Comptes rendus

Ces comptes rendus vous permettent de suivre et d'accompagner la construction des dialogues en humanité dans le monde.

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Construire la résilience

Collectif Richesses / Notes et perspectives

Introduction par Patrick Viveret.

Métamorphose, transition, résilience.

L’insoutenabilité écologique, sociale, civilisationelle et financière du paradigme dominant, le « risque de l’abyme »,  appellent à une nécessaire transition (énergétique - vers l’après pétrole, mais également plus large, civilisationelle, vers un autre paradigme), à inscrire dans une perspective de métamorphose (Edgar Morin).

A ces deux éléments, transition et métamorphose, nous proposons d’adjoindre la question de la résilience proprement dite. A l’échelle sociétale, les éléments conjugués des différentes crises aboutissent à « des chocs traumatiques », et il est probable que nous en connaitrons d’autres. L’idée de la résilience est celle de dire qu’il est nécessaire de se préparer face à des chocs traumatiques et de rebondir positivement (énergies de vie).

  • Cette approche ne relève pas de la politique du pire (ou, sur un autre registre, du « plus cela ira mal, plus les perspectives révolutionnaires seront réelles »….). La priorité est celle de logiques préventives, mais on ne réussira la prévention / la transition que si l’on prend suffisamment au sérieux la possibilité de chocs traumatiques importants.
  • Quand le sentiment de l’insoutenabilité d’un système est de plus en plus fort et partagé, le fait de ne pas en parler, de ne pas imaginer ce qui serait possible face à ces chocs est un élément supplémentaire d’angoisse et d’impuissance.
  • En travaillant assez finement sur des scénarios possibles après des chocs traumatiques, on prépare les pistes préventives : les éléments qu’il faudrait opérer ex-post sont les mêmes qu’il faudrait mettre en place pour éviter ces chocs. (Cf Jean Pierre Dupuy : prendre au sérieux les risques de catastrophe pour avoir l’énergie suffisante pour transformer ce risque en possibilité et construire les solutions pour l’éviter).

Sortir de l’impensé, de la dénégation, prendre le choc au sérieux et construire une capacité de réaction transformatrice positive.

Sur le caractère d’insoutenabilité du système dominant : La démesure.

Démesure qui se manifeste dans plusieurs registres…

  • Ecologique : c’est sur ce registre que l’évidence d’insoutenabilité est la plus forte (risques climatiques, biodiversité,…) (et ce n’est pas parce qu’on en parle moins du fait de la crise financière que ce risque n’existerait plus !). Démesure d’un système de production qui recherche la croissance à tout prix.
  • Sociale, démesure dans le creusement des inégalités, (risque social / cocktail explosif)
  • Au cœur de la crise financière (transactions sur biens et services ne correspondent qu’à 3% des transactions journalières, le reste correspond à transactions financières / spéculation)
  • Dans le rapport au pouvoir
  • Dans l’ordre du sens (montée des fondamentalismes)

Zoomer sur la crise financière

Choix de zoomer sur la crise financière, non pas pour la déconnecter des « autres crises », mais pour dire que l’on a atteint là une forme de démesure particulièrement accentuée, et qui plus est capable de générer des effets de chaos plus importants encore que les autres crises, ou se répercutant sur les autres crises.

  • Le risque de choc traumatique, à court terme, est probablement sur la crise financière (mais cela ne veut pas dire que le risque à court terme n’existe pas sur les autres aspects : Fukushima, les émeutes urbaines en Angleterre le démontrent). 
  • D’autre part, la crise financière accélère les autres crises : avec elle, il n’y a pas assez de fonds pour mettre en place la nécessaire réorientation de l’économie vers une économie écologique, pas assez de fonds pour construire la solidarité sociale, la crise se traduisant au contraire par des plans d’austérité de plus en plus démesurés.

La démesure au cœur de la crise financière

  • Transactions sur biens et services =3% du total des transactions quotidiennes (cf Bernard Lietaer)
  • Rôle déterminant des robots traders (voir l’émission « c’est dans l’air ») : En Europe, 50 % des transactions sont faites par robots (60 % aux USA). Et si la solution à la crise est de « rassurer les marchés », comment rassure-t-on les  robots ?
  • Situation de stress permanent pour les 30  a 50 % de transactions faites par des humains (« Wall street ne connaît que deux sentiments, l’euphorie ou la panique ») : Il faut prendre des décisions à la fraction de seconde, et qui plus est des décisions qui ont un effet sur des milliers d’euros.  Etat de stress renouvelé de l’humain de service en concurrence avec robots.
  • Au bout du compte, la part de l’arbitrage rationnel est résiduelle. 

En réaction, stratégies guerrières

  • La logique est celle de l’économie casino, la part rationnelle est minime. Mas, dans cette part, ce qu’on voir se construire sont des stratégies guerrières et du chacun pour soi.

    (Exemple : comportement de la FED pour enrayer la crise américaine, qui y répond par la fuite en avant par l’émission massive de dollars. C’est une stratégie qui n’aboutit pas, dont le seul effet est de venir gonfler la bulle spéculative. Pas d’impact sur une reprise de l’économie américaine, mais au-delà fragilisation des autres économies (en particulier des pays émergents) (rôle du dollar comme « monnaie mondiale »).

Aucune stratégie de réponse à un possible choc.

La conjonction de ces trois éléments, robotisation + psychose maniaco-dépressive + et part rationnelle dans une logique guerrière, renforcent l’hypothèse de chocs traumatiques.

La thèse dominante, « rassurer les marchés financiers », est  incapable de répondre à cette trilogie. (Il faudrait à minima interdire les transactions automatisées et instaurer un niveau de taxation sur les transactions suffisamment important pour casser la spéculation).

Et la crise financière est encore moins préparée, en termes de prévision face à un choc, que les autres.

  • Même dans le nucléaire (civil), la possibilité de choc traumatique oblige les différents acteurs à se poser la question « qu’est ce qui se passe en cas de gros pépin ». Même si les réponses sont insuffisantes, au moins la question est posée, fait partie des interrogations, peut être relayée au niveau du débat.
  • En cas de crise financière, rien de sérieux qui est prévu. Les seuls éléments habituellement données, pour rassurer « en cas de crise », sont totalement hors de la réalité et incapables de répondre à une crise : c’est l’exemple de la garantie de 70 ou 100 mille par compte. Mais il est évident que le fonds n’assurance ne pourra pas répondre en cas de choc, du fait de sa nature et de son montant.

Construire la résilience.

C'est-à-dire lancer un processus qui ose dire que le problème peut se poser, que le choc traumatique peut se produire, et du coup, construire de l’imaginaire par rapport à cela. Trois pistes pour démarrer …

  • « apprendre du pire pour aller vers le meilleur ».
    « Apprendre de la guerre ». Jusqu’à présent, c’est la guerre qui a réglé ce genre de crise. Or, si on regarde les mécanismes mis en œuvre pour faire la guerre, on observe trois éléments de transformation : la socialisation des moyens de production, la planification à outrance, et la création d’un revenu d’existence (on peut en effet interpréter la solde militaire de cette façon, même si les fonctions couvertes par ce revenu ne sont pas les fonctions économiques classiques). Donc même dans ce type de situation, ce qu’on observe est une reconstruction du pacte social (là, contre l’ennemi extérieur) qui s’appuie sur les trois éléments socialisation, planification et protection sociale comme première ébauche d’un revenu d’existence.
  • à l’autre bout de la chaine, construire des scénarios plus positifs.
    « Que se passe-t-il quand une société se trouve libérée du travail et de l’argent ? »
    Toutes les logiques de subordination de vie par le travail, où l’on travaille « car il faut gagner de l’argent », se trouvent réunis. S’ouvre alors la possibilité de pouvoir enfin vivre son projet de vie ?
    Mais cela peut également générer des effets de chaos et de panique, y compris avec un scénario noir autoritaire (mais ‘pour apprendre du pire », le fascisme, le stalinisme, sont la démonstration qu’une formidable canalisation d’énergie peut émerger d’un pays qui est en situation difficile et d’échec pour en sortir. Dans ces cas, c’est une sortie par le pire, mais montre le fait que l’on peut mobiliser les énergies même en situation désespérée).
    Il est donc possible de mobiliser des énergies vers autre chose que le capitalisme, que ce vers quoi les énergies sont aujourd’hui tirées.
  • travailler sur les moyens….. pour éviter la guerre, et refonder un pacte social,
  • en s’appuyant sur les propositions et initiatives existantes.
    • la monnaie comme moyen, (monnaies sociales au service d’une économie à valeur ajoutée écologique, sociale, territoriale) Et l’on sait que Tous ces éléments prennent une importance très forte, cf crise argentine (et Grèce aujourd’hui).
    • instaurer, renforcer les logiques de solidarité, logiques de confiance
    • Revenu d’existence.
    • Etc…
    • vers une société du bien vivre (droit au métier et non au travail, faire de sa vie une œuvre, politiques de temps de vie, qualité relationnelle, spirituelle,…)

Réintégrer le REV.

Dans un choc traumatique, le plus difficile n’est jamais le niveau de la casse matérielle mais celui de la casse sociale, de la capacité à générer confiance et espérance, à construire une réponse qui génère espérance et vision du futur.

Oser penser des éléments de résilience positive suppose de s’appuyer sur toute la créativité sociale existante aujourd’hui, comme des ressources à mutualiser et à utiliser dans cette situation. C'est-à-dire réintégrer le trépied du REV : Résistance créative / Vision transformatrice et déblocage des imaginaires / Expérimentations anticipatrices. Les initiatives et expériences existantes, réinsérées dans cette perspective, montrent que l’on est capables de se tourner vers l’avenir, y compris dans l’existence de chocs traumatiques, y compris sur le plan financier.

Quelques précisions et éléments de débat.

Résilience, vous avez dit résilience ?

Le sens n’est pas celui du retour à ce qui était, à la forme ou l’état antérieur.
Le sens donné au mot résilience est celui de restaurer son intégrité, celui de la possibilité d’absorber les chocs et de s’adapter rapidement.

Il peut être intéressant d’aller revoir ce que sous tend le concept de résilience, pour qu’il serve d’outil d’analyse.
Ulanowicz et Bernard Lietaer (en l’appliquant au domaine monétaire) parlent du couple « opposé » Efficacité / Résilience pour mesurer la durabilité d’un système. Ces variables dépendent à leur tour de 2 variables structurelles du réseau: diversité et inter connectivité.
Cette approche de la résilience permet d’argumenter la pensée à l’inverse du paradigme actuel de l’efficacité.

Sommes-nous à la « fin d’un cycle » ? Ou dans un « grand moment de transformation au sein d’un cycle plus long » ? (Élisabeth Meichelbeck, Thierry Gaudin), une métamorphose à l’intérieur d’un processus de naissance d’un nouveau mythe ?
Quoi qu’il en soit, on est dans un moment de changement.

Ne pas sous-estimer la question du pouvoir

  • Les formes du pouvoir changent mais le pouvoir en tant que tel n’évolue pas.
    (Cf « le choix de la défaite » Annie Lacroix-Riz) http://www.dailymotion.com/video/xztbh_le­choix-de-la-defaite_news
  • Au moment de l’élection d’Obama, le lobby bancaire avait  3 représentants pour chaque sénateur.
  • A l’inverse….
    On a tous un pouvoir de médiatisation, à nous tous, ensemble. Ne pas avoir peur de notre propre puissance, et notre pouvoir d’agir.

Logiques de guerre

  • Ne pas sous estimer les logiques de guerre qui se mettent en place aujourd’hui comme sortie partielle de la crise : 
  • Le printemps arabe qu’on transforme en pouvoir intégriste qui va donner la possibilité de guerre pendant un certain temps. 

Les enfants et l’éducation

  • Les enfants comme acteurs prioritaires de la résilience.
  • Urgence à un renouveau de l’éducation.
  • Des pistes : Au sein du pacte civique // ATD Quart-monde : quelle école pour quelle société (et réciproquement) // Lituanie - projet sur d’éducation ( ?) // http://www.educationalajoie.com/

Zoom sur la crise monétaire et financière mais….

  • Ne pas déconnecter finances et autres aspects de la crise.
  • Cette crise est le goulot d’étranglement d’une multitude de crises.
    La question écologique est centrale. C’est la fin d’un monde et d’une façon de vivre, d’une civilisation en total désaccord avec notre environnement écologique. Une civilisation qui a cassé ses systèmes de résilience : une étude montre que si on se plaçait dans un contexte de guerre mondiale, on aurait beaucoup plus de victimes que les précédentes guerres, et ceci au civil, en particulier car nous n’avons plus de système de résilience alimentaire. 

Grands axes d’action et articulations.

  • Creuser les deux entrées que sont les solutions d’ordre macro-économique et les expérimentations locales. Mais ne pas les séparer, et travailler en permanence les complémentarités et synergies entre ces deux entrées.
  • Faire connaître et donner envie : mettre en avant les pensées, propositions et expériences, recréer un sentiment positif, pour éviter les risques de tension et chaos social.
  • Travailler sur la crise de court terme et les perspectives de long terme.
  • Sortir des logiques binaires, où il n’y a que la possibilité du « pour » ou du « contre ».
  • Etre attentifs au principe de subsidiarité et aux synergies entre les démarches (nombreuses) portées par différents réseaux

Comprendre et « élargir la pensée » pour mettre en mouvement.

  • Comprendre la réalité pour construire des outils pour limiter le choc.
    Infos sur les enjeux de la transformation, sur la réalité, sur le bilan.
    Beaucoup de choses existent. Reste toujours la question de la visibilité par rapport aux médias.

    Par exemple :

  • Montrer qu’il est possible de faire autrement, de changer : le système actuel n’est pas une donnée immuable. Faire connaître ce qui se fait déjà, ce qui est en cours, pour donner envie.
    Et ceci autant au niveau des initiatives locales (voir plus loin) que des propositions macro­économiques.
  • Proposer des scénarios, montrer que d’autres cohérences sont possibles.
    Mettre en avant des « feuilles de route », des alternatives concrètes.

    Exemples :
    Colibris : Elaboration d’un ouvrage (avec la participation par exemple de Patrick Viveret, Bernard Lietaer, etc.…) qui doit sortir en janvier (Actes Sud), proposant des solutions possibles à différentes échelles de territoire.
    Scénario Negawatt.
    Etc…

  • Rassembler des récits d’expériences existantes face à des crises graves.

    Exemple : République Démocratique du Congo (et ce qui se fait au Nord Kivu / recréation d’une vie collective alors qu’il n’y a plus d’Etat, d’argent, de travail) / Haïti (situation terrible, mais ressources et capacités, la sensibilité artistique)

  • Idées fortes à transmettre à toute la société, développer les consciences
    • Retour du « yin », du féminin (voir entre autres les apports de Bernard Lietaer)
    • Finalité « bien vivre » / pont avec constitutions boliviennes et équatoriennes qui font des références explicites à la terre mère.
    • Des pays qui se construisent différemment : exemples Bali (deux systèmes monétaires parallèles, économie de milliers de fêtes) / Bouthan (Bonheur National brut)
    • Construire de nouveaux modèles d’analyse, des grilles de lecture différentes (local / global, spirituel / nouveaux codes, etc.…), et analyser les propositions macro et expérimentations concrètes avec ces nouvelles grille de lecture.

Parler différemment.

  • Construire un grand récit motivant
    Parler au cœur et pas seulement à la tête.
    Voir par exemple le livre de Rifkins autour de l’empathie. Cette approche peut être un appui ?
    http://www.telerama.fr/idees/sortir-de-l-egoisme-pour-sauver-la-planete,...
  • L’art qui nous bouscule pour changer nos systèmes de croyance, pour avoir plus confiance en nous, pour augmenter ce qu'on croit possible ou non.
  • Construire le récit « du jour d’après », post-catastrophe (outils idées, rêves, propositions)
    Projet narratif, ludique, artistique (groupe d’artistes / Jacques Billière Georges). 

