ne laissez pas gaspiller cela quels que soient les défauts de la nation française à certains moments ou de certains Français à certains moments. L'image de la France, ce que la France porte d'espoir en elle dans l’imaginaire universel, c’est extrêmement précieux et cela vous dépasse. À ce titre, la France en tant qu'image stimulante pour l'humanité entière n'appartient pas qu'aux Français, mais il vous revient la responsabilité de veiller à ce que cette image ne soit pas écornée. C’est pour cela que je vous le dis avec peut être un peu de… Ce n'est pas de l'arrogance, mais une tranquillité, une certitude très tranquille, je vous dis que vous avez perdu le droit d'être égoïstes, d'être intolérants, vous avez perdu le droit d'être mesquins, vous avez tout simplement le devoir de faire en sorte que la France demeure un étendard d'espoir pour des personnes qui sont dans le dénuement dans le monde et qui ont besoin de cet imaginaire là, de pouvoir s'accrocher à un pays qui est partiellement mythique, mais qui a fourni tellement de références de son humanisme, de sa capacité à entendre l'autre, à rencontrer l'autre. Même s'il lui est arrivé de démolir l'autre, il a fourni plus que cela. Au delà de cette démolition pratique qu'il a réalisée, qu’il a effectuée, il a donné plus que cela : cette aptitude à entendre l’autre, à ne pas accepter, à se relever d'un bond par moments, à être dans la fronde, à protester et à protester avec une immense générosité. Vous n'avez donc pas le droit de laisser écorner cette image, mais le devoir de veiller à ce que ceux qui parlent en votre nom, ceux qui représentent la France soient à la hauteur de cette image de la France. C'est tout simplement une nécessité de survie pour d'immenses communautés humaines dans le monde.
(Applaudissements.)
Monsieur Malik, j'imagine que ces propos raisonnent fortement aussi pour vous ?
J'ai envie de dire qu’après les événements qui se sont produits en banlieue, toutes les émeutes… J'étais dans mon quartier… Je suis d'un quartier à Strasbourg, le Neuhof, où il y a aussi malheureusement eu des jeunes qui ont brûlé des voitures, etc.
Nous avons eu une discussion entre nous, entre jeunes dans un coin de rue comme nous en avons souvent, et nous nous disions qu'en fait, nous avons besoin de… Nous, nous nous sentons Français, nous sommes Français, mais nous avons besoin de le sentir aussi dans le regard des autres. Nous avons besoin de le sentir au quotidien, nous avons besoin d'avoir les mêmes chances que tout le monde, nous avons besoin de modèles positifs parce que chacun d'entre nous ici présents s'est construit sur un modèle, s'est construit parce qu'untel a choisi cette voie plutôt que telle autre parce qu’il a vu telle personne qui lui ressemblait et qui était arrivée quelque part où lui a envie d'aller.
Nous aujourd’hui, lorsque nous allumons la télévision, nous ne voyons pas de personnes qui nous ressemblent.
Lorsque nous regardons le monde politique, nous ne voyons pas de personnes qui nous ressemblent.
Lorsque nous allons chercher du travail parce que nous avons tel nom, telle couleur de peau ou tout simplement, même si nous sommes bien blancs, nous sommes victimes de discriminations sociales parce que nous venons de tel quartier.
En fait, nous avons juste besoin d’être reconnus dans le regard de l'autre et je pense que c'est important.
C'est important de comprendre qu'évidemment, il existe des différences, mais ces différences ne sont pas des fossés. Au contraire, ces différences constituent la diversité, c’est ce qui permet justement de montrer que nous sommes multiples et qu'ensemble, nous pouvons vraiment avancer. Comme je vois quand même qu’ici il y a une majorité d’aînés par rapport à moi, j'ai quand même envie de dire qu'il ne faut pas avoir peur. Il ne faut pas se dire que nous donner la possibilité d’évoluer, c'est rompre avec notre tradition, avec ce que nous avons été. Au contraire, c'est donner la possibilité justement de continuer à évoluer et d'accepter son histoire et de pacifier tout ce qui a pu se passer derrière, mais surtout de planter une graine et de permettre de construire quelque chose pour demain et de dire que finalement, ce flambeau (nous parlions de flambeau tout à l'heure), que quelqu'un comme moi si différent d'apparence peut le porter aussi. Souvent, je dis que je suis Alsacien et cela ferait rire. Cela fait rire parce que je dis que je suis Alsacien et que cela se voit.
(Rires.)
Vous savez, j'ai grandi en Alsace et j'aime l'Alsace, j'aime mon pays et ceci, j'aime à le dire.
J'ai envie de dire vraiment : n'ayons plus peur. Vraiment, et c'est important. C’est ce que j'avais envie de dire.
(Applaudissements.)
ce genre de propos aurait été nécessaire à l'Assemblée Nationale voici quelque temps.
(Rires.)
Madame Lepage, puisque M. Malik parle des acteurs politiques, vous en êtes, comment ressentez vous à la fois ce qui vient d'être dit et par rapport à ce qui a été exprimé par les uns et par les autres dans cette salle ou par rapport à d'autres raisons d'espérer que vous n'avez pas eu encore le temps d’exprimer ? Pouvez vous nous en faire part ?
ce que disait Christiane Taubira tout à l'heure, à savoir que la première raison d'espérer est effectivement la qualité de cette manifestation.
D’abord, la qualité de votre silence dans l’écoute des uns et des autres. Cela rejoint effectivement l’échange que nous avions avec Patrick Viveret tout à l’heure. Je suis quand même très frappée de voir que depuis quelque temps, il y a un véritable effort pour écouter l'autre. Parce que je pense que nous sommes arrivés à une prise de conscience de la gravité de la situation d'une part et de l'obligation de se remettre en cause soit même. Parce que l'on se rend bien compte qu'on est en face d'un échec à un certain nombre d’égards et que quand il y a un échec, il y a responsabilité collective. Ce n'est pas la faute de l'un ou la faute de l'autre, c'est une responsabilité collective. Par conséquent, cela implique une remise en cause de chacun. Précisément, l'une des raisons d'espérer est cette capacité de remise en cause qui commence par l’obligation de faire abstraction de sa propre émotivité, affectivité, réactivité par rapport à l'autre pour l'écouter. À ce moment là, effectivement, on change le regard de l'autre. À partir du moment où l'on change de regard sur l'autre, on peut se comprendre, on peut se changer soi même, on peut changer aussi la manière de penser de l'autre et on peut trouver une solution. Je crois que c'est quelque chose de très important.
La deuxième raison d'espérer est, je dirais, que quelque part, le cumul et la gravité des crises et des enjeux auxquels nous sommes confrontés rendent d'autant plus difficile et d'autant plus excitante quelque part l'obligation de réussir. L'espérance que nous avons précisément est celle d'avoir cette capacité. Plus les choses sont difficiles quelque part, plus il faut se dépasser et plus on a envie de s'investir pour y parvenir.
Cela permet donc de faire abstraction de toute une série de réactions mesquines pour employer le mot utilisé tout à l'heure, de réactions égoïstes, d'immédiateté parce que précisément l'enjeu nous dépasse et que nous avons à la fois la malchance et la chance et puis l'immense responsabilité d'appartenir à une génération clef parce que c'est vrai qu'il y a énormément de choses qui vont se décider dans très peu d'années, dans un tout petit nombre d'années. Parce que les grands changements, c'est tout de suite, maintenant, qu'il faut les faire. Que ce soit sur le plan social, que ce soit sur le plan environnemental, nous avons peu de temps pour réagir avec efficacité. Je dirais que cela rend effectivement l'enjeu, l'investissement, la volonté d'en sortir d'autant plus importants.
Puis, je dirais que la dernière source d’espérance, c'est la société civile, ce sont les minorités diverses et variées, parfois les majorités quand il s'agit des femmes, majorités en nombre, qui sont capables probablement de faire bouger le plus les décideurs politiques parce que finalement, c'est aujourd'hui eux à bien des égards qui sont devenus des blocages.
De plus, je pense que des manifestations comme celle ci, que la réappropriation du politique et de la démocratie par les citoyens telle qu'elle s'est passée au niveau du référendum… Même si je faisais partie de ceux qui auraient souhaité un "oui" à l'Europe, je comprends parfaitement le mécanisme démocratique qui a conduit au "non" précisément. Je crois que tout cela est extrêmement porteur de sens et porteur d'espérance parce qu’il faut revenir au fondement même de la démocratie. La démocratie, c'est le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. C'est précisément à cela qu'il faut revenir et puisque nous avons tous plus ou moins la conscience que la gouvernance telle qu'elle est organisée aujourd'hui n'est plus le gouvernement du peuple pour le peuple par le peuple à certains égards, cette réappropriation du politique, cette réappropriation de notre volonté de construire notre avenir commun, je crois que c'est la principale source d'espérance pour tous ceux qui sont convaincus que la démocratie est un formidable régime et finalement, la plus grande des utopies, mais une utopie réaliste et sans cesse renouvelée et recommencée.
(Applaudissements.)
politique me fait penser à ce que l'on dit souvent dans les forums sociaux mondiaux.
Lors de la prochaine table ronde, Chico Whitaker, qui est l'un des principaux initiateurs de ces Forums Sociaux Mondiaux, interviendra, mais on dit souvent que ce n'est pas simplement l'émergence d'une société civile internationale qui est apparue, c'est une société civique. C'est à dire qui s'approprie pleinement la question des enjeux politiques, mais simplement, qui le fait en essayant d'inventer un autre rapport au pouvoir qui ne soit pas un pouvoir de captation ou de domination, mais qui soit au contraire un pouvoir de création et de coopération. C'est donc bien la question même de la transformation de la nature du politique qui est en cause et ce n'est pas une spécialité de quelques uns, c'est vraiment un mouvement collectif démocratique à inventer.
Est ce que par rapport à ce qui a été dit, par exemple Monsieur Calvez, vous souhaitez également réagir ?
Ce que je voulais souligner en y ajoutant une petite question d’ailleurs, c'est le propos, les propos qui ont été tenus au sujet de l'élargissement de notre conscience dans les périodes récentes. Nous acquérons une conscience planétaire, oui. Des esprits très divers se rencontrent et échangent, oui aussi. Tout à fait.
Pour moi, ces raisons d'espérer sont bien réelles, mais, tout de même, je crois que simultanément, je dirais, nous sommes bien loin du compte et que peut être qu'après des événements comme ceux qui se sont déroulés récemment, ce n'est pas quelque chose qui concerne les banlieues, mais quelque chose qui concerne les banlieues et le reste. Dans quels endroits a t on vu depuis la réalisation d'échanges entre les personnes des beaux quartiers et celles des banlieues ?
Personnellement, je voudrais voir cela aussi : susciter un peu des initiatives pour que cette conscience universelle s'enracine véritablement et qu'elle ne repose pas trop sur le superficiel de nos voyages et de nos livres d'images.
Merci.
(Applaudissements.)
par rapport à une question qui a été posée tout à l'heure.
mais une réponse à ce que j’avais dit.
Je voudrais vous répondre à vous, Madame, qui disiez que vous étiez d'origine algérienne.
Vous aviez tout à fait raison de me faire observer que je n'aurais pas dû stigmatiser le public ici présent et le renvoyer à sa couleur de peau dominante.
Nous avons actuellement sur le territoire de notre pays, dans notre société de très grandes inégalités qui sont liées évidemment à l'habitat, aux réalités de l'urbanisme, des formations sociales, du développement socio-économique des quartiers, etc. Quand je suis arrivée à Vaulx en Velin, j'ai été frappée d'abord de me découvrir un œil raciste. Quand je me suis trouvée pour la première fois pour des raisons propres à mon parcours personnel au milieu d'un très grand nombre d'élèves d'origines africaines ou asiatiques, j'ai découvert que mon éducation, mon histoire, ma formation me gênaient dans la reconnaissance de leur identité. Mon œil n'avait pas été habitué à saisir toute la différence entre des physionomies de jeunes à la peau noire et vice versa, m’expliquaient ils d’ailleurs. J'ai vécu très fortement ces choses là, c'est à dire ce qui nous "géthoise" souvent, nous isole dans nos ensembles, dans nos origines respectives.
Je vous rassure, j’ai été très rapidement formée, rééduquée, reformatée. Depuis six ans que j'y vis et que j'y travaille, j'ai appris à baigner, à faire partie d'une population qui représente au moins une quarantaine d'origines. Le monde entier y est présent. C'est pour cela que je suis si sensible au terme de métissage parce que je n'y vois pas… Certes, des personnes y vivent en communauté, mais elles n'y construisent pas du communautarisme. Elles y vivent ensemble dans une manière, dans une façon d'être et de se rencontrer qui ne met pas de cloisons étanches entre toutes ces communautés.
C'est pour cela que j'ai retrouvé avec plaisir dans ce que disait M. Malik la complexité des identités de la construction identitaire des jeunes qui vivent et qui étudient dans les collèges et les lycées que je connais. C'est à dire qu’il y a l'apparence de toutes les nuances de leur couleur de peau, il y a la multiplicité de leurs pratiques religieuses, de leurs croyances, de leurs origines familiales et ethniques. Tout cela se croise dans un métissage qui est peut être dans ces territoires plus dense, plus compliqué et plus riche qu'ailleurs.
C'est vrai, vous parliez des échanges avec les jeunes de population de quartiers plus favorisés, il me semble effectivement qu'il y a certainement plus d’homogénéité dans le public d’élèves de tel ou tel lycée de centre ville que dans les établissements que je fréquente, que je connais. Cependant, encore une fois, j'y vois vraiment de l'espoir et une raison d'espérer parce que ce que j'observe, c'est que contrairement à ce qui est souvent vu de l'extérieur, c'est à dire des différences et des castes qui enferment les personnes, je vois personnellement beaucoup de complexité et de mélanges et de constructions identitaires multiples. Quand j'ai entendu l'un de nos premiers élèves admis à Sciences Po expliquer combien il était… Il avait le même discours que vous, Monsieur Malik, c'est à dire : "je suis fier, je suis citoyen français à part entière, je suis fier de mon identité tunisienne, de l'histoire du pays d’origine de mes parents…", etc. et d’y ajouter toute une série de descriptions de son vécu. C'est très émouvant parce que la France qui se tisse là, qui se construit, c’est vraiment notre espoir.
Maintenant, dans votre intervention, il y avait aussi le malheur de ceux qui sont dans la plus grande souffrance en ce moment et cette précarité là, il ne faut pas l'oublier parce que personnellement, je ne sais pas comment imaginer des raisons d'espérer dans ce que je vois d'épouvante, de misère. Ce sont des réalités. Il y a la France d’Outreau, la France des RMIstes, la France des orphelins et dans des territoires comme Vaulx en Velin, il y a effectivement énormément de laissés pour compte, d’oubliés, de personnes qui souffrent énormément. Tout ce que l'on essaye de faire collectivement autour d’eux pour qu’ils aient éventuellement tout de même des raisons d’espérer, c'est beaucoup de travail associatif, beaucoup de présence des institutions et en particulier de l'école d'abord, beaucoup d'interventions, le plus possible, d'adultes qui soient non pas dans la compassion, dans le fusionnel, mais dans la force, dans la confiance et pour ce qui est de nous dans l’école, dans l'exigence.
