Tout d'abord, l'atelier des Mandalas fut une belle expérience j'avais expérimenté d'autres du même esprit, .comme je l'ai évoqué ce matin, cet atelier peut nous faire cheminer plus loin sur le chemin le moins fréquenté...
Je propose
La criée une idée originale qui a enthousiasmée la plupart des personnes
Toilettes sèches vraiment appréciées
Le programme était intense et ce sentiment de n'avoir pas eu asez de temps d'intégration
Peut on l'alléger afin de permettre de faire plus d'ateliers et assister à plus d'agoras,
comment peut-on concentrer l'énergie de la rencontre par l'ouverture et la Clotûre,
Vivre ces journées de manières fraternelles dans la joie et la prise de conscience de poser un acte.
Belle Initiative la Nuhée bravo.
Proposition Atelier sur la famille générations de 7 à 77 ans...
La famille du futur...
Construire ensemble la maison du futur...
Proposition de Faouzy Skali . (Jeûne)
Je garde le doux souvenir de belles rencontres porteuses d'espérance
Aussi le Slogan, Voyons Grand , commençons Petit Agissons vite (GPA) nous permettra d'aller à L'Essentiel... Source de vie
Avec tout mon coeur, La question humaine commence par là !
Myriam ABTROUN
Il me semble que je n’ai pas vécu trois jours et demi de suite aussi merveilleux que ceux que je viens de vivre.
Les dialogues en Humanité m’ont permis de vivre des moments d’une intense émotion. Il n’y avait là que des personnes emplies d’humanité : invités, organisateurs, participants, bénévoles, tous unis dans un même élan de solidarité.
J’ai moi-même eu le plaisir et la chance de me trouver auprès d’une femme exceptionnelle, Nurhajan Begum pour laquelle j’ai traduit en simultané les débats autour du thème « Utopies et Résistances » sous un arbre à palabre qui rappelait étrangement les réunions dans les villages pour écouter les griots ou résoudre les problèmes du quotidien dans diverses régions d’Afrique.
Ces brillants esprits, rassemblés là pour donner humblement leur vision du monde actuel et nous entraîner vers celui de demain, dévoilèrent, avec honnêteté et beaucoup d’intelligence, leurs propres définitions de l’utopie.
Il émanait une grande paix dans cette discussion ouverte et libre.
Et moi, je me tenais près de cette très belle femme, si fluette, si gracile et je me sentais toute petite à côté de cette grande dame de la finance. Madame Begum, toute de vert vêtue et qui avait apporté pour l’occasion un châle noir. Ma bouche chuchotait près de son oreille en instantané les propos des participants. Soudain, le soleil dardant ses rayons intensément sur nous. Madame Nurhajan Begum me confia alors, dans un geste d’une incroyable douceur son châle que je posai religieusement sur mes genoux. Très émue j’eus conscience tout au long de ma traduction du contact du vêtement d’une femme incroyablement humble et pourtant d’une telle force !
A la fin des deux heures de débat, Madame Nurhajan Begum s’est levée, elle s’est retournée vers moi, elle m’a d’abord serré la main en me remerciant de son beau regard puis m’a embrassée très chaleureusement. J’avais facilité la communication en n’étant qu’un petit canal mais cela lui permit d’être véritablement intégrée, en sa qualité de femme d’abord parmi tous ces hommes et ensuite en sa qualité de directeur général de la banque Grameen dans cet échange international. Normalement, un interprète ne travaille pas plus d’une demi-heure en simultané. J’ai fait cela deux heures durant, sans même m’en rendre compte, tant le sujet et les personnes qui participaient m’ont donné des ailes. Je n’ai ressenti aucune fatigue après. Traduire est en soi une grande responsabilité puisqu’il s’agit de transmettre aussi fidèlement que possible non seulement les mots mais aussi la pensée.
Je suis très fière d’avoir pu participer à ces dialogues en Humanité.
J’ai vécu un autre évènement exceptionnel. Le dernier jour des dialogues en Humanité, je voulais acheter le livre de Siddharta entre autres et me le faire dédicacer par cet homme avec lequel j’ai eu la chance de pouvoir échanger durant les trois jours. Il faut reconnaître qu’il nous raconta le premier soir une histoire courte mais profonde. En effet, il explique qu’il y a deux petits oiseaux sur une branche. L’un, très affairé, s’active et n’arrête pas de bouger et de s’occuper. L’autre quant à lui ne bouge pas et ne fait qu’observer l’oiseau qui s’affaire. Siddharta conclut que ces deux oiseaux sont un seul et même oiseau et qu’ils représentent juste les deux parties de nous même, la partie tournée vers le monde extérieur et l’autre partie, tournée vers nous même, vers notre monde intérieur… Et que la plupart du temps, nous nous occupons beaucoup plus de notre extérieur que de notre intérieur, de notre vie matérielle plutôt que de notre vie spirituelle. Une histoire qui fait réfléchir.