Faire connaître les expérimentations locales, les remettre en perspective, travailler l’articulation micro - macro

  • Reconnaitre, montrer ce qui existe. Faire savoir que l'expérimentation existe, beaucoup de choses, partout. Que ces initiatives sont porteuses de nouvelles façons de faire, de vivre, d'un renouveau de la pensée, de solidarité au quotidien.
    Cette créativité a capacité à redonner confiance (face à la panique et au désespoir) en ce qu'elle montre aux autres qu'il y a des solutions possibles et existantes.
  • Mais cela passe aussi par une "remise en perspective" montrant comment ces actions s’insèrent dans une vision plus globale, afin que les personnes puissent lire leurs propres expériences « micro » comme porteuses de solutions plus larges, globales, participant au changement.
    Si les personnes qui mènent des actions les vivent comme une participation, même minime, à la réponse a la crise globale que l’on vit, cela va dégager des énergies considérables.
  • Donc travailler à, montrer comment ce qui se fait au niveau local est porteur d’un projet global possible. Avec les acteurs de terrain, vers ces mêmes acteurs et la population en général.
  • Troisième niveau : comment favoriser le "changement d'échelle ?"
    • Si on imagine une crise majeure, par exemple la crise en Argentine, comment on utilise / on s’appuie sur ces expérimentations locales pour passer à une échelle plus large ?
    • Les initiatives se développent (et sont probantes) à quelle échelle ? A quelle échelle elles peuvent être amplifiées ?
  • Quelle démarche globale au niveau d’un territoire assez large ? C'est-à-dire penser / expérimenter ce qui pourrait être une prise en charge globale et collective de la survie au niveau d'un territoire plus large (exemple d’une grande ville comme Toulouse / petite région). Comment on s’organise ? quelles solutions où l’on pense la globalité du territoire ?
    Si un certain nombre de territoires plus larges démontrent qu’il y a une alternative à la panique et au désespoir, les effets de démonstration seront encore plus forts.
  • Penser l’articulation entre micro et macro.
    Quelles articulations entre les actions / démarches / outils mis en œuvre au niveau local avec des actions démarches / outils proposés au niveau macro-économique ?

    Exemples :

    • En cas de crise, les rapports entre les monnaies locales (ancrées sur l’euro) et l’euro seraient à repenser.
    • Quelles synergies entre les dynamiques des monnaies complémentaires locales et les propositions de type FNH (qui suppose un fléchage de l’utilisation de l’argent, ce que proposent les Monnaies locales), ou encore les propositions de Lordon (et une communalisation des banques qui va dans le même sens que la gouvernance locale proposée par les monnaies locales).
      Comment ces propositions peuvent être compatibles et s’intégrer dans un même ensemble de mesures, dans un même scénario global ?
  • Il y a plusieurs réseaux qui développent des initiatives locales et qui œuvrent pour les faire connaître et les mettre en lumière. Des synergies à (re)trouver ? de la coopération à mettre en place ? (voir la synthèse du groupe « comment travailler en commun ? »)

    Exemples

    • Mouvement Colibris, dont l’objectifs est justement de faire connaître, donner de la visibilité, relier, valoriser, encourager les expérimentations locales (et qui a un financement pour cela !!)
    • Récit a mis en place une démarche "parcours des alternatives" : à la rencontre d’actions porteuses de logiques alternatives.
    • Collectif pouvoir d’agir.
    • Expérience de Saint Camille, au Canada
    • Villes en transition
    • AMAP
    • voir les cahiers d’espérance des EGESS également.

Faire connaître les solutions d'ordre macro économique et y intégrer l’articulation micro – macro.

  • Des propositions existent
  • Articuler micro et macro :
    Outiller la réflexion des uns et des autres, créer des passerelles entre univers. Il existe d’ailleurs déjà un certain nombre de pistes d’articulation entre expérimentations locales et propositions macro-économiques. Pour commencer ….
    • Architecture à penser entre monnaie commune et monnaies territoriales (pour avance là­dessus, idée d’avoir un espace de travail commun entre ces deux approches).
    • Synergies et architectures entre les dynamiques des monnaies complémentaires locales et les propositions de type FNH sur le fléchage vers l’économie réelle, locale, vers des activités économiques ciblées.
    • La question de la gouvernance, que l’on retrouve à tous les niveaux…
      Dans la définition des orientations prioritaires d’investissement / dans la gestion des monnaies locales / dans le principe de subsidiarité et de communalisation des banques de Lordon / dans une architecture croisant les propositions-actions à différents niveaux de territoire

Travailler sur soi, favoriser le travail sur soi.

  • Comment se préparer à cet effondrement ?
    Très concrètement, comment on fait quand plus d’argent, de travail ?
  • Qu’est-on prêts à lâcher dans nos modes de consommation actuels ?
  • Comment laisser les peurs, écouter ce qui remonte de soi-même, pour que tout devienne possible ? On est soi-même un microprojet et on agit sur le macro (on est tous liés et articulés dans un même champ d’énergie). Plus il y a de micro, plus le macro est visible et possible.
  • Comment peut-on apprendre à gérer nos peurs, pour, en cas de catastrophe, nous libérer sur des possibilités d’agir. ? Idée de la gouvernance de soi avant la gouvernance collective.
  • Intelligence émotionnelle. Etre en paix, communiquer de la paix. Jusqu’à quel point sommes­nous capables de porter et d’incarner la paix ?
     
  • On peut élargir également à des idées comme « Se donner les outils conceptuels, sensibles et concrets pour régler les angoisses des politiques et des experts ».
     
  • Quels lieux / espaces portent cette démarche de travail sur soi ?
  • Généraliser l’approche émotionnelle.
  • Poursuivre dans un groupe au sein du collectif ?

Comment continuer ?

  • Différentes pistes ont été soulevées, différents réseaux / collectifs / personnes sont déjà engagés dans cette direction.
    L’idée est d’être complémentaire. Quelle serait l’apport complémentaire par le Collectif Richesses ? En subsidiarité et coopération avec les réseaux proches ?

    Pour proposer ce travail avec d’autres réseaux, mettre en pratique les façons de faire proposées par le groupe 2 pour éviter les désillusions.
     

  • Sur ce thème de la résilience, l’idée était d’identifier - autour / à partir de la question de l’impensé de la crise financière – une/des questions qui nous paraissent centrales, et se placer en situation de contribution en lien avec d’autres réseaux.
     
  • Différentes pistes ont été soulevées (cf partie « grands axes d’action »). Elles concernent différents niveaux d’action (du travail sur les émotions aux propositions macro-économiques) et différentes possibilités d’articulation entre ces niveaux.

    Le Collectif et « Forel » sont des lieux de propositions d’action, à partir du croisement de personnes venant d’horizons divers.
    Ce croisement d’horizons différents, ce carrefour permet de faire ressortir des questions transversales, des points aveugles, des interrogations, des articulations à faire, à renvoyer vers les uns et les autres.
    A partir de là, différents axes de travail peuvent être explorés, pris en charge par les uns ou les autres, selon les priorités et énergies de chacun.
     

  • Proposer un espace virtuel avec propositions, ressources, outils, pour le jour d’après, que chacun alimenterait ?
    Attention, il en existe déjà (Colibris, FNH… voir si il y a une valeur ajoutée complémentaire par les membres du collectif, ou participer à l’alimentation de ce qui existe).
  • Collectif modeste espace d’interface, qui renvoie vers les autres, crée le réseau de liens entre ce que chacun fait dans cette perspective.
     
  • Investir également cette approche (« ne pas nier le choc et penser résilience ») dans les rendez­vous communs plus larges, rendez-vous dans lesquels les réseaux sont déjà présents. Contribuer par notre approche à libérer l’énergie mobilisatrice pour la résilience / transition / métamorphose.
    • Groupe de préparation RIO + 20
    • 2012 : EGR (Etats Généraux du Renouveau) et lien avec Mouvement des indignés.
    • 2012 américain = mouvement d’occupation de wall street.

Comprendre la réalité - Quelques chiffres et infos apportés par Pierre Larrouturou

http://www.larrouturou.net/2010/01/crise-financiere-comment-eviter-lexpl...

  • Graphique d'évolution de la dette totale des USA depuis 192 : aujourd'hui, on a dépassé le pic de 1930.
  • La FED a mis 380 milliards sur la table en 3 mois, mais en "retour", le PIB n’a augmenté que de 50 milliards. La machine ne redémarre pas.
  • La chine est aujourd'hui la plus grosse bulle immobilière qu’on aie jamais vu. C'est le pays le plus instable économiquement. L'état a injecté 44 pour cent du PIB en un an pour maintenir sa croissance. La bulle immobilière est deux fois plus grosse que celle des USA avant éclatement des subprimes.
  • Avant Reagan / néolibéraux, il n'y avait pas besoin de dette pour nourrir la croissance, il y avait prospérité (même sans idéaliser la période de prospérité partagée de Roosevelt) sans besoin de dette publique ou privée.
  • La Banque d’Angleterre crée des milliards pour donner du répit aux banques, mais en parallèle elle dit bien que la crise actuelle est bien plus grave que celle de 1930.
  • Couverture de The Economist : "be afraid".
  • Si on avait mis en place une taxe Tobin en 2008, on aurait entre 200 et six cent milliards dans les caisses. Le parlement européen aurait pu "tranquillement"  l’utiliser faire face a la crise grecque.
  • Comparaison France / Allemagne : en 2009 la récession a été deux fois plus forte qu’en France, mais le chômage a progressé six fois moins vite. Ceci car dans la politique allemande, "le licenciement doit être une exception", la solution privilégiée est celle de baisser le temps de travail, avec une intervention de l'état pour maintenir les revenus. On a donc 1 million et demi de salariés qui ont baissé leur temps de travail.  Les solutions / leviers d'action existent donc - mais il faut les faire savoir.
  • Le vrai conseiller (dans l'ombre) de Sarkozy est Pébereau (BNP), qui dit que banques vont bien, et donc qu'il n'y a pas besoin de changer de politique.

Présentation par Alain Grandjean du plan « Financer l’avenir sans creuser la dette » et éléments de débat.

http://financerlavenir.fnh.org http://financerlavenir.fnh.org/propositions/financer-lavenir-proposition...­financiere/

Constats et proposition :

  • On a devant nous un modèle économique qui n’est pas durable et qui ne le sera jamais (système de production et de consommation non durable au sens strict du terme). Il est nécessaire de faire migrer massivement les structures économiques, de production et de consommation, vers un autre modèle.
  • Cela ne pourra pas se faire tout seul, par la seule volonté de ceux qui sont conscients de la nécessité de consommer moins. La transition vers un système durable nécessite des investissements considérables (économies d’énergie, mobilité durable, etc….)
     
  • Le système financier monétaire international est en train de partir en vrille, cela va chaque fois plus vite, il est urgent d’inventer un autre système macro économique (avant explosion…).
     
  • A priori, si on reste dans les schémas actuels, on reste bloqués par la question du financement de ces investissements
     
  • Ce n’est pas finançable par le privé, car ce n’est pas rentable à court terme,  Au niveau des investissements privés, une part importante revient aux ménages. Et là se pose la question de la rentabilité à court et long terme. Les ménages raisonnent à 7 ans, alors que la rentabilité des investissements nécessaires n’est réelle qu’à plus long terme (50 ans ?) Exemple des économies d’énergie dans le bâtiment : Quand on fait des calculs précis sur les données effectives des gestes d’isolation, on voit que le principal concerne les gestes de type ampoules basse consommation ou isolation des toits (laine de verre). Le reste (fenêtres, isolation des murs) n’est pas rentable (plus cher que le kilowatt heure) à court terme.
    On peut tenir le même raisonnement pour les voitures, il n’est pas si facile d’avoir une consommation moins énergivore.
    Les gens ne vont spontanément changer leurs modèles de consommation. Les classes moyennes sont le couteau sur la gorge.
     
  • « A priori » non finançable par le public, du fait du problème de la dette.
     
  • Mais « les règles monétaires qui rendent aujourd’hui impossibles le financement des investissements de long terme n’ont pas résisté lorsqu’il s’est agi de sauver les acteurs du système bancaire et financier. Fin octobre les états avaient déboursé près de 7 mille milliards de dollars à cet effet ».
  • La proposition est donc de « redonner aux états les moyens d’investir dans le sens de l’intérêt général, en adoptant des méthodes « non conventionnelles » semblables à celles utilisées pour sauver les acteurs du système financier ».
     
  • Au niveau français, il faudrait 50 à 60 milliards par an pour faire migrer le système économique.
     
  • La proposition est donc de mettre en place une mesure phare de financement ad hoc par la banque centrale (selon le même raisonnement que celui de mise en place du fonds de crise européen).
    La banque centrale financerait alors une banque comme la Caisse des Dépots, qui elle, à son tourne, refinancerait les projets de mutation du modèle de production /consommation.
     
  • Un des points délicats est qu’il ne s’agit pas de tout  prendre en charge par le public. Le public doit règlementer. Investir, mais à quote-part de ce qui est nécessaire, une part doit être prise en charge par le privé.
     
  • La mesure se centre sur les investissements permettant cette mutation. La dépendance énergétique est vraiment stratégique car autosuffisance énergétique est primordiale.
    (C’est vrai de l’eau aussi, mais moins important en Europe). L’énergie est également à la base de la possibilité d’avoir des aliments.
    Un programme d’investissement est absolument nécessaire, tant qu’on est dans une situation de dépendance énergétique, on n’est à l’abri de rien.
     
  • Le plan d’investissement concerne tous les secteurs : l’énergie (dans les modèles de production, de consommation, mais aussi dans l’organisation sociale : urbanisme, étalement des habitats, transports, etc…), mais aussi l’agriculture (pour sortir de l’agriculture intensive. Aujourd’hui les agriculteurs ne peuvent prendre en charge une réorientation des systèmes, car ils sont coincés par le poids de leurs dettes, et restent alors dans un modèle productiviste. Une réforme de la PAC est nécessaire, mais elle doit être couplée à des financements pour aider la transition vers modèles utilisant moins de ressources énergétiques).
     
  • Décomposition selon les différents secteurs / mesures à prendre n’a pas été travaillé à l’heure actuelle. Le plan se base sur une évaluation globale sur la transition énergétique, et une base d’orientations à prendre. Il avance un chiffre, principalement dans l’objectif d’être écoutés.

Sur les modalités de mise en œuvre du plan

  • Le plan propose un mixte entre projets régaliens portés par l’état et l’émergence de projets citoyens.
  • L’idée (qui reste à creuser) est de mobiliser les gens autour de projets qui font sens. Faire émerger des projets, des objectifs d’avenir.
    (C’est-à-dire à l’inverse de la démarche mise en place pour le grand emprunt, avec une petite commission d’experts qui réfléchit où mettre de l’argent).
  • Lancer une concertation nationale et régionale permettant de faire remonter non pas des projets d’investissement précis mais des objectifs (sur quoi on veut investir, ce qu’on veut pour demain) et des indicateurs d’évaluation.

Obstacles, points de débat.

  • Obstacle mental de la part des tenants de la pensée monétariste néo libérale : la monnaie neutre, votre proposition va générer de l’inflation
    (Pensée dominante, formation de l’ENA et l’inspection des finances va dans ce sens) : 
  • mais aussi de la part des Keynésiens (ou en tt cas une partie d’entre eux - y compris chez une partie des « économistes atterés » ou des économistes proches d’ATTAC)
  • De fait, derrière une mesure en principe simple, il y a une réforme idéologique très profonde.
     
  • Face à ampleur et vitesse de la crise, les élites dirigeantes sont tétanisées – et la conséquence est la difficulté à se faire confiance.
     
  • La proposition est simple et claire, assez documenté, facile à comprendre, mais les dirigeants ne se font pas confiance. Et on assiste alors à la danse des « marchands de doute », avec des modèles mathématiques compliqués qui instillent le doute sur la faisabilité.
    (Goldman Sachs et autres financent des études pour que plus personne ne comprenne rien. Du coup on laisse faire car personne n’a plus la capacité à répondre aux argumentent posés. On voit d’ailleurs exactement le même process « marchands de doute » sur la controverse sur les ressources énergétiques.)
    Il y a un combat intellectuel au niveau international là-dessus.
     
  • La mesure proposée soulève aussi bon nombre de débat sur le fait qu’elle est « incomplète, partielle », « ne propose rien pour la crise de l’euro ». Mais à l’inverse, si on réfléchit à un changement de système monétaire, les gens sont étouffés et perdent pied.
    L’idée est donc plutôt de débattre sur la mesure et comment la mettre en place.A partir de là, on discute aussi sur le reste.
     