Ceci dit, je vois tous les jours des personnes dont je me demande bien quelles peuvent être leurs raisons d'espérer.
(Applaudissements.)
un petit temps de pause entre les deux moments de table ronde, je demanderais juste à M. Klein et à M. Brachet de nous dire encore quelques mots s'ils le souhaitent et nous terminerons cette première table ronde de l'après midi.
sauf à reconnaître quelque chose qui m'a beaucoup frappé, c'est que nous avons beau parler, nous avons beau dire notre espérance, à la question qui a été posée tout à l'heure par cette dame, cette jolie dame au fond de la salle nous parlant de ceux qui n'ont ni logement, ni moyens de vivre, nous n'avons en l'état aucune réponse et que c'est peut être un problème qu'il faut forcer nos autorisés à mettre à l'ordre du jour avec une priorité absolue. En effet, je pense que nous ne pouvons pas avoir, à titre personnel, l'espérance d'une vie normale en sachant qu'il y a des personnes qui meurent de froid dans leur voiture.
Je crois qu'il y a là quelque chose, une intervention qui, à mes yeux, a été extrêmement importante.
La deuxième chose que je pourrais ajouter, c'est qu'il ne faut pas oublier qu'il y a dans la discrimination essentiellement de la bêtise et je voudrais l'illustrer par un souvenir personnel.
(Applaudissements.)
Je voudrais l'illustrer par le souvenir suivant : je me trouvais au mois de juillet 1940 à Vichy en face du bâtiment d’où sortaient les députés et les sénateurs qui préparaient leurs délibérations qui ont si malheureusement abouti à ce que vous savez, le Maréchal Pétain et l'État français.
J'étais là avec des personnes sur le trottoir lorsque sort un petit monsieur, chapeau enfoncé sur la tête, une petite barbiche noire et les personnes commencent à crier "salopard, mort aux Juifs". Il est suivi par un officier de la marine en uniforme et les personnes criant "bravo, vive la France". Le premier avait été le ministre de l’intérieur du gouvernement au 6 février 1934. Je peux assurer qu'en remontant 20 générations et plus, il n'y avait pas un Juif à l’ombre, mais le second s'appelait Jules Moch et lui, il était juif de père et de mère.
Pour vous dire que ce souvenir là m’a persuadé (c'était utile à cette époque là) qu'il y avait au fond de l'antisémitisme, j’allais dire un gros mot, je vais le dire, une "connerie" absolument insurmontable en tant que telle, mais contre laquelle il faut tout de même essayer de lutter.
(Applaudissements.)
concernant les personnes qui sont en difficulté, comment vont elles s’en relever ?
Elles ont deux solutions : laisser aller jusqu'au bout, être une victime, ou agir, être acteur, se relever surtout pour donner une meilleure image à leurs enfants.
(Applaudissements.)
je suis Française d'origine algérienne, je suis très contente d'être ici et je peux vous dire que je ne comprends pas cette amnésie.
J'entends par ci et par là que l’on ne dit plus "noir", que l’on ne dit plus "arabe", mais des "Français" et je suis très contente parce que personnellement, mon père est arrivé en France à 14 ans et il en a 64 aujourd'hui. Moi, on me demande de m'intégrer, puis je vous demander à qui je dois m'intégrer ? Pourquoi ce ne sont pas les autres aussi qui s'intègrent à moi ?
Je parle la langue française, j'ai fait mes études en France, je suis juriste de formation, je travaille, j'ai donné deux enfants à cette nation et on me demande encore aujourd'hui de m'intégrer.
Je vous pose la question, qui doit s'intégrer à qui ?
(Applaudissements.)
Monsieur Brachet, avez vous une idée de la réponse ?
Évidemment, comme on nous a demandé des raisons d'espérer, nous sommes suspects de ne pas avoir été malheureux à l’occasion de cet entretien. Je serais donc évidemment tenté de rappeler que nous avons des occasions de l’être et de voir tout ce qui ne marche pas. Bien des choses ont été évoquées au cours de ces discussions, mais nous étions là dans un exercice particulier qui consistait à trouver ce qui allait bien, alors que nous avions tous envie de dire ce qui allait mal. Par conséquent, je ne vais pas faire la liste de la deuxième partie maintenant parce que cela risque de nous occuper jusqu’à 20 heures.
Je voudrais simplement revenir sur une chose qui me paraît tout à fait essentielle et qu’a dite Corinne Lepage en partant parce que cela nous concerne tous. C'est sur les enjeux démocratiques.
Ce n'est pas rien et c'est exceptionnel d'avoir fait entrer la Pologne démocratique, de voir la Pologne qui fournissait des réfugiés à Lyon voici quelques mois. Les Hongrois arrivaient encore en 1988 à Lyon. Concernant les Roumains, nous leur avons donné le statut de réfugiés jusqu'en 1995. Ils entrent dans l'Europe et vont circuler librement en 2012.
Le débat sur la Turquie n'est pas exaspérant, mais passionnant. Il faut s'en saisir comme d'un débat passionnant. Par conséquent, que voulons nous ? Il y a des opinions diverses, c'est énorme.
Le Caucase, la Géorgie ne rêvent que d'entrer dans l'Europe et l'Ukraine aussi. Le Maghreb se pose des questions et nous lui posons des questions. Les Indiens ont fait voter 400 millions de personnes. Ce n'est pas facile à organiser un vote à 400 millions de personnes.
Quelle sera la forme que le développement chinois va donner à sa construction politique dans l'avenir ? Comment vont se passer les élections au Congo l'année prochaine ?
Voilà ce que je veux dire, c’est que cette marche vers la démocratie qui est la règle nécessaire et définitive, nécessaire et définitive, est donc une règle tragique puisqu'elle s'impose définitivement comme un modèle que l'on doit mettre en œuvre pour respecter l'égalité des personnes entre elles.
Après tout, s'il y a mieux que l'égalité des personnes entre elles, je ne sais pas, mais il n'y a que cela comme projet et qu'un régime pour y arriver, c'est la démocratie.
Concernant les Espagnols qui ne l'ont connue que tardivement, après l’explosion à la gare de Madrid, ils ont été votés à côté de chez nous. Ils nous ont rappelé que la démocratie c'était l'essentiel, c'est précieux, c'est fragile, cela vacille en cinq minutes et il faut la construire à l'échelle de la planète.
(Applaudissements.)
d'excellents mots conclusifs de ce débat, je n'ajoute rien. Vous prenez un petit temps de pause et ensuite, nous écouterons les témoignages de vie animés par Max Armanet.
Merci beaucoup à vous toutes et à vous tous.
de Dialogues en Humanité qui va se terminer par des témoignages de vies.
Ce matin, l'un des points de départ de ces rencontres Dialogues en Humanité "des raisons d'espérer ?", qui coïncident avec la Fête des Lumières de Lyon, était de partir de cet exemple. Les raisons d'espérer, c'est dans la nuit, l'espérance que le soleil reviendra. La Fête des Lumières, c'est finalement l'idée de ne pas se résigner, de résister, de faire que dans la nuit, l'action de chacun allumant une bougie, la somme des bougies arrive à illuminer une ville. Je pense donc que c’est une bonne métaphore du fil conducteur de ces journées aujourd'hui.
Le temps que nous allons partager maintenant c'est avec des témoins qui ont des expériences de vie. Des expériences de vie où à un moment, il fallait justement trouver des raisons d'espérer alors que c'était la nuit et chacun, à des moments différents, a allumé une bougie. Cette bougie n'a pas seulement servi à éclairer leur vie, leur destin, leurs raisons d'espérer, mais cette lumière donne à d'autres des raisons d'espérer.
C'est important. Les raisons d'espérer ne sont pas quelque chose que l'on doit garder pour soi, mais ce sont des choses que l'on doit partager parce que l’un des fils conducteurs de cette journée, c'est cette idée d'universel.
La Vie qui participe à cette édition des Dialogues en Humanité est née voici 60 ans en 1945, la guerre n'était pas terminée. Il est vrai que ce journal est né de l'engagement de certains qui dans la nuit du totalitarisme nazi avaient allumé la bougie de la Résistance et trouvé des raisons d'espérer.
C'est un petit peu cette date qui va me faire tout de suite donner la parole à M. Morin puisqu’en 1942, 1943, il était dans cette nuit de la barbarie nazie qui avait recouvert l'Europe. Il était ici à Lyon et il a commencé à espérer.
Comment, dans cette nuit là, as tu trouvé des raisons d'espérer, d'animer et de construire ton combat ?
Je voudrais partir de l'idée du probable et de l'improbable.
Qu'est ce qui est probable ? Ce qui est probable, c'est que pour un observateur qui se trouve en un lieu donné à un temps donné, qui dispose des bonnes informations, c'est ce qui lui semble le plus propre à devenir dans le futur en fonction des informations qu’il a. Il faut donc dire que pratiquement jusqu'à la fin de 1941, la probabilité était un empire nazi sur l'Europe. Un empire durable.
Pourquoi ? Parce qu’Hitler n'avait connu aucune défaite, il avait occupé pratiquement l'Europe. Ces armées avaient déferlé en Union Soviétique et étaient arrivées aux portes de Leningrad, du Caucase et de Moscou. Des armées soviétiques entières avaient été prisonnières, bousculées, l'aviation détruite. La probabilité était donc cette victoire.
Or, en très peu de temps, le probable va devenir l'improbable. Comment cela se fait il ?
Il se trouve qu'en septembre, octobre 1941, l'armée allemande qui était arrivée aux portes de Moscou s’y trouve immobilisée par l'arrivée d'un hiver beaucoup plus précoce et rigoureux que prévu, elle se trouve pratiquement congelée alors qu'elle est déjà là aux stations de bus et de métro de Moscou et que le gouvernement soviétique lui même est parti de l'autre côté de l'Oural.
Il faut savoir que cet événement là est lié premièrement au fait qu'Hitler a déclenché son offensive au mois de juin au lieu du mois de mai, ce qu'il avait prévu. Pourquoi a t il retardé d'un mois ?
C'est parce que quand il a voulu passer par la Yougoslavie à laquelle un pacte de collaboration le liait pour aller secourir Mussolini, son ami dictateur italien qui se trouvait embourbé en Grèce, il y a eu un putsch à Belgrade et les Serbes qui, à l'époque, dominaient la Yougoslavie, ont refusé le passage. L'armée nazie a donc perdu un mois à liquider cette résistance serbe.
Ainsi, premier facteur, pour moi, inattendu : la précocité de l’hiver.
Deuxième facteur : le retard de l'offensive allemande.
Troisième élément qui a joué : il y a une armée soviétique en Extrême Orient parce qu’ils craignent l'invasion du Japon. Or, l'espion de Staline au Japon, qui s’appelle Sorge, le prévient que le Japon ne va pas attaquer la Sibérie parce que ses plans sont d'attaquer la puissance américaine dans le Pacifique.
Ainsi, en fonction de cette information, Staline amène ses troupes fraîches d'Extrême Orient sur le front de Moscou. Il confie le commandement de l'armée soviétique sur ce front là au Général Joukov et celui ci déclenche, au début du mois de décembre 1941, la contre offensive qui va repousser les armées allemandes de 200 kilomètres, c'est à dire la première défaite d'Hitler.
Là, c’est le 6 décembre. Or, à un jour près, le 7 décembre, le Japon attaque Pearl Harbor et fait entrer l'Amérique dans la guerre. En deux jours, la probabilité d'une victoire nazie se trouve fortement entamée et la probabilité d'une victoire alliée commence à se faire sentir.
Je dois dire que c'est cet événement là, cette résistance de Moscou qui m'a donné l'espoir et c'est à partir de là que je me suis engagé dans la Résistance. Pour moi, souvent bien sûr, des événements imprévus néfastes peuvent arriver et malheureusement, risquent d'arriver, mais j'ai vécu aussi l'arrivée d'événements improbables positifs. Par exemple, l'implosion de l’Union Soviétique. Certains observateurs avaient dit : "oui, cela ne va pas durer", mais la plupart pensaient qu'il y aurait une durée presque indéfinie à cet énorme empire. Implosion brutale et la configuration du monde change.
Voici donc mon premier facteur d'espérance et d’ailleurs, je place mon espoir dans l'improbable.
Le deuxième élément d'espérance, c'est que je suis convaincu depuis longtemps que nous sommes dans la préhistoire de l'esprit humain. Einstein, à sa façon, disait que 15 % seulement des possibilités du cerveau humain sont utilisés. Personnellement, je crois que nous sommes encore dans une époque très barbare de l'esprit et que nous sommes dans ce que j'ai appelé "l'âge de fer planétaire", c’est à dire que nous sommes entrés dans une époque planétaire, mais aussi de la façon la plus barbare.
Cette considération qui peut sembler pessimiste a son aspect d'espérance. Pourquoi ? Parce que si l’on est dans la préhistoire, c'est que l'on peut avancer. Puisqu'il y a de telles possibilités, elles peuvent peut être se réaliser. Bref, là aussi, il y a un élément d'espérance.
Un troisième élément est issu, je dirais, de ce que peut signifier une crise. J'avais fait une étude voici 30 ans pour une crisologie, c’est à dire pour savoir ce que signifie le mot "crise". Je ne ferai pas le résumé de mon propos, mais je dirais simplement qu'à l'occasion d'une crise, se manifestent évidemment des possibilités régressives, c'est à dire une marche arrière dans la société, la perte d'une complexité, la perte d'une conquête spirituelle, mais une crise peut stimuler l'invention, l'imagination, l’élucidation. Autrement dit, la crise porte en elle des possibilités d'espérance.
Quand on voit cette crise que nous vivons dans la société française, qui s'est manifestée avec l'épisode des banlieues qui comporte beaucoup d'aspects négatifs et très critiques sur notre société, on peut voir aussi qu'il y a d'autres aspects : prise de conscience…
Benjamin Stora a écrit un article disant : "voici de très nombreux adolescents qui entrent en politique alors qu'ils vivaient dans un monde intrapolitique".
Ensuite, concomitant avec ces mouvements de ceux qui sont les descendants des anciens colonisés, d’anciens esclaves, le commencement d'une prise de conscience, à savoir que nous devons nous adapter à la situation pluraliste, pluriethnique, composite, diverse de la France et qu'il faut changer quelque chose dans l'organisation de notre société.
On peut donc voir les côtés négatifs, c’est à dire cette sclérose de la société française, cette incapacité, jusqu'à présent, de trouver des solutions, mais on peut voir aussi les possibilités qui sont ouvertes.