Mais j’étais occupée à donner un coup de main pour les mandalas de fleurs et je voulais une fois que j’aurai fini, m’arrêter à la librairie pour l’acheter.
Je passe devant une table où est assis Siddharta et je vois qu’il tient à la main un livre, celui que je souhaite acheter « Lettres du Gange ».
Je lui dis que je vais vite à la librairie puisqu’il est là et que je lui rapporte un livre à me dédicacer. Il me dit que ce n’est pas la peine, et que le livre qu’il tient à la main est pour moi.
Une amie bénévole avait déjà acheté ce livre pour moi. Elle était allée trouver Siddharta pour lui demander s’il pouvait me le dédicacer avant qu’elle ne me l’offre. Et Siddharta avait donc eu assez de temps et surtout du cœur pour m’écrire un mot extraordinaire que je relis depuis avec grand plaisir même si j’en ai fini la lecture.
Je souhaite à cette occasion revenir sur une histoire simple de ce livre mais dont le sens est facile à comprendre.
Il s’agit de fourmis, toutes entassées les unes sur les autres et formant une espèce de pyramide. Une fourmi à l’écart se demande ce qui se passe et rejoint la foule, ou plutôt le tas de fourmis en train de s’activer. Elle comprend que chacune grimpe sur les autres afin d’accéder au sommet. Dans la lutte beaucoup sont écrasées et meurent. Finalement et totalement par hasard, dans la cohue générale, une fourmi se trouve propulsée tout en haut et elle s’écrie :
« Mais, il n’y a rien de plus là-haut, il n’y a rien d’extraordinaire à voir ! » ... A méditer ...
J’ai été très touchée du geste de cette amie qui avait eu une telle attention et avait déjà tout organisé à l’avance en complicité avec Siddharta. Merci Alicia, Merci Siddharta.
Sophie Gerspacher
Voilà, que je reviens à Paris après un long été plein de belles surprises. Je vais essayer de conclure l’expérience de “Dialogues” (m’excuse pour l’orthographie, mais mon correcteur d’ortho bugge en ce moment… il ne fonctionne qu’en anglais).
Chaque jour j’ai commencé par expliquer ce qu’est mon approche de mandala ; un travail de création et de guérison individuel et collective dans un cercle de paix (même principe que la Roue de Médecine chez les Amérindiens). Quand on travaille sur sa propre guérison, on travaille aussi la guérison de l’humanité et de la terre.
– Démarrage par un groupe scolaire d’envir. 15 enfants. Energie très intense, un peu chaotique au début, mais en canalisant, les enfants sont bien entrés dans la construction. Energie vivante et joyeuse. 5 adultes ont travaillé en solo et 3 adultes en binôme avec leur enfant. Une trentaine de personnes ont passé, regarder et/ ou poser des questions. Ils sont été surpris d’apprendre qu’il est possible de travailler sur sa propre guérison et pour la terre simultanément. Plusieurs personnes souhaitent revenir avec enfants/ amis pendant le week-end.
Le mandandala n’étant pas terminé (il restait des espaces vides) reste à finir le samedi.
– Au début, un cercle d’environ 12 personnes. Puis, des gens sont arrivés progressivement. Après échange, et accord du groupe, je les ai proposé de prendre place à l’intérieur du cercle au fur et à mesure de leur arriver. La construction s’est fait dans un courant harmonieux. La communication était intense, partant de l’étonnement des uns et des autres, en découvrant la richesse des créations différentes et la simplicité dans les partages. Plusieurs personnes ont été surpris par la sensation de douceur, par la beauté et la profondeur accompagnant le travail. A la fin, les personnes du groupe ont témoigné d’une sensation de bien-être, de plénitude et de richesse intérieure.
Les personnes qui sont arrives la dernière heure ont complété le mandala du vendredi, qui a été terminé.
Bcp de personnes sont passé, posant des questions. C’était très intense pour arriver à gérer en même temps la gestion du groupe et rester disponible pour la communication avec les gens qui passait.
- La construction a commence par un groupe d’env. 15 personnes. Des gens sont arrivés pour participer tout au long du travail. Je les ai intégré en prolongeant les 4 axes (à l’extérieur du cercle), puis à l’intérieur du cercle. Ca communiquait beaucoup, autour de l’énergie de guérison et d’ouverture. Les gens parlaient de leurs difficultés et de leurs expériences. Petit à petit l’énergie est devenue légère, joyeux et doux. Une belle complicité s’est installée dans le groupe. Les personnes qui ont participé disaient avoir vécu une expérience très poétique, ils se sentaient habité par une sensation de richesse, d’émerveillement et d’unité.
Heureusement j’avais demandé deux filles bénévoles de m’assister pendant l’atelier. Il y avait énormément de passage… des gens qui avait du plaisir a observer, discuter et questionner (cela restait très intense pour la gestion du groupe et pour la communication).