  • Une réforme du système monétaire passe par des outils de réglementation (réguler la finance). Sujet un peu complexe car le vocabulaire technique est épouvantable (il faut réussir à faire de la pédagogie). Quels seraient les bons outils pour réguler les banques, la spéculation, etc…
    Chantier de taille.
    Des pistes qui existent : Angleterre (green bank ( ?)? séparation des banques de dépôt et banque d’investissement), Amérique du Sud (Equateur, commission pour une nouvelle architecture financière)
    Il y a sur ce thème aussi un enjeu d’éducation populaire, d’appropriation. Mais au-delà, cela se pose aussi en termes de rapport de force.
    Le « tea party » aux USA fait tout pour débudgétiser toute les commissions de contrôle ou ce qui a trait à des réglementations – de la même façon qu’ils ont essayé de couper les financements du GIEC.  De la même façon, on a observé ces derniers temps tout un changement de discours autour de la taxe Tobin : on ne peut plus «évacuer l’idée », mais on fait tout pour expliquer que cela ne marcherait pas.
     
  • L’outil fiscal doit déjà passer par une remise à niveau de la fiscalité sur les plus-values.

Opportunité historique / changement de modèle.

  • Le débat sur la réforme du système monétaire international n’est pas qu’une question préventive. Crise de 29 a été l’occasion d’une réforme idéologique majeure.
     
  • On est « dans la crise », ensuite tout est question d’échelle. Il est tr-s difficile de prévoir à l’avance.
    Le risque est le dépôt de bilan des banques (car il y a dans ces bilan des actifs pourris et des dettes surcotées). Le scénario de faillite bancaire serait catastrophique (il rejaillirait en faillite des entreprises et perte de l’épargne des ménages, et au niveau sociétal, perte des repères, conflits sociaux)
    Nécessité d’une réforme rapide.
     
  • Préparer le terrain intellectuel et idéologique avant la crise, pour que les anciennes recettes ne refassent pas surface.
     
  • Paysage de panique, mais opportunité historique. 

Groupe : Echanges complémentaires avec Alain Grandjean et pistes de croisement micro / macro sur la question monétaire.

  • Quid de l’Euro ?
    La piste la plus intéressante serait celle d’un Euro monnaie commune, avec une zone un peu protégée, et des échanges entre nations de cette zone, avec parités adaptées aux différentiels entre ces pays. (cf Sapir).
     
  • Piste proposée par le plan = flécher l’argent pour qu’il aille dans l’économie réelle.
    (Les interventions massives de la FED sont en quantités hallucinantes. – cela ne se traduit pas en croissance de l’économie réelle – et encore moins en hyper inflation - car ces montants vont vers les banques, qui les réinvestissent directement dans la bulle des 97 % de l’économie spéculative)
     
  • Nationalisation des banques ?
    Oui, si arrive à une situation au bord du dépôt de bilan. Dans ce cas, ce sera plus « simple » d’orienter directement les investissements des banques.
    Fatal à très court terme. Soit Allemagne accepte un truc très contre leur culture, qui est que la BCE inonde de liquidités, on gagne quelques années, soit autre volet, all bloque, et les banques vont péter.

Premières pistes de travail et de croisement entre échelles locale et macro.

  • Architecture à penser entre monnaie commune et monnaies territoriales (avoir un espace de travail commun entre ces deux approches).
     
  • La question de la gouvernance
    • La gouvernance du « fléchage de l’émission monétaire » : Pour une concertation nationale et régionale permettant de faire remonter des objectifs (sur quoi on veut investir, ce qu’on veut pour demain) et des indicateurs d’évaluation. 
    • Quelle gouvernance de ce système à différents niveaux de territoire.
    • Dans le lien entre les différentes propositions, comment on organise concrètement le fait qu’il y ait des opérations qui sont locales, territoriales, ou à l’inverse européennes.
  • L’outil monétaire (monnaies fléchées) pour ce fléchage de l’émission monétaire vers l’économie.
    • Exemple de l’Allemagne (Reich) : émission de bons de travail fléchant la monnaie sur les investissements décidés par le Reich. L’émission monétaire du Reich n’était pas en monnaie nationale mais en bons fléchés.
    • D’autres exemples historiques seraient à reprendre (en particulier pour casser l’idée reçue que l’émission monétaire par le public est « obligatoirement » source d’inflation)
    • Les monnaies complémentaires locales gagées sur l’euro, sont de fait un mode de fléchage de l’euro vers l’économie locale. Mais cela pose un problème de confiance dès que l’on dépasse un niveau local.
    • On pourrait croiser cela avec le plan proposé par FNH / définir des monnaies complémentaires par thématique, adossées à la garantie de la banque centrale. (Alain ne croit pas à un système de monnaies territoriales qui ne soit pas articulé à niveau national et même européen / d’ailleurs pour lui les monnaies locales sont soit « marginales », soit gagées sur l’euro)

Groupe : Favoriser le travail en commun –synthèse.

Synthèse des échanges du groupe "articulation entre les différentes échelles, coopération" Animé par Alain Aubry (Colibris), CR par Philippe Piau et Anne Amblès

Problématique : comment favoriser le travail en commune, à chaque échelle, de différents groupes (associations, réseaux, etc.) ayant des champs d'activité complémentaires ou similaires, et comment articuler les échelles

  1. circulation de l'information ancel
    • nous sommes saturés d'informations et de sollicitations, sur papier et à l'écran
    • on hésite à parler de ses projets, par crainte des sollicitations auxquelles il faudra répondre (et pas forcément par rétention, négligence ou manque de temps ou de compétences pour le faire savoir).
  2. concertation, intelligence collective et relation au politique
    • la concertation est réputée chronophage, mais menée à bon escient et dans les règles de l'art, elle est préventive, elle peut se révéler un investissement très rentable
    • Confiance et ouverture sont des conditions indispensables à l'intelligence collective.
    • le politique doit en principe justifier ses décisions en fonction des concertations mais la co­construction n'est pas encore vraiment dans ses habitudes
  3. coopération
    • la coopération est une valeur partagée mais peu mise en pratique : il est difficile de coopérer, depuis la base jusqu'aux têtes de réseau parce que des enjeux émotionnels souvent inconscients nous perturbent.
    • la base demande aux têtes de réseau de coopérer et de fait, une coopération exemplaire entre quelques [têtes de] réseaux ou associations connus au niveau de la France pourrait être un déclic efficace
    • il est impératif de prendre le temps de valider des valeurs et des processus de coopération et de s'y tenir. Cela implique pour chacun de répondre aux questions "qu'est-ce que j'y gagne, qu'est-ce que j'y perds, qu'est-ce que l'intérêt général y gagne ?"
    • Comment dans l'urgence de la crise, ralentir pour coopérer et coopérer pour ralentir ?
  4. solutions locales…
    • à Montgeron (91), un "rendez-vous citoyen" par trimestre depuis plusieurs années - un comité de pilotage sollicite les associations locales concernées par la thématique du prochain RV et les met au travail ensemble, répondant à la question "moi qu'est-ce que je peux faire là-dedans ?". Une charte permet de décloisonner, de comprendre ce qui est transversal, qu'on a besoin de faire ensemble et qui nous dépasse (et donc de décider quelle association met telle ou telle action en œuvre).
    • Colibris fait se rencontrer les acteurs locaux en recherchant l'exhaustivité. Ils sont plus nombreux (surabondance) et se connaissent moins qu'ils ne le croient.
    • la Transition (Initiatives de Transition, mouvement international) décloisonne, elle donne une vision d'ensemble du tissu local où chacun(e) a sa place pour resserrer la toile et construire la résilience
    • En tant que citoyens, on aspire à plus de coordination et de synergie entre les initiatives vertueuses et alternatives qui permettent de gagner en cohérence au quotidien (AMAP, SEL, etc.)
  5. vision partagée : pour être sûrs d'aller dans la même direction
    • importance de la vision partagée : rêver, imaginer la situation future souhaitée pour le territoire ou le projet,
    • représenter la vision par des mots, dessins, collages, etc.
    • imaginer les jalons entre maintenant et cet avenir désiré. 
    • Effectuer ensuite des allers et retours réguliers entre vision et action

Lecture conseillée : petit livre d'Ivan Maltcheff, Les nouveaux collectifs citoyens (éd. Yves Michel, 2011)

Groupe : « retrouver la paix en soi »

Deux questions posées au groupe, et pour chacune, une réponse en deux mots par les participants au groupe.

Qu'est ce qui m'empêche d'avoir la paix à l'intérieur de moi ?

Le besoin, le manque d'amour,
La violence, la mort des enfants,
La déconnexion, l'inconscient,
L’orgueil, la gloutonnerie,
Les peurs, l'incompréhension,
Le mensonge, le non respect de la parole,
L’injustice, la culpabilité,
Les limites, l’égoïsme,
Les blessures, les freins.

Qu'est ce que vous imaginez qui vous donnerait la paix ?

La nature, la foi,
L'acceptation de ma non toute puissance, la réalité,
L'empathie, la Joie,
Arbres, le partage,
Espérance, confiance,
Le déploiement, au delà de l'égo,
L'amour, la conscience,
La nature, la simplicité,
La cohérence, le sourire des autres,
La reconnaissance du don reçu, le désintéressement.

Que serait un scénario catastrophe ?

Première approche : travail collectif sur ce que représente pour chacun cet effondrement.

(Annexe) : Invitation à la réunion du 10 Octobre

Construire la résilience face aux crises Proposition de démarche lancée par Patrick Viveret et le Collectif Richesses, à débattre.

Nous sommes dans un monde en crise(s).

  • Les analyses et diagnostics de ce(s) crise(s), autant sur les causes que sur le désastre social, écologique, économique qui en découle, sont nombreux.
  • Notre idée est de ne pas y revenir dans un premier temps. (sauf à partager des infos, mais attention à se laisser du temps pour la suite).
  • Nous pourrons les reprendre si nécessaire à un moment ou un autre de la démarche.
    Dans un certain sens, ils seront présents « en creux » (ou plus explicitement) dans les propositions émergentes pour construire la résilience face à ces crises. 
  • Il nous semble plus constructif de porter l’accent sur les propositions porteuses d’espérance, et que ces analyses et diagnostics interviennent « au service » de ces propositions.

La proposition = construire la résilience
Préparer des stratégies transformatrices (et porteuses d’espoir, de futurs souhaitables), mobilisables rapidement (déjà en œuvre ou à mettre en œuvre) y compris en cas de crise majeure.

La porte d’entrée, l’accent principal : la crise financière et monétaire

  • Aujourd’hui, il existe un déni sur la question monétaire, comme si on ne pouvait faire autrement que le système actuel.
    Mais, pour reprendre les termes de Thomas Greco, si la monnaie est aujourd’hui pour les sociétés humaines comme l’eau pour les poissons, une évidence…. De la qualité de cette monnaie dépend notre qualité de vie, comme la qualité de l’eau pour les poissons… ;
  • Ce déni se traduit par un impensé en termes de solutions. Après chaque crise, on imagine quelques emplâtres (qu’on ne met pas toujours en œuvre) et tout recommence à l’identique.
  • Une bonne partie des échanges (qu’on le veuille ou non, et de plus en plus…) – et en particulier ceux liés à la survie (alimentation, logement, biens de première nécessité, santé) sont régis par les échanges monétaires.

La proposition : A partir d’un scénario de rupture majeure (crise financière et monétaire majeure / écroulement de la confiance dans le système et dans la monnaie officielle).

  • Après la crise (« le jour d’après »), comment cela peut marcher ? Que reconstruit-on ? 
  • « Déblocage » des imaginaires,
    • s’autoriser à penser des solutions sans rester contraints par les moules actuels, par ce qu’on « peut » faire en restant dans le système actuel.
    • penser des scénarios de « post-catastrophe » et non seulement des scénarios de « transition douce »).
    • Se décaler.
  • Travailler d’emblée sur des propositions concernant les différents niveaux (local, là où se passe la vie des gens), et global (mais quel niveau ? Europe ? monde ?)
  • Lier réponses « post-crise » au niveau macro (peu nombreuses, même si depuis cet été il y a plus de choses qui se font jour) aux réponses « post-crise » sur le terrain (qui émergent et se mettent en œuvre déjà plus fortement – cf villes en transition, monnaies locales, …)

Propositions de déroulé pour la journée du 10 octobre

Le lieu et les horaires

  • Fondation pour le Progrès de l’Homme (38 Rue Saint Sabin, Paris)
  • De 10h à 17h
  • Possibilité d’utiliser la cuisine le midi pour un repas partagé (il faut voir si il y a une « échoppe » dans le coin pour se ravitailler) 

Proposition de déroulé

  • Après rapide tour de table de présentation des uns et des autres….
     
  • Débattre (y compris de l’intérêt), compléter, affiner la proposition
    Y compris si nécessaire préciser le scénario de départ (pour qu’il ouvre vers les imaginaires)
     
  • Déterminer les grands axes de travail (micro, macro, thématiques à aborder, formes aidant à débloquer les imaginaires) que recoupe la proposition.
     
  • Faire un inventaire des réseaux / groupes / personnes qui travaillent déjà sur tel ou tel aspect / proposition émergeante
    Recenser diagnostics et surtout propositions existantes.
    Recenser personnes et réseaux à contacter
  • Faire un inventaire des « manques », points aveugles qu’il faudrait travailler.
     
  • Sur la base des échanges antérieurs, dessiner une méthode de travail pour la suite de la démarche, en termes de…. (à compléter)
    • Recueil des pistes et actions en cours
    • Questionnement des acteurs / propositions, « en cas de crise majeure ».
    • Quelle démarche par rapport aux points aveugles ?
    • Approche sensible, artistique, formes qui aident à débloquer les imaginaires, à faire émerger des idées nouvelles
    • Participation citoyenne, en termes d’imaginaires à déployer, de possibles souhaités / souhaitables….
    • Quelle mobilisation sur la communication ?

 En préparation au 10 Octobre, ce qu’on essayera de faire….

  • Patrick : un texte introductif qui replace la démarche et les questions essentielles à l’origine de la proposition ?
  • Celina (+ tous ceux qui le souhaitent) : premier tour de piste, inventaire des réseaux / personnes / propositions existantes / à contacter dans le cadre de la démarche.

 

Comité d'orientation

Forum 16/05/13

Comité d'orientation - Lyon - 16 mai 2013

Participants : Véronique Andrieux, Geneviève Ancel, Valentin Leblanc, Sandrine Fortina, Joëlle Bouchez, Delphine Grandcolas, Claire Chouvet, Véronique Jubault, Lucie Jacquet, Évelyne Foucher, Christian Foucher, Isshane Bekhaye, Natacha Kaminski, Viviane

Déroulement :

Distribution des flyers + affiches provisoires + programme 2013
Présentation du fonctionnement  du site
Tour de table des participant(E)s

À faire au retour :

  • Compléter les animatrices de l’atelier de relaxation coréenne + ce qu’est la relaxation coréenne (doc transmis par Joëlle Bouchez)
  • Coordonnées du blog des balades solidaires : baladessolidaires.wordpress.com (vérifier)
  • Balades de Villeurbanne à vélo + Décines : vérification site + lien vers solidarité internationale (semaine et village de la solidarité internationale en novembre
  • Ihsane : que construire en atelier citoyen / association Ressort - Véronique. Accompagnement de personnes en recherche d’emploi (2 salariés, 70 bénévoles) + Solidarités nouvelles face au chômage + Co-naissances (Joseph Sabat) = bilan de talents / création de parrainages, ETWN (association internationale de femmes, oser entreprendre, entreprendre autrement = attribuer un emplacement : 16 - 23 ?

ACCOMPAGNEMENTS SOLIDAIRES DE TALENTS pour l’emploi - recherche d’emploi

Ministère des talents ?