Maintenant, j'en viens à mon quatrième facteur d'espérance, ce que je peux appeler les forces de génération et de régénération. C'est quoi ?
Quelque chose m'avait beaucoup frappé dans l'œuvre du jeune Marx, les Manuscrits philosophico économiques. Il parlait de l'homme générique. "Générique", ce n’est pas du tout qui a des gènes. D’ailleurs, le mot de "gène" n'existait pas à l'époque. C’est qu’il y a en lui des forces de création, d’inventions génératives de régénération, mais ces forces peuvent se trouver inhibées, endormies. Elles peuvent se trouver inhibées et endormies parce que dans une société bureaucratisée, sclérosée, immobilisée, elles ne peuvent pas s’exprimer. Elles ne peuvent s’exprimer que marginalement chez des artistes, chez des inventeurs, chez des découvreurs, chez des poètes, mais elles ne peuvent pas s'exprimer chez la plupart des autres et dans la société.
Pour prendre un exemple biologique, on a découvert assez récemment que nous autres, dans nos organismes, nous avons ce que l'on appelle des cellules souches, c'est à dire des cellules analogues à celles des embryons capables de créer des cellules de tous nos organes : le foie, la rate, l'estomac, le cœur, le cerveau. Cependant, ces cellules sont endormies et l'un des problèmes évidemment aujourd'hui de la recherche, de la médecine est de les réveiller. On a commencé chez certains animaux parce qu’elles peuvent réparer un cœur malade endommagé, elles peuvent réparer beaucoup d'organes.
C’est une analogie. Je veux dire qu'il y a des possibilités régénératrices qui sont endormies en chaque personne, en chaque société et qui peuvent se réveiller. Justement, les crises peuvent être l'occasion d'un tel réveil.
Je ne les connais pas parce que l'espérance est toujours quelque chose, je dirais, d'incertain. Quand il y a une incertitude, on ne peut plus parler d'espérance et l'on peut dire aussi que l'espérance peut croître avec la désespérance.
Prenez, par exemple, la grande crise qui a affecté l'Allemagne dans les années 30, c’est à dire une crise économique plus rude dans ce pays qu'ailleurs avec de plus un sentiment de frustration et d’humiliation nationale issu d'un traité de Versailles qui avait lésé l'Allemagne de beaucoup de territoires allemands. Bref, ce sentiment de crise, dans certaines conditions données, a favorisé un petit parti marginal qui était le parti nazi. Lequel parti nazi a pu, à ce moment là, devenir un parti très important qui a été appelé légalement au pouvoir par le Président de l'époque, le Maréchal Hindenburg, avec les conséquences désastreuses que l'on sait.
Je suis conscient de cela, mais aux Etats-Unis, par exemple, la grande crise a été l'occasion du New Deal, c’est à dire d'un essor de l'économie de la société américaine avec le Président Roosevelt.
Je maintiens donc cette idée de la possibilité des forces génératives.
Mon cinquième facteur d'espérance est que ces forces génératives sont capables de faire des métamorphoses.
Tout d'abord, je veux m'expliquer. Mon idée est celle ci : quand un système ne veut pas traiter ses problèmes vitaux, soit ce système se désintègre, soit il est capable de créer un système plus riche, capable, lui, de traiter ces problèmes vitaux.
Aujourd'hui, le système de la planète terre est incapable de traiter nos problèmes vitaux : la faim dans le monde, la dégradation de la biosphère, la prolifération des armes de mort, la croissante inégalité. Alors, il tend à se désintégrer, à moins qu'il puisse créer, que de cette crise sorte un autre système. Pourquoi y a t il une possibilité ? Je vais me référer à deux exemples.
Le premier exemple, je le prends dans l'origine de la vie. Nous ne savons pas exactement comment cela s'est passé, mais nous pouvons supposer qu'une organisation de molécules très variées et très diverses s'est créée et une organisation que l’on peut appeler "pré biotique" avant l’organisation vivante. A un moment donné, cette organisation strictement physico chimique a été incapable de pouvoir traiter les nouveaux problèmes qui se posaient. Alors, s’est créée une métamorphose organisationnelle, c’est à dire qu’avec les mêmes molécules physico chimiques, la nouvelle organisation vivante a pu traiter les problèmes de sa régénération, de sa réparation, de sa reproduction, etc., c'est à dire que la vie est née. La vie n'est pas née venue d'un fluide supérieur, d’ailleurs du monde. Non, elle est venue d'une poussée où il fallait être plus complexe ou disparaître.
Il y a un deuxième exemple propre à l'histoire humaine. C'est que la planète était recouverte pendant des millénaires par des sociétés archaïques de quelques centaines d'habitants d’avant l'agriculture, avant l'état, avant la ville. En quelques points du globe, c'est à dire au Moyen Orient, dans le bassin de l’Indus, en Chine, puis au Mexique, au Pérou, des concentrations de population, dans des circonstances encore mal élucidées, ont fait qu'un ensemble de ces sociétés se soit métamorphosé en des sociétés d'un type nouveau avec l'agriculture, avec la ville, avec l'état. Bien entendu, tout n'a pas été que positif. Les guerres sont venues, les oppressions sont venues, mais il y a eu une métamorphose et c’est ce qui me fait penser qu’aujourd'hui, nous sommes dans une période où les nations, avec leur pouvoir absolu, sont incapables de traiter ensemble les problèmes vitaux de la planète terre.
Il me semble bien qu'il ne faille pas, évidemment, supprimer les nations, ni supprimer les états, mais les dépasser dans une organisation qui les intègre. Vous savez que le mot "dépasser" dans le langage du philosophe Hegel veut dire "conserver tout en allant au delà". Le problème est de créer quelque chose qui serait une société monde, société monde qui serait d'un type absolument nouveau par rapport aux sociétés existantes. C'est une possibilité improbable de métamorphose.
Ainsi, dans cette idée là où cette possibilité est liée à notre crise, je vois très bien qu’il y a des possibilités de désastres, de catastrophes probables, mais je vois aussi l’improbable.
Encore un mot sur l'improbable avant de conclure. J'ai donné l'exemple de l'Europe de 1940 et 1941, mais il y a un exemple historique absolument extraordinaire qui se passe cinq siècles avant notre ère. C'est une époque où Athènes est une petite cité et où il y a un énorme empire perse qui veut phagocyter, "bouffer" les cités grecques. Il a réussi à le faire avec les cités grecques d’Asie Mineure et il a envahi l’Attique. Disons que c'est la première guerre médique.
Probablement, cette énorme armée aurait dû balayer la petite armée athénienne et spartiate. Or, vous avez au contraire la victoire athénienne de Marathon et la défaite de l'armée perse.
Les perses sont revenus. Ce fut la deuxième guerre médique. Cette fois, ils ont pris Athènes, incendié Athènes, saccagé Athènes. Ils ont gagné ? Non, car la flotte athénienne était dans le golfe de Samothrace où là, un stratège génial, Thémistocle, a réussi à créer un piège pour la flotte perse. Les navires perses ont été détruits les uns après les autres.
Là encore, une improbabilité inouïe a pu triompher, mais le résultat, c'est que quelques dizaines d'années plus tard, il y avait la naissance de la démocratie et la naissance de la philosophie à Athènes, c'est à dire que là aussi, une considération de l'histoire humaine, de l'histoire de la vie peut nous dire : non, évidemment, il n'y a plus d’espoir dans ce que l'on appelait le progrès, c'est à dire le progrès mécanique, le progrès emporté par une sorte de locomotive pour appeler vers un avenir toujours meilleur. Là, nous savons que la locomotive aujourd’hui nous conduit vers l'abîme, mais ce n'est pas parce que le progrès mécanique n'existe plus qu'il n'y a pas de possibilité de progrès. Les possibilités existent, mais tout progrès doit être régénéré.
Par exemple, au XIXème siècle, il n'y avait plus de torture dans les pays d'Europe, ce qui ne les empêchait pas de torturer à l'extérieur, mais dans les pays d'Europe, il n'y avait plus de torture. Or, au XXème siècle, la torture a été pratiquée pratiquement dans tous les pays d'Europe, en Allemagne nazie, en Union Soviétique et même les Français en Algérie. Cela veut donc dire quoi ?
Cela veut dire qu'un progrès doit toujours se régénérer. Je pense que le mot important est "régénérer". Je reviens donc à cette idée de forces génératives.
Tout ceci pour vous dire qu'espoir et désespoir sont d'une certaine façon liés comme mort et vie. Vous savez que c’est le vieil Héraclite qui, six siècles avant notre ère disait : "vivre de mort, mourir de vivre". Vivre de mort, c'est à dire que sans arrêt, nos cellules meurent, elles se dégradent et nous régénérons nos organismes en créant de nouvelles cellules. Ce qui fait que finalement, vivre est une lutte permanente contre la dégradation. Vivre, c'est se régénérer, c'est se rajeunir sans cesse. Vous savez que c'est très fatigant de rajeunir et à la fin, on en "crève". C’est évident, on ne peut pas échapper à cela.
(Rires.)
(Applaudissements.)
Je vous disais : mort/vie, dégénérescence/régénération, régression/progression, fin et commencement. Personnellement, je suis tout à fait persuadé que nous sommes dans la fin de quelque chose et peut être, la fin de l'histoire. Pas dans le sens où l'entendait Fukuyama qui disait que l'on n'a plus rien à inventer, plus rien à créer, que l'on a tout trouvé avec la démocratie et l'économie libérale. Non, je crois d’abord que nous avons beaucoup à inventer et beaucoup à trouver.
Je reviens à cette idée que nous sommes dans la préhistoire de l'esprit humain et peut être de la vie sociale, mais nous sommes à la fin d’une histoire qui signifie six millénaires de guerres et que les guerres sont devenues tellement, de plus en plus mortelles avec les progrès de la technique et finalement, les armes de destruction massive qui peuvent anéantir l'humanité, qu'il faut reconsidérer ces millénaires et se dire qu’il n'y a pas une formule qui soit au delà de l’histoire. Non pas pour rester dans un univers "amobile", il y aura toujours de l'évolution. Même dans les sociétés préhistoriques, il y avait de l'évolution, mais je veux dire : quelque chose qui nous fasse sortir de l'histoire et qui correspondrait aussi à une métamorphose.
Je dirai alors : est ce que cette fin n'est pas aussi un commencement ? Là aussi, il y a deux phrases qui m'ont toujours beaucoup frappé.
D'abord, c'est une formule du poète Stearns Eliot qui disait : "en ma fin est mon commencement".
Puis, une autre phrase du philosophe Heidegger qui dit : "l'origine n'est pas derrière nous, elle est devant nous". Il voulait dire par là, non pas que… Il y a bien sûr une origine de l’humanité derrière nous, mais il y a un nouveau commencement qui est devant nous. Quelque chose d'originaire peut toujours commencer et cette fois, dans le commencement possible, dans le nouveau commencement qui, lui même, est lié sans doute à une régénération de la façon de penser, de la façon de connaître. Parce que pour moi, c’est indispensable. Tant que l'on continue à penser de la façon dont on pense en séparant les choses, en étant incapable de voir le lien entre les unes et les autres, tant qu'il n'y a pas une réforme de la pensée, nous sommes condamnés effectivement au désastre.
Ceci dit, il ne suffira pas qu'il y ait une réforme de la pensée. Elle doit être liée aux autres. Là aussi, il faut donc que quelque chose se termine pour que quelque chose recommence ou plutôt que quelque chose commence pour bien achever ce qui se termine. Parce que l’on a souvent remarqué que nous sommes entre un monde mort et un autre monde impuissant à naître. Là aussi, le mot "naître" est important, le mot "commencement".
Vous savez, toutes les aurores portent de l'espérance et même quand on est dans la nuit, on sait que l'aurore est possible. Voilà mon espérance.
(Applaudissements.)
Chico Whitaker, la nuit, cette espérance. L’itinéraire de Chico, vous le connaissez tous.
Brésilien, la dictature, l’exil, le retour au Brésil, la Commission Justice et Paix, l'engagement, Sans Terre et, à un moment où il y a cette espèce de nouveau totalitarisme de la marchandisation de l'homme et de la planète, la volonté de réagir et l'invention du Forum Social Mondial. C'est une bougie que Chico a contribué à allumer. C'est une bougie que portent des millions de personnes, cette espérance que la mondialisation ne soit pas un rouleau compresseur qui broie tout le monde, mais au contraire, quelque chose qui libère.
Je crois que je peux vous parler en enclenchant sur ce dont Edgar Morin a parlé. Il a dit le probable et l'improbable.
L'expérience à laquelle je suis très attaché depuis cinq ans commence par une affirmation d’un autre monde possible. Elle ne demande pas si c'est probable ou improbable, elle dit : c’est possible. C'est vraiment l'idée de cette fin et du nouveau commencement.
En réalité, quand je vois le mot, la phrase "des raisons d'espérer"… Vous savez que pour "espérer" en portugais qui est ma langue, la traduction est "esperar". Elle a deux sens et je crois qu’en français aussi. L’un, c’est "espérer" et "espérance". D’ailleurs, vous avez "espérance" et "espoir" et nous n'avons que le mot "espérance".
Puis, l'autre façon d'entendre le mot, c'est "attendre". Je ne sais pas si, en français, "espérer" est également "attendre". Attendre, c'est une attitude fondamentalement passive, c’est à dire que j’attends et peut être que la solution aux problèmes tombe du ciel. Les crises sont là. Les crises du monde moderne vers la fin du siècle avec la fameuse chute du mur de Berlin qui a permis que Fukuyama écrive son livre "la fin de l'histoire". Finalement, sept ou huit ans après la chute du mur de Berlin, cet événement a quand même laissé perplexes tous ceux qui rêvaient déjà avec de bonnes ou mauvaises raisons d'un autre monde, toutes ces personnes, mais, doucement, elles ont retrouvé les cellules de régénération.
Puis, finalement, je crois que c’est la première grande manifestation de cette régénération de la réaction de résister à l'imposition d'un système économique dans le monde avec toute sa logique, avec toutes ses conséquences qui a été la rencontre de Seattle aux Etats Unis où l’Organisation Mondiale du Commerce a essayé de faire, a commencé une nouvelle étape dans laquelle évidemment, la volonté des plus forts était plus imposée encore. Il a eu une réaction, disons, du bas vers le haut, un système réseau, un système de prise de responsabilité des personnes qui a fini par empêcher cette conférence de l'OMC de conclure. C'est la première manifestation qu’il y a eu contre la perplexité dans laquelle tout le monde était à cause de la chute du rêve socialiste.
Peu à peu, ce type de manifestation a commencé à se multiplier et à un moment donné, elles sont arrivées aussi à un blocage. Où mène le blocage ? Simplement à dénoncer, simplement à résister, simplement à dire "non", mais dire "non" et alors quoi à la place ?