Pendant le travail du 3 jours, plusieurs personnes sont entrées dans des constructions chaotiques, où j’ai ressenti la présence de la souffrance (dans la partie de construction individuelle). En les interrogant (à part, un par un) ils ont confirmé qu’il y avait en effet, la présence d’énergies difficiles. Après d’avoir expliqué ma démarche professionnelle (d’art thérapie), j’ai proposé un accompagnement spécifique dans le cadre du travail de groupe. Chacun a retravaillé sa structure en y mettant plus de conscience dans la construction pour arriver à transmuter l’énergie. A la fin, ces personnes ont évoqué, une transformation structurante, accompagné par un ressenti de libération / apaisement et la légèreté qui en découlait.
- J’ai été inscrite dans l’Agora pour les artistes. Je m’imaginais que les artistes allaient se réunir pour poser le cadre, échanger des idées et les points forts avant le démarrage.
Au démarrage, la parole des artistes partait dans un registre émotionnel ; témoignages par plusieurs artistes qui avait du mal à trouver leur place dans notre société (et ainsi du mal à donner du sens à leur pratique). Le ton est monté assez vite, devenant revendicateur et agressif, on tournait en rond, sans issue. La tension qui s’installait faisait que c’était difficile de poser des questions/ faire des commentaires qui pourrait permettre de changer le cheminement de la parole.
Soit en témoigner de mon expérience, j’attendais avec impatience que le régulateur canalise la parole. Vue que cela ne venait pas, et avec la qui tension montait, un des artistes s’est mis à raconter un récit passionné, sa vie intime … le public était tellement capté que je ne me suis pas senti de l’interrompre… je pensais qu’elle allait venir à parler aussi de sa place d’artiste et de sa pratique en lien avec la société… elle a parlé jusqu’au bout de son histoire personnelle.
J’étais frustré la fin, ayant la sensation qu’aucun d’entre nous (artistes) n’avait réussi à nourrir le cercle de façon constructeur par nos expériences différents.
Dans les autres Agoras (où j’ai assisté), il y a eu quelques récits d’expérience riches et passionnants. Mas pour les discussions plus conceptuelles j’ai trouvé qu’il y avait un manque d’écoute et de lien entre les personnes qui participait, faisant que c’était difficile de suivre le fil, et de développer les thèmes plus en profondeur.
Réflexions par rapport à l’atelier Mandala : Je n’avais pas l’habitude d’avoir un aussi grand public pendant le travail. Le passage de gens demande beaucoup d’attention, pour être vraiment disponible pour les questions et les échanges.
Il aurait été bien de former quelques bénévoles à ce principe de travail (= les faire vivre l’expérience + transmission de connaissances de base), afin qu’ils puissent m’aider à gérer les situations les plus simples (circulation de gens, gestion de matériaux, transmission de connaissances de base pour les personnes qui arrivent en cours de travail… ) afin que je puisse être plus disponible pour les situations qui demandent plus d’investissement. (La formation prendra ½ journée). J’espère qu’il sera possible en 2009 de prévoir dans l’organisation quelques (2 à 3 ) personnes qui peuvent m’accompagner dans l’atelier Mandala pendant les jours de l’événement.
Oui, je souhaite vivement reconduire l’expérience. Les thèmes “Vivre le temps”, “revisiter nos mémoires pour construire la vie” et l’intelligence du Coeur” me parlent beaucoup sachant que ma spécialité, en parallèle avec l’art-therapie, c’est d’accompagner dans un travail sur les mémoires émotionnelles et “archétypales” (expansion de conscience). Ce travail permet d’harmoniser et équilibrer les énergies intérieurs conflictuelles et/ ou contradictoires, d’apaiser le mental et ouvre vers une plus grand conscience de soi… vers la conscience du Coeur.
Pour 2009 j’imagine que le travail de l’atelier Mandala se fait en 2 temps. La 1ère partie (de la création) peut être des mandalas de purification ; travaillant sur 1 mémoire “d’ombre” dans le cercle de guérison. La deuxième partie, je le vois comme une création célébrant notre mémoire la plus heureuse, en forme de “petites pirogues” faite de feuilles et des fleurs, qui vont voguer sur l’étang autour de l’île (à vérifier si cela sera accepté par l’intendance du parc). Dès que le projet sera travaillé, je vous l’envoie.
Le fonctionnement d’Agoras : Il me semble important que les personnes qui animent l’Agora, le prépare ensemble, posant un cadre avec une intention commune, qui permet de mieux canaliser la parole.
Il est très difficile d’échanger en groupe à un niveau profond, si le cadre n’offre pas d’outil qui permet de relier les gens les uns aux autres, car beaucoup d’êtres fonctionnent avec une pensée de connaissance, de maîtrise et de pouvoir. Par mon expérience d’accompagnatrice j’ai souvent constaté que la connaissance sans la conscience a une tendance à amener à une pensée mentale de séparativité.