- La fanette : à mettre dans la prog artistique - vérifier avec Daniella

Possible création pour les tout-petits en 2014

  • Contact régulateur Michel Turquin / michel.turquin@wanadoo.fr
  • Le temps des Palabradoudous : vendredi à deux moments : 1 le matin - 1 l’après-midi
  • Créer rubrique parcours thématique 2013 dans Espace presse

GA : regroupement en parcours / demande à Natacha et Evelyne (exemple Parcours petits-parents pour Grains de sel) / parcours bien être (Evelyne et Christian)

Info +++ : réseau couch surfing pendant la fête des lumières / tableau excel +++

Rencontre chaque lundi soir (voir sur le site)

Proposition de Forum d’un atelier de rencontre d’une femme congolaise Immaculée Biraheka, présidente de l’associationvictime « Promotion et appui aux initiatives féminines » (Goma - Province de Khivu) - Droit des femmes / Violences sexuelles / Société civile congolaise. Prix Martin Ennals des droits de l’homme. Atelier Citoyen n° 35 ? Relancer Marianne Leroux (sms de GA le we dernier) à la région.

Jean-Philippe Seunevel : chant vital ?

Natacha : bénévole pour être avec Piwaï

2014 : faire atterrir toute petite enfance - association ACEP

Université populaire de parents → agora : devenons artistes de nos vies

-Problème du cadre (2 pages par jours) pour un rendu lisible des activités.

Yoga : idéal une fois le matin (10h30) et une seconde l’après-midi (16h).

Le vendredi 5 juillet, ajout d’une rubrique « palabre à doudou », avec un sous-titre plus détaillé (découverte pour les plus petits), à partir de 10h30. Puis l’après midi, 16h (pendant les agoras).

-Suggestion d’inspiration : Concept perché de « papillon voyageur ». Temps de métamorphose important pour pouvoir voyager. Tiré du livre pour enfant « le papillon voyageur », de Susumu Shingu (inspiré par une migration de papillon monarque).

Atelier accompagnement solidaire, dialoguer pour l’emploi

Dans un espace d’écoute et de bienveillance, échangeons ensemble et pratiquons l’entraide. L’objectif de cet atelier est de vous soutenir dans votre recherche d’emploi : partage d’expériences, simulation d’entretiens de recrutement, etc.

Ihsane BEKKAYE, Philippe DELERCE

 

Forum 15/04/13

Forum 09/04/13

Comité d'orientation - Lyon - 9 avril 2013

Participants : Geneviève Ancel, Véronique Andrieux, Diane Santes, Nicolas Wiplier, Evelyne et Christian Foucher, Ihsane Bekkaye, Natacha Kaminski, Claire Chouvet, Viviane Baret Rouanet, Salma Dakkini, Daniella Chiarella, Mathieu Fourest, Sandrine Fortina

1er temps : démonstration en ligne de modification du programme
Distribution du document sur les thématiques émergentes.
Tour de table.
G Ancel : faciliter la coordination des différents dialogues à l’échelle nationale & internationale.
V Andrieux. Assistante de G Ancel. Direction de la propreté.
Diane : école d’ingénieur, Lyon TPE, stage sur la résilience, ville de Feyzin
Nicolas. Gestion des espaces publics du point de vue de leurs usages, sécurité routière, veille sur l’éthique et le développement durable, intéressé par la résilience.
Natacha : participante depuis 3 ans aux dialogues, congé parental, Ville de Lyon, participation des habitants (culture, éducation, politique de la ville). Approches participatives. Investissement dans le comité d’orientation. 1ère réunion le 12 mars.
Christiane. Connaît les dialogues depuis plusieurs années. RH en reconversion de coaching. Sensible aux dialogues car fonctionnement participatif. Viveret est intervenu dans l’association de coachs, amène de la transformation. Aimerait être plus active cette année, était en mission au Congo l’an dernier (mission RH en entreprise, implication au Niger et au Congo sur un versant plus social, lien pauvreté). Un congolais est à Lyon que l’on peut inviter aux dialogues, nous donnera ses coordonnées.
Evelyne Foucher : chargée de la gestion de l’équipe de bénévoles d’une association de yoga & développement personnel. Compassion envers autrui, paix autour de soi, sensibilité aux dialogues, fille, Isabelle Foucher au collectif pouvoir d’agir (Paris) → mouvement à Vaulx en Velin sur l’empowerment, Bénévole cette année.
Christian Foucher: plus intéressé par les questions de compostage et de prévention des déchets. Bénévole cette année.
Projet Rabat : développer des dialogues dans les jardins de la bibliothèque (sortir de l’HEM)
Claire : représente plusieurs associations : Terre du ciel, groupe local de Colibris (résilience), Villes en en transition, Alees.
2 agoras en projet cette année avec Alees.

2ème temps : Regards sur la programmation en cours des ateliers

Le rythme de chaque journée de Dialogues (Démarche) :
Le temps du lancement, de la simplicité
Ateliers du sensible dans l’objectif de formation au discernement - recherche d’harmonie - corporalité affective - retrouver une forme d’humilité
Agoras sur le modèle de l’arbre à palabres à l’africaine
Temps de coopération/action : construire, tisser ensemble
Témoignages de vies croisées
Temps de la fête : rencontres autour de musiques du monde, théâtre de transformation

- Appel à bénévolat pour Piwaï : Natacha intéressée, peut-être aussi Evelyne et Christian.
- Fonctionnement par capillarités.
- Université du Nous : ne se prononcent pas encore. Association qui propose du développement personnel, comment s’organiser de manière plus humaine. Ludique et profond. Atelier de 2012 avec un anneau à cordes / résistance dans les prises de parole.
Pour smoothie-zeybus : recherche de fruits : paniers de Martin ? Autres maraîchers ?

3ème temps : travail sur les propositions en cours
Construction de désaccords féconds : Cf. livre d’Ivan Maltcheff sur les nouveaux collectifs citoyens.
 

Propositions de Natacha
1ère idée : On part d’un manque de la part des participants et de ne pas consommer de l’atelier. On va aux dialogues ajd comme on va ailleurs. Communication institutionnelle qui ne correspond pas à l’esprit des dialogues.

Une communication plus visuelle sur les itinéraires proposés. Mettre la puce à l’oreille sur la démarche de fonds des dialogues. Idée : un guide du routard des dialogues (de la démarche et de l’état d’esprit des dialogues).

Juillet : déplacements / voyages, dans l’idée du Routard
Un voyage : tu construis une carte mais tu ne sais pas ce que tu vas vivre.

Part du constat d’une difficulté : embarquer dans l’état d’esprit des dialogues
→ Les citoyens reçoivent chez eux une carte en amont : vous ne partez pas en voyage cette année, mais vous allez vivre un voyage en humanité… Ils la conservent jusqu’au jour J. tu seras amené à bouger pour découvrir. Une carte du parc avec les ateliers.

Idée : une carte d’embarquement pour 1 à 3 jours / passeport
Éviter de vivre tout et rien*
Choisis ton parcours dans les journées, ce que tu pourrais faire, tes choix, ta recherche.

Autre idée de Natacha : Vendredi : 1er jour = ateliers pour les tout-petits (en direction du public crèche 18 mois à 3 ans). On communique auprès des crèches pour ensuite attirer les familles le weekend.
Spectacles du printemps des petits lecteurs (Lyon 7) : chaque crèche amène 5 enfants, 100 au total.
Osons la métamorphose pour les dialogues eux-mêmes.
Exemple du salon primevère : une tente animée par la CNV (transition pour 2014), cnv.org qui raconte des histoires aux tout-petits.
Éveil musical marche aussi très bien → magasin « Noisy kid » qui propose des ateliers d’éveil musical et ont un réseau d’intervenants (7ème, rue de la Thibaudière). CFMI = centre de formation intervenants-musique.
Sortir de la crèche pour vivre des choses en dehors.
Assistantes maternelles, crèches familiales.
Crèches associatives & parentales, collectif de parents.
Mixité sociale : Pour élargir : fédération de l’ACEPP, pôle ressource
Universités populaires parentales (UPP)

Proposition  Claire : pas mieux que le texte d’origine.
Qu’est-ce que l’éco féminisme ? L’éco féminisme existe-t-il ? Une provocation !
Cerveau droit / cerveau gauche
À retravailler avec Nathalie Blanc

Proposition du groupe sur la citation des fauteuils et du Titanic
La métaphore parle bien.
Crise pas du tout nouvelle ou récente !
Enjeu : vaincre la situation de déni & trouver ce qui maintient dans le déni.
La question de l’exemplarité individuelle, institutionnelle, étatique/ investissement local / enjeux globaux → agora de construction de désaccords autour des résistances au changement avec des citoyens qui expliquent pourquoi ils ne s’investissent pas, des entreprises sur la situation économique et des acteurs politiques →

Proposition sur la politique de l’amitié :
Oxymore
Référence à l’éthique et au discernement. Comment les faire se rejoindre
Thème d’oser la métamorphose, construction de désaccords !
Thème à décliner sur les trois jours sur un cheminement : désaccord / approfondissement / potentialité créatrice
Très illustratif des dialogues : entre les français et les brésiliens au départ.

Proposition d’atelier sur le coaching solidaire. Ateliers sur le retour à l’emploi, l’insertion : construire un parcours sur 3 jours, dont un atelier de coaching pour les personnes en recherche d’emploi, groupe de parole en insistant sur le silence.
Cf : Pascal  + Ihsane + ADAPT Rhône = slow dating dans l’herbe
Ateliers humanistes
Solidarités nouvelles face au chômage
Brigitte Bourquin : travail chez EDF avec les femmes
Invitation à un parcours d’écoute de soi et de l’autre plutôt que coaching

Proposition de Viviane :
Modifications ateliers : réseau environnement-santé : consommer plus sain au quotidien (plutôt que les cosmétiques). À partir d’exemples concerts, repérer les substances présentant un risque pour la santé.
Agora de désaccord : les perturbateurs endocriniens : évoluer vers une réglementation plus respectueuse de notre santé.
Conditions de vie non sécuritaires ? À développer.
AF : envoi du CR aux participants + envoi construction désaccord fécond et bénévolat Piwaï à Natacha.

Forum 10/01/12

Comité d’Orientation à Lyon des Dialogues en humanité du 10 janvier 2012

- Justine Lascar Laboratoire ICAR CNRS-ENS Lyon2 linguistique. Contact avec les Dialogues en humanité (merci de remplir l’autorisation ou de dire si acceptation ou non du droit à l’image à usage de recherches)
- Mathieu Quignard chercheur CNRS
- Emilie Jouin-Chardon Ingénieur CNRS labo Icar
- Solange Djenab étudiante au labo + stage Master 2 + lien interface entre labo et
- Ya Mutuale Balume vous m’avez reconnu en vous, je vous ai reconnu en moi. Origine RDC, migrant jusqu’à Lyon, passion passerelle entre les humains, déconstruction des murs surtout invisible + association des Dialogues en humanité, amplificateur de l’initiative
- Sandrine Dupeuble termine une thèse d’anthropologie sur la gestion des déchets et le tri sélectif et le comportement des usages (dispositif sur le fonctionnement , le comportement + Comm urbaine de Marseille .intéret :curiosité
- Clémence Brunnel Master 1 prévoit master 2 environnement
- Marion Valentin étudiante en philo « économie et temporalité : le DD est il soutenable théoriquement »
- Marion Sessiecq, « nomade en pause  active», ex AFEV (7 ans) et membre du Conseil de développement. Intérêt pour ce qui se passe sur l’agglo. A participé sur le temps de coopération action sur l’empowerment, de capabilités, le pouvoir de chacun puisse émerger. Préfigurant l’université d’été de l’AFEV
- Olivier Pastor collectif Université du Nous, qui souhaite faire son colibris, espace d’expérimentation et de partage, inventons le faire ensemble, propose un parcours d’accompagnement des individus des collectifs sur le chemin de la transition, jeu du TAO sociocratie, holacratie, expérimentation en son sei, expérimentation des nouveaux facteurs et indicateurs de richesse, expé des monnaies complémentaires (Chambéry, + région Rhone Alpes avec Cyrille Kretzschmar), voir les ateliers ou animations (Partie de TAO, ateliers de gestion par consentement,.. rencontres partages.. pour nouvelles façons d’envisager le collectif)
- Christophe Grandfils, en parcours de formation à l’université du Nous, de Chambéry, intérêt pour les Dialogues, Comment faire ensemble sur l’habitat groupé, l’agriculture, la construction écologique ? à pérenniser 
- Marine Bonnell suit les Dialogues depuis 2008, puis à l’étranger, actuellement chez EDF sur le DD et les ENr « j’aime beaucoup »
- Carine Berthillot Ville de Lyon, service Université recherche anime la pépinière associative étudiante, Lyon campus
- Vanessa Desmaret, comédienne à la Cie Le Fanal, travaille sur le quartier de la Duchère, missionné par la VdL, OPAC du Rhône, sur la barre 230, accompagnement des habitants, entretiens et actions artistiques, avec les Dialogues pour accompagner les habitants + lien avec  « la sauvegarde » sur la thème de la résilience, il est prévu de lancer le Festival D’art et D’air
- Annie Gourdel, Démocratie et spiritualité et Pacte civique, a participé aux Dialogues au Brésil et en Inde,
- Geneviève Ancel
- Jean Clément chef d’entreprise à la retraite, Conseil de Dev, a participé aux Dialogues depuis le début
- Pascal Loviconi, bénévole pour l’association et les Dialogues jeunes, compétence « bénévolat » auprès de collectivités locales et entreprises… délégation et donner du pouvoir
- Véronique Andrieux assistante à la Direction de la propreté ancienne de la collecte et la gestion des déchets
- Jacques Martin travailleur et humanitaire émérite, asso 25 grand rue, passage de l’urbain (62 ans) au rural, à la frontière d’un départ de 3 comité de communes, lance des Dialogues en humanité le 25 juin au pied du volcan du jurassique (15 millions d’années) pour se souvenir d’une mobilisation des années 60, engagement avec CAPSAA et du COSI, très heureux d’être là ! lien avec le peintre Daniel Kambéré et ses œuvres « transit » lié aux problèmes des migrations vue du sud.
- Geneviève Brichet Pdte de l’Association lyonnaise d’Ethique et d’Economie Sociale » + Association Dialogues humanité l’Association, très engagée pour Dialogues jeunes, travaille avec paul sur la stratégie de communication proposant que l’événement qui a lieu dans le parc « Forum Dialogues en humanité », élue à la ville de Lyon
- Paul Brichet, Retraité actif, ex dirigeant d’une entreprise publicitaire, Prédt du « Pass » structure d’insertion par l’économique, mobilisant les chefs d’entreprises, site internet Tanger.com, reconfiguration de la problématique des Dialogues, car qqchose de formidable pour devenir un forum mondial sur la question humaine
- Alain Barbier consultant indépendant, accompagnement d’équipe, et de projet, + au service de GA et des stagiaires chaque année pour du coatching opérationnel + équipe Dialogues jeunes
- Joana Jacusi Science et Art, « il faut créer aimer, aimer pour créer et pour créer pour comprendre », déclinaison en ballades poétiques, en jeu sur la faune et la flore approche sensible
- Simone Blazy suit les Dialogues en humanité d’abord comme directrice du musée Gadagne puis comme membre du Conseil de développement + groupe « pole métropolitain » considère que l’espace ouvert par les Dialogues est un « lieu où on peut rêver la vie »
- Linda Bruckert impliquée Dialogues jeunes, spécialité l’interculturalisme dans des universités, grandes écoles ,entreprises, « créatrice d’une culture de rêve » lancement d’un atelier mise aux enchères « culture de rêve », çà change pour du bon et pour du mieux
- Christelle Mougenot juriste (accès au droit, et aux droits, défense des droits des enfants, faire découvrir les droits aux enfants…) + collectif du Pacte civique sur Lyon, très impliquée
- Lionel Belot travaille au Grand Lyon, a participé pour ses activités artistiques, atelier du sensible sur la danse contact improvisation, les Dialogues à partir de la danse a du sens
- Patrick Viveret auteur de « Reconsidérer la richesse » et co fondateur des Dialogues en humanité
- Bruno Coudret Directeur de la Propreté - Grand

Lyon

Points de débat :

Programme 2012 en co élaboration
En particulier la question de la résilience/transition/métamorphose
Débat sur la charte à minima pour ceux qui veulent organiser des Dialogues dans le

monde

Commission artistique//
Commission de contenu/ petit groupe bien mélangé (intergénérationnel, inter compétences), comité des sages, éviter la partie égotique ou captatrice, et éviter les risques de manipulations

