Témoignages

Les participants aux Dialogues en humanité évoquent souvent le plaisir de belles rencontres.

Ce serait important d'en partager quelques unes. Merci de nous écrire quelques mots sur votre expérience toute personnelle pendant les Dialogues en humanité...

ce sont les souvenirs et témoignages des moments les plus doux/forts et les plus riches dont nous cherchons à garder quelques traces.

Comment faire passer le message au plus grand nombre ?

Selon Karim Mahmoud Vintam, les jeunes générations vivent dans une société où prédomine la logique du moindre mal, une société dans laquelle on a évacué l’idée même de choix moral et d’utopie. Résultat : deux moyens privilégiés pour être reconnu comme sujet aujourd’hui sont l’argent et la violence. Comment donner d’autres horizons aux jeunes ?

Il faut réhabiliter l’idée de radicalité, propose pour sa part Geneviève Guicheney. Invitons les bloggers et les animateurs de réseaux qui ont créé leur espace d’expression.

Faisant écho au constat de Karim, Séverine Millet parle de sentiments de culpabilité et d’impuissance. Face à l’immensité de la tâche, elle propose de commencer par ce qui est accessible : soi Inutile d’espérer changer le monde si nous ne commençons pas par nous-même. C’est un processus de conversion auquel nous sommes appelés.

Michel Mousel pointe le risque de l’entre-soi : "Il ne suffit pas de tisser des liens entre «nous» (acteurs sensibilisés) mais entre tous." Il s’agit de co-construire le débat avec ceux qui ne partagent pas forcément notre point de vue (dynamique des désaccords féconds). Qu’attendons-nous de ceux qui viennent au DH ?

Problématique reprise par Célina Withaker, qui propose de "construire de nouveaux imaginaires " par un dialogue constructif entre "grands témoins " et citoyens ordinaires. On sortirait alors d’une position d’unanimité pour avancer entre personnes qui partagent les mêmes valeurs mais qui les pensent et les mettent en pratique différemment. A cet égard, Daniela Schwendener souligne l’importance des ateliers qui permettent cette co-construction.

Quelques suggestions pour enrichir les Dialogues en humanité

Partant de l’expérience du " Paradoxe de l’Erika ", Philippe Piau évoque la fécondité des débats qui ont suivi la pièce. Karim Mahmoud Vintam suggère d’organiser des évènements simultanés de trois jours, étapes d’un parcours commun, pour créer des lieux d’échanges avec des formes différentes.

Geneviève Ancel insiste sur les initiatives d’essaimage des Dialogues qui peuvent se développer dans de nombreux lieux (Inde, Maroc, Brésil, Ouagadougou…) et informe que lors de sa visite à Berlin dans le cadre du sommet franco-allemand suite à l’initiative de Christel Hartmann-Fritsch, le Maire de Berlin est prêt à accueillir des Dialogues en humanité en 2009.

Pierre Goirand témoigne de l’expérience des World Cafés, moyen simple de déclencher des réflexions citoyennes. Il met cet outil à disposition des Dialogues en humanité.

Pour faire en sorte que les débats ne ressemblent pas à des conférences, Marie-Neige Blanc recommande de porter plus d’attention à la disposition des gens (en cercles concentriques, non hiérarchisés) ainsi qu’à l’instauration d’un temps de dialogue en petits groupes.

Redécouvrons des systèmes d'échanges plus solidaires, faisons le choix d'un nouvel art de vivre vers une "sobriété heureuse", identifions nos points d'accord et construisons nos désaccords pour faire de nos différences un atout.

Le printemps de toutes les richesses ou printemps des créatifs culturels comme de nombreuses initiatives à travers le monde, à Fez, Bengalore, Pondichéry, Berlin, Ouagadougou, Sao Paulo, ... rendent possible une mise en réseau.