C'est à ce moment que l'idée du Forum Social Mondial est née pour dire : nous sommes arrivés à une étape où il faut dire encore quelque chose de plus, il faut dire quoi à la place.
Il a donc été imaginé comme un espace où toutes les personnes qui agissaient déjà pour résister et pour changer le monde pouvaient se rencontrer. D'ailleurs, il y a une quantité énorme de personnes, de mouvements partout dans le monde, à tous les niveaux qui résiste et qui essaie de faire du nouveau face aux différents types de crises, crises mondiales ou crises locales, à différents types de situations, crises éthiques, crises écologiques, à tout cela.
Cependant, il est impressionnant de voir comme les personnes ne se connaissent pas nécessairement, ne savent pas ce que les unes et les autres font. Elles ne savent pas qu'elles pourraient aussi mieux s'articuler pour gagner de la force.
Qu'a t on alors inventé à ce moment là ? C'est un gène, une cellule totalement nouvelle qui n'existait pas auparavant, c’est un espace des débats, d'apprentissages mutuels, un espace de reconnaissance mutuelle et d'apprentissage pour construire de nouveaux schémas.
Avec la façon même dont cet espace là a été organisé comme un espace ouvert sans dirigeants ni dirigés, sans document final, sans rien que la vieille pyramide de tous les systèmes politiques qui existaient et qui existent encore, nous avons découvert doucement que l'on pouvait aussi introduire des changements dans la façon de faire la politique. Le forum est devenu une expérience d’une nouvelle façon de faire de la politique, donc pour répondre aussi à la fin d'un système. Le système politique dans lequel nous avons été éduqués tout le siècle dernier a été le système d'après lequel les grands acteurs politiques, à part les gouvernements, étaient les partis. Vers le parti devaient converger toutes les actions transformatrices ou dénonciatrices pour le changement et le parti devait, à ce moment là, conquérir le pouvoir et appliquer de nouvelles idées. C'est un peu cela la formule du parti. Chacun a son programme, ce qu’il veut changer dans la société.
Dans le forum, par la façon dont nous avons créé cet espace là, nous avons aussi créé une nouvelle pratique politique qui est celle de découvrir qu'il y a un deuxième acteur ou troisième acteur qui peut être présent dans la société et qui est ce que nous avons appelé la société civile. En excluant la notion plus académique de la société civile incluant le parti. Nous avons dit : non, la société civile moins le parti. C’est ce que Patrick a dit lors de la séance précédente : "société civique" et non pas "société civile" seulement.
A ce moment là, nous avons donc commencé à découvrir que l'on pouvait créer du nouveau et c'est cela que, très doucement, nous commençons à construire comme une réalité nouvelle. Nous disons dans notre jargon que nous vivons exactement cette fin de siècle, début d'un nouveau siècle un changement de paradigme dans la façon de faire de la politique. Le Forum a été une expérience incroyablement difficile. Il ne faut pas dire que c’est si simple que cela. Les vieilles cellules sont en train d’essayer de faire en sorte que l'espace ne soit pas occupé par de nouvelles cellules.
Personnellement, j'ai une image d'après laquelle, quand nous travaillons dans le Forum (les organisateurs, toutes les instances brésiliennes ou mondiales), il y a sous la table sur laquelle nous travaillons une pieuvre. Il y a une immense pieuvre sous la table qui, pour chaque chose que nous faisons, essaie de faire sortir de nouveau l'un de ses bras et il faut couper…
(Rires.)
…Comme un cordon ombilical.
En effet, cette pieuvre là, c'est toute l'histoire de la pratique politique des années 80, du XXème siècle qui revient à chaque fois pour dire : ce n'est pas ainsi qu'il faut faire, il faut un document final, il faut que nous prenions des positions d'ensemble (ensemble qui soit cet espace ouvert), il faut que nous soyons plus comme ceci ou comme cela tout le temps.
Tout le temps, des organisateurs ont eu l'intuition qu'il fallait créer quelque chose de nouveau dans la pratique politique. Tous les organisateurs essaient de couper et de dire à la pieuvre : excusez nous notre ingratitude, mais quand même, il faut créer du nouveau et le nouveau doit obéir à des logiques différentes, de nouvelles règles dans la façon de faire la politique.
Pour vous dire quand même que j’ai noté pas mal de choses pendant qu’Edgar Morin et les autres avant parlaient, mais je ne parviendrai pas à vous dire tout ce que j’ai noté ici.
Pour le moment, je voudrais dire que d'abord, toute cette expérience que nous vivons est vraiment une expérience née là bas à Porto Alegre au Brésil de l’idée d'un certain nombre de Brésiliens plus ou moins fous qui avaient des organisations plus ou moins folles aussi et qui ont dit : nous allons essayer cela avec l’appui d'organisations d'autres pays du monde dont la France. Nous avons fait un premier forum où on a dit : voilà, on essaie, on ouvre un espace de rencontres, de débats, de réflexions et de recherche de nouveaux chemins et de nouvelles initiatives pour une chose qui soit au delà de simples protestations, qui soit déjà des propositions pour un autre monde que nous pensons possible.
Quand nous avons lancé cette invitation, nous attendions au maximum 2 500 personnes. Nous avons loué les locaux pour 2 500 personnes et on nous a dit que nous aurions du mal à payer après parce qu’il n’y aura pas tellement de personnes. Finalement, ce sont 20 000 personnes qui sont venues, tout d’un coup. Ensuite, vous connaissez un peu l'histoire. Le deuxième forum a réuni 50 000 personnes. Le troisième a réuni 100 000 personnes. Le quatrième forum était déjà fait en Inde avec une histoire, une autre tradition politique et des différents pays très divisés.
La grande capacité qu’a le forum est de nous apprendre à respecter la diversité et à travailler vers la convergence, vers une chose dont d'ailleurs Patrick parle toujours, c'est le désaccord fécond. C'est à dire que nous avons toujours des désaccords, mais il faut apprendre à comprendre, à écouter l’autre. Vous avez aussi beaucoup parlé lors de la séance précédente d’écouter l'autre. Essayer de voir quelle est la vérité que l'autre a en lui et essayer de la comparer avec la nôtre et construire une troisième vérité. Cette chose là, disons, cette expérience est vraiment maintenant une expérience qui a occupé le monde toujours avec cette pieuvre en bas essayant de faire revenir en arrière. C’est une lutte permanente. Cette naissance là n'est pas une naissance simple. C'est une naissance très exigeante. C’est une naissance dont nous ne savons pas encore d’où viennent le probable et l'improbable. Nous disons : notre monde est possible.
Est ce que le Forum Social Mondial va continuer dans cette lignée ? C'est probable ou non ? Là, je ne saurais pas vous répondre, mais nous essayons de le faire.
Tout cela pour vous dire que quand je dis : espérons des raisons d'espérer, il vaut mieux dire : impératif d'agir. Ce n'est pas se poser dans une situation de passivité et attendre, attendre que les choses viennent. Il faut construire. Il faut s'élancer dans de nouvelles choses. En parlant du Forum, Patrick a dit : en laissant la lutte pour le pouvoir, en dépassant la lutte pour le pouvoir pour conquérir et dominer, mais en passant à un pouvoir créateur vers la coopération au delà de la compétition.
C'est ce qu'il faut, mais c'est une attitude fondamentalement active. C'est à dire ce qu'il faut devant des désastres écologiques qui s'approchent éventuellement, devant la difficulté de dépasser des problèmes du type faim, misère, guerres, etc. C'est ce qu'il faut vraiment là, c’est agir et chacun peut agir. Comme un lecteur d’abord simplement, on peut agir, comme consommateur. Dans une société de consommation, il a plusieurs façons de consommer. On peut agir comme producteur, c'est à dire que nous produisons l'espace, les services et les biens par nos professions. Par notre travail, on légitime des productions qui sont néfastes. On pourrait très bien éviter cela. On peut travailler, on peut agir comme citoyen dans la défense des droits, mais fondamentalement, dans la construction d'une autre logique économique, d'une autre logique de construction des biens.
Ma réponse est donc plutôt que de dire "des raisons d'espérer"… Bien sûr, autrement, nous n’aurions pas dit au Forum qu’un autre monde est possible, mais je dis que plutôt que des raisons d'espérer, il faut répondre à l'impératif d’agir. C'est à dire ne pas rester dans l'attente passive et agir avec toute la difficulté qui est très présente, agir pour changer.
Merci.
(Applaudissements.)
qui est l'un des acteurs clefs de ces Dialogues en Humanité. C’est vrai que nous partageons beaucoup de dialogues.
L'une des idées que met régulièrement en avant Patrick, c'est également qu’il ne peut pas y avoir de transformation collective, s'il n'y a pas de transformation individuelle. Il est toujours important d'établir l'équation entre la personne et la communauté dans laquelle elle va s'inscrire. C'est quelque chose qui est très présent dans la pensée d’Edgar. Dans le Forum Social Mondial, c'est quelque chose de très présent. Encore une fois, il n'y a pas cette idée de rouleau compresseur avec une déclaration finale qui broierait les individualités, au contraire.
Pourtant, c'est quelque chose qui va combattre l'un des maux contemporains qui est l'individualisme et le communautarisme, c’est à dire comment la personne s'inscrit dans la communauté. Il faut qu'il y ait les deux termes et réinventer la relation entre ces deux termes pour réinventer un lendemain. La personne est au cœur des réflexions Dialogues en Humanité parce qu’ici, il n'y a que des personnes et ce qui s’est passé aujourd'hui et qui était fort, c'était la capacité de s'écouter les uns et les autres. Pour reprendre le terme "la divergence constructive", on n'est pas forcé de penser la même chose, mais s'écouter les uns et les autres permet de progresser et éventuellement de fortifier ces convictions.
Dans les itinéraires personnels, nous avons Safia Otokore qui est là. Elle a commencé sa vie… Au dos de son livre, elle résume : "femme, pauvre, noire, musulmane". Sa vie a été de ne pas se résigner, de résister, d'allumer sa lumière et que cette lumière, cette bougie témoigne à d'autres que les destins ne sont pas des vases clos dont on ne peut pas sortir.
Safia, j'aimerais que tu nous parles de ce qui a finalement motivé tes raisons d'espérer quand tu étais à Djibouti dans l'un des endroits les plus pauvres de la planète, avec des traditions qui étaient, pour une femme, extrêmement rudes et que tu avais l'envie d'atteindre l'universel, les valeurs que, peut être, la colonisation française avait laissées aux frontons de certains bâtiments "liberté, égalité, fraternité", et que tu t’es dit : ces valeurs là, je vais les faire vivre, je vais les incarner en moi même.
C’est vrai qu’être ici ce soir à côté de Chico Whitaker, d’Edgar Morin, de Max Armanet qui est le rédacteur du journal La Vie, de Gérard Collomb, Maire et Sénateur de la ville, face à Monseigneur Barbarin et surtout face à vous, est… j'ose espérer, je peux le dire …une petite bougie que j'allume parce qu'il y a 14 ans, je n'espérais pas.
Je suis née pauvre. Ce n'est pas le plus difficile parce que l’on arrive toujours à se lever et à s'en sortir. Je suis née fille dans une société qui est injuste et cruelle envers ses femmes. Je suis née noire et musulmane… Max a vraiment très bien résumé.
Ceci dit, ce ne sont pas les deux derniers critères qui m'ont le plus donné envie de vouloir venir en France, c'était surtout que dans la société somalienne et djiboutienne, quand vous naissez fille, il y a un destin qui vous attend. Vous avez une société qui est… À sept ans, vous vivez ce qu'est la cruauté, mais c’est une cruauté qui ne vous est pas imposée par n’importe qui, mais par votre communauté, votre propre famille. Surtout pas vos pères, mais surtout vos mères et tantes et au service des hommes. Parce que la fille n'a pas un autre destin que d'être la femme d'un homme et d'être la mère des enfants, donc pour arriver déjà à ce qu’elle soit mère ou que l'on parvienne à la marier, il faut qu'elle arrive vierge au mariage parce que quand elle est vierge, elle vaut quelque chose.
Ce matin, il y avait un atelier sur : "l'être humain peut il être un produit ?" et c’est vrai que les femmes somaliennes vous diront qu’elles sont le pur exemple de ce qu’un être humain peut être un produit parce qu’il faut coudre le sexe des petites filles à l’âge de sept ans pour que la société s'assure qu'elles arriveront forcément vierges au mariage. Vous partez donc avec ce handicap à l'âge de sept ans, avec tout le lavage de cerveau qui s'en suit. C'est à cet âge là que vous réalisez que le monde est injuste parce que vous n'avez rien demandé et on vous fait subir cela. Vous comprenez qu’il existe des différences entre être un garçon et être une fille.
La chance que j'ai eue, et c’est pour cela que je tiens toujours à saluer par respect la religion chrétienne, je la dois à une femme blanche. Je suis musulmane, mais c’est ma mère adoptive qui a eu… J'ai eu la chance de bénéficier de l'éducation grâce à elle… Ce qui m’a un peu faite, c’est que je n'ai pas bénéficié d'une éducation, je dirais, sous citoyenne parce qu'à Djibouti, je suis née quand le territoire était français. Je ne sais pas si vous connaissez. C'était le territoire français des Afars et des Issas. Mes parents avaient émigré à Djibouti pour venir chercher un monde meilleur, comme on dit, mais quand vous êtes émigrée somalienne, vous êtes un peu dans un quartier qui s'appelle le quartier 3 qui est une sorte de bidonville. Dans ce quartier 3, l’école à laquelle vous avez accès, parce que l’école est obligatoire pour les enfants, est une école de seconde zone. Quand vous êtes fille, ce n'est pas la priorité puisque de toute façon, vous allez être mariée.
J'ai eu la chance par cette femme et par ma mère d'aller dans la seule école, la meilleure école, qui était laïque et où il y avait les enfants des coopérants et les enfants des familles djiboutiennes assez riches de ministres où l'éducation était de qualité. Il est vrai que quand j'étais dans cette école, j'ai appris ce qu’était la liberté, j'ai appris ce qu'était la dignité humaine, j'ai appris ce qu’étaient les droits et les devoirs. J'ai eu droit à une connaissance, mais quand vous quittez l'école et que vous retournez dans les quartiers, ces choses que vous apprenez à l’école, vous n'avez pas le droit de les utiliser parce que de toute façon, vous ne pouvez pas les utiliser. Puis, quand vous commencez à dire : "pourquoi je n'ai pas droit à cela ?", d’un seul coup, vous devenez un individu éclairé et dangereux. Vous raisonnez un peu et c’est un petit danger.
Mes parents étaient assez pauvres et ma mère me disait : "tu ne peux pas, prends ce que l'on te donne et c'est tout. Ne fais pas plus que cela. De toute façon, tu vas te marier un jour". Cependant, comme je n'étais pas très jolie par rapport aux autres, que je ne correspondais pas aux critères de beauté de chez moi, parce qu’il faut être assez forte et très calme, ce n'est pas mon cas, il faut être assez soumise, ce n'est pas mon cas et cela me pose encore un problème en France…
(Rires.)