Titre sur le concept de résilience, accessible à tous, en sortant de la bulle d’initiés, trouver une périphrase
Proposition : métaphore du phœnix
Dictionnaire antidote : résistance aux chocs des matériaux, aptitude à affronter un stress intense et à s’y adapter
Cyrulnik parle du « merveilleux malheur » « à l’assaut du merveilleux malheur »
Mourir ou ne pas mourir ? mort symbolique, pour nous dégonfler
lien avec ville en transition 
Capacité à retrouver sa forme d’avant
Retour à un état précédent, importance de savoir à quel état on revient ?
Pas d’accord ! définition physique sur la résistance des matériaux, jusqu’ou on peut taper avant que cela ne se déforme
Voyage initiatique, voyage de la vie, pour revenir à nous même un retour sur soi, en intégrant tout ce qu’on a vécu et qui nous transforme,
Se rapprocher de soi ?
Jusqu’à l’injonction « tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort » car dans le champ humain !
Capacité à être dans l’humain
Dans le sens de l’humain, c’est la capacité de devenir meilleurs à partir de ce qui nous aurait endommagé, par la culture de l’intégrité de

l’humain

Reprendre le texte d’introduction pour le programme 2012 : un constat on est arrivé à la fin d’un monde et non du monde,
+ intéressant de partir de la métamorphose (Ovide, Kafka, Morin…) aller + loin vers qq chose de mieux
Or, Esprit joyeux et non catastrophique pour les Dialogues en humanité. Pas de façon béate, mais avec l’esprit positif, trouver l’équilibre entre le coté bobo. Éviter de tomber « à la fin du monde »

Résumé : résilience beau mot, mais trop intello, recherche d’un autre mot, expression, difficile de partir sur du positif
Le faire passer pendant les Dialogues mais en affichant plus le concept de métamorphose en insistant
Idée « on est ce qu’ on est avant, mais le stress ou le malheur le révèle, la culture de l’intégrité rend résilient. Éviter le mot malheur, pour insister sur le soi, ce qui nous rend résilient »
Si on sait qui on est !
pas un mot trop savant
Le mot intégrité, la sobriété heureuse, l’abondance frugale,
Épreuve qui révèle, personne ne peut devenir autre chose que ce qu’on est, mais l’épreuve peut révéler, l’humanité peut-elle autre chose

« deviens ce que tu es ! »
Je suis un cercle donc rien ne m’entame, donc je suis
Apprendre la résilience, c’est comment renaitre du chaos ?
On est dans un certain chaos, façon positive de renaitre du chaos
Dialogues en humanité : Opération phoenix
Ou Village phoenix
« Ce qui me gène c’est l’histoire du chaos actuel, mais quand n’y a t’ -il pas eu de chaos ? »
Un thème qui gène est possible
On est dans le chaos seulement si on regarde à court terme pas à l’échelle de l’histoire.
Physique quantique,
Réaction très viscérale au précédent Comité

Donner la matière aux communiquants
Subir une transformation alors qu’il serait plutot un appel à résistance ? Indignez vous ?
Que restera- t’-il de nous quand nous aurons fini d’avoir peur de ce qui nous arrive ?

N’ayez pas peur !
Résilience état où on est affaibli, car on est dispersé, or il faut se connaître et  connaître ses limites, on retrouve l’intégrité comme à l’adolescence en grandissant et en devenant adulte …
Comme la déesse kali, il y a des bras qui poussent, comme une mobilisation de toutes les forces et ressources (qu’on ne se connaît pas)

Ce qu’on veut faire et ce qu’il faut faire pour etre compris

+ loin que la résistance,
L’accumulation des logiques d’aveuglement, on est rentré dans des cycles traumatiques (financier, nature, ..)
Happés par les situations traumatiques alors que nous ne sommes qu’au début (ex effondrement cumulé de l’euro et du dollars conduit à une circonstance ou ensemble des phénomènes extrêmes climatiques, qui risquent de générer de la panique, de la peur, comment on construit de la résistance face à tout cela ?
Renverser face au traumatisme // résilience
Ce qui plaide pour le garder et ce qui plaide pour le maintenir ?
Le terme correspond t’ -il à ce qu’on veut faire : l’abandonner ou l’inclure dans un dispositif plus ample.
Oser entrer dans une nouvelle ère
Gramsci « …au moment d’entrer dans un nouveau monde, on évitera les miasmes du vieux monde si on assume la germination du nouveau monde qui en train de naitre »
Regarder la construction du parcours des 3 jours pour éviter de s’auto bloquer.

Nos dirigeants ont une vision différente, or on est au 5eme sommet européen voir du G 20 de la dernière chance depuis 3 mois. Malgré eux ils sont dans une logique traumatique ! loin de la mondialisation heureuse. Les responsables politiques actuels sont complètement paumés.
Oser la transition y compris pour faire face à des situations traumatiques
Lien avec des initiatives nombreuses avec nécessité de coopérer
Cheminement ou fil conducteur :
- écouter la foret qui pousse (l’arbre qui tombe fait plus de bruit que la foret qui pousse), or il y a déjà bcp de personnes qui n’arrivent pas à voir ce qui pousse. Rendre visible ce qui est bcp + constructif
- dépasser ses peurs individuelles et se mettre en mouvement « Transformons nos territoires (ville, pays) mais aussi soi même « il est temps de risquer ma liberté » il n’appartient qu’à moi de risquer sa liberté
- amplifier le mouvement et la puissance du changement, générer de la coopération et du lien, juste le temps de ces trois jours, par ex sur les pratiques corporelles (danse contact)
pas de transformation sociale sans transformation personnelle, au-delà du chaos
« être soi » est très porteur et

communiquant

TPTS, ce n’est pas séquentiel mais interactif

Cf rencontres écologiques de DIE « Vivre la transition »

La question de la guerre économique ?
Accord/désaccord sur les guerres physiques existent-elles toujours ici ? oui par ex à Clermont

Je veux bien agir mais je veux savoir sur quoi. Car je suis déboussolé, or si on est dans le brouillard, on ne sait plus où on est et on ne sait plus où on va. Or la pub nous vend les 4X4 comme le reve alors que nous devons faire face au réchauffement climatique, idem pour
Ateliers pour apporter le discernement pour déjouer les financiers qui détruisent la vie

Quels moyens on se donne pour intéresser les personnes très éloignées ?

Posture positive en lien avec de nombreuses initiatives à croiser, à

tricoter

La charte du réseau des Dialogues : « nous sommes tous experts en humanité »

Construire le parcours sur les 3 jours est nécessaire, donc construire le fil d’ariane du labyrinthe

On n’arrive jamais à tout faire donner à un seul titre, ex écouter la foret qui pousse, insiste sur la dynamique créatrice, il s’agit de développer les autres volets
Imaginons : écouter la foret qui pousse en proposant la suite pour les 3 jours. Ils sont où ces nouveaux arbres, la question de la reliance, mais il y a aussi de la conflictualité nécessaire, (il y a de la déforestation par ex), éviter de rebasculer vers la TP en attendant si la TS aura lieu peut-être. Nous sommes dans une démarche où il s’agit de tenir les 2 bouts de la chaine. Donc ne pas abandonner le terrain de la conflictualité ce qui construit aussi de la d, la démocratie est mise à mal par la finance (temps et réaction au rythme journalier de la démocratie) donc mise en cause de la paix elle-même. On est dans une logique de conflit, la part de conflictualité doit aussi etre fortement présente.

Pour l’ouverture et ne pas etre entre gens initiés, le fait d’etre dans le Parc de la Tete d’or, permet cette ouverture en laissant pénétrer subrepticement dans le dialogue. Ils ne sont souvent pas conscient de ce qu’ils peuvent faire collectivement. Évoquer le conflit pour des gens non initiés, c’est une possibilité de se remobiliser avec le sentiment d’etre dans une capacité anticipatrice. Le terme du Dialogue implique cette

dialectique

Lien avec Collectif pouvoir d’agir
Bangalore
Diois

Brain storming imaginaire et méthodologie : 27eme région de tous les futurs souhaitables en déroulant ce qui se fait pour y arriver
Idem pour un futur mondial vers des sociétés du bien vivre qui travaille sa capacité démocratique, émotionnelle, qu’est ce nouveau continent avec les nouveaux outils d’information, de monnaies complémentaires, s’autoriser à imaginer à quoi cela ressemblerait du point de vue de la résistance, de

Derrière « écoutons ensemble la foret qui pousse », ceux qui proposent ne sont que des amplificateurs, et non une injonction comme indignez vous ! différent de Indignons nous en s’incluant, marchons nos mots !
Sensible et poétique, je l’entends et qu’est ce que je fais, comment je m’engage. Ce qui transforme c’est l’engagement, l’action.

L’écoute est aussi un temps qu’on se donne pour se poser et voir ensemble. « Prenons le temps » d’agir, de réfléchir et de faire. Exigence du ralentissement, le dérèglement du temps est matriciel, (slow, vitesse, désastre de la souffrance au travail,

Faire plusieurs scénarii :
Thèmes différents pour construire la progression des 3 jours

Ex du scénario sur la dynamique des 3 jours et la valeur ajoutée par rapport aux initiatives des « ecoutons la foret qui pousse » et la question de la temporalité

Si je pars du point de vue j’arrive aux Dialogues et je ne connais rien. Comment je peux me repérer si je passe en promenade. Comment je trouve quelque intelligibilité à ce qui se passe là. Comme si je suis dans une fête foraine dont je vois les attractions ? ce qui nécessiterait de réviser la démarche car elle ne se veut pas sur ce registre en principe.
Posture du butinage : sur un atelier, je voudrais en savoir plus, grace au lieu d’accueil 
Trouver un compromis dynamique.

Impact de la stratégie Com, en anticipant

Forum 14/12/11

Comité d’orientation du 14 décembre 2011-12-14

Proposition d’ordre du jour
Voiron, Université d’été du CRID à la Doua avec un millier de participants, Calendrier 2012, contenu
Roanne (mémoire à venir),
Duchère (autour du SOL),
Villeurbanne,
Parc Tête d’or,
Mobilisation des artistes,

Tour de table
Sylvie Bruxelle Laboratoire ICAR Lyon2 CNRS linguistique sur les interactions à l’oral, avec des corpus, Merci de signer l’autorisation d’enregistrement et d’exploitation de données enregistrées (CLAPI Corpus de langues parlées en interactions+ gestuelle), intérêt du processus de prise de décision, les procédures de négociation, cadre de participation, insertion et écoute
Zeynab Badreddine chercheure CNRS ICAR, science de l’éducation, ingénieur du labo,

Hervé Derriennic, (breton du VI siècle) événement en lien avec l’université d’été du CRID, depuis 2004, la  dernière a eu lieu à Bordeaux avec mille personnes toutes les associations de solidarité internationale et mouvement dans un collectif, né dans les années 80. En région 13 à 14 collectifs qui travaillent avec le CRID. En Rhône Alpes depuis 25 ans CADR (régulièrement aussi univ d’été régional).
4 au 7 juillet 2012 université d’été à la Doua à Villeurbanne Lyon pour faire le lien avec les Dialogues en humanité du 6 au 8 juillet, avec la Duchère le 5 au soir
Le CADR et le CRID mutualisent leur compétence pour travailler sur les temps communs.
Projet de marche pour la dignité contre la pauvreté en 2012, le collectif des marches a des soucis de supports institutionnels car la fédé des Centres sociaux se retire et se désengage. Mais plusieurs collectifs départementaux se retrouvent dans l’Isère, la Drôme, en Savoie, un peu dans le Rhône. Le CADR et les Dialogues sont concernés par le lien avec Ragagopal, marche Janadesh, avec projet de 100 000 paysans sans terre pour interpeller le gouvernement indien sur la situation des peuples et tribus de l’Inde.
Souhait qu’il y ait une organisation du collectif de la marche le vendredi le 6 juillet + accompagner des personnes en précarité en Inde et d’être en écho en octobre à partir du 2 octobre pour 33 jours. Althaï, ex stagiaire du CADR fait le lien mais difficulté pour Visa. + Lien avec Foyer Notre dame des sans abri, avec un travail de théâtre avec les personnes concernées par la question de la santé mentale  (Franck Biazini + Martine Duhrig).

Jean Jacques Ancel webmaster du site et membre de l’association, wiki, outil collaboratif ou tous les gens qui s’inscrivent peuvent écrire ce qu’ils veulent. Le site était construit comme outil collaboratif de production du contenu des Dialogues de Lyon avec une page sur les autres dialogues dans le monde. L’objectif est de restructurer le site en partant du réseau qui se met en place dans le monde, avec la démarche de Dialogues en ouvrage (le site contient tout une partie de l’historique) pour travailler sur ce matériau en inventant d’autres formes (livre, théâtre, objet d’art, poème, portail des Dialogues en humanité avec Geneviève Brichet, Paul Brichet, Caroline Chabot, Maria Gonzales…)
Proposition de changement pour à partir d’une stratégie de communication que Geneviève Brichet
JJ je suis le maçon, vous êtes les architectes

Louise Amenouche Association AWAL Grand Lyon, franco berbère, action éducative et citoyenne, 7 rue de l’Epée (quartier politique de la ville) travail avec les enfants et les parents pour surmonter à la rupture numérique. Accueil des enfants aussi pendant les vacances. Promotion de la culture berbère à partir de la parole. Sur la discrimination, la mémoire, témoignages de femmes berbères installées ici depuis longtemps avec 13 témoignage de la vie quotidienne en Kabylie et ici. (Livre et faire connaître partie de l’histoire peu connue, échanger et dialogues sur cette mémoire entre les différentes)

René Rodrigue membre de Dialogues en humanité l’Association. Membre associé du Conseil de développement. Intéressé par le désert psychiatrique et cherche à dialoguer avec les laissés pour compte. Musée africain et exposition itinérante (2010 et 2011)

François Portais membre adhérent de l’association des Dialogues et s’intéresse à tout ce qui peut se faire + agent territorial et formateur (groupes d’élus, et asso) s’intéresse au monde qui bouge

Jaona Jacuzzi a travaillé en 2008 aux Dialogues + représente Science et Art pour ressentir l’intégration de l’homme à l’Art et la nature. Ballade sensible, ressentir sous différentes formes. Refus d’être mis dans les cases. Travaille actuellement sur l’Éducation au développement durable. A fini ses études d’anthropologie et de gestion des actions culturelles.

Varinia Vinay-Forga a cheminé depuis 2008 aux Dialogues en humanité + active dans l’association des Dialogues en humanité pour faire perdurer tout au long de l’année l’esprit des Dialogues. Collectif d’animation intergénérationnel. A partir du forum jeune en humanité, un Dialogue jeune à été rendu possible avec une grande diversité d’une vingtaine de jeunes et leurs parrains avec projet de restitution en 2012, lors du temps de coopération
Financements de la Ville de Villeurbanne, la Fondation un Monde par tous, la Région Rhône Alpes. + Contribution à la réalisation d’une monnaie complémentaire au service des valeurs que nous définissons collectivement ensemble (vous pouvez rejoindre quand vous voulez) + Dialogues en ouvrage. Renouvellement dans l’association en janvier/février appel à rejoindre le collectif d’animation. Marie Gaudfernau stagiaire de Dialogues jeunes vient de terminer son stage. Œuvre pour le vrai le beau le vrai. En ce moment à la Région Rhône Alpes.

Prévoir Dialogues en humanité avec les jeunes enfants ? Ou intergénérationnel avec présidence ou animation tournante. + Travail fait par Joana

Joel Poulet membre de l’association Entr’actif de Voiron qui ont initié les premiers Dialogues en humanité du pays voironnais, fraternité et environnement, économie et fraternité, fraternité et social, et fraternité et solidarité internationale avec une cinquième journée en invitant des personnalités avec un projet de Maison de la Fraternité .soutien fort de Patrick VIveret et jean Paul Delevoye. Mais difficultés avec la municipalité. Aide de l’asso les Arpenteurs. Trouver une appellation proche des palabres citoyennes. Puis participation comme témoins de vie aux Dialogues

Cécile Toniutti membre d’entr’actifs depuis sa création. Association fondée pour moitié par des professionnels de l’insertion et des personnes en situation difficile. Travail de l’entraide et non dans l’aide pour que chacun se sente utile. Qq fois on ne propose rien. Aujourd’hui 130 adhérents dont la moitié sont aux minima sociaux avec des libraires, artistes, médecins, élus, chefs d’entreprises, … Cafés, on pousse la porte, personne n’est comptabilisé, chacun vient comme il est et avec l’envie qu’il a. les Dialogues en humanité nous parlent BCP. Projet de construction de la maison de la fraternité (soutien d’Edgar Morin), lieu ressource citoyen et fabriquer du lien en nous ouvrant aux autres acteurs. Volonté de refaire les Dial en hum dans l’Isère en 2012 en donnant envie et le relais à d’autres structures associatives ou autres.
24 novembre venue de Patrick Viveret, Jean Paul Delevoye, G et JJ Ancel, Giovany, Alain Faure, Marie Odile Novelli, 250 participants…pour poser la question humaine comme question politique et sociale.