J’anime des groupes de créativité pour des personnes en difficulté depuis 12 ans, et c’est très clair que la “réussite” de chaque séance dépend du cadre que je pose au départ. L’enjeu étant de créer une cohérence d’unité, connecter avec l’écoute du coeur pour que chacun puisse créer et s’exprimer librement en se sentant respecté, que le travail soit nourri d’un énergie positif et constructeur qui tient compte de l’harmonie de l’ensemble du groupe.
Cela se fait en mobilisant la présence et la sensibilité par une écoute active afin de faciliter la création d’un lien de coeur à coeur entre les participants, leur permettant de se connecter à une énergie qui ouvre vers une pensée / conscience collective.
J’étais heureuse de vivre cette expérience. Le contact avec le public, les échanges et le retour de gens a été enrichissant. Les personnes que j’ai rencontrées étaient très touchées par la force, la profondeur et la beauté, émues par la dimension poétique de ce travail.
Peu de personnes avaient entendue parlé du travail de création et de guérison collective, c’était un des sujets principaux dans les échanges. Je ressens un fort désir de continuer à partager et à transmettre ce travail, pour permettre aux êtres d’approfondir et agrandir en ouverture, en créativité et en conscience.
On aurait tort de voir dans les Dialogues en humanité, organisés au parc de la Tête d’ or (voir article dans LYonenFrance), de simples rencontres intellectuelles, un brin fumeuses.
L’ une des invitées vedettes, cette année, était Nurjahan Begum, la directrice générale de la Grameen Bank, dite aussi "banque des pauvres", qui a révolutionné l’ accès au crédit dans les pays du tiers-monde. La Grameen est maintenant considérée comme un modèle, y compris dans les pays les plus riches de la planète, comme la France, où se développe par exemple l’ADIE. L’initiative a obtenu le prix Nobel de la paix en 2006.
Mme Begum Grameen Bank
envoyé par jjancel
Un prêt de 27 dollars à un groupe de 42 femmes
Fondé par un économiste indien, Muhammad Yunus en 1976, le programme Grameen a débuté par un prêt de 27 dollars de cet homme à un groupe de quarante-deux femmes d’un petit village du Bangladesh, pour développer une "microactivité". Véritable succès, la banque travaille aujourd’hui dans plus de 50 000 villages. Sa spécificité est d’être détenue par les emprunteurs pauvres eux-mêmes (à 94 %), dont 97 % sont des femmes.
99 % des sommes prêtées sont remboursées
Depuis sa création, la banque a déboursé 4,69 milliards de dollars de prêts et affiche des taux de remboursement de près de 99 %. Depuis dix ans, la Grameen Bank s’est lancée dans d’autres ambitieux projets, tous basés sur un souci de résoudre un problème social de manière durable, sans sacrifier la viabilité économique. Pour la Grameen Bank, les solutions viendront des nouveaux "entrepreneurs sociaux ou environnementaux". Elle est en effet persuadée que les entreprises à but social sont le meilleur remède contre la pauvreté et seront mieux armées dans le futur que les entreprises traditionnelles.
Un projet avec Veolia pour réduire la contamination (naturelle) des eaux
C’est dans ce contexte que la Grameen Bank s’est rapprochée de Véolia, avec l’objectif d’appliquer à l’approvisionnement en eau potable les principes du "social business". En effet, au Bangladesh, la presque totalité des nappes phréatiques du pays se trouvent de façon naturelle contaminées par l’Arsenic et dans des proportions souvent dangereuses pour la santé.
Nurjaham Begum, directrice générale de la Grameen Bank
L’occasion est donc donnée à Veolia Eau de mettre en œuvre des solutions efficaces pour acheminer une eau de qualité aux populations rurales à très faibles revenus. De ce partenariat, naîtra une société enregistrée au Bangladesh sous la raison sociale Grameen-Veolia Water Ltd. Elle sera détenue à parité par Grameen Healthcare (filiale de Grameen pour l’hygiène et la santé) et Veolia Water AMI (filiale de Veolia Eau pour l’Afrique, le Moyen-Orient et le sous-continent indien). Elle assurera la construction et l’exploitation de plusieurs usines de production et de traitement des eaux de surface dans certains villages déshérités du centre et du sud Bangladesh. Au total, 100 000 habitants de 5 villages environ seront desservis moyennant un investissement total estimé à 500 000 euros.
Un projet solidaire sans pertes ni dividendes
Le projet, s’il réussit sera, selon Eric Lesueur, directeur des projets chez Veolia, appelé à s’étendre sur d’autres communes du pays. En effet, en application des préceptes du social business "pas de pertes, pas de dividendes", cet investissement sera remboursé par les factures d’eau réglées par les habitants, ce qui permettra ensuite de lancer des projets analogues ailleurs. Les équipements seront réalisés localement sur la base du savoir-faire transféré par Veolia Eau. Le vaste réseau de la Grameen Bank sera mis à profit pour le recouvrement des factures d’eau par des mécanismes adaptés. Une dizaine d’emplois seront créés dans chaque village concerné.