Je faisais du sport, mais c'était un hasard parce qu'un cross a été organisé et comme j'étais un peu garçon manqué, je me suis mise à courir. J'ai gagné, j'ai battu les garçons et c'était le seul moment, en courant, où je réalisais que je pouvais d'abord les battre ces garçons qui m'opprimaient.
Prisunic sponsorisait, c’était un supermarché. Ils nous ont donné des bons pour aller faire des courses. Nous, nous étions dans un quartier où nous ne savions même pas ce qu’était un chariot, nous n'avions pas la télé, ni l’électricité. Je suis allée faire les courses avec ma mère et les gens me regardaient et ma mère me disait : "on va dire qu’on a volé. Tu es sûre que l’on peut payer avec cela". Je répondais : "oui, ils m’ont dit que l’on pouvait payer avec cela". De ce fait, pour mes parents, je pouvais ramener de l'argent pour notre famille, j'avais droit de faire du sport à condition que je me comporte comme un garçon. De toute façon, j'étais moche, donc je n'avais pas droit à un mari, alors autant que j'aille un peu à l'école et que je puisse trouver un travail.
C'est ainsi que mon engagement, le fait de refuser ce destin, c’était l’école, c'était Bob Marley, les garçons et le sport. Surtout, cette femme à qui je tiens, qui est devenue ma mère adoptive. C’était une femme qui avait débarqué dans notre quartier où il n'y avait aucun homme ou femme blanc qui s’aventurait dans ce quartier parce que c'était juste après l'indépendance de Djibouti en 1977 et l'on disait que c'était assez dangereux. Il y avait le conflit entre le colon, comme on disait, et la communauté somalienne. Elle avait donc débarqué un beau matin et ce que j’ai aimé dans cette femme, c'est quand elle m'a ramenée la première fois chez elle, elle ne m'a pas regardée comme si j'étais une sous citoyenne. C'était pourtant dans une villa où je n'arrivais même pas à imaginer que quelqu'un puisse y habiter. Je lui ai demandé : "tu as combien d’enfants ?" et elle m’a répondu : "j’en ai trois, mais il n’y en a qu’une ici". J’ai dit : "tout cela, c’est pour elle ?" et elle m’a répondu : "oui". Elle m'avait simplement dit une phrase formidable : "tu vas te reposer, va dans la chambre de Stéphanie". En général, quand tu es noire, tu es plutôt dans la chambre de la bonne. Je me suis sentie l’égale de cette femme et donc être blanche, cela signifiait avoir droit à certaines libertés, à être toutes ces valeurs là. Comme je ne pouvais pas les mettre en pratique chez moi, je rêvais de rejoindre un autre espace et la seule chose que je voulais, c'était être très bonne à l'école pour avoir une bourse et venir sur votre territoire de droits, sur cet espace de liberté, d'égalité, comme on dit, comme c'est écrit sur nos frontons, et surtout de laïcité parce que ma religion, j'y tiens. C'est une sorte de foi qui me permet de croire, d'espérer qu'il suffit… Je ne sais pas. Certains vous diront que ce n'est pas cela, mais moi, j'ai besoin de me dire que j'ai cela pour avancer, sinon je ne pourrais pas, surtout quand on voit que l’on peut être confronté à certaines cruautés.
Je crois donc qu’il faut toujours continuer à espérer, à agir, oui, mais si l’on n'espère pas et que l'on n'ouvre pas, que l'on ne se dit pas qu'il y a la volonté… Il y a aussi les rencontres parce que si je n'avais pas rencontré ces personnes… Parce que j'ai débarqué à Auxerre en étant la femme d'un joueur de foot professionnel. C'est vrai, je suis arrivée dans votre espace par le haut, donc je n'ai pas eu à vivre tout ce que la communauté qui décide d'émigrer et qui arrive par le bas subit. Ceci dit, on n'empêchera pas les personnes de venir dans un espace de droits si chez elles, elles ne retrouvent pas ces valeurs là. C'est vrai qu'il faut toujours espérer, toujours agir pour que l'on puisse, chacun, quel que soit son niveau social, quelles que soient sa couleur ou ses croyances, arriver à vivre en paix sans marcher sur l’autre, mais à vivre et à trouver ce qui nous convient le mieux.
(Applaudissements.)
Ce qui est important, c'est qu’allumer une bougie, c’est ne pas se résigner. C'est quelque chose d'important : ne pas se résigner devant l'injustice quand la dignité d'un être humain est attaquée. C'est quelque chose d'universel dans le témoignage de Safia. En effet, elle a surtout évoqué cette période de Djibouti, mais après elle a été à Abidjan, après elle a été à Auxerre, à Dubaï, elle est revenue à Abidjan et à chaque fois, le moteur pour aller plus loin et pour être maintenant en France une citoyenne qui porte la voix d'autres citoyens, puisque c'est quelqu'un qui a un mandat représentatif, c'est ce moteur des droits et des devoirs, mais pas seulement ramener à une personne, à un destin particulier en disant : "je vais m'en sortir". Bien sûr, il y a : "je vais m’en sortir", mais ce moteur de l'universel, c'est à dire que la lumière qui était au bout de la nuit, c'était d'accéder à cet universel des droits et des devoirs. C'est quelque chose de très important.
Maintenant, je me tourne vers Gérard Collomb qui nous accueille aujourd'hui et c'est appréciable quand un homme politique sur une ville aussi importante que Lyon accueille un véritable espace de libertés où les personnes n'hésitent pas (cela a été dit) à se situer dans le canevas habituel des partis politiques, mais essaient d'inventer, de pousser des portes sur lesquelles pourra s'ouvrir l'avenir demain.
merci d'être venus dans cet hôtel de ville. Merci à Max Armanet, à Patrick Viveret d'avoir été largement à l'initiative de la séance d'aujourd'hui à la fois multiple, puisque ce matin, c'était une série d'ateliers, d'agoras, et puis les séances plus traditionnelles en séances plénières de cet après midi.
En fait, je dirais que si nous avons cette séance, c’est parce qu’elle est née d'une rencontre entre la pensée que pouvaient développer Patrick Viveret et la tradition lyonnaise. Il est vrai que nous vivons aujourd'hui un monde qui est un monde en profonde transformation.
Tout à l'heure, M. Morin parlait de crises. Il est vrai que la crise, c'est lorsqu'un modèle de société est déjà dépassé et que l'on n’arrive pas encore à inventer les nouveaux cadres sociaux qui permettront au monde futur de s’épanouir.
Ainsi, dans ces cas là, je crois, la meilleure façon de progresser, c'est d'essayer d'avoir un dialogue. Un dialogue non pas à sens unique et c'est peut être le caractère spécial des Dialogues d'aujourd'hui. Les dialogues qui sont ceux des partis politiques sont ceux de la mésentente totale, c'est à dire qu'en fait, il n'y a pas de dialogue, il y a des monologues et chacun parle à la limite pour lui même, chacun dans sa famille politique vit avec sa propre pensée et plus personne n'écoute finalement la pensée de l'autre.
Or, justement, la méthode qu'a retenue Patrick Viveret, ce que vous appeliez tout à l'heure la controverse, le désaccord fécond, c'est à la fois de partir de points de vue extrêmement différents, de pouvoir exprimer ces points de vue où chacun vient avec sa propre façon de penser, mais de manière réceptive, ouverte à l'autre, de manière à essayer de pouvoir faire naître un certain nombre de convergences et d'idées nouvelles.
Nous en avions discuté ensemble au Sommet de la Terre à Johannesburg et avions dit : "il faudrait que nous puissions poursuivre le dialogue" que la société civile avait établi là bas. À mon avis, le dialogue de la société civile, pour ceux qui ont suivi Johannesburg, était de loin beaucoup plus intéressant que ce qui avait pu se passer au niveau des chefs d'états.
Nous avions donc dit : "il faudrait qu'à Lyon, nous puissions établir un espace de dialogues de cette sorte, de manière à pouvoir faire surgir, par une réflexion commune, des échanges avec des personnes de religions très différentes, une nouvelle pensée". Cela rejoint une tradition lyonnaise profonde qui est une tradition d’humanisme. J'ai souvent eu l'occasion de m'exprimer sur ce point. Nous avons même fait un livre ensemble sur l'humanisme lyonnais en essayant de repérer dans cette ville des facteurs justement de capacités de dialogues et de constructions en commun. Peut être parce que c'est une ville qui est une ville de rencontres. La géographie a fait que Lyon, au cours de l'histoire, a souvent été un carrefour, un carrefour entre des civilisations très différentes.
Ainsi, peut être parce qu'il y avait ce carrefour, il y avait une attention à la vue de l'autre un peu plus importante. Par exemple, c'est sous la Renaissance à Lyon qu’est né un foyer extrêmement fécond de l'humanisme français où ceux qui ne pouvaient pas s'exprimer ailleurs venaient s'exprimer à Lyon, où un certain nombre de philosophes, d'éditeurs venaient dialoguer à Lyon. Tout au long de l'histoire lyonnaise, nous avons ce fil conducteur de la réflexion et du dialogue. Je le dis souvent, avec deux familles d’ailleurs, une famille chrétienne, une famille laïque, mais toujours le meilleur, c'est lorsque ces deux familles ont su finalement converger dans une recherche de l’humanisme. Puisque, tout à l'heure M. Morin évoquait la guerre et la Résistance, peut être que l'un des moments les plus forts de l'histoire lyonnaise, c'est lorsque les différentes familles intellectuelles de la Résistance sont venues à Lyon et que l'on avait ici un véritable foyer non seulement de résistance active, mais de résistance intellectuelle.
Je crois que la force des idées est, au départ, toujours quelque chose d'extrêmement fort. En effet, on ne vainc pas simplement avec des armes, on vainc aussi parce que l'on a des idées qui donnent un projet qui l'emporte sur un autre projet plus réducteur. Je crois que la force de la Résistance face à l'occupation allemande, c'était justement d'avoir ce projet de nouveau monde, d'avoir ce projet d'universalisme, d'avoir ce projet de construction d’un monde en paix et non pas simplement de défendre un monde replié sur lui même, replié sur la race, replié sur des valeurs qui étaient des valeurs de conquête, de domination et d’humiliation.
À partir de là, que pouvons nous faire ? Je crois que nous avons raison d'évoquer à la fois ce que nous pouvons faire individuellement et ce que nous pouvons faire collectivement. Je crois que d'abord, individuellement, nous sommes les uns et les autres porteur de notre destin, mais en même temps, porteur du destin collectif et donc que nous avons à agir, à nous engager. Évidemment, il n'y a pas d'action sans réflexion, il faut d'abord essayé de réfléchir pour savoir où nous voulons aller.
C'est pour cela que nous organisons ce type de dialogues et de réflexions. Après tout, on pourrait se dire : ce n'est pas tellement dans le rôle d'une municipalité que d'organiser des sessions, des forums tels que celui ci. Nous pensons que si, au contraire, que l’on ne peut pas mener d'action si l’on n'a pas, au départ, une réflexion commune, si en même temps, par cette réflexion commune, on ne met pas des centaines et des centaines de personnes comme acteurs de la transformation de ce monde.
Nos responsabilités sont celles d'acteurs d'une ville, mais nous pensons qu'à l'intérieur d'une ville, un certain modèle peut émerger et que des idées peuvent se produire. C'est pour cela, par exemple, que sur un certain nombre de sujets qui sont des sujets de société, nous essayons d'avoir une action forte. Sur celui, par exemple, dont on a parlé tout à l'heure, de la fracture urbaine, des violences sociales, nous essayons de reconstruire cette ville, de la reconstruire physiquement, c'est à dire en changeant l'urbanisme de la ville, en essayant de faire qu'il y ait de la mixité sociale. La mixité sociale, c'est très largement sortir de sa propre personnalité pour avoir la chance d'avoir le contact avec les autres.
Puis, ce qu’aujourd’hui, on peut penser comme étant redoutable, on essaie de faire en sorte qu'il y ait de plus en plus de Lyonnaises et de Lyonnais qui pensent qu'effectivement, si chacun est enfermé dans sa propre structure, dans son propre quartier, avec ses propres modes de pensée, on ne construira pas la société de demain.
Par contre, si effectivement, on arrive à construire une ville de la mixité sociale, ce n'est pas simplement une ville de la mixité sociale, c'est beaucoup plus important, c'est une ville qui va permettre de dégager à partir de la culture de chacun, ce que sera la culture du XXIème siècle. Parce que c'est peut être cela aujourd'hui notre véritable problématique. Les technologies nouvelles, qu'elles soient celles de la communication physique ou de la communication par Internet, ont réduit d'une certaine manière les distances. Nous sommes donc effectivement les uns et les autres partie prenante d'un seul et même monde, mais aujourd'hui, nous n'arrivons pas à construire ce monde. On voit bien qu'après la chute du mur de Berlin où l'on avait annoncé que désormais, il n'y aurait plus de fracture dans le monde, de nouvelles fractures se sont produites et que certains pensaient (on y a fait allusion tout à l'heure) que l'on allait assister (ce à quoi on assiste d'ailleurs) au choc des civilisations.
Il me semble important que l'on puisse témoigner dans une ville au travers de la transformation de cette ville à la fois sur le plan physique, mais en même temps, sur le plan intellectuel, que le choc des cultures n'est pas forcément obligatoire et que c'est peut être le plus probable comme disait M. Morin, mais en même temps, il faut que cela soit rendu impossible. De fait, il faut que nous essayions de multiplier les espaces de dialogues, d'échanges au niveau d'une ville, au niveau d'un territoire, mais également, au niveau de la planète.
Il y a quelque temps, l'année dernière, à Lyon, dans la suite du processus de Genève, nous avions organisé, alors que nous étions loin de connaître la situation que nous connaissons aujourd'hui, une rencontre entre Maires israéliens, Maires palestiniens et Maires européens. C'était une petite action, mais cela nous semblait important parce que c'est ainsi effectivement que l'on allume un certain nombre de lumières. Il y a quelque temps, nous avons organisé les rencontres de Sant’Egidio. Sant’Egidio, c'était la capacité d’écoute des religions du monde entier qui venaient à la fois affirmer ce qu'elles étaient, parce que personne ne venait sans conviction, c’étaient les autorités spirituelles les plus importantes de toutes les religions, mais en même temps, avec une volonté de dialogue, de compréhension, d'ouverture et une posture, comme l'aime Patrick Viveret, de réception à la pensée de l'autre pour construire une nouvelle dynamique.