Sarah Perrin membre entr’actifs
Voiron 20 000 habitants, et Entr’actif 130 adhérents
Association libre. Nous avons cherché le local et nous payons notre loyer. On se bat avec une personne qui est en posture d’accueil chaque jour.
Association de précaires, nous sommes devenues association précaire. Dans le bistrot puis projet éco citoyen d’une maison de la fraternité + l’association de « la passion du bois » qui organise lors de soirées conviviales, pour apprendre à créer des choses avec le bois (cf. l’histoire de la Chartreuse proche de Tourneurs sur bois).

Linda Bruckert enseigne le management interculturel, tout ce qui touche à l’entente entre les cultures, et marraine Dialogues jeunes. Née en ex Yougoslavie, a grandi en Egypte, en Inde. Puis au Mexique, Afrique du Sud, ne parle que 4 langues.
L’inter culturalisme, c’est l’eau du bain entre les différentes cultures, via les sciences cognitives, en apprenant par la réalité et la curiosité à comprendre les cultures et surtout le dialogue entre les cultures. De la CNV à la gestion de son cerveau engorgé, la psycho, pourquoi ? Ce qui est sain ou dysfonctionnel, or c’est important lorsqu’on vit un changement culturel dans le monde.

Marie-Neige Blanc, conseillère munip, présidte conseil de quartier Gratte ciel Charmettes organise les rencontres participatives relayé par le service démocratie participative. Partir du constat que Villeurbanne est riche de sa diversité, des ses nombreuses asso, groupes qui n’avaient pas de temps pour s’inter connaitre, donc orga d’un espace de rencontre pendant 2heures en fin d journée. Dire ce que c’est le Conseil de quartier puis lâcher d’idées pendant ¾ d’heure, sans restriction car nous sommes riches et qu’il est possible… puis obligation de quitter sa chaise pour aller à la rencontre d’une autre personne, moment d’échauffement, en toute simplicité, faire connaissance, pendant que les chargés de missions travaillent en direct sur l’écran sur ce qui peut ressortir des expression, rassemblt des idées. On boit un coup et on mange qq chose. Puis on délibère sur les 3 questions qui seront priorisées et feront l’objet d’un financement direct du conseil de quartier en lien avec les techniciens. Travail sur la mémoire (ex transmission du savoir de dentellière, échanger sur les autres projets) on délibère ensemble puis les personnes se retrouvent et échangent encore (possibilité de réserver des salles 9 place Lazare Goujon, au Palais du travail). Projet de Dialogues en humanité au Parc des Droits de l’homme et de la Maison des Ainés pour faciliter les liens, avec le Conseil des Ainés, mémoires des anciens.
Pas de censure, inspiration de la démarche des Dialogues Début en 2010, de 20 à 30 puis 40 personnes. C’est magique ! Nous rencontrons les personnes mais elles se rencontrent aussi entr’elles et montent des projets suite à ces réunions de créativité inspirées des Dialogues.
Est intervenue dans le parc sur la démocratie locale. Comment intéresser d’autres personnes que
L’aventure humaine est en marche.
+ Café citoyen du CCO à Villeurbanne une fois par mois. Ex Pourquoi s’engager ?

Isabelle Foucher coordinatrice du collectif de Pouvoir d’agir (politique de la ville + 17 réseaux en luttant contre l’exclusion par le développement du pouvoir d’agir des citoyens en expérimentant les possibilités en rendant visible ce qui se fait car éparpillement et laisser + d’espaces à l’autonomie des initiatives de citoyens. Co production avec Hélène Balazar à l’ENTPE. Ce qu’est l’empowerment à la française, ateliers découverte, avec ateliers stratégiques sur le financement et changement des fabriquant de la ville, changement des postures des militants 
Construction de la 3eme journée le mars à l’ENTPE 14 au 16 mars. Cf. courant des community organising qui a formé Obama.
Envie d’échanger et de contribuer à un renouveau démocratique ;

La question de l’alternative au chaos

Chaos, masse informe
Théorie du chaos,
Conflit comme alternative à la violence
Résilience
Cela fait peur, mais cela rappelle un état d’urgence, rappeler le bien vivre ensemble

Il n’y a pas résilience sans descente aux enfers, la déchirure va continuer au fond. Si tout est structurer rien ne change, vivre le chaos comme moment de changement, mobilisant
Regarder le diable en face et continuer quand même c’est une anti peur, le pire est possible

Le chaos est très négatif, mais il faut tirer profit du chaos,
Je ne suis pas pour le chaos, mais si cela me semble inévitable comment je vais pouvoir vire avec cela et si il y a moyen de l’éviter, c’est mieux. Ex de l’humour des anglais, Blitz, churchill au début de la résistance, « je vous promets du sang de la sueur et des larmes », ils ont été remarquables et c’est rentré dans le mythe fondateur de cette population, dignité de londonien qui peuvent tout faire et cela rentre dans la mémoire collective du peuple londonien.
En Espagne « je ne vais pas faire des miracles »

Pas alternatives du chaos, c’est plutôt comment on le transforme
Métaphore : la mer, c’est nager en Adriatique. Au bord de l’Océan Atlantique, il faut plonger dedans et sortir de l’autre coté, en apprenant à jouer en surfant sur le ventre avec la vague.
La seule façon
Connaissance du chaos, perception fine ou sans perception pour d’aucuns. Différents degrés de prise de conscience, certains peuvent être sur le registre « après moi le déluge !» Comment apporter la démonstration du chaos ? Apportons notre petite pierre ? Faire peut devant des gens fragile ?
On pressent que cela peut arriver, mais on a le sentiment qu’on n’y est pas ! cf. la grenouille qui chauffe progressivement dans son eau
Trouver sa capacité d’action, sa créativité,
Lumière dans les ténèbres
Les personnes vivent déjà

Le pb est d’abord un apprentissage qui s’est fait d’une impuissance intérieure, qu’il faut dépasser ? La vie humaine sert à nous apprendre à vivre et à nous rendre + compétent. Ns sommes la pour apprendre à faire face. Si je m’énerve je vais le faire avec BCP de gens. Si je dis je me demande pourquoi qu’est ce que je ne peux supporter et qui m’indigne comme si on appuie sur un bouton. La résilience se travaille jusqu’à ce qu’on a compris les effets et les déclencheurs.
Besoin de compréhension et de pédagogie. Chacun a sa propre interprétation du chaos, comment on le vit, on n’a qu’une perception parcellaire du chaos.
Mots clefs :
Percevoir
Comprendre
Masse informe
Systémique

Élaborer laboratoire

Désordre mondial, avons-nous conscience du désordre mondial ? Ce qui suggérait un « ordre mondial »
La transformation ?

Ne faut-il pas désordonner ces ordres qui ont été mis en place sans tenir compte de l’intérêt des gens
C’est un cycle : l’ordre sort du chaos comme le désordre
Le système n’est plus pertinent

Sous alternative au chaos, il y a changeons le monde
À partir du moment où je peux changer, que tu peux changer, on commence à casser les impuissances, et on sort de son rôle de l’enfant adapté pour remettre en question
Parce qu’on n’a plus peur ;
Le monde change, choisissons notre monde plutôt que de le subir. Le chaos c’est la biodiversité. La nature s’adapte à la situation sur des siècles.

Ateliers à proposer
- chercher la pierre philosophale à partir de l’alchimie de son vécu, chercher la pépite d’or chez chacun
- - communication avec l’autre qui a une vision différente, les malheurs qu’on subit et les malheurs qu’on a généré soi même
- Pardonner à soi, pardonner à ce qui m’a fabriqué ainsi ??? se mettre en situation de conflit par

Comment expliquer aux somaliens qui tombent comme des mouches ? Ce sont de vieilles amés qui nous interpellent dans notre folie.
Capacité de prendre conscience et de comprendre ce qui se passe

Faire le lien entre des traumatismes personnels et sociaux ? Travail de Nelson Mandela. Difficulté dans le traumatisme entre Israël et la Palestine
Comment cela va nous parler ? Comment on va faire ?
Sommes dans une entreprise collective, il faut qu’on se sente concerné.
Comprendre les bonnes choses dans la vie est des extensions de notre comportement, et nos réactions vont être très variables. Ex test sur les étudiants HEC issus de différents pays : 3 groupes, Fr, Al, Angl. ont le même Pb à résoudre. Les Fr ont dit que c’était un enjeu de pouvoir, dont aller vers le supérieur hiérarchique pour résoudre le Pb. En Al comment se fait il que notre système de répartition de respo n’est pas suffisamment clair, il faut dont le revoir pour le clarifier. Les angl on dit le pb quel pb, s’il y en a un ils se réunissent et cherchent une solution. La forme de pensée prend moins de prise sur nous au fur et à mesure. Le pb s’étiole. C’est notre pensée qui crée notre difficulté à faire face autrement.
Ouvrir nos imaginaires sur le monde.
Ex de Durban avec l’expérimentation de l’Indaba proposé par la Présidence sud africaine « je suis ce que je suis parce que nous sommes » or la conscience de la communauté de destin ou la reconnaissance de la communauté humaine nécessitant de dépasser les forts intérêts nationaux.
Voyons l’Europe qui doit reconstituer un état nation européen, et les difficultés dans lesquelles nous sommes. Avec des oligarchies qui organisent très bien la situation d’aujourd’hui (cf. le livre d’Hervé Kempf)

Atelier : comment coopérer ? Apprendre l’art de la coopération. Montrer aux gens ce qu’ils gagnent en coopérant. Mouvements de coopérative à l’école, ex mouvt Freinet, travail coopératif.

Il existe très peu de jeux ou on gagne tous ou on perd tous.

Arche de Saint Antoine pour les jeux. Laisser tomber la théorie et apprendre par le jeu.

Réapprendre à coopérer par le jeu : faire un appel à projet et à l’imaginaire

Tout fait peur, apprendre à aller au delà de sa peur, en avoir conscience de sa véritable peur pour mieux aller au delà,

Apprendre à construire des métaphores pour faire face à ses peurs ou apprendre à coopérer : Olivier Clerc et Linda Bruckner

Ex des dessins de mandala par Entr’actifs, enchainant les relais, les débats, la profondeur, aspect très apaisant

Technique du « cadavre exquis » chacun se passe un bout de papier, le cadavre exquis est sorti du placard, l’art de composer une phrase ou une partition avec ses mots, ses notes, son expression. On ne laisse dépasser que le dernier mot et on se le passe.
Ex comment l’ordre s’organise dans le chaos. « L’attracteur étrange » c’est un souffle qui se met en place. Partir des choses qui nous plombent et proposer une approche ludique

Visualiser des arborescences sur de grands arbres ou papier à Co produire sur le site

Arbres à vœux

Approche numérique sur la place bahadourian,
Après avoir fait des expérimentations comment vous le transférer sur votre quartier, panneaux de débriefing,

Sous les arbres, soupe à faire ensemble

Expo de peintures « Haiti, 500 ans d’histoire » 9 janvier au 24 fev à l’ENS lettre, métro debourg (tous les jours sauf dimanche)

Prochaines rencontres

Forum 16/11/11

ORDRE DU JOUR
Comité d’orientation Dialogues en humanité
16 novembre2011
Lyon

Tour de table

Dialogues en humanité Retours Bresil et Maroc

  • retours de Salvador de Bahia à l’initiative de Debora Nunes Présidente de REDE et du brecho Eco solidario, architecte urbaniste et universitaire, avec la participation de Henryane de Chaponay nommée Docteur Honoris Causa par l’Université de Bahia, Lygia Segala,(anthropologue de Rio de Janeiro et co auteure du livre sur Henryane « Toile Filante », Ali Serhrouchni, (Directeur HEM Rabat et organisateur des Dialogues à Rabat), Geneviève et J. Jacque Ancel, Vivian , Annie Gourdel (Pacte Civique) et Vivian Labrie (Collectif Quebec sans pauvreté) ? André Abréu (Fondation France Liberté Danielle Mitterrand, coordinateur du sommet des peuples à Rio + 20), Nelton Friedrich ITAIPU PArana Brésil
  • de Rabat à l’initiative de Ali Serhrouchni avec Edgar Morin, Patrick Viveret sur Construire le monde de demain

Calendrier a venir

  • Voiron - Entr’Actif : 24 novembre 2011 avec P. Viveret
  • Bangalore - 16 - 19 fevrier Rabat - 25 février (ou mars)
  • Berlin : 15 au 17 juin
  • RIO + 20 - 20 juin ?
  • Roanne - 1, 2 juillet
  • Lyon + l’Université d’Ete du CRID à la Doua (5 au 7 juillet) Dialogues Duchère le 5 juillet Dialogues Parc Tête d’Or 6 au 8 juillet
  • Addis Abeba novembre 2012

Dialogues jeunes - } Giovanny Payet et Sebastien Dorschner témoignages
} Marie Gaudfernau - Alain Barbier- Myriam Abtroun
} Geneviève Brichet Varinia Vinay Forga
} Autres intervenants + parrains

Evaluation de l’impact des dialogues
interne
Externe
Régional - national - international

Dialogues en ouvrage et site internet valorisation des ressources

Communication /créa - visuel Geneviève Brichet + équipe

Partenariat avec l’UNESCO - Tagora Neruda Césaire

Partenariat avec l’ENS/CNRS et le laboratoire ICAR Interactions Corpus Apprentissage Représentations

les 2 films de Sabrina Merzoughi et les anthropologues de la faculté

la recherche de stagiaires pour 2012

le contenu pour Lyon 2012 ? résilience ? Transition ? Métamorphose (Collectif richesse + Science et Art - Birmanie - Bengladesh - Haïti..

 

1- Tour de table

  • Alain Barbier Association Dialogues en humanité, animateur des Dialogues jeunes après une longue expérience dans le secteur des entreprises et de la formation
  • Pascale Charlois Voyasoie
  • Marion Sessieq AFEV (étudiants) va quitter l’AFEV après 7 années. ont déjà participé aux Dialogues en humanité + veux donner du temps pour les Dialogues
  • Jean Jacques Ancel webmaster bénévole Association Dialogues, essaye d’accompagner et de refleter sur le site interactif les demandes collectives
  • Geneviève Ancel coordinatrice Dialogues - Grand Lyon Direction de la propreté
  • Véronique Andrieux assistante de G Ancel - Grand Lyon Direction de la propreté
  • Varinia Vinay Forga Présidente de l’association Dialogues en humanité projet sur la monnaie SOL monnaie complémentaire sur Lyon en lien avec SOL Alpin SOL Toulouse
  • Giovanny Payet engagé depuis 3 ans pour la promotion des cultures et musiques libres, a découvert les Dialogues jeunes (travail sur soi meme et ouverture aux autres) souhaite s’investir aux Dialogues jeunes pour la suite
  • Marie Gaudfernau chef de projet Dialogues jeunes
  • Sebastien Dialogues jeunes
  • Sylvie Bruxelles CNRS, sciences humaines et sociales, linguistique et sciences du langage. sur l’interaction des situations des relations humaines : enregistrement des réunions préparatoires et des Dialogues eux-mêmes (après autorisation et sans bouleverser les déroulés) avec usages dans le cadre de l’enseignement, avec les étudiants de Lyon II Terrain complexe (avec transcription, + possibilité de mémoires d’études) + recherche à élaborer en recherche action (à partir de ce qui nous interesserait à partir des travaux en amont. Equipe de 5 chercheurs + étudiants, accord avec l’université de Bangalore ?
  • Justine Lascar laboratoire ICAR équipe sur les interactions + liens pour construire des projets communs+ à l’initiative des relations avec les Dialogues en humanité en liens avec Caroline Chabot Proposition d’apporter qq chose à partir de la discussion
  • Caroline Chabot relie les Dialogues depuis de nombreuses années et tisse avec bcp d’autres (FES, Maroc, The Transitioneur, monnaies complémentaires, journaliste (ex Réel et Actes et Sens)
  • Ya Mutuale Balume « Travailleur migrant, sur les traces d’Icare », champs d’actions : Interactions Diversité et multiculturalités, Bioforce, Master, sur des quartiers + membres de l’association
  • Simone Blazy, membre du Conseil de développement, G4, contribue aux Dialogues depuis le début (ex Conservateure en chef du Musée Gadagne)
  • Noura

2- Dialogues en humanité

Retours et Calendrier à venir voir ordre du jour et évolution du pré programme sur le site

3- Dialogues jeunes Du 23 au 29 octobre 2011:

inspirés par Forum jeune en humanité (organisé par Arnaud Billard et Geneviève Ancel avec l’association Art de Vivre la veille des Dialogues en humanité de juillet 2008) avec 23 jeunes. Portage au départ par Marion une des participantes jeunes en 2008 qui a souhaité en faire bénéficier d’autres jeunes.