Une eau spécifiquement destinée à l’alimentation
La première unité en projet permettra d’alimenter 20 à 25 000 habitants de Goalmari (village à 100 km à l’est de Dhaka) en eau potable répondant aux besoins alimentaires (boisson, cuisson des aliments), conformément aux normes de l’OMS. Après une étude fine des besoins des usagers, un réseau de distribution spécifique sera installé. Il comprendra notamment des bornes-fontaines, des réservoirs de stockage et des branchements groupés.
Invitée aux Dialogues en humanité durant trois jours à Lyon pour s’interroger sur la question humaine avec d’autres citoyens du monde, "Mme Begum a rencontré écrivains, philosophes, artistes, chefs d’entreprises, témoins de vie… et partagé avec eux une expérience unique au monde, dans une ambiance décontractée et conviviale".
Le comité d’orientation du 6 décembre 2007 a mis en lumière trois grands axes de réflexion.
Quelles thématiques pour les Dialogues en humanité 2008 ? Sous quelles formes ? Comment consolider la démarche ? Réactions au texte de Patrick Viveret : «Sortir du mur». Suggestions.
la crise financière et la crise écologique, dans leur démesure, sont capable d'engendrer une gigantesque crise civilisationnelle.
Quelles sont les conditions face à un tel risque, pour que l'humanité relève ce défi et rende possible un saut qualitatif ?
Comment mobiliser nos capacités de régulation, d'anticipation et de coopération ?
Redécouvrons des systèmes d'échanges plus solidaires, faisons le choix d'un nouvel art de vivre vers une "sobriété heureuse", identifions nos points d'accord et construisons nos désaccords pour faire de nos différences un atout.
Le printemps de toutes les richesses ou printemps des créatifs culturels comme de nombreuses initiatives à travers le monde, à Fez, Bengalore, Pondichéry, Berlin, Ouagadougou, Sao Paulo, ... rendent possible une mise en réseau.
Les prochains Dialogues en humanité doivent être placés dans la perspective de la venue à Lyon du Dalaï Lama en 2010 et de la sagesse qui en sera le thème (« Où sont les sages d’aujourd’hui ? »). Ce rendez-vous nous invite d’ores et déjà à nous ouvrir à d’autres influences, d’autres traditions que les nôtres, sans pour autant perdre notre substance. Comment entrer dans cette dynamique ?
Pour faire bouger la question humaine, il ne s’agit plus seulement d’alerter nos concitoyens sur la gravité des enjeux mais aussi de les persuader qu’il existe des solutions pour écarter les dangers qui nous menacent (d’où les texte «Sortir du mur»). Sinon, face à la triple crise que nous vivons – écologique, financière et de civilisation - le déni et le désespoir guettent.
Entrer dans cette démarche d’espérance suppose de sortir de l’opposition entre ceux qui donnent le primat à la transformation des structures politiques et collectives et ceux qui mettent l’accent sur la transformation personnelle, la quête de la sagesse. Fuyons les logiques binaires qui ont fait le malheur de l’humanité (capitalisme vs communisme…).
On ne traitera des problèmes de notre temps que si l’on conjugue lucidement le principe d’espérance et le principe de responsabilité.
Un peu partout dans le monde des personnes et des groupes expérimentent déjà d’autres façons de vivre. Ils représentent cette espérance. Pour la faire grandir, il s’agit de tisser un réseau de liens vivants entre ces pionniers, qui se vivent souvent comme minoritaires. (C’est par exemple ce qui se passe avec les personnes qui travaillent sur les agendas 21.) Les DH sont une occasion de repérer ces acteurs, de leur donner la parole et de les faire coopérer.
Selon Karim Mahmoud Vintam, les jeunes générations vivent dans une société où prédomine la logique du moindre mal, une société dans laquelle on a évacué l’idée même de choix moral et d’utopie. Résultat : deux moyens privilégiés pour être reconnu comme sujet aujourd’hui sont l’argent et la violence. Comment donner d’autres horizons aux jeunes ?
Il faut réhabiliter l’idée de radicalité, propose pour sa part Geneviève Guicheney. Invitons les bloggers et les animateurs de réseaux qui ont créé leur espace d’expression.
Faisant écho au constat de Karim, Séverine Millet parle de sentiments de culpabilité et d’impuissance. Face à l’immensité de la tâche, elle propose de commencer par ce qui est accessible : soi. Inutile d’espérer changer le monde si nous ne commençons pas par nous-même. C’est un processus de conversion auquel nous sommes appelés.
Michel Mousel pointe le risque de l’entre-soi : « Il ne suffit pas de tisser des liens entre « nous » (acteurs sensibilisés) mais entre tous. » Il s’agit de co-construire le débat avec ceux qui ne partagent pas forcément notre point de vue (dynamique des désaccords féconds). Qu’attendons-nous de ceux qui viennent au DH ?