J'avais vu que, je ne sais plus si c'était dans Le Monde, on avait dit que c'était l'internationale de la paix des religions. Je trouvais que la formule était une formule intéressante et que s'il y avait une internationale guerrière des religions, c'était bien que surgisse une internationale de la paix des religions qui puisse essayer de montrer ce que dans chaque religion, il pouvait y avoir de commun, de recherche d'une autre dimension de l'homme qui ne soit pas simplement la dimension matérielle, la dimension marchandisée, comme on l’a dit d'une manière ou d'une autre tout à l'heure, mais d'une dimension spirituelle, intellectuelle et donc de la création d'un humanisme nouveau. Parce que je crois que c'est cela que nous sommes en train de vivre, d'essayer de vivre ensemble aujourd'hui.
Je crois beaucoup à ce que peuvent faire les villes parce qu’aujourd'hui, à travers l'humanité, les villes sont devenues les centres où se rassemblent évidemment de plus en plus d'habitants. Avec à la fois, toutes les capacités économiques, toutes les transformations possibles, toutes les richesses intellectuelles et spirituelles et en même temps, l'ensemble des problèmes sociaux. Elles sont d'une certaine manière les nouveaux laboratoires où peuvent se construire des choses nouvelles. Ceci me rappelle une autre période. J'évoquais tout à l'heure la période de la Renaissance. C'est largement dans les villes que s'est développé à la fois l'échange économique, l'échange de richesses, mais en même temps, parce que les personnes qui venaient commercer étaient de tous les horizons, l'échange intellectuel et donc où se sont développés les grands artistes, les grands intellectuels et où est né l'humanisme du XXIème siècle.
Je crois qu’aujourd'hui, dans les villes à travers le monde, ce sont des lieux où l'on peut essayer de faire surgir un nouvel humanisme qui prendra d'autres choses en considération. Un problème, par exemple, qui n'existait pas lors de la prise en compte de la philosophie du XVI siècle, des Lumières du XVIIIème siècle, même des philosophes du XIX siècle. Le fait qu'effectivement, notre planète soit un ensemble fini et donc que les problèmes écologiques s'imposent aujourd'hui à l'homme parce que d'une certaine manière, celui ci a conquis la planète, mais qu'aujourd'hui, il en est responsable. Faire surgir ces idées, essayer de confronter ensemble me semble quelque chose de tout à fait important.
Voilà, c’est ce que nous essayons de faire à Lyon au travers de ces Dialogues en Humanité. Tout cela, évidemment, c'est une petite goutte d'eau, ce n’est pas grand chose. Ceci dit, effectivement, cela peut, lorsque l'on a une certaine volonté, une certaine continuité, donner quelque chose de construit.
Vous êtes venus ici pour la Fête des Lumières et le 8 décembre donc le jour fondateur de cette Fête des Lumières puisque voici 152 ans, c’était l'appel lancé par l'église catholique pour rejoindre la basilique de Fourvière ce jour là, nous avons dessiné ensemble une fresque sur la place Bellecour qui était composée de petits lumignons et qui dessinait le Petit Prince qui est le logo d'une association caritative que nous avions décidé d'aider.
Avec le Cardinal Barbarin, avec un enfant, avec un grand sportif, parce qu’à Lyon, il y a toujours de grands sportifs (c’était Grégory Coupet), nous avons allumé les premiers lumignons et ce n'était rien du tout. Puis, quand on repassait trois heures après, il y avait 40 000 lumignons qui clignotaient sur la place Bellecour et qui dessinaient effectivement la silhouette du Petit Prince.
Je pense que c'est par notre action individuelle, en portant chacun avec nos propres caractéristiques notre petite lumière, que nous pourrons aussi dessiner au niveau universel le monde de demain. C'est une action collective, mais c'est aussi une action individuelle. À nous de savoir conjuguer l'individuel et le collectif.
En tout cas, merci d'être venus à Lyon.
(Applaudissements.)
(Applaudissements.)
(La séance est levée à 18 heures 10.)
Au coeur de la Fête des Lumières, le Grand Lyon organise la 4ème édition des Dialogues en Humanité, premier forum populaire de la question humaine, le samedi 10 décembre 2005 à Lyon.
Afin d’explorer ensemble les leviers et obstacles sur notre chemin vers plus d’humanité, les Dialogues en Humanité ont choisi de réunir des scientifiques, des artistes, des représentants du monde politique et de l’entreprise, et des représentants des principales traditions spirituelles du monde entier autour du thème suivant : « Des raisons d’espérer ? ».
Contrairement à toutes les autres questions, la question humaine n’a aucun expert : elle est l’affaire de tous et de chacun d’entre nous ; elle est une affaire d’expérience de vie, de sensibilité, de conscience. Chacun a à apprendre de l’autre.
Règle n°1 : liberté de propos
Règle n°2 : respect de l’autre
Règle n°3 : égalité de tous devant la question humaine
Changer notre regard pour réduire la fracture entre les cultures, entre les générations, entre les disciplines, entre le pensé et le senti, telle est l’ambition des Dialogues déclinés à travers :
- des agoras organisées autour de « passeurs » issus de tous les horizons géographiques et de tous les domaines (scientifiques, artistes, représentants des principales traditions spirituelles, responsables politiques, acteurs de l’économie…). Il ne s’agit pas de conférences, mais d’espaces de débat et de dialogue avec des personnalités choisies pour la richesse de leur expérience humaine, prêtes à débattre, à interpeller et à se laisser interpeller par le public ;
- parce qu’il n’existe pas qu’une forme de langage, des ateliers pratiques accueilleront tous ceux qui veulent échanger, s’enrichir et grandir en humanité autrement que par le discours : échanges gastronomiques, créations artistiques communes, ateliers d’improvisation, initiation à la non-violence active, rencontres musicales, découverte du handicap…
- les témoignages de grands témoins de notre siècle, qui ont accepté de se prêter au jeu suivant : raconter leur vie comme l’histoire d’une libération.
Afin d’explorer ensemble les leviers et obstacles sur notre chemin vers plus d’humanité, nous avons choisi de réunir des scientifiques, des artistes, des représentants du monde politique et de l’entreprise, et des représentants des principales traditions spirituelles du monde entier autour du thème suivant : "Des raisons d’espérer ?".
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"Entreprendre avec bienveillance"
"L’homme est un être de projet"
"Comment définir un management ‘Ethique’ et l’enseigner ? Sur la base de quelles valeurs"
"Qu’apporte réellement l’actionnaire à l’entreprise"
"Entreprendre à retrouver du SENS humain dans la société"
"Comment permettre à chaque personne de s’engager dans le monde du travail autour d’un projet passion ?"
"Quel équilibre entre les différentes sphères de production?"
"Au vu des expériences qui existent il paraît important de promouvoir les initiatives les plus humanisantes où qu’elles se trouvent"
"Comment passer des cœurs de métiers aux métiers de cœur ?"
"Comment associer tous les citoyens à la régulation ?"
"J’ai été très intéressé par tout ce que j’ai entendu ce matin. Il m’est difficile de faire un choix"
"Projet de soi"
"Problème du travail dans l’entreprise ? Utopie ?"
" La retraite doit être en fait un temps de libre activité porteur d’espoir"
"Le travail est, ou devrait être pour tous, une œuvre de vie et j’ajoute à titre personnel qu’il soit bénévole ou rémunéré, salarié ou indépendant, dans le secteur public ou privé."
"Passer du travail au métier"
"Quelque soit la chaîne elle a la valeur de son maillon le plus faible"
"Elargir notre réflexion sur le ‘dialogue en humanité’ à notre citoyenneté du monde"
"Résister à la loi du marché et situer l’Humain / l’Ethique / la Nature au cœur de nos réflexions et l’activité (marchande ou pas)"
"la retraite c’est la liberté : c’est à dire re-situer le travail"
"L’Homme sujet et/ou objet : réfléchir pour agir"
"Entrepreneur de soi ou artiste de sa vie"
"Possibilité dans les structures actuelles d’une économie humaine : la faire connaître"
"Aller vers une négociation du capitalisme"
"Responsabilité de rétablir de vrais pactes d’entreprise"
"Temps de la vie pour entreprendre"
"Rompre la chaîne pour redonner à l’humain toute sa place"
"Réguler le capitalisme. Non pas : quels hommes pour l’entreprise mais quelles entreprises pour l’homme"
"La personne = porteur de projet ce qui inclut l’économique"
"Collectif individu plus que individualisation ou individualisme"
"La pollution actuelle : l’actionnaire"
"La démocratie dans l’entreprise"
"Enthousiasme, optimisme, réinventer le partage des richesses"
"Intérêt de l’épanouissement du salarié dans l’entreprise"
"Quid des enseignements et des formations pour faire des citoyens ?"
"Prouver que l’on est responsable socialement et en même temps efficace économiquement"
"Le passage de l’économie du salut au salut par l’économie"
"Créer et maintenir un lien entre l’individuel et le collectif"
"le "statut" ne suffit pas à rendre une entreprise HUMAINE au delà de la forme il y a l’intention"
"Il faut trouver un juste milieu entre économie de marché et le public"
"Il faut faire confiance en les qualités humaines des acteurs"
"Repenser le rôle de l’actionnaire dans l’entreprise pour l’orienter vers le capital humain"
"Générer plus d’intérêt sur l’actionnariat des salariés au travers d’un projet d’entreprise"
"Donner plein sens aux MOTS"
"Un marchand est un homme"
"Comment remettre l’actionnaire au/à cœur de l’entreprise"
"Comment lutter contre le processus de ‘désincarnation’ pour progresser en humanité"
"Etre acteur et porteur d’espoir"
"Apprendre, avancer toujours"
"Aucune solution et trop abstrait. Loin du besoin réel de l’humain le plus faible"
"L’objectif de progresser en humanité, ici dans l’acte d’entreprendre, n’a pas abordé le champ des leviers et des contraintes, ni le procédé global de ‘désincarnation’ vécu aujourd’hui"
"Pas suffisamment de temps. Plus d’intervenants contradictoires"
"Bravo à la modératrice des débats pour la qualité de son intervention"
"Bien intéressant. Forcément trop court. Bien pour le petit temps de rencontre 2 à 2 avant le débat. Ce n’est pas en deux heures que l’on se révolutionne ou révolutionne le monde, il y a tout une vie"
"Perplexe. Où est l’humain ? Trop vague, pas assez profond"
"Dans le temps accordé, une belle performance de témoignage et réflexion. Si il y avait plus de temps j’aurais volontiers participer à des ateliers de recherche de solutions"
"Bonne table ronde mais bien sur manque de temps"
"Un peu frustré => aller au delà. Pouvoir apporter sa contribution écrite ; aller au delà de cet agora"
"Merci pour cette démarche. Un peu court"
"Oui mais il faut poursuivre"
"J’ai appris beaucoup et trouve de l’espoir dans l’avenir"
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La rencontre des 7 et 8 mars 2005 à laquelle vous convie Gérard Collomb, doit aboutir à la rédaction d’une contribution écrite des Dialogues en Humanité, qui sera diffusée afin d’alimenter le débat lors du forum mondial des sciences du vivant «BioVision».
Parmi les grands défis identifiés du 21ème siècle, celui de la révolution du vivant nous fait prendre conscience que les évolutions de la science sont telles dans ce domaine que nul ne peut prédire quelles conséquences elles auront pour l’homme, ni si elles développeront vraiment les conditions d’une vie meilleure.
La plupart des grands maux qu’une logique de développement durable cherche à combattre - pauvreté, faim, non accès à l’eau potable, soins insuffisants ou inexistants, atteintes à l'environnement, etc - ne sont pas dus qu’à des raretés physiques ou monétaires. Ce qui nous amène à la question humaine, aux dégâts collatéraux de la difficulté de l'homme à vivre sa propre humanité.
Les Dialogues en Humanité affirment la volonté de Lyon d'être une métropole de dialogues et de solidarité.
C'est pourquoi, cet engagement, fortement ancré dans la tradition humaniste de Lyon, est au cœur des ambitions portées par la démarche stratégique Lyon 2020 qui vise à construire, à partir des valeurs qui nous unissent et des emblèmes qui nous distinguent, une vision d'avenir pour la métropole lyonnaise.
8h45 - Inscriptions, accueil café
9h30 - Séance plénière :
9h50 - Conférence "L'état de la science" :
11h00 - Pause café
11h30 - Une santé pour tous ?
12h30 - Cocktail déjeunatoire en présence de Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon - Président du Grand Lyon
14h00 - Agriculture et nutrition :
15h00 - Ouverture des ateliers thématiques :
18h15 - Clôture des ateliers
19h00 - Cocktail dînatoire en mairie du 9ème arrondissement
9h30 - Accueil café
10h00 - Ouverture de la séance plénière
10h00 - Introduction de Patrick Viveret
10h10 - '''Conférence « Etre « raisonnable et humain » au XXI siècle face à la révolution du vivant » :
11h00 - Débat :
12h30 - Cocktail déjeunatoire
14h00 - Ouverture de la séance plénière
15h00 - Restitution de la synthèse
16h00 - Comment BioVision se saisit des réflexions des Dialogues en Humanité ?
En présence de Philippe Desmarescaux, fondateur de BioVision
17h00 - Clôture
Philippe Aigrain, directeur Sopinspace - Arnaud Apothecker, Greenpeace - Alex Alexanian, chef cuisinier lyonnais - Max Armanet, journal La Vie - Monique Barbu, directrice du PNUE - Professeur Belpomme, Appel de Paris - Simone Blazy, conservateur Musée Gadagne - Sylvie Benard, directrice environnement LVMH et présidente d'OREE - Dr Frédéric Bérard, allergologue – Xavier Bolze, spécialiste du débat public - Pascale Bonniel Chalier, adjointe au maire de Lyon - Yvette Bouvet, IG2E Lyon 1, UIDD - Dr Brunet - Elisabeth Chouvin, INRA - Régis Chomel de Varagnes, IMS - Gérard Claisse, Grand Lyon - Jean Clément, Economie et Humanisme - Jean-Michel Daclin, Grand Lyon - Philippe Desbrosses, Fondation Nicolas Hulot et PDG Ferme Saint Martin - Philippe Di Loretto, Villes Unies contre la pauvreté - Sylvie Drouot l'Hermine, Dialogues de la Cité - Philippe Dujardin, historien - Patricia Friedmann, Salon Primevère - Dr Furtos Psychiatre directeur scientifique de OSPERE-ONSMP - Daniel Gouffé, PDG Mérial, Président du club des entrepreneurs - Sylvie Guillaume, adjointe aux affaires sociales et à la santé, Ville de Lyon, Présidente du CIFAL de Lyon Rhône-Alpes (Centre associé des Nations Unies pour la santé et le développement durable) - Dorothy Goldin Rosenberg, Chercheur à Toronto - Robert Hanskens, directeur adjoint de la prospective et de la stratégie des Hospices Civils de Lyon - Cyrille Harpet, Economie et Humanisme - Henri Jacot - Guy Kastler, Confédération Paysanne - Hubert Julien Laferrière, maire du 9ème - Louise Lassonde, UNITAR - Dr Lazari (OMS Lyon) - Dr Jean-Louis Lamboray - Jean-Pierre Le Calvez, Vaccin Fund - Patrick Legrand, Président du débat public sur les OGM - Bernard Léon, ancien Commissaire général POLLUTEC - Mireille Mendès France - Marcel Miramond, INSA Lyon - Michel Mousel, association 4D - Pierre-Alain Muet, Grand Lyon - Bertrand Naegelen VSF-CICDA - Dr Isabelle Nuttall (OMS) - Professeur Thierry Philip, Vice-Président Région Rhône-Alpes - Francis Pithon EUROM 2 et INSA - Cédric Polère, sociologue - Hélène Provins (cité télévision) - Thérèse Rabatel Vice-Présidente espace des Temps Grand Lyon – Arthur Riedacker, MIES - Gilles-Laurent Rayssac, Res Publica - Jean-Baptiste Richardier, Handicap International - Maître Lionel Roche, Appel - Dr Guenaël Rodier (OMS) - Jean-François Rouge, journal La Vie - Pr Christian Scheiber, biophysicien, chercheur en imagerie médicale et sciences cognitives - Benoît Silve, directeur général Bioforce - Pascale Simard (cité télévision) – Yu Shuo, sociologue Pékin et FPH - Dialo Taïrou, association Sahel Défi, intervenant pour les Nations Unies - Jacques Terrenoire, Forum international économique et social - Professeur Jean-Louis Touraine - Laurence Tubiana, IDDRI - Thierry Vandevelde, directeur de VEOLIA Water force - Marie-Françoise Villard, journaliste - Alain Wauters, IGPC Ministère de l’Equipement - Célina Whitaker CEDAL - Gérard Wormser, Philosophe, ENS, Sens Public...