Portage en 2011 par un comité de pilotage dont Alain Barbier et Marie Gaudfernau (chef de projet recrutée par l’association). Projet fortement basé sur l’inter culturalité et la diversité.
Prise de poste de Marie en avril 2011 à partir du travail préalable du Forum Jeunes en humanité.
Recrutement des jeunes en lien avec de multiples structures (Centres sociaux, MJC, Missions locales…) des intervenants pour le projet,
Mise ne place d’un parrainage pour les 6 mois qui suivent les 6 jours en résidentiel pour garder la dynamique pour approfondir.
Structure : ossature entre les différents ateliers du séminaire
Matin : ateliers du sensible, en passant du Je au Tu, du Tu au Nous
Enjeux de société (place ,…)
Méditations du matin, invitation à changer de postures et travail sur les « yo yo émotionnels ».
Pari réussi des diversités sociales, origines, constructions de liens,
Cela se passait à la campagne, pour apprendre à se connaître hors les murs, 18 participants, Pour faciliter l’accessibilité à tous une recherche de fonds a permis d’accueillir tous les participants jeune sur la base de 30 euros pour toute la semaine, y compris logés, nourris, blanchis !

Témoignage de Giovanny Payet: « cette semaine, je l’ai superbement bien vécu ! Cela m’a permis de découvrir les richesses de gens totalement différents, d’analyser d’échanger par les dialogues. Au départ, je suis arrivé et j’avais un coté observateur, je ne me mettais pas en avant, petit à petit après avoir appris à partager différents problèmes, joies, cela m’a permis de découvrir et d’accentuer les qualités que j’avais déjà, de les faire rayonner. J’ai découvert des émotions un peu cachées. J’ai retrouvé des sentiments que je n’avais pas ressentis depuis 5 à 6 ans ! Cela continue de résonner dans ma tête. Je souhaite m’investir pour la suite. Conscience de soi en harmonie avec les autres. Je suis hyper fier de cette semaine ! »

« Comment as-tu pris connaissance de cette semaine ? » « Via Marie et du mouvement des Indignés de Lyon. Beaucoup d’éléments inconnus. Cela m’interrogeait aussi sur les questions sociétales sur le monde ».
Complément par GA sur le parcours de Giovanny qui est arrivé en 2005 depuis l’Ile de la Réunion jusqu’à Orly avec 5 euros en poche et qui après de années de découverte et de galère a réussi à réaliser son projet de studio de production musicale en 3 ans sur la friche RVI, en apprenant tous les métiers, avec 500 euros en monnaie et tout le reste à partir de la valorisation de ressources jetées par d’autres ou à partir d’échanges de savoir de savoir faire et de savoir être !

Témoignage de Sébastien : « J’ai beaucoup apprécié l’endroit assez original dans les vignes. Nous avons monté une petite société à l’écart pendant une semaine. Riche en rencontres, qq chose de très fort. Je suis arrivé là par hasard après 2 ans de voyage et de baroudage depuis la Réunion, je me suis un peu perdu, je n’avais plus de clef et plus de téléphone. Sans argent, sans…Je reviens en France et j’ai tenté de faire face à l’administration. Cela m’a plombé, je n’ai pas réussi à me relever. Me retrouver aux Dialogues jeunes, cela m’a donné un élan. Je me suis senti vivre de nouveau. C’est un élan à conserver. J’ai envie de construire qqchose.
J’ai connu les Dialogues par Varinia et ma petite amie qui travaille à la Région avec elle. »

Echanges :

Importance de la capilarité, en parler autour de soi « Be to be » comment toucher les jeunes, plus facile avec les étudiants mais problème de temps dispo fin octobre. Qualité de la rencontre. Toucher chaque personne à partir de sa propre envie.
Difficultés de relayer les info par ex pour l’AFEV et ses 400 bénévoles et les jeunes en service civique volontaire. C’est qq chose d’assez fort qui nécessite un engagement personnel et donc un contact en amont personnalisé.

« Nous nous sommes lancés, en nous retrouvant au départ sur le quai de la gare ; et nous avons vécu qq chose de très fort, quelque chose que je mettrai sur le registre du mot amour ».
Ya Mutuale Balume rappelle le sens étymologique du mot amour « ad movere » posture d’aller vers, de sortir de soi, ne pas avoir honte de parler d’amour. De sortir de chez soi, d’aller vers, de revenir.

Pour autant, il s’agit aussi d’une formation au discernement, permettant à chacun de se construire et de penser par lui-même.

Alain a « contribué de façon structurante sur la conduite de projet, en étant exigeant, en particulier pour clarifier constamment ce que nous avons essayé de faire. C’est quoi, avant, après ? Déclencher c’est très facile !! Veiller à être très exigeant avec nous même. Pourquoi faire ? C’est très subjectif. On s’est imposé une certaine discipline. On s’est inspiré bcp de la structure des Dialogues en humanité pour architecturer les 6 jours Un parcours permettant à chacun de bouger, en soi, avec les autres, avec le monde,
Nous avions conscience d’un coté laboratoire
Le comité de pilotage, bénévole, a donné autant de temps que possible
Nous avions le sentiment d’un assemblage et vers la fin nous partageons une vision ensemble à partir de ce qui a été transmis
Présentation des photos
Proposition d’apprentissage par ex de Cuisine végétarienne et locale, représentation d’une pièce de théâtre par tous les participants jeunes avec des comédiens et l’ensemble des jeunes devant les 18 parrains,
Cadre du vignoble à l’automne magnifique, viticulture biologique, Le Domaine des grottes à Saint Etienne des Oullières dans le Beaujolais.
Bases des relations sur les 3 règles des Dialogues en humanité au départ : liberté de propos, qualité d’écoute bienveillante et égalité de tous devant la question humaine.
Or ces règles simples ne sont pas intégrées par chacun ; d’où jeux de rôle, apprentissage et évolution de cercles de parole, répéter et éprouver les cercles de parole, par ex, on ne parle pas juste pour se libérer d’un fardeau mais pour tout le groupe, apprendre le lâcher prise, dernière soirée pour les petits groupes sur le thème « quel est ton reve le plus fou ? »

Est-ce une démarche autogestionnaire ?

Co élaboration par le comité de pilotage,
débriefing chaque jour,
co réalisation visant à l’autonomie ,
à partir de l’éducation par l’exemple
Maitres mots dans la relation dynamique, « transparence »
Le groupe s’est auto géré, auto pris en charge
Entraide favorisée par certains
Il n’y a pas eu de sous clan
Il y avait les fourmis et les cigales, sans dégénérer en clans, même s’il y a eu des affinités.
Cohésion du groupe, de tous les horizons, hétérogénéité.
Ce qui a abouti à cela ?
De multi critères :
Des objectifs suffisamment clarifiés
La semaine a été très structurée, avec les différents temps de la journée avec une progressivité, + construction d’une alchimie ou dynamique de groupe ;
Quelle structure ?
Ce qu’on met dedans ? Quels intervenants ?
Quels jeunes vont venir ?

La question de l’équilibre par ex de genre :

Les participants jeunes : 11 garçons, 7 filles,
Coordination : 4 femmes, 2 hommes, puis 6 femmes 3 hommes
Intervenants moitié moitié parmi lesquels :
Philippe Derudder (sur l’économie sociale et les monnaies sociales), Patrick Viveret (philosophe), Ryadh sallem champion international de sport et Directeur Ashoka de CAPSAAA, Prosper Ataka (association ECODIE), Celina Whitaker (Collectif richesse et Projet SOL national, Marc Thirel, Linda Brucknert (enseigne la diversité culturelle à la Fac Catho), Oukadelia (chorégraphe Hip Hop)et Marc vivre l’intelligence collective à travers la danse, 2 élus Leila Benchariff (Région Rhône Alpes), Jean Bertinier (Ville de Villeurbanne),

Certains participants jeunes sont venus avec des projets, d’autres pas

Parrainage : Co élaboration du parrainage par les parrains et marraines, groupe très éclectique, sur 6 mois, en prévoyant des rencontres au minimum 1 fois par mois, en continuant

Constitution en groupe ressources sur plusieurs registres
Par ex : tri parties : binome entre le parrain et le participant, par groupe de 3+3
De cette alchimie, sont nés des rencontres et des interactions qui permettent de continuer des rencontres d’où peuvent naitre d’autres choses (cela échappe bien entendu à l’association et au comité de pilotage)

Objectif de changer de paradigme : comment je vais changer le monde, en changeant de filtre, en interférant sur la dimension bcp plus émotionnelle, d’accueil et d’ouverture

Évaluation

des intervenants ? Par les jeunes par le comité de pilotage, par les intervenants eux-mêmes ?
Évaluation chaque jour voire plusieurs fois par jour, en marchant
Support formel en cours d’exploitation en ce moment avec des questions fermées
Évaluation du parrainage et des interventions
Évaluation du parcours complet des 6 mois.
Discussion sur la présence des organisateurs dans les groupes avec les intervenants

 

Impressionnante richesse des discussions et des ressentis sur place, difficile à retranscrire mentalement.
Restitution possible,
Mais pas d’évaluation par les jeunes eux-mêmes ?!

Quels fonds , quels partenaires ?

Région Rhone Alpes
Fondation Un Par Tous
Financement d’entreprises privées : Ecoles 3A, Lyon Parc Auto, Véolia,
Parrains et Marraines en charchant des fonds privés ou perso
30 000 euros estimation au départ
Mais 11 000 euros en favorisant les échanges réciproques de savoir et le bénévolats
Le coût a été de 620 euros par participants jeunes pour une semaine (transports, défraiements, nourriture, hébergement, tout compris)

Proposition de restitution lors des Dialogues en humanité à Lyon lors d’un temps de coopération action

Quelles perspectives ?

Est-il possible de transposer cette ossature de Dialogues jeunes dans des entreprises, ou ailleurs. Au départ on a voulu créer une méthode en logiciel libre ou à co créer avec des asso comme l’AFEV…. Réflexion sur quel avenir possible pour Dialogues jeunes ? Quelles passerelles possibles ?

Ex pour les cycles de formation à dynamiser pour les jeunes en service civique par ex ?

Certains vont continuer l’aventure + ouverture de réflexions, appel à amener des personnes intéressées en amont, pour construire dans cette dynamique qui a été lancée

4- Dialogues en ouvrage : encore provisoire et en recherche

Les objectifs : rendre compte des 10 ans des Dialogues en humanité, rendre visible les Dialogues en dehors (à l’étranger, dans les quartiers …) faciliter la compréhension de ce que sont les Dialogues et donner envie de s’engager dans les Dialogues, favoriser la transmission..

Quelle forme cela pourrait prendre, ne pas s’arrêter à la forme écrite, envisager bcp d’approches dont les approches sensibles, poétiques et artistiques (poésies, œuvres d’art..) la forme ne doit pas rester figée. D’où appel à créativité pour continuer à co construire.
Métaphores pour rendre compte de cela : malle au trésor, tissage, parcours d’une famille (avec la représentation de l’humanité : un homme, une femme, un enfant).

Repartir des 7 défis identifiés lors de la session de lancement des Dialogues en humanité en juin 2003 :
L’humanité face à la pauvreté et à la misère ou comment construire de la solidarité ?
L’humanité face aux logiques de guerre ou comment construire des logiques de paix ?
L’humanité face à la révolution du vivant ou comment construire une conscience
L’humanité face au choc des civilisations ou comment construire le dialogue entre les cultures
L’humanité face aux crises systémiques et écologiques ou comment construire un nouvel art de vivre ?
L’humanité face aux logiques autoritaires ou comment construire une haute qualité démocratique ?
L’humanité face à sa propre inhumanité ou comment grandir en humanité ?

Importance de la posture, ce qui constitue les règles des Dialogues en humanité : la bienveillance et l’écoute, la liberté de propos, l’égalité de tous devant la question humaine

Un site pourrait être dédié à cela et privilégié pour alimenter aussi La Voie 2 piloté par Edgar Morin et Patrick Viveret afin d’alimenter de façon concrète ce qu’il a déjà évoqué dans La Voie
Groupe ouvert avec ce qui se tisse, « Dialogues en ouvrage » démarche en cours et non terminé, + artisanat
Objectif dans le temps : cela devra être en route au printemps
En reprenant l’image du tissage : il s’agit de poser les fils de chaine et la trame peut se continuer pour que cela devienne évolutif

Revoir avec des éditeurs : les éditions Autrement (cf le livre « Lyon l’humaniste » paru en 2004)
Cf aussi le livre d’Henryane de Chaponay : « Toile filante » qui parraitra en brésilien, espagnol et français
Nombreuses vidéos existent, amateurs, étudiants, documentaires, à mixer
Pas toujours dans des formes abouties, mais cela fait partie des « perles » qu’il s’agit de donner à voir
Le grand défi est de rendre compte de la complexité, le sens des mots (tout le vocabulaire qui a émergé)
Prendre en compte ce trésor pour faire émerger une structure formelle suffisante pour tisser et rendre compte ce qui s’est déjà tissé et ce qui va encore se profiler.

5- Échanges sur l’élaboration du programme 2012:

- Construire le fil rouge chaque jour et jour après jour (cf compte rendu du comité à Paris le 7 novembre 2011, avec aussi les 3 formes d’agoras)

- Marquer les 10 ans des Dialogues en humanité :

2012, l’année du changement ? C’est la fin d’un monde et non la fin du monde !
C’est entrain de changer insensiblement, sans s’en rendre compte
Ces dernières années semblent correspondre à une modification permanente.
« C’est une chance inouïe de soi même se déstabiliser dans une attention à l’autre, dans un éco système tous azimut, apprendre à être heureux correspond au domaine de la survie ; car je ne vois pas comment avoir des certitudes aujourd’hui. Les Dialogues participent à rassurer face à la mise en danger, face aux incertitudes.
Faire ressortir cette grande aide par la perméabilité à tous les possibles
»

« On a tous l’impression de couler mais en même temps il y a prise de conscience d’un monde en pleine transformation avec le déni des uns ou des autres et en même temps un vrai sentiment qui affleure de responsabilité et d’espérance conjuguées »

« Rendre compte du vivant »

« On est serré dans une vieille peau qui craque avec une jeune peau qui est toute timide et qui a peur de sortir à l’air libre »

 

Geneviève Ancel est intervenue sur « le management face à l’errance et à l’incertitude » lors de l’université d’été du Management Public Territorial à Toulouse en août dernier à la demande de directeurs généraux de collectivités locales et d’universitaires.