Problématique reprise par Célina Whitaker, qui propose de « construire de nouveaux imaginaires » par un dialogue constructif entre « grands témoins » et citoyens ordinaires. On sortirait alors d’une position d’unanimité pour avancer entre personnes qui partagent les mêmes valeurs mais qui les pensent et les mettent en pratique différemment. A cet égard, Daniela Schwendener souligne l’importance des ateliers qui permettent cette co-construction.
Quelques suggestions pour enrichir les Dialogues en humanité
Partant de l’expérience du « Paradoxe de l’Erika », Philippe Piau évoque la fécondité des débats qui ont suivi la pièce. Karim Mahmoud Vintam suggère d’organiser des évènements simultanés de trois jours, étapes d’un parcours commun, pour créer des lieux d’échanges avec des formes différentes.
Geneviève Ancel insiste sur les initiatives d’essaimage des Dialogues qui peuvent se développer dans de nombreux lieux (Inde, Maroc, Brésil, Ouagadougou…) et informe que lors de sa visite à Berlin dans le cadre du sommet franco-allemand suite à l’initiative de Christel Hartmann-Fritsch, le Maire de Berlin est prêt à accueillir des Dialogues en humanité en 2009.
Pierre Goirand témoigne de l’expérience des World Cafés, moyen simple de déclencher des réflexions citoyennes. Il met cet outil à disposition des Dialogues en humanité.
Pour faire en sorte que les débats ne ressemblent pas à des conférences, Marie-Neige Blanc recommande de porter plus d’attention à la disposition des gens (en cercles concentriques, non hiérarchisés) ainsi qu’à l’instauration d’un temps de dialogue en petits groupes
Patrick Viveret propose de structurer les prochains Dialogues en humanité avec ces trois thèmes
Philippe Chaussende : bénévole d’Art de Vivre’’ – Yoga Village- Projet socio-humanitaire
Henryane de Chaponnay : CEDAL
Pierre Goirand : European World Café : investir la ville sur les différents dialogues culturels (ex. en Juin 2007 à Bilbao)
Benoît de la Fonchais : conseil éditorial
Marie-Neige Blanc : bénévole aux Dialogues en humanité
Maeva Lazare : étudiante bénévole aux Dialogues en humanité
Jean Pierre Le Danff : Fondation Nicolas Hulot- Initiative sur les dimensions écologiques et sociologiques de la crise économique sur le modèle ‘’Eco-psychologie’’ dans le monde anglo-saxon
Séverine Millet : association Nature Humaine – Créée par les personnes de l’écologie humanitaire- Co-fondateur de l’Alliance pour la Planète- Etudie les freins/moteurs à l’action
Philippe Piau : metteur en scène du ‘’Paradoxe de l’Erika’’ collectif richesse
Pierre Roba : compagnie la Tribouille. Diffusion du rapport ‘’Reconsidérer la richesse ‘’ auprès des publics non avertis. Jouent dans les quartiers.
Michel Mousel : ‘’compagnon historique’’ de Dialogues en Humanité. Pdt fondateur de l’Association 4D
Geneviève Guicheney : dirige le projet développement durable de France TV- Membre de 4D
Geneviève Ancel : coordinatrice des Dialogues en Humanité et chargée du développement durable au cabinet du Président du Grand Lyon
Georges Didier et Caroline Chabot Revue REEL
Nadine Outin Organisation des Droits des Enfants
Schwendener Daniela médiatrice
Celina Whitaker projet SOL et Collectif Richesse
Karim Mamoud-Vintam
Hélène Combe Observatoire de la décision Publique Nantes
Fazette Bordage Mains d’œuvres
Céline Braillon présidente de l’ADELS
Roland Lilin
Geneviève Ancel propose un tour de table pour clarifier d’éventuelles mésententes ou « désaccords féconds » sur le background général des Dialogues. Elle rappelle que l’esprit général consiste à aborder les éléments critiques de la question humaine, mais toujours sur le volet positif, dans une démarche constructive et en recherchant les leviers d’action possibles.
Elle évoque les « personnalités d’appels » dont les noms ont été associés à chacun des 3 thèmes, tout en signalant qu’il n’y a pas d’experts en humanité. L’objectif est précisément que se rencontrent des sages de toutes les traditions spirituelles du monde, mais également des sages de nos quartiers, des artistes, des chefs d’entreprises engagés, des scientifiques qui réfléchissent aux enjeux mondiaux actuels, etc.
Myriam Carbonare se demande s’il s’agit simplement de délivrer des témoignages vivants suscitant l’échange, ou si les Dialogues ont également vocation à aboutir sur des propositions d’initiatives concrètes.
Selon Jean Clément, il ne faut pas opposer témoignages et prises d’initiatives, car les uns accouchent des autres de manière informelle.