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Message à l’issue du séminaire sur « la révolution du vivant »
« Dialogues en Humanité », 7 et 8 mars 2005
Les Dialogues en Humanité, réflexion de fond sur la question humaine, se sont réunis à Lyon pour un séminaire, les 7 et 8 mars 2005.
Des échanges ont eu lieu entres scientifiques, industriels, membres de la société civile, élus politiques, Ils ont abordé un des sept rendez-vous majeurs de l’humanité avec elle-même : « la révolution du vivant ». Ces deux journées d’information, de réflexion et de débats ont abordé une double thématique : « agriculture et nutrition » et « une santé pour tous ».
À l’issue de ces journées, les participants ont décidé d’adresser un message aux acteurs de Biovision.
« La plupart des grands problèmes que rencontre l’humanité ne sont dus qu’à elle-même. »
Les évolutions des sciences de la vie sont telles que nul ne peut prédire quelles conséquences elles auront pour l’homme. Permettront-elles de développer les conditions d’une vie meilleure ? En ce domaine, les enjeux scientifiques, techniques, économiques, mais aussi sociétaux, et donc éthiques et politiques, sont considérables. Il s’agit souvent de vie ou de mort.
En essayant de prendre en compte l’ensemble de ces enjeux, les Dialogues en Humanité cherchent à placer le souci de l’Homme et de l’humain au cœur de leur réflexion. Les êtres humains, en effet, sont responsables d’eux-mêmes et du monde vivant. Ils se doivent de revendiquer cette responsabilité.
La croissance des connaissances et des techniques – et les pouvoirs afférents – a connu un rythme exponentiel, notamment dans les sciences du vivant. En revanche, les capacités des hommes et des groupes humains à se conduire avec sagesse n’ont guère augmenté. Pire, nos sociétés ont perdu l’habitude d’une interrogation sur les buts de l’action humaine. Que fera l’homme des immenses savoirs et pouvoirs qu’il vient d’acquérir ? Leur développement ne peut pas être une finalité en soi.
Ce qui est possible et rentable n’a pas de soi légitimité à être mis en œuvre. La question se pose donc de décider aussi démocratiquement que possible (aux échelons local, régional, mondial) de ce qui doit être fait, pour le mettre en œuvre ensuite avec énergie.
Pour décider en connaissance de cause, un double débat est indispensable :
L’extension des connaissances, et donc des pouvoirs de l’homme sur le vivant, le développement de l’agriculture et des industries de santé ont permis des progrès remarquables : accroissement de la production alimentaire qui a pu faire face au développement démographique, réduction de la mortalité infantile, augmentation, malgré de grandes disparités, de l’espérance de vie dans de nombreux pays… Pourtant, les questions et défis en cours sont urgents : sans large partage des connaissances, sans vaste débat démocratique, nous risquons « d’aller dans le mur ».
Les Dialogues en Humanité invitent les divers acteurs de Biovision à s’interroger sur quelques questions urgentes. Afin de répondre aux besoins fondamentaux des individus et des peuples, et de réduire des inégalités criantes, il devient urgent de dépasser une simple logique de l’offre pour développer une logique de la demande.
Les besoins humains se mesurent en calories, mais aussi en relations humaines.
La réponse aux besoins alimentaires mondiaux passe nécessairement par une augmentation de la production, et donc de la productivité, mais à certaines conditions : préserver les systèmes locaux de production, développer l’agriculture des PVD ([1]) et PMA ([2]), ne pas les contraindre à être approvisionnés par les pays développés ([3]), qui, en outre, connaissent une forte tendance aux monopoles.
Sans protection préalable des marchés locaux, les solutions techniques sont inopérantes, voire contre-productives. Cette protection nécessite de tenir compte du stade de développement de ces pays. Elle passe par les politiques agricoles locales et régionales.
La recherche agronomique doit prendre en compte les besoins des PVD : satisfaction des besoins nutritifs de base au moindre coût, diversité des espèces consommées, nouvelles filières agroalimentaires, itinéraires techniques mis en place en fonction du contexte humain et économique.
L’émergence de technologies de ruptures (OGM, biotechnologie, biologie de synthèse…) pose de nouvelles problématiques en matière environnementale et sanitaire : incertitudes sur le long terme, irréversibilité des choix... À condition de penser et de produire autrement, la préservation de l’environnement est possible.
La notion d’empreinte écologique permet d’évaluer les impacts sur l’environnement : globaux (gaz à effet de serre…) et locaux (produits phytosanitaires…).
La production doit emprunter des voies durables :
Les ressources mondiales en eau, en énergie, en alimentation relèvent du patrimoine commun de l’humanité.
Il est impératif d’établir un inventaire des connaissances et techniques qui ne sont pas brevetables.
Le financement de la recherche et du développement est une vraie question ([4]), mais la limitation du libre accès aux connaissances n’est pas admissible.
Se nourrir demande de disposer d’au moins 2200 calories par jour et par personne et de bénéficier de produits sains, à commencer par l’eau. Mais l’alimentation ne peut être réduite à ce qu’en appréhendent les sciences du vivant. Elle est au cœur d’un sentiment d’appartenance, vital pour l’homme, à une famille, une cité, une culture.
L’accès à la santé pour tous, comme la nutrition et le respect de l’environnement, conditionne l’avenir de l’humanité.
La santé n’est pas seulement « le silence des organes », l’absence de maladie. Selon la définition très large, et pourtant la seule réaliste de l’OMS, en 1947, elle est « un état de complet bien-être physique, mental et social ».
La santé est à la fois un droit et un marché, volumineux et particulièrement attractif pour les actionnaires. Elle a un coût, mais est aussi un levier de développement.
Comme marché, l’accès aux soins n’est possible qu’aux consommateurs solvables (au Sud, mais aussi au Nord). Comme droit public primordial, le droit à la santé rend inadmissible la limitation de l’accès aux soins.
Un système de ré-allocation des profits de l’économie de la santé s’impose pour que le droit à la santé soit effectif pour tous et que se réduisent les différences entre groupes sociaux et entre pays. Les industries du médicament, notamment, sont mises en demeure d’entendre ce message.
L’universalité du droit à la santé et donc de l’accès aux soins, va de pair avec la particularité des modèles de santé selon les cultures. L’équité et la solidarité demandent de parvenir partout à des systèmes de santé indépendants, autonomes et durables, où soient pris en compte les désirs des citoyens et des peuples.
La question de la santé, comme celle de la nutrition, est trop sérieuse pour être laissée aux mains des seuls spécialistes.
Il est urgent d’instaurer dans les politiques de santé, et de recherche, une démocratie nourrie d’expertise, au plan local, régional, mondial. Ce qui appelle un renforcement du pouvoir politique.
Faire reculer la surmortalité et les maladies les plus répandues ne requiert pas nécessairement des produits de haute technologie. Hygiène, eau potable, alimentation diversifiée, prévention relèvent d’approches culturelles autant que techniques et scientifiques. En Occident, le mal-être « mental et social » n’appelle pas d’abord des médicaments. Soigner et prévenir cette maladie chronique implique de s’interroger sur l’humanité de l’homme. L’humanisation est aussi importante que la vaccination.
Les défis de la révolution du vivant ne peuvent trouver de réponses que collectivement, grâce aux confrontations scientifiques, aux débats entre citoyens, aux décisions courageuses et responsables des acteurs économiques et politiques.
Il y faut du temps, mais le temps presse. Sans attendre, des gestes forts peuvent être posés. Parmi bien d’autres, nous suggérons l’examen de quelques-uns.
Ces suggestions viennent de propositions entendues en AG ou dans les couloirs.
À vérifier, préciser, compléter !
Pour un examen, aussi objectif que possible, qui ne soit pas parasité par des considérations étrangères, les industriels producteurs d’OGM pourraient décider un moratoire lié à la préparation d’assises, locales, régionales, mondiales, aussi larges que possibles, où scientifiques, politiques, société civiles, industriels, institutions internationales pourraient se parler.
La proposition de vastes régions sans culture de plantes transgéniques pourrait être avancée d’emblée.
Les industries pharmaceutiques mondiales pourraient s’engager à prendre les moyens de favoriser l’accès aux médicaments pour les PVD.
La limitation actuelle de l’accès à la connaissance et à l’usage ([5]) qu’induisent les brevets ne peut durer.
Tout en assurant autrement la recherche développement, un abandon concerté de la propriété intellectuelle, pour les connaissances fondamentales, et même, dans certains cas, pour de la recherche appliquée doit être envisagé. L’OMS et la FAO peuvent offrir un cadre pour une telle négociation.
L’homme est la fin, la technologie, le moyen. Parce que l’humanité dispose de moyens et de pouvoirs formidables, il devient nécessaire de mettre en place une nouvelle gouvernance locale et mondiale.
Pour que la société civile puisse se prononcer sur les fins poursuivies, il convient de demander, tant aux industries qu’aux instances politiques de divers niveaux, d’organiser des débats démocratiques réunissant scientifiques, experts, citoyens, industriels…
([1]) Pays en voie de développement.
([2]) Pays les moins avancés.
([3]) En Europe une vache est plus subventionnée qu’un paysan en Afrique.
([4]) Cf. la lettre ouverte à l’OMS : http://www.cptech.org/workingdrafts/rndsignonletter.html
([5]) On connaît le cas limite de cet agriculteur canadien, juridiquement obligé de régler des royalties à la suite d’une contamination de son champ par des OGM.
Séminaire 29 juin au 1er juillet 2004- Grand Lyon PROGRAMME
Le contexte européen et mondial actuel (écarts de développement, tensions multiples, risques environnementaux majeurs, fragilité de la démocratie…) crée un appel pressant pour une « alliance des forces de vie, dans un processus de débat contradictoire » (P. Viveret). Pour sa part, Gérard Collomb propose de mobiliser conjointement les autorités locales, la société civile et les institutions internationales autour des défis de l’humanité face à elle-même. Ainsi se sont amorcés, début 2003, les Dialogues en Humanité. Ce séminaire ouvert (quarante participants) fait donc suite aux rencontres de mai 2003, décembre 2003, mai 2004 qui ont permis de confirmer le bien-fondé d’un tel processus. Son objet spécifique est de définir ce que sera l’événement majeur du processus Dialogues en Humanité en 2006 à Lyon, ainsi que les étapes qui y conduiront, en particulier par une complémentarité avec plusieurs événements internationaux qui se dérouleront à Lyon. Ce séminaire fera progresser également ce mouvement original que sont les Dialogues en Humanité par la qualité des rencontres qu’il permettra entre des personnes très diverses dans leurs responsabilités et engagements, leurs sensibilités et appartenances (géo-culturelles et autres), leurs compétences.
Mardi 29 juin
12h : Déjeuner
14h : Ouverture du séminaire par Gérard Collomb et rappel de la démarche des Dialogues en Humanité par Patrick Viveret.
La demi-journée sera consacrée à la définition précise, à partir de plusieurs scénarios présentés, de l’événement international 2006 et des grandes étapes qui le précéderont en 2004-2005.
Mercredi 30 juin
Cette journée de stratégie portera sur les conditions de réussite de ce processus (travaux en groupe et en plénière) :
- identification des alliances avec des réseaux d'acteurs sociaux (existant dans l’agglomération de Lyon et bien au-delà) à activer pour aboutir à la participation aux Dialogues des intervenants très divers porteurs d’un humanisme vécu.
- identification des personnalités - ressources pouvant contribuer à relever les défis auxquels doit faire face l’humanité.
- mise au point des méthodes et moyens de communication au service du processus, ainsi que des principaux éléments de son agenda (en relation avec des Rencontres internationales, organisées à Lyon notamment)
Jeudi 1er juillet
Cette demi-journée sera l’espace d’un travail interactif avec Gérard Collomb à partir de la présentation des hypothèses 2004/ 2005/ 2006 issues des travaux précédents. Ce dialogue débouchera sur l’écriture d’un plan d’action et de la feuille de route pour chacun des participants et se clôturera par un déjeuner à 12h.
Tout au long de ce séminaire, expression, créativité, poèmes, contes, regards, valorisation de l’humain dans l’architecture, l’art, l’urbanisme, le goût et les saveurs… seront également facteurs de liens.
Dialogues en Humanité 2004
Interview de Joël de Rosnay par Patrick Viveret
Les "Dialogues en Humanité" s'impliquent aussi dans les évènements existants.
Pollutec, Biovision, la Biennale sociale, le Congrès international des villes éducatrices
pourquoi, sur les questions de la santé, de l’alimentation, de l’environnement, ces processus de création de rareté artificielle ne sont pas véritablement posés ?
Intervention de Patrick Viveret
Les "Dialogues en Humanité" s'impliquent dans les évènements existants.
Rencontre, lors du sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg, des créateurs des "Dialogues en Humanité": Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon et Président du Grand Lyon, Patrick Viveret, philosophe, Geneviève Ancel, conseillère technique au cabinet du Président du Grand Lyon pour le développement durable et Hugues Sibille, directeur délégué (adjoint du Président) en charge de l'économie sociale et des collectivités territoriales au Crédit Coopératif.
mardi 10 septembre 2002
Notre amie, Généviève Ancel, responsable du développement durable pour la ville de Lyon, était présente à Johannesburg. À son retour, elle répond à nos questions. Nous reviendrons dans un prochain numéro de façon plus approfondie sur le bilan réel de ce Sommet de la Terre.