Évidence du besoin de l’autre pour accomplir cette mutation/transformation et l’importance de l’échange humain
Faire venir Boris Cyrulnik sur le lien avec la résilience, enjeu présent en physique, en psychologie et en devenir pour le social et le politique (Cyrulnik a parrainé un travail avec l’AFEV, Marion pourrait se procurer ses coordonnées, + liens multiples via plusieurs membres du collectif des Dialogues). CF La proposition de faire venir Cyrulnik a aussi été suggérée par un courriel de Philippe Piau le comédien/crieur public aux Dialogues et metteur en scène des textes de Patrick Viveret

Intérêt de faire le lien avec la biologie : Par quel mécanisme de biomimétisme ou comment un vertébré/un végétal arrive à se re construire, pour construire ses capacités
L’intelligence est une vertu d’adaptation, c’est rassurant d’être intelligent (qui caractérise l’adaptation)
Bio mimétisme Gauthier Chapelle serait un excellent intervenant à solliciter d’autant qu’il connaît bien les Dialogues en humanité.
La Directrice générale de guyapy en lien avec les indiens d’Amérique (grande sensibilité de respect de la nature et des peuples d’Amazonie, RSE exemplaire, jusqu’au transport par un bateau à voile qui importe la marchandise,
+ Joao Capiberibe, Sénateur au Brésil sur son exemplarité éducative, politique, économique et sociale en AMAPA
+ Ordep Serra Anthropologue au Brésil

Applications d’intelligence numérique possibles pour les prochains Dialogues :

Cf TED X excellence dans l’innovation et le cas échéant surprenant (ex Pierre rahbi, encouragement sens du travail, mutualisation des savoirs être, la taille du cerveau et la discrimination de genres…) la forme de la présentation : des gens assis, qqun qui parle avec un micro, avec ppt en 12 mn en parlant à partir d’eux mêmes

Demande de wifi ou ligne ADSL pour cette année pour faire le lien entre l’intelligence collective sous les arbres et la mise en lien ailleurs dans le monde, donner à voir et le re transmettre
Construire en live, ce qui se passe dans le parc, le sens qui est donné, pour le rendre accessible ailleurs dans le monde : Marc Thirel pour la coordination, nécessite une équipe de 10 personnes responsables sur le plan informatique et numérique, bénévoles qui pourraient être d’avantage mis à contribution pour faire connaître
Mettre en lien ceux qui ont du matériel (ENS ? ENSAT, ..), montrer aux lyonnais ce qui se fait ailleurs dans le monde en matière de Dialogues en humanité (film Berlin, Brecho éco solidario, HEM Rabat…), mettre en lien les compétences (ex webmaster Jean Jacques, monteur Giovanny, conseil communication Isabelle (Lille) David Gauthier resp service culturel à l’ENS, l’équipe com autour de Geneviève Brichet
Faire le lien entre Dialogues en ouvrage, Dialogues communication et Dialogues numériques.

Ouvrage 04/10/11

Compte rendu « Dialogues en ouvrage », deuxième réunion
Le mardi 4 octobre 2011, 12h30-14h

Présents :
Réunion avec Caroline Chabot, Geneviève et JJ Ancel, Varinia Vinay-Forga et Emmanuelle Coratti

Définition des objectifs du projet

  • rendre compte des 10 ans des Dialogues
  • transmettre
  • rendre visible les initiatives
  • permettre de prolonger les Dialogues en dehors des rencontres au Parc ou à l’étranger
  • donner envie de s’engager dans l’esprit des Dialogues
  • faciliter la compréhension de ce que sont les Dialogues

Un point de départ possible : les 7 défis

Pour rappel :

  • l'humanité face à la pauvreté,
  • l'humanité face à la guerre,
  • l'humanité face au défi écologique,
  • l'humanité face au dialogue des cultures,
  • l'humanité face à la révolution du vivant,
  • l'humanité face au risque d'une crise financière,
  • l'humanité face à la démocratie et à sa propre inhumanité.

Ces 7 défis peuvent constituer un point de départ pour « tisser la toile ».

Quelle forme pour Dialogue en ouvrage ?

Il ne s’agit pas de s’arrêter sur la forme écrite, qui peut bien sûr être une piste. Tout peut être envisagé, notamment des approches plus sensibles ou artistiques : poèmes, théâtre, objets, œuvres d’art…
La forme ne doit pas être enfermante et figée, l’idée étant que chacun puisse « tirer son fil » de la pelote de laine et fouiller, puiser dans la « malle aux trésors » des Dialogues.
Un appel à créativité pourra être lancé, dès que les objectifs seront clarifiés pour éviter de partir dans trop de directions.
Une idée est aussi de valoriser ce qui a été donné et de « quantifier » les « valeurs » créées en dehors du système monétaire, dans le cadre des Dialogues.

Une métaphore ?

Un point de départ pourrait aussi être de trouver la métaphore la plus proche de ce que nous souhaitons décliner au travers de Dialogue en ouvrage : une toile, une malle aux trésors, une pelote de laine, l’auberge espagnole, une boîte à merveille ?

Quel lien avec « La voie 2 »

Le projet d’Edgar Morin au travers de La voie 2 est de valoriser toutes les initiatives concrètes qui illustrent les grandes propositions de La voie 1, son testament.
Divers experts seront contributeurs, mais Edgar Morin souhaite que les Dialogues puissent « alimenter » ce projet.
Doit-on se caler avec Dialogue en ouvrage sur cette démarche ?

Quels outils collaboratifs

Jean-Jacques nous proposera divers outils possibles  type Dropbox ou Googledoc pour pouvoir échanger et nourrir le projet.

Prochaine réunion :

le 15 novembre  entre midi et deux

Ouvrage 12/01/11

Compte rendu « Dialogues en ouvrage », première réunion
Le mardi 12 janvier 2011, 15h30 à 17h30

Présents :
Réunion avec Caroline Chabot, Renaud Joubert, Fabrice Brochot, Geneviève Ancel et Varinia Vinay-Forga

Présentation de 2, 3 propositions qui ont été déjà faites dans le passé

Par Nathalie Calmé, écrivain (belles interviews, de la parole) mais comment montrer que ce n’est pas toujours la parole, mais aussi le ressenti
Ce serait avec les Editions Albin Michel, Nouvelles Clés, Editions du Rocher
Claire Harpet, Master 2 Ethique et DD à la fac philo, avec Guillaume Decitre, a ouvert une première piste d’abandonner le support du livre qui n’est pas forcément le bon média pour transmettre les émotions.
Thanh Nghiem consultante présente en 2004, a créé Angénius, vient de sortir un livre « les abeilles et les hommes », à Bayard Presse
Il serait assez cohérent de ressortir le livre « Lyon, l’humaniste » aux éditions Autrement (est-il épuisé ? reste-t-il qq chose en stock ?

D’autres éditeurs sont envisageables :

Henry Dugier, ça collerait car ce sont des personnes qui ont envie de réfléchir sur des nouveaux modes d’édition (Renaud)
Le lien avec Yves Michel est régulier, mais il faudra aussi trouver un financement
Ou la Fondation « un monde par tous » de Yves Lescure et Stéphane Hessel

Ce qui existe comme matières dans les archives des Dialogues en humanité depuis 2003 :

Sous forme de Sténotypie : enregistrement des agoras du début des Dialogues (2003 à 2005) Textes : dans les mails et sur le serveur du Grand Lyon, témoignages, de personnalités, petits comptes rendus des bénévoles y compris certains qui ne sont pas encore publié tout comme des textes inspirants, verbatim, etc.
Audio CD de la Radio RCF (2X30minutes), le Mouv,
Nombreux enregistrements audio des agoras depuis 2006 jusqu’à 2010 au moins
Films : Claude Tourtet « les couleurs grimpent aux arbres », TLM interviews sur le site, films de l’essaimage (les Dialogues à Berlin), l’ARFIS, Centre de formation qui a filmé avec des étudiants et du matériel professionnel (cf les 12 mn de film sur le professeur Joseph Ki-Zerbo), témoignages de personnes en grande précarité, + l’équipe deVincent Glenn (filleul de Bertrand Tavernier), un vidéaste de la Compagnie Ki-Wat, donc il y a plusieurs regards subjectifs pro qui existent. Techniciens du Grand Lyon aussi. Cinéaste de Berlin, vidéos amateurs assez fidèles à l’esprit des Dialogues (par ex Nadine Outin en 2009 ou l’association France Ethiopie en 2010)…

Évidemment, tout dépend de l’objectif. Est-ce que c’est l’objectif de valoriser Lyon et les Dialogues en humanité ? A ce moment là, le livre d’interview de personnalités reste une valeur sûre

Quelle valeur ajoutée peut-on imaginer ?

(Renaud) Une proposition théâtrale possible : « Les brèves du comptoir» devenant « Les brèves des Dialogues » ou les brèves du comptoir des Dialogues , chercher « les perles », les extraire, en faire quelque chose. Le côté négatif du café de commerce peut être renversé et devenir intéressant sur la question humaine avec une dimension artistique.
(Caroline) L’idée de la pièce de théâtre est très intéressante. Cela renvoie à la « Controverse de Valladolid », thèmes profonds sur l’existence humaine ?
Avec une hypothèse complémentaire d’un livre objet artistique, d’une réflexion dans la composition.

Cela met en perspective le projet de Forum mondial sur la question humaine.

En référence, le film d’animation sur la création de la monnaie (voir sur le site) permet de toucher le grand public, à travers l’humour, avec un aspect intéressant sur le plan artistique et sur la profondeur, pour aller vers l’avenir. Les gens peuvent s’emparer de l’idée.

La question de la mémoire est également à prendre en compte pour répertorier, créer une banque de ressource vivante. Ça peut être le rôle de l’association. (Caroline)
Laisser à disposition quelques passages pour des personnes qui souhaitent en faire qq chose. Faire un appel à bonne volonté, un appel à créativité (Renaud), comme des bouteilles à la mer au sens positif, pour ne pas emprisonner, pour faire confiance.

(Varinia, Carline) Profiter du moment, marquer l’étape des 10 ans d’existence (en 2012) des Dialogues en humanité. « De la Tourette au Parc de la tête d’Or», c'est-à-dire de 80 à120 personnes au départ qui ont ouvert à des milliers de participants à Lyon et dans le monde, avec une communication qui marche principalement par capillarité.
Il faudrait revisiter les œuvres collectives déjà faites/ comme des expo par ex

Il y a trois niveaux pour l’enjeu des Dialogues en ouvrage :
- un sujet un peu politique, institutionnel
- traduire l’émotion, lue, vue, ressentie
- éviter l’écueil de l’élitisme, ne pas se perdre,

+ réaliser un visuel simple sur l’actualité de l’association (plus accessible à tous)

Question de base revient : Mais pourquoi « capitaliser » ? (Renaud)
Il y a un besoin de tracer, de capitaliser un peu, mais il n’est pas dans notre esprit de tout vouloir embrasser. (Varinia)

L’ENSAT, Ecole de théâtre, (jeunes qui ont fait une formation de scénariste).
L’idée de la contamination est à traduire, faire quelques chose de moins classique, cf « stend by me !» en proposant des scénettes différentes de Bangalore, Rabat, Salvador de Bahia, Berlin, Lyon, Villeurbanne, c’est une expérimentation sans fin, ça peut être reproduit car chacun peut se sentir libre d’ajouter qq chose etc. laisser couler le flux. Il n’y a pas de finalité a priori. On est dans l’émergence de qq chose (Caroline)
C’est l’occasion de repartager du sens ensemble.

Réseaux des artistes existent déjà avec les différentes pièces de théâtre qui ont été jouées et imaginées au Brésil, au Québec, en Belgique, en Italie, à partir des premières mises en scène de la compagnie de la Tribouille sur les textes de Patrick Viveret sur « Reconsidérer la richesse »

Finalement, est-ce qu’il faudrait vraiment faire quelque chose ou pas ?

L’idée de marquer les 10 ans est importante.

(Varinia) Peut-être pourrait-on construire un fil rouge à travers  un sorte de « teasing » ce que le Grand Lyon a fait avec le service de la propreté (EtvousCombien ?)
« Qu’est qui compte vraiment pour vous ? », « Qu’est-ce qui vous a rendu plus humain ? » avec le thème la bourse des vraies valeurs. Très participative. « C’est quoi la vraie valeur pour vous ? »
Les valeurs ajoutées, la force de vie, comment noter ? Comment chacun se l’approprie ?

Idée de faire des petits films, envoyé sur internet qui suscite des émotions (Renaud).
Car ce qui est regardé le plus sur le site internet des Dialogues : les  photos, les films, les programmes et les textes ressources.
Il y aurait des perles à twitter chaque soir, des best-off, c’est quand même dommage de ne pas les diffuser.
Les vignettes, pastilles envoyées librement (avec un nuage de tags) style open source pour partager toutes les perles. Comment rendre le site internet plus simple pour tous ? (Fabrice). Comme une application pour iPhone.

Une question phare pour Geneviève :
Pourquoi est-ce que les marcheurs, y compris des SDF sont revenus au parc le dimanche (le lendemain de leur arrivée avec la marche) ?/ Tout comme les petits frères des pauvres, les mamans maghrébines, pourquoi est-ce qu’ils reviennent ?

Ca mérite de leur poser la question directement.
Ecoute attentive à long terme, pourquoi et comment retrouvent-ils leur place ???
Faire un arrêt sur image. Est-ce qu’ils se sentent concernés ? Est-ce qu’il y a un sentiment d’appartenance à la famille humaine ?

Le labo « Sens du langage » de l’ENS intéressé de venir, pour enregistrer les interactions aux Dialogues. Voir avec Justine Lascar à l’ENS (1 des 3 labos). Ils ont du très bon matériel.

Faire un appel à créativité sur le site de l’association. Quelles tournures de phrases ? « C’est quoi la valeur, au sens de force de vie, pour vous ?

Voir aussi avec Dominique Sonjon, Najat Vallaud Belkacem à la ville de Lyon ou avec la Région Rhône Alpes
Récompense : Promouvoir la démarche, faire remonter les propositions, les soutenir à la recherche de financement
Créer une petite commission ?

Ouvrage 15/11/11

Compte rendu « Dialogues en ouvrage », deuxième réunion
Le mardi 15 novembre 2011, 12h30-14h

Présents :
Réunion avec Caroline Chabot, Geneviève Ancel, Varinia Vinay-Forga et Emmanuelle Coratti

Quelle métaphore comme point de départ :

  • La toile, le tissage avec l’enchevêtrement des fils pour symboliser les liens entre les différentes approches des dialogues, chacun pouvant tirer son fil
  • L’homme nouveau, l’être humain de demain, symbole par l’interdépendance de ses organes, du lien entre les différentes dimensions humaines (cœur, tête, etc). Des organes interdépendants, sans hiérarchie.
  • Une grande famille humaine, homme, femme, enfants, pour indiquer que les dialogues s’adressent à tous, sans discrimination. L’ouverture, l’être ensemble
  • Le jardin, un parc, un chemin : symbole du parcours de chacun, de la diversité, de la beauté de la nature, invitation au travers de cette promenade à découvrir différents univers plus ou moins sauvages, mais toujours beaux.
  • Un « réseau » de fleurs, légères (cf présentation powerpoint), prête à s’envoler tels les pissenlits. Très poétique, reliées…

Forme et fonds

Attention à ne pas trop privilégier l’esthétique dans un premier temps au dépens du fonds. A trop vouloir concentrer les efforts sur la beauté de l’outil (que nous pourrions confier à des professionnels), on pourrait négliger le travail préalable sur ce que nous voulons communiquer.
En revanche, il ne faut pas dissocier le fond et la forme, la réflexion sur l’un nourrissant l’autre. Commencer uniquement par le travail sur le fond, avec une approche uniquement analytique et synthétique risquerait d’appauvrir Dialogue en ouvrage.

Quels outils pour échanger ?

La deuxième proposition de Jean-Jacques, plus simple d’usage a été retenue.

Partenariat avec l’ENS

Un laboratoire de l’ENS (linguistique), se passionne pour les Dialogues et se propose de dédier une équipe d’étudiants pour alimenter Dialogues en ouvrage via leurs travaux de recherche. Il s’agit là d’une ressource très intéressante pour appuyer le projet.

Documents de base pour le travail

Geneviève pourra nous envoyer ses récents courriers, reçus d’ »amis » des Dialogues, résumant bien l’esprit dans lesquels ils sont organisés.
Par ailleurs, nous pourrons également repartir de présentations powerpoint réalisées récemment pour les présenter. Enfin, il faudra aller « fouiller » dans l’armoire de Geneviève à la recherche d’enregistrements vidéos, sons divers, une mine d’or à exploiter.

Prochaine réunion à fixer