Geneviève Ancel rappelle en ce sens l’importance des temps de rencontre à l’intérieur de chaque journée (le temps du repas, par exemple), au cours desquels se tissent des liens entre les personnes. A ce titre, l’institution a davantage pour rôle d’accompagner la naissance des projets émergents que de les organiser elle-même. Le rôle du politique est d’ouvrir des espaces de dialogue constructif. Revenant sur l’interrogation de Myriam Carbonare, elle insiste également sur la nécessité d’incarner nos valeurs, notamment par la mise en résonnance des agoras (temps du discours partagé) avec les ateliers du sensible.
Marie-Neige Blanc se demande s’il ne faudrait pas instituer un temps de délibération finale, de retour sur expérience, de débat conclusif au cours duquel chaque participant s’exprimerait sur le mode : « Au terme de ces 3 jours, voilà ce que j’en retiens pour l’avenir ». Il importe, explique-t-elle, de dépasser le stade des velléités, de ne pas en rester à l’état de projet permanent. Pour aller plus loin dans la capitalisation et la pérennisation des Dialogues, il pourrait ainsi être intéressant de formuler un communiqué conclusif qui pourrait ensuite circuler dans nos réseaux et au-delà.
Sur ce point, Geneviève Ancel considère que les Dialogues ont vocation à « donner à penser » à chacun (et notamment aux décideurs politiques présents sur place), plutôt qu’à formuler de grandes déclarations, souvent consensuelles et vaines. L’essaimage spontané vaut mieux qu’une déclaration solennelle et contraignante. On peut s’inspirer en ce sens de la démarche de Chico Whitaker lors du Forum Mondial de la Justice Sociale (Porto Allegre).
Henri Jacot la rejoint sur ce point : la richesse des Dialogues est de faire exister la rencontre en petite assemblée dans un but non partisan. Quant au retour sur expérience, il s’effectue déjà spontanément, de manière informelle : chacun communique sur ses projets d’avenir, qui entrent en résonnance avec ce que font les autres et mettent en perspective ce qui se fait ici.
Geneviève Ancel évoque la forme libre que doivent continuer de prendre des interventions spontanées dans l’espace « sans murs » du Parc de la Tête d’Or (d’où l’importance d’une organisation stable qui permette une spontanéité constructive). Elle rappelle également l’importance du « temps des coopérations» au sein de chaque journée des Dialogues (18h-19h30). Toutefois, il serait intéressant de réfléchir à la valorisation des retours sur expériences, écrits notamment, que transmettent chaque année les participants.
Est également abordé le risque d’un découpage générationnel par la mise en place d’ateliers consacrés par exemple aux nouveau-nés (Catherine Dolto souhaite réunir l’ensemble des personnels soignants de la naissance) ou aux femmes (Parcours de Femmes en Humanité). Il est important que le thème abordé ne conditionne pas un public cloisonné ou discriminé. D’où l’enjeu de la présentation.
Henri Jacot évoque à ce titre l’expérience positive de 2006 où le débat sur les femmes avait mobilisé un public aussi bien masculin que féminin.
Selon Marc Favier, il est impératif que les Dialogues évoquent la question de l’argent, notamment en rapport avec la hausse du prix du pétrole et l’opportunité qu’y trouvent les spéculateurs d’amplifier la crise, de telle sorte que la crise financière en arrive à « doubler » la crise écologique. Geneviève Ancel propose d’inviter des traders ou des étudiants en commerce. Pascale Simard suggère de faire intervenir le Casino sur la question de la valeur « non fonctionnelle » de l’argent joué. Ces 2 propositions reste à creuser. Par qui ?
Myriam Carbonare coordonnera un atelier sur les expériences locales de consommation responsable (AMAP, Jardins de Cocagne, Finance solidaire, etc.). Par ailleurs, elle témoignera elle-même dans un parcours de femme sur le micro-crédit, l’équité, la dignité, et la perception de la pauvreté. Elle propose également une exposition photo de l’Ecidec sur les bénéficiaires du micro-crédit, intitulée « La dignité au quotidien ». Pourrait-on inviter le photographe à témoigner, ou une femme du Bénin bénéficiaire d’un micro-crédit ? (rencontre envisagée avec traders ou patron du Casino : que signifie l’argent « pour jouer » par rapport à l’argent « pour survivre » ?).
Sur la question de l’argent, Geneviève Ancel évoque par ailleurs le budget modeste des Dialogues (ce qui est partiellement volontaire : pour que les Dialogues restent transposables, il importe de trouver des systèmes d’échanges démonnétarisés).
Sur le caractère « festif » des Dialogues, Jean Clément explique que la fête ne passe pas forcément par le divertissement, la mise en scène et le spectacle. Le simple fait de s’asseoir sur un banc à l’improviste et de rencontrer des « sages » de toute origine est déjà festif (comme ce fut le cas, par exemple, pour Stéphane Hessel, Marek Holtes ou Albert Jacquard).