Confluences : Vous revenez de Johannesburg, l’opinion la plus répandue est que les résultats sont très en retrait sur ceux de Rio voici dix ans. Comment s’explique ce sentiment d’échec et faut-il vraiment parler d’un sommet pour rien ?
Geneviève Ancel : Si Rio, il y a dix ans, a mis en avant la prise en compte, par les décideurs internationaux, du local par rapport au global en proposant la mise en œuvre des agendas 21, ainsi que les grandes conventions (biodiversité, lutte contre la désertification, climat...), Johannesburg, quant à lui, a démontré la capacité de la société civile à répondre aux enjeux du développement durable et à assumer la responsabilité collective.
Ce qui a été demandé à Johannesburg, c’est une plus grande régulation mondiale pour endiguer la pauvreté et les risques écologiques, un meilleur accès aux services et biens publics mondiaux pour les populations qui en sont privées, la reconnaissance de la responsabilité sociale et écologique conjointe des Etats, des entreprises et des collectivités locales.
Ces attentes sont pour le moins aux antipodes des idéologies dérégulatrices et du fondamentalisme des marchés.
Il n’est pas anormal dans ces conditions que les Etats Unis se retrouvent sur le fond sur la défensive, même s’ils utilisent au maximum leur puissance comme moyen de blocage des négociations internationales en matière d’environnement ou d’autres sujets.
Au sortir de Johannesburg et fort de cette prise de conscience, de nouvelles pistes d’actions et d’interventions sont à inventer pour les ONG. C’est ce que nous appelons la politique du « chiche ». D’une part, les initiatives prises par les ONG peuvent enclencher des cercles vertueux en nourrissant les politiques développées par les Etats et les entreprises. D’autres part, elles doivent rester des aiguillons pour que les discours ne restent pas lettre morte et que les actes soient mis en adéquation avec les paroles. Cela devra également permettre aux ONG et à toute la société civile d’accompagner l’évolution de la prise en compte du développement durable, par exemple par la prise de sanctions : un travail sur l’image peut être envisagé puisque c’est le point faible de beaucoup d’entreprises.
Pour ce faire, des agences de notation sociale, telle que celle lancée par Nicole Notat pourront être des outils innovants pour mettre en adéquation les discours et le marketing avec la réalité.
Vous étiez présente à Johannesburg, dans le cadre de la délégation de la Ville de Lyon qui a pris des initiatives importantes en matière de développement durable. Comment peut-on concevoir le rôle futur des autorités locales ?
En réponse, je citerais les propos qu’a tenus Gérard Collomb, à son retour de Johannesburg. Ils me semblent illustrer parfaitement cette prise de conscience : « les Etats peinent à prendre des décisions, alors que les acteurs locaux sont déterminants sur tous les problèmes de développement durable, d’eau, de déchets, de transport, d’urbanisme. Le fait de transformer les choses sans attendre, de comparer entre villes ce qui est fait, contribue de fait à changer la politique mondiale. D’ailleurs, il faut trouver une réelle forme de représentation des grandes villes comme des ONG, à côté des Etats, dans les discussions internationales. Cela progresse puisqu’à Rio il y avait peu de collectivités locales. A Johannesburg plusieurs milliers d’entre elles étaient représentées, trop peu ont pu s’exprimer. L’échange d’expériences qui a été fait à Johannesburg permet aussi de transformer sa pensée. Les projets de l’université du développement durable pour échanger les bonnes pratiques, le travail de coopération avec les ONG, l’OMS, ONU SIDA et les autres villes, permettent de contribuer y compris à réduire la pauvreté dans le monde ».
Jacques Chirac s’est illustré par la radicalité de son propos et des propositions qui ressemblent à celles d’ATTAC. Comment a-t-il été reçu ? N’est-il pas d’autant plus radical qu’il a peu de chances d’être entendu ?
C’est bien là que pourrait intervenir la politique du « Chiche ! ». Il n’est pas négligeable que le président d’un grand pays reprenne de telles propositions dans le contexte international actuel. Cela dit, le rôle d’une société civile dynamique est précisément de vérifier le passage des proclamations aux actes afin de dénoncer éventuellement les cas de « publicité mensongère ». Certaines délégations du Sud se sont d’ailleurs demandées, et on peut les comprendre, si toutes les politiques menées en France correspondaient bien à ces propos.
Comment peut-on avancer désormais ? Est-ce que la notion de développement durable qui est aujourd’hui communément acceptée peut se suffire à elle- même ? Ne faut-il pas, notamment en direction des pays du Sud y ajouter, l’adjectif équitable ?
La notion de développement durable est issue d’un compromis entre les tenants de la croissance et ceux de l’éco-développement. C’est peut-être ce qui explique qu’en France, cette notion est encore réduite à sa dimension environnementale, au détriment de la dimension sociale. Je ne pense pas qu’il faille des expressions à rallonge, elles perdent de leur sens en gagnant des caractères d’imprimerie. Le développement durable est nécessairement un développement équitable. Ce qu’il faut faire entendre aux décideurs, c’est que l’équité est partie intégrante du projet de société que nous défendons.
Par exemple, la question du temps et la question de la soutenabilité (que traduit très mal le terme français de « durable » et qu’il faut véritablement entendre comme supportable, digne pour tous) sont des leviers importants pour la mise en œuvre d’un développement réellement durable. L’équité, quant à elle, n’est pas seulement pour l’ici et maintenant, mais aussi pour demain et partout, et c’est ce qu’a apporté la notion de développement durable. L’équité, doit être entendue comme la répartition avec tous les habitants de la planète des ressources disponibles actuellement, mais aussi en regard des besoins des générations futures.
De toute manière l’enjeu essentiel est la prise en compte du facteur humain.
La plupart des grands maux qu’une logique de développement durable cherche à combattre, pauvreté, faim, non-accès à l’eau potable, soins insuffisants ou inexistants etc, ne sont pas dus à des raretés physiques ou monétaires. Selon le PNUD les dépenses de publicité annuelles dans le monde sont dix fois supérieures aux sommes qu’il faudrait mobiliser chaque année pour éradiquer la plupart de ces fléaux. La prédiction de Gandhi se trouve ainsi vérifiée : « il y a suffisamment de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous mais pas assez pour satisfaire le désir de possession de chacun ». C’est dire que c’est plus l’avidité et la dureté des cœurs que la rareté des ressources qui fait problème tant pour cette génération que pour les suivantes. La définition du développement durable en termes de besoins est trop réductrice par rapport à la principale difficulté qui est moins celle de la satisfaction des besoins (entendus comme besoins vitaux), que la propension à satisfaire des désirs de richesse ou de pouvoir très au-delà du nécessaire pour les riches et les puissants et souvent en deçà du seuil vital pour les nouveaux misérables de cette planète. En ce sens on ne peut dissocier le développement humain du développent durable et il faut donner à l’objectif de développement humain sa pleine épaisseur éthique et spirituelle. L’humanité est certes menacée, et même menacée gravement et à court terme, de voir son aventure se terminer prématurément mais cette menace est pour l’essentiel due à sa propre inhumanité. S’il est nécessaire de réunir comme à Rio et à Johannesburg des « sommets de la terre » il est non moins nécessaire de construire un processus international conduisant avant dix ans à créer les conditions d’un forum mondial sur la question humaine, bref sur les moyens que se donne l’humanité afin de vivre mieux sa propre condition. Les modalités de ce forum seront à construire progressivement, mais d’ores et déjà un processus a été enclenché dès Johannesburg dans cette direction.
Depuis leur création en 2002, les Dialogues en Humanité se développent autour de séminaires et de rencontres plus ponctuelles pour créer des occasions d'échanges entre différents points de vue.
Cette démarche vise à créer un forum international sur les moyens que se donne l'humanité pour mieux vivre sa condition.
juillet 2008 |
Programme 2008 Sous les arbres ... |
juillet 2007 |
Programme 2007 Sous les arbres ... |
juin 2007 | Ecofestival de Chardenoux Des rencontres avec des spécialistes de diverses techniques écologiques sur de nombreux stands (architecture, chauffage, isolation, eau, matériaux,…), plusieurs conférences : Pr Dominique Belpomme (Cancérologue), Serge Orru (Directeur du WWF-France), Pierre Rabhi, Jean-Marie Pelt... avec nos amis et partenaires de travail (Nef, Kokopelli…), diverses O.N.G. avec lesquelles nous collaborons (Voix Libres, Terre et Humanisme…), les représentants de structures régionales d’écologie pratique (HEP, CAPEN 71, Biolopin…) ainsi que diverses associations régionales ayant des activités de nature humaniste. |
octobre 2006 |
Forum pour une Mondialisation Responsable Le forum est organisé par La Ville de Lyon, Le Grand Lyon et la Région Rhône-Alpes, et donc présidé par le maire de Lyon Gérard Collomb, et le président du Conseil Régional Jean-Jack Queyranne. http://www.forum-lyon.com |
juillet 2006 |
5ème édition des Dialogues en Humanité: "Dialogues Sous les arbres 2006" en hommage à Afrique(s)... Dans le Parc de la Tête d’Or (Lyon), les "Dialogues en Humanité" prennent place dans l'évènement piloté par la ville de Lyon, "Sous les arbres...". Cela permet de toucher un public plus vaste et d'offrir la démarche des "Dialogues" au grand public. |
décembre 2005 |
4ème édition des Dialogues en Humanité:"Des raisons d'espérer", au cœur de la Fête des Lumières a accueilli près d'un millier de personnes programme des raisons d'espérer réactions aux raisons d'espérer compte-rendu des raisons d'espérer |
avril 2005 |
BioVision 2005 Rencontres des sciences du vivant à Lyon. Voir le site officiel. |
mars 2005 |
Rédaction d’une contribution écrite des Dialogues en Humanité, diffusée afin d’alimenter le débat lors du forum mondial des sciences du vivant «BioVision». La révolution du vivant, Ateliers Révolution du vivant |
2004-2005 |
Apprendre à éduquer Dialogues pour l’Environnement Cycle de conférence Millénaire 3 – Lyon |
décembre 2004 |
Dialogues pour l'environnement Salon Pollutec – Lyon Programme Séminaire Pollutec |
2004 |
Dialogues pour la Paix Rencontre pour la Paix entre Israël et la Palestine |
2003-2004 |
Humanité en péril, Humanité en devenir Cycle de conférence Millénaire3 – Lyon humanité en Péril |
décembre 2003 |
Dialogues sur la société de l'information Sommet des Villes et des Pouvoirs Locaux sur la Société de l’information 2003 Programme Droits humains et société de l’information Discours d’ouverture Société de l’information Discours de clôture Société de l’information |
mai 2003 |
Séminaire inaugural, Couvent de la Tourette cycle de conférence Millénaire3 en mai 2003 Intervention de Monsieur Gérard Collomb Président du Grand Lyon, Propos introductif Au séminaire préparatoire aux Dialogues en humanité 2003 Intervention de Gérard Collomb Intervention de Patrick Viveret 2003 Intervention de Patrick Viveret |
Février 2002 |
Rencontre, lors du sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg, des créateurs des "Dialogues en Humanité": |
Les participants aux Dialogues en humanité évoquent souvent le plaisir de belles rencontres.
Ce serait important d'en partager quelques unes. Merci de nous écrire quelques mots sur votre expérience toute personnelle pendant les Dialogues en humanité...
ce sont les souvenirs et témoignages des moments les plus doux/forts et les plus riches dont nous cherchons à garder quelques traces.
Selon Karim Mahmoud Vintam, les jeunes générations vivent dans une société où prédomine la logique du moindre mal, une société dans laquelle on a évacué l’idée même de choix moral et d’utopie. Résultat : deux moyens privilégiés pour être reconnu comme sujet aujourd’hui sont l’argent et la violence. Comment donner d’autres horizons aux jeunes ?
Il faut réhabiliter l’idée de radicalité, propose pour sa part Geneviève Guicheney. Invitons les bloggers et les animateurs de réseaux qui ont créé leur espace d’expression.
Faisant écho au constat de Karim, Séverine Millet parle de sentiments de culpabilité et d’impuissance. Face à l’immensité de la tâche, elle propose de commencer par ce qui est accessible : soi Inutile d’espérer changer le monde si nous ne commençons pas par nous-même. C’est un processus de conversion auquel nous sommes appelés.
Michel Mousel pointe le risque de l’entre-soi : "Il ne suffit pas de tisser des liens entre «nous» (acteurs sensibilisés) mais entre tous." Il s’agit de co-construire le débat avec ceux qui ne partagent pas forcément notre point de vue (dynamique des désaccords féconds). Qu’attendons-nous de ceux qui viennent au DH ?
Problématique reprise par Célina Withaker, qui propose de "construire de nouveaux imaginaires " par un dialogue constructif entre "grands témoins " et citoyens ordinaires. On sortirait alors d’une position d’unanimité pour avancer entre personnes qui partagent les mêmes valeurs mais qui les pensent et les mettent en pratique différemment. A cet égard, Daniela Schwendener souligne l’importance des ateliers qui permettent cette co-construction.
Partant de l’expérience du " Paradoxe de l’Erika ", Philippe Piau évoque la fécondité des débats qui ont suivi la pièce. Karim Mahmoud Vintam suggère d’organiser des évènements simultanés de trois jours, étapes d’un parcours commun, pour créer des lieux d’échanges avec des formes différentes.
Geneviève Ancel insiste sur les initiatives d’essaimage des Dialogues qui peuvent se développer dans de nombreux lieux (Inde, Maroc, Brésil, Ouagadougou…) et informe que lors de sa visite à Berlin dans le cadre du sommet franco-allemand suite à l’initiative de Christel Hartmann-Fritsch, le Maire de Berlin est prêt à accueillir des Dialogues en humanité en 2009.
Pierre Goirand témoigne de l’expérience des World Cafés, moyen simple de déclencher des réflexions citoyennes. Il met cet outil à disposition des Dialogues en humanité.
Pour faire en sorte que les débats ne ressemblent pas à des conférences, Marie-Neige Blanc recommande de porter plus d’attention à la disposition des gens (en cercles concentriques, non hiérarchisés) ainsi qu’à l’instauration d’un temps de dialogue en petits groupes.
Redécouvrons des systèmes d'échanges plus solidaires, faisons le choix d'un nouvel art de vivre vers une "sobriété heureuse", identifions nos points d'accord et construisons nos désaccords pour faire de nos différences un atout.
Le printemps de toutes les richesses ou printemps des créatifs culturels comme de nombreuses initiatives à travers le monde, à Fez, Bengalore, Pondichéry, Berlin, Ouagadougou, Sao Paulo, ... rendent possible une mise en réseau.