Cependant, les arts, et tout particulièrement la musique, représentent une forme de langage alternatif qui permet de dire ce que les mots taisent, et donne à ceux qui ne maîtrise pas le langage discursif l’occasion de s’exprimer sur la question humaine, comme le rappelle Marc Favier qui propose d’inviter Marc Vella, déjà présent à Lyon au moins de Juin pour « Tout le monde dehors ».
Un atelier s’inscrira également dans la lignée de l’intervention musicale au service des grands brûlés de l’hôpital St Joseph, programmée par Anne-France Boissenin, et au cours de laquelle, par le jeu magique du son, tous les soignants se sont réunis autour d’enfants émerveillés. Dans cet atelier, une représentation de musiciens « pédagogues », capable de transmettre, en plus de l’émotion musicale, le sens de leur démarche bénévole, pourra accompagner le témoignage des médecins. Cet atelier pourrait être confié à Emmanuelle Réville de l’association Papagueno (association de musiciens classiques se produisant bénévolement en milieu carcéral et hospitalier). > à mettre en contact avec Bernard Boltze, Eric Jayat et Isabelle Bretodeau pour le milieu carcéral, Mohammed Attia pour le milieu hospitalier, et Bouchard, responsable des Musiques Actuelles à la Ville de Lyon.
Ancel, Geneviève Grand Lyon, Conseillère technique Développement durable
Ayrault, Stéphane Professeur à la fondation The Art of Living, Responsable des programmes Ethics in Business au sein de l’Association Internationale pour les Valeurs Humaines
Billard, Arnaud Grand Lyon, Assistant coordination pour les Dialogues en Humanité
Blanc, Marie-Neige Bénévole pour les Dialogues, Candidate sur la liste PS des municipales de Villeurbanne
Boissenin, Anne-France Auditorium Orchestre National de Lyon, Dir. de la communication et du mécénat
Bourquin, Brigitte EDF
Braun, Sophie Grand Lyon, Responsable logistique pour les Dialogues en Humanité
Bret, Emilie Région Rhône-Alpes, Directrice Prospective et Evaluation de la Citoyenneté
Buhot, Mathilde Ville de Lyon, Etudiante en Economie sociale et solidaire
Carbonare, Myriam Ville de Lyon, Mission Economie sociale et solidaire ; Association ECIDEC (micro-crédit au Bénin)
Chabot, Caroline Journal Réel
Clément, Jean Economie et Humanisme ; ex-chef d’entreprise
Favier, Marc (remplaçant de Jacky Blanc) la NEF (Finance solidaire)
Jacot, Henri Professeur de droit du travail ; Conseiller régional Rhône-Alpes
Massieye, Fanny Grand Lyon, Chargée de communication pour les Dialogues en Humanité
Simard, Pascale Agence d’urbanisme ; Master pro Sociologie des organisations (réalise une étude sociologique sur l’organisation des Dialogues en Humanité)
Zekri, Nadia Association CAPSAA (handisport)
Ancel, Jean-Jacques Webmaster du site des Dialogues en Humanité
D'abord un grand bravo pour l'organisation de ces trois jours, qui furent un succès entier. Félicite pour nous tous les acteurs qui ont travaillé d'arrache-pied pour qu'au final, tout paraisse si facile.
Grâce à la complicité de la météo, le dimanche nous a vu rassemblés plus serrés, et donc amenés à être plus proches, à ressentir plus pleinement le groupe comme un tout.
Merci pour ces très beaux moments d'humanisme.
Toutes les praticiens d'Etmouvance ont retiré de grandes joies de notre atelier.
Joie de pouvoir donner à beaucoup de participants (nous avons donné 60 shiatsu de 30 minutes),
joie aussi d'échanger avec certains d'entre eux sur leurs projets et leurs motivations.
L'année prochaine, si tu nous invites de nouveau, nous tâcherons de nous organiser de façon à pouvoir faire le tour, nous aussi, des différents ateliers. Nous voudrions aussi permettre aux animateurs des autres ateliers de trouver un peu de détente dans un shiastu à des horaires qui leur conviennent.
Nous souhaiterions pouvoir participer aux forums, de façon à témoigner sur le shiatsu solidaire, son esprit, sa pratique, ses premiers retours d'expérience . Nous aurions aussi à apprendre des réalisations des autres mouvements engagés comme nous vers une humanité plus paisible et plus coopérative.
Ces deux jours donnent une autre couleur à l'avenir et prouvent qu'il existe des forces qui ne résignent pas à la violence et à l'exclusion mais qui ouvrent au contraire le chemin d'une "humanité durable".
Au nom de tous les praticiens d'Etmouvance, je t'envoie ce témoignage d'amitié et t'assure que nous sommes prêts à renouveler cette magnifique expérience.
Laurent Chaigneau etmouvance@yahoo